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Lettre circulaire Octobre 1980

Je vous salue tous affectueusement dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus-Christ par ces paroles d’Hébreux 13.20,21: 

“Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles de siècles! Amen!”. Dieu est un Dieu de paix, et ceux qu’il a rachetés sont des enfants de paix. il est écrit: “Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier l’un et l’autre en un seul corps avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié”. Ce ne sont pas des paroles vides de sens, mais bien une réalité divine dont on trouve la confirmation dans la vie de tous les rachetés. Par la croix, l’inimitié et le mur de séparation ont été enlevés. Ce qui séparait a disparu pour laisser place à ce qui seul unit. L’Ecriture pense ce qu’Elle dit. L’homme né de nouveau est un homme de paix; si quelqu’un n’est pas un homme de paix, c’est qu’il n’a pas été renouvelé. Là où l’oeuvre de rédemption parfaitement achevée est mise de côté, et que la justification par la loi est exigée, c’est là que s’élève à nouveau l’ancienne inimitié qui produit la discorde. Alors, même parmi les enfants de Dieu commencent les querelles et les disputes; au travers de la haine se manifestent des hostilités telles qu’on ne peut même pas les trouver ou se les imaginer chez les incrédules. Cependant là où, par la foi, l’on se tient sans aucune restriction à l’oeuvre de rédemption, Jésus-Christ S’oppose en tant qu’intercesseur à l’accusateur des frères. Son Sang sert de médiation pour le pardon et la réconciliation. Les hommes sont renouvelés au plus profond d’eux-mêmes et deviennent réellement des pacificateurs. Nous qui sommes réconciliés avec Dieu, nous pouvons nous glorifier de la grâce qui triomphe du jugement. La question de notre dette a été une fois pour toutes clarifiée, car toutes nos fautes ont été placées sur Lui; il S’est chargé de nos péchés, de nos maladies. Il est notre paix et notre réconciliation: en notre Sauveur se trouvent salut et guérison car c’est un plein salut que Dieu nous a donné en Christ. C’est l’Evangile qui demeure à toujours. 

Alors que l’inimitié atteignait son point culminant et que le Seigneur était sur le point d’enlever le mur de séparation, les puissances des ténèbres passèrent à l’attaque, une ultime attaque générale contre le Prince de la paix. La trahison dont Il fut l’objet, le fait d’être livré entre les mains des Juifs, les accusations, la condamnation, l’infamie d’être exposé en spectacle jusqu’à la crucifixion: Il souffrit tout cela sans ouvrir la bouche, comme un Agneau qui est conduit à l’abattoir. Cependant, ce n’était pas encore la fin, car Dieu poursuivait un but d’une portée capitale pour l’histoire du salut que même les disciples de Jésus ne pouvaient saisir. Ils s’étaient fait une tout autre représentation de la manière dont les choses allaient arriver. Cependant, au travers de la résurrection, une nouvelle vie sortit pour tous ceux qui étaient morts avec Christ et ressuscités avec Lui. La vie divine ne peut cesser ni à cause d’une trahison, ni par la mort terrestre. Au contraire, la Vie divine fut libérée et revint sur la semence de Dieu. Tous les fils et filles de Dieu ont part aux souffrances, à la mort, à la résurrection, à la transfiguration et à l’ascension de Jésus. Personne ne peut faire échouer l’oeuvre de rédemption achevée en Jésus-Christ. Nous lisons dans 1 Thessaloniciens 1.14: “Car si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts”. 

Dieu est Seigneur sur la vie et sur la mort. Ceux qui ont quitté corporellement cette vie d’ici-bas continuent à vivre pour Dieu en Esprit. Par le Sang de l’alliance éternelle, le Dieu de la paix a ramené d’entre les morts le Prince de la paix, le grand Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus-Christ. L’Esprit de Dieu, puissance vivifiante, n’aurait pas pu Le faire Se lever d’entre les morts si le Sang de l’alliance éternelle n’avait pas été versé. Il en est de même pour tous ceux qui acceptent le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ avec une foi agissante par l’Esprit. Nous ne sommes pas seulement crucifiés avec le Seigneur; nous sommes ressuscités avec Lui pour une vie nouvelle et par Lui nous avons été justifiés de la façon la plus parfaite en vertu de l’oeuvre de salut accomplie par notre Seigneur Jésus-Christ. L’apôtre exprime la pensée que Dieu nous équipe de tous les biens nécessaires pour accomplir Sa volonté. Ce qui importe dans le Royaume de Dieu, ce n’est pas que la volonté de l’homme soit faite, mais que seule la volonté de Dieu soit faite. Il ne s’agit pas que notre programme s’accomplisse, mais bien le programme déterminé d’avance par Dieu. Il nous a fait connaître Sa volonté au travers de Sa Parole révélée. Qu’Il veuille nous donner la force de l’accomplir. Mais il faut que Luimême produise en nous ce qui Lui est agréable. C’est seulement ce qu’Il peut accomplir par Son Esprit dans les Siens et au travers d’eux qui subsistera devant Lui. C’est pourquoi il est indispensable que nous nous placions sous la direction de Son Esprit. Que cela puisse être la prière de notre foi qui pénètre jusqu’au trône de Dieu et être exaucée par Dieu Lui-même, afin qu’Il nous équipe de tout ce qui est bien pour l’accomplissement de Sa volonté, et qu’Il opère en nous ce qui Lui est agréable. Alors ce ne sera plus l’homme, mais Dieu au travers de Jésus-Christ qui recevra l’honneur en tout et pour tout. 

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