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Lettre circulaire Janvier 1989

Vous tous qui vous trouvez dans différents pays et régions linguistiques, je vous salue sincèrement dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus-Christ par cette parole d’Habakuk 3:2: “O Eternel, j’ai entendu ce que tu as déclaré, et j’ai eu peur. Eternel, ravive ton oeuvre au milieu des années; au milieu des années, fais-la connaître. Dans la colère, souviens-toi de la miséricorde!”. 

Nous voici de nouveau arrivés à la fin d’une année, année que le Seigneur a bénie abondamment. De tout temps le désir sincère de tous ceux qui ont entendu l’appel du Seigneur a été qu’Il mène Son oeuvre à l’achèvement. Les croyants se sont aussi toujours examinés eux-mêmes et ont prié que le Seigneur ne s’irrite pas contre eux. Jusqu’à la fin Il usera de grâce et de miséricorde comme Il l’a prononcé de Sa bouche dans Exode 33:19: “Je ferai grâce à qui je ferai grâce, et je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde”. Dieu n’est pas un homme pour changer Sa décision car Il demeure fidèle à ce qu’Il a décidé de toute éternité. A peine une année a-t-elle commencé qu’elle se hâte vers Pâques, puis vers Pentecôte et arrive de nouveau à Noël. L’année 1988 a surpassé en toutes choses toutes les années précédentes. La bénédiction de Dieu repose visiblement sur Son oeuvre. Nous sommes réellement inclus dans les événements divins du salut, conformément à Son plan de rédemption pour les temps de la fin. Que ce soit en ce qui concerne les voyages missionnaires ou la distribution dans le monde entier des cassettes et des brochures en différentes langues, le Seigneur a béni tout cela au-delà de nos requêtes et de notre compréhension. 

Au cours de cette année, dans l’assemblée de Krefeld et à Zürich, le Seigneur nous a toujours à nouveau surpris lors des prédications. Sa Parole venait toute fraîche directement du trône, vivante et efficace. Les réunions en Autriche étaient chaque fois aussi particulièrement bénies. Ensemble nous pouvons témoigner que nous allons de clarté en clarté et de gloire en gloire. Nous entendons souvent parler de ce que Dieu a fait en faveur des frères et soeurs, ainsi que des nouveaux venus. Nous nous réjouissons plus particulièrement de l’ouverture qui s’est faite en faveur de la Parole en Union Soviétique, comme aussi de celle qui se dessine visiblement dans toute l’Europe de l’Est. Je suis reconnaissant d’avoir pu l’expérimenter personnellement. Lors du voyage en Roumanie, en Tchécoslovaquie, en Pologne et en Russie, je n’ai rencontré aucun contrôle, que ce soit pour l’entrée ou pour la sortie. Nous avons déjà mentionné à plusieurs reprises l’action puissante de Dieu dans toute l’Afrique et l’Asie, ainsi que dans le monde entier. Comme le Seigneur l’a dit, et comme frère Branham l’a souvent chanté, nous voyons littéralement s’accomplir la venue de tous ces rachetés de l’Est et de l’Ouest, du Sud et du Nord, et lorsque le nombre en sera complet, nous nous assiérons tous à la Table du Seigneur avec Abraham, Isaac et Jacob pour le glorieux Repas. 

Nous sommes réjouis de ce que le retour de Jésus-Christ, notre Bien-aimé Seigneur, s’est approché d’une année de plus. Presque chaque jour de cette année, tôt le matin, j’ai prié le Seigneur de bien vouloir bénir et sanctifier ce nouveau jour, pour l’honneur et la louange de Son Nom, bénissant Sa Parole et Son peuple afin que celui-ci porte des fruits. Ma seconde demande était que Sa parfaite volonté se fasse dans ma vie et dans la vie de l’Assemblée. Certainement que nous soupirons tous, demandant au Seigneur un nouveau réveil, une nouvelle vivification et un nouvel élan pour la prière, et aussi le désir d’écouter Sa Parole. Quand bien même l’amour se refroidit en beaucoup, tous ceux qui appartiennent à l’Epouse reviennent au premier amour dans lequel l’achèvement de l’Epouse s’accomplira. Beaucoup de mains sont lassées et de genoux défaillants, beaucoup de coeurs viennent à manquer, mais le Seigneur s’adresse à nous au travers de Sa Parole: “C’est pourquoi, redressez les mains lassées et les genoux défaillants, et faites des sentiers droits à vos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas, mais plutôt se guérisse” (Héb. 12:13). 

Depuis toujours ma tâche a été de considérer et de publier aussi bien l’Ancien que le Nouveau Testament comme un tout harmonieux. L’apôtre Pierre se rapporte à la parole d’Esaïe 40:6,8 lorsqu’il dit: “Parce que toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe: l’herbe a séché et sa fleur est tombée, mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Or c’est cette parole qui vous a été annoncée” (1 Pier. 1:24,25). 

Ici la Parole de l’Ancien Testament est présentée à nos yeux comme étant l’Evangile du Nouveau Testament. Tous peuvent se convaincre par eux-mêmes de ce que l’apôtre a parfaitement placé dans l’ordre les paroles prononcées à l’avance par les prophètes. Jean-Baptiste l’a fait pareillement dans son ministère (Jean 1:20-28); Jésus le fit également dans Son Ministère (Luc 4:17-21). En ce qui concerne le grand événement de Pentecôte, Pierre l’a également placé sur le fondement de la Parole prophétique (Act. 1:16-21). Nous pourrions démontrer dans le Nouveau Testament tout entier comment toutes choses se sont déroulées de façon correcte et parfaite et dans une pleine harmonie avec l’Ancien Testament. La même chose se produit au sujet du ministère prophétique que nous abordons ici. En l’examinant nous voulons garder devant nous ce que dit le Psaume 105:15: “Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes”. 

Les mêmes paroles exactement peuvent être lues dans 1 Chroniques 16:22. Dans ce texte le mot mes est d’une grande importance. “Ne touchez pas à mes oints, et ne faites pas de mal à mes prophètes”. Il y eut toujours beaucoup de faux prophètes et bien peu de véritables. Spécialement pour ces derniers temps, de faux prophètes et de faux oints nous sont annoncés en grand nombre. Le seul moyen valable devant Dieu pour éprouver ces esprits, c’est le témoignage d’ensemble des Saintes Ecritures. Les vrais prophètes ayant une tâche en rapport avec l’histoire du salut ont été destinés à cela dès le sein de leur mère (Jér. 1:5). De tout temps les prophètes envoyés de Dieu ont été des porte-voix surnaturels de Dieu sur la terre. C’est à eux que la Parole du Seigneur venait directement par le moyen de visions, car ils étaient réellement des “voyants” (1 Sam. 9:9) et le Seigneur leur parlait d’une voix audible: “… mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint” (2 Pier. 1:21). 

Dans Amos 3:7 se trouve le texte bien connu: “Or le Seigneur, l’Eternel, ne fera rien, qu’il ne révèle son secret à ses serviteurs les prophètes”. Les prophètes dont il est question ici sont des hommes importants en rapports avec l’histoire du salut, qui n’entrent en scène que lorsque quelque chose de particulier arrive sur la terre. Dieu avait préparé un Noé, un Abraham, un Moïse, un Elie et d’autres encore. 

Il avait un Jean-Baptiste, un Pierre, un Paul et un Jean, lequel reçut en partage “la révélation de Jésus-Christ” pour achever la Bible. S’il était utile de comparer le ministère de chacun de ces hommes que nous venons de mentionner avec celui de frère Branham, le sien serait vraisemblablement le plus grand. Celui qui l’a entendu lors de ses prédications, ou qui les a lues, ou même qui a vu le film “La profondeur appelle la profondeur” se souviendra du ministère particulier qu’il exerçait après la prédication, pendant la prière pour les malades. C’est le seul homme de Dieu ayant reçu du Seigneur la tâche, par ce ministère surnaturel du don de révélation et de discernement, de faire paraître le Signe du Messie, le Seigneur ressuscité qui est encore Le même aujourd’hui, et de le donner à l’Eglise comme dernier signe. 

Celui qui Connaît le témoignage que frère Branham rend lui-même à ce signe est aussi informé que l’Ange du Seigneur ne lui a pas seulement dit qu’il recevrait deux signes comme il fut donné à Moïse. Lorsque l’Ange vint à lui le 7 mai 1946, il lui cita plusieurs passages bibliques, et entre autres celui du premier chapitre de l’évangile de Jean où il est question de Nathanaël, alors que le Seigneur, par révélation, lui dit qui il était et où il se trouvait avant que Philippe ne l’appelle; il cita également Jean 4 quand le Seigneur, accomplissant Son ministère de prophète et de Fils de l’homme, dit à la femme au puits par révélation tout ce qu’elle avait fait. Frère Branham disait: «Je suis tout aussi incapable que vous tous, et j’attends la venue de l’Ange de l’Eternel». C’est seulement lorsque l’Ange du Seigneur se trouvait près de lui sur la plate-forme et que la colonne de feu, la Lumière surnaturelle descendait dans l’auditoire et demeurait sur une certaine personne, que Dieu lui montrait ce qui allait arriver. 

Presque dans chaque service de guérison, frère Branham se rapporte à Jean 5:19: “En vérité, en vérité, je vous dis: le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père, car quelque chose que celui-ci fasse, cela, le Fils aussi de même le fait”. C’est avec raison que frère Branham a enseigné que Jésus, en tant que prophète dans un corps de chair terrestre, ne faisait, en tant que Fils, que ce que le Père lui montrait d’une manière surnaturelle par une vision. Je vous en prie, lisons encore une fois lentement ce passage de Jean: “Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie FAIRE une chose au Père”. Il voyait dans une vision ce que Dieu voulait faire, et conformément à cette vision qu’Il avait reçue du Père, le Fils agissait de la même manière. C’est cela le AINSI DIT LE SEIGNEUR. Pareillement frère Branham ne pouvait rien faire, il était totalement impuissant jusqu’au moment où Dieu Lui-même, d’une manière surnaturelle, commençait à agir. 

Ce ministère de discernement et de vision était absolument parfait. Chaque révélation était exacte à cent pour cent. Frère Branham pouvait dire que si dans le monde entier un homme pouvait s’avancer et prouver que ce qui lui avait été dit par révélation n’était pas exact, lui-même était prêt à se laisser mettre sur le dos un écriteau sur lequel serait écrit: “Faux prophète”, et qu’il parcourrait ainsi les rues de cette ville. J’ai moi-même personnellement vu se manifester ce ministère infaillible aussi bien en Europe qu’aux USA et cela à différentes occasions. Je me trouvais assis en face de frère Branham lorsque ce don divin se manifesta. Ce qu’aucune personne sur terre ne pouvait savoir, cela lui fut révélé. J’étais littéralement sans voix et profondément subjugué. 

En ce qui concerne ce ministère, je relève encore une fois qu’il y a des centaines de prédications à disposition témoignant de ce qui vient d’être exposé. Frère Branham n’était pas comme les imitateurs, déjà nombreux de son vivant et qui pullulent encore jusqu’aujourd’hui, lesquels du haut de la plate-forme, disent à la foule d’une façon arbitraire: «Il y a ici un homme qui souffre de maux d’estomac. Là se trouve une femme qui a des calculs biliaires. Là-bas se trouve un couple dont le fils a quitté la maison» etc. etc., et tout cela sans que ces choses, sans que le lieu ni les circonstances de ces choses puissent être contrôlées comme c’était le cas avec frère Branham. Comme cela arrivait dans le ministère de Jésus, à lui Dieu révélait le nom de la personne, l’endroit d’où elle venait et des particularités de la vie de cette personne qui se trouvait devant lui dans la ligne de prière, ou de celles assises dans l’auditoire. C’est exactement ce que fit le Seigneur lorsqu’Il visita Abraham; Il révéla au prophète les pensées secrètes du coeur de Sara. Aucune imitation ne peut être un original. Dieu ne veut absolument pas que ce ministère unique, donné sur l’ordre du Seigneur comme dernier signe à l’Eglise soit imité. Par ces imitations, ces trompeurs pieux ont attiré sur euxmêmes l’attention des crédules, bien qu’ils n’aient aucune part au Message divin proprement dit. Ceux qui pratiquent ces choses veulent qu’on les considère comme étant des hommes de Dieu particuliers, et ils osent prétendre que cela arrive d’une manière surnaturelle, Ils sont sincères dans ce qu’ils font, mais l’on peut être sincère et faux. Ce n’est pas l’homme qui prononce le jugement, mais bien Dieu au travers de Sa Parole infaillible. 

Dans l’ensemble du monde chrétien, Il est connu qu’il existe des croyants qui reconnaissent le ministère de William Branham comme venant de Dieu et qui le considèrent ainsi luimême comme étant le prophète du temps de la fin, celui qui devait venir avant la venue du grand et terrible jour de l’Eternel (Mal. 4:5; Mat. 17:11). Mais puisque dans les cercles de ceux qui se réfèrent à lui il y a plusieurs directions et interprétations de son Message, c’està-dire plusieurs interprétations qui ont dérivé de ses déclarations, il est nécessaire qu’une parole d’éclaircissement soit dite. 

Les différences ne viennent pas des doctrines de la Parole ou des mystères qui s’y trouvent cachés et qui ont été révélés, mais bien d’interprétations personnelles et d’incompréhensions au sujet de certaines déclarations. Du premier au dernier livre de la Bible, qu’il s’agisse du péché originel, de la Divinité, du baptême ou d’autres choses, frère Branham, en tant que prophète de Dieu, en a reçu la claire révélation et c’est ce qu’il a publié. Celui qui prêche maintenant peut saisir la Bible, monter sur le podium et apporter le Message de l’heure à la lumière de la Parole révélée. L’affirmation qu’aucun n’a compris la Bible d’une façon juste a déjà été prouvée; mais depuis que la Parole a été révélée, nous comprenons correctement la Bible. Que Dieu en soit remercié. En réalité nous avons été ramenés de toutes les interprétations à la Parole originelle contenue dans la Bible, de Laquelle frère Branham lui-même pouvait dire: «C’est Elle qui est mon absolu». A cette Parole écrite, rien ne doit être ni ajouté ni retranché.

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