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Lettre circulaire Octobre 2011

«Jésus-Christ est le même hier, aujourd‘hui, et éternellement» (Hébreux 13:8).

 

 

Je vous salue tous cordialement dans le précieux Nom de notre Seigneur Jésus-Christ avec l’Écriture de Genèse 2:1-2:

«Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite ».

Dieu achève toujours tout ce qu’Il a commencé. Au terme de Son ministère sur la terre, notre Seigneur put dire: «j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire» (Jean 17:4b). Le même verbe «achevé » (ou accompli) qui est utilisé en rapport avec la création est aussi employé lorsque notre Seigneur était suspendu sur la croix et s’est écrié: «Tout est accompli…» (Jean 19:30).

La promesse au sujet de l’achèvement de l’œuvre de la rédemption est ainsi écrite: «Car l’Éternel se lèvera comme à la montagne de Peratsim, Il s’irritera comme dans la vallée de Gabaon, pour faire son œuvre, son œuvre étrange, pour exécuter son travail, son travail inouï» (Ésaïe 28:21). Cela est aussi confirmé dans le Nouveau Testament: «Voyez, contempteurs, soyez étonnés et disparaissez; Car je vais faire en vos jours une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait» (Actes 13:41). Ce n’est pas suffisant d’entendre seulement parler de cela; nous devons effectivement en faire l’expérience. Certains méprisent cela tandis que d’autres se réjouissent et prennent part à ce que Dieu est en train de faire.

Depuis le commencement, Dieu a un plan pour l’humanité qu’Il exécute dans le cours du temps et Il le mènera finalement à son achèvement. C’est pourquoi, bien souvent Il est intervenu dans l’histoire de l’humanité en choisissant individuellement Ses prophètes par qui Il pouvait parler et agir (Amos 3:7). Sans aucune exception, il y a eu un résultat suite à chaque appel et mandat divin direct. En tout temps, les véritables croyants ont reconnu le message et ont pris part à ce que Dieu faisait en leur temps, comme nous le montre les exemples suivants:

Nous lisons ceci au sujet de Noé«Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel» (Gen. 6:8). Noé avait reçu un mandat et il l’exécuta: «C’est ce que fit Noé: il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné» (Gen. 6:22).

Celui qui crut ce que le prophète disait, c’est-à-dire que le déluge viendrait, entra dans l’arche. Ceux qui ne crurent pas restèrent dehors. En fin de compte, la pluie tomba tel que cela avait été prédit, les eaux crûrent et tous ceux qui n’avaient pas cru le message de Noé périrent. Pour ceux qui crurent et qui entrèrent dans l’arche, son message fut leur salut.

Ce qui arriva autrefois nous sert d’avertissement car notre Seigneur avait dit: «Ce qui arriva du temps de Noé…Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra» (Luc 17:26-30).

Abraham aussi crut Dieu et obéit au commandement du Seigneur. Il quitta sa patrie et partit vers un territoire que le Seigneur voulait lui donner en possession. C’est en ce lieu qu’il reçut la promesse qu’il lui naîtrait un fils qui sera son héritier. «Abram eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice» (Gen. 15:6). «selon qu’il est écrit: Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient» (Rom. 4:17). Abraham obéit à Dieu et fit tout ce que le Seigneur lui dit de faire.

Il accepta même d’offrir son fils Isaac en holocauste lorsque Dieu le lui demanda. Cependant, Dieu intervint et récompensa l’obéissance de sa foi.

«L’ange de l’Éternel appela une seconde fois Abraham des cieux, et dit: Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel! Parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis» (Gen. 22:15-17).

La foi et l’obéissance vont toujours ensemble; cela fut le cas avec Abraham et il en est de même avec les vrais croyants. C’est pour cela que le Seigneur Jésus dit: «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé…» (Marc 16:16). Celui donc qui croit réellement se fait baptiser car sans le baptême, la croyance n’est rien de plus qu’une confession du bout des lèvres, puisqu’il est écrit: «Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit (obéit) pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» (Jean 3:36). La foi vient par l’écoute de la proclamation de la Parole, ensuite elle devient une révélation personnelle, elle nous met en contact avec Dieu et nous conduit dans l’obéissance.

«Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture: Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers et qu’elle les fit partir par un autre chemin? Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte» (Jacq. 2:21-26).

Les œuvres dont il est parlé ne sont pas celles que les gens font selon ce qui leur semble bon, mais ce sont celles qui sont faites dans l’obéissance de la foi selon la Parole de Dieu et dans Sa Volonté.

Au sujet des apôtres il est écrit: «Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient» (Marc 16:20). Avant cela le Seigneur ressuscité avait dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru…» (Marc 16:17). Le résultat est la confirmation divine de la promesse.

Moïse avait reçu un appel et un mandat d’une importance particulière en rapport avec le Plan du Salut: «L’ange de l’Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse regarda; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.» (Ex. 3:2). Le résultat fut la sortie du peuple d’Israël de l’esclavage de l’Égypte. «Tu diras à Pharaon: Ainsi parle l’Éternel: Israël est mon fils, mon premier-né. Je te dis: Laisse aller mon fils, pour qu’il me serve…» (Ex. 4:22-23). Le Seigneur l’avait déjà promis à Abraham: «Et l’Éternel dit à Abram: Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses» (Gen 15:13-14).

Son mandat fut couronné de succès; l’exode eut lieu, la Mer Rouge se fendit et les rachetés y entrèrent à pied sec. Avant sa mort, il lui fut permis de voir la Terre Promise du haut du mont Nébo (Deut. 32:49).

Les Saintes Écritures disent à son sujet: «Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l’Éternel connaissait face à face» (Deut. 34:10). Celui qui croyait Moïse croyait Dieu et celui qui croyait Dieu, croyait aussi Moïse.

Moïse dit ceci à la maison d’Israël: «Aujourd’hui, leur dit-il, je suis âgé de cent vingt ans, je ne pourrai plus sortir et entrer, et l’Éternel m’a dit: Tu ne passeras pas ce Jourdain. L’Éternel, ton Dieu, marchera lui-même devant toi, il détruira ces nations devant toi, et tu t’en rendras maître. Josué marchera aussi devant toi, comme l’Éternel l’a dit» (Deut. 31:2-3). Moïse dit à l’assemblée d’Israël et en particulier à Josué comment les choses devaient se poursuivre, c’est-à-dire selon les commandements du Seigneur, puis son ministère fut achevé.

Josué reçut aussi un mandat divin. Sa tâche particulière est décrite dans plusieurs passages des Écritures (Nom. 27:18-19; Deut. 1:38; Deut. 3:28; Deut. 31). Le Seigneur lui parla également et lui confia une mission: «Ne t’ai-je pas donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras» (Jos. 1:9). Le résultat fut que les 12 tribus traversèrent le Jourdain avec l’Arche de l’Alliance qui contenait la Parole de Dieu, et prirent possession de la Terre Promise.

«Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël: Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi, lune, sur la vallée d’Ajalon! Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste? Le soleil s’arrêta au milieu du ciel, et ne se hâta point de se coucher, presque tout un jour.» (Jos. 10:12-13). Celui qui croyait Josué, croyait Dieu qui l’avait mandaté et il pouvait ainsi prendre part au résultat divin. «Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait écouté la voix d’un homme; car l’Éternel combattait pour Israël» (Jos. 10:14). Maintenant également le Seigneur écoutera la voix de Ses élus qui crient à Lui jour et nuit et pour l’Église viendra un jour qui n’aura pas de précédent dans l’histoire.

À la fin, l’homme de Dieu put dire: «Voici, je m’en vais maintenant par le chemin de toute la terre. Reconnaissez de tout votre cœur et de toute votre âme qu’aucune de toutes les bonnes paroles prononcées sur vous par l’Éternel, votre Dieu, n’est restée sans effet; toutes se sont accomplies pour vous, aucune n’est restée sans effet» (Jos. 23:14).

David, le roi d’Israël oint selon la Volonté de Dieu, eut le désir de ramener à sa place l’Arche de l’Alliance construite du temps de Moïse et transportée au-delà du Jourdain du temps de Josué.

«Alors David dit: L’arche de Dieu ne doit être portée que par les Lévites, car l’Éternel les a choisis pour porter l’arche de Dieu et pour en faire le service à toujours.» (1 Chro. 15:2).

«Tout Israël fit monter l’arche de l’alliance de l’Éternel avec des cris de joie, au son des clairons, des trompettes et des cymbales, et en faisant retentir les luths et les harpes.» (1 Chro. 15:28).

Le couronnement de tout ceci est décrit dans 1 Chroniques 16. Chacun devrait lire pour soi-même ce qui est écrit à ce sujet. Le cantique de David est un chef-d’œuvre prophétique: «Rappelez-vous à toujours son alliance, ses promesses pour mille générations, l’alliance qu’il a traitée avec Abraham, et le serment qu’il a fait à Isaac; Il l’a érigé pour Jacob en loi, pour Israël en alliance éternelle, disant: Je te donnerai le pays de Canaan comme l’héritage qui vous est échu» (Versets 15-18).

Salomon fut prédestiné par Dieu pour bâtir le temple du Seigneur. Le point culminant fut lorsque la colonne de nuée surnaturelle remplit le lieu Très-saint et qu’ainsi Dieu Lui-même confirma la promesse (1 Chro. 17:11-12; 22:9-10):

«L’Éternel a accompli la parole qu’il avait prononcée. Je me suis élevé à la place de David, mon père, et je me suis assis sur le trône d’Israël, comme l’avait annoncé l’Éternel, et j’ai bâti la maison au nom de l’Éternel, le Dieu d’Israël.» (1 Rois 8:20).

Chaque homme de Dieu avait reçu des instructions précises sur ce qu’il devait annoncer et ce qu’il devait exécuter.

Le prophète Élie reçut son mandat de la part de Dieu au moment où les enfants d’Israël avaient encore une fois atteint un tournant décisif. Pendant la famine Il lui recommanda de ressusciter le fils d’une veuve et de les garder tous deux en vie. Dans ce contexte on parle d’huile et de cruche, comme nous le trouvons aussi écrit dans Matthieu 25 où il est parlé d’huile, de lampes et de vases.

«Car ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: La farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol. Elle alla, et elle fit selon la parole d’Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Élie. La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Éternel avait prononcée par Élie.» (1 Rois 17:14-16). Sans tenir compte de la quantité d’huile qu’il a fallu utiliser tout au long de ces années, la cruche ne désemplissait pas. Quelque soit le nombre de pains qui furent préparés, le pot resta toujours plein car cela était ainsi dit le Seigneur et il en fut ainsi.

Suite à ce qui s’est passé, la veuve reconnut qu’Élie était un prophète: «Et la femme dit à Élie: Je reconnais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Éternel dans ta bouche est vérité» (1 Rois 17:24).

Finalement vint le moment capital de confrontation sur le Mont Carmel: «Alors Élie s’approcha de tout le peuple, et dit: Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui; si c’est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien» (1 Rois 18:21).

L’homme de Dieu rebâtit l’autel, n’étant pas du tout impressionné par les quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes d’Astarté. Il prit douze pierres d’après le nombre des douze tribus d’Israël, il fit approcher le peuple, il remplit d’eau quatre cruches, les versa sur l’holocauste et fit cela à trois reprises. Oui, et ensuite vint la réponse car l’homme de Dieu fit tout cela exactement selon l’ordre du Seigneur: «Au moment de la présentation de l’offrande, Élie, le prophète, s’avança et dit: Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël! Que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai fait toutes ces choses par ta parole! Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur (1 Rois 18:36-37).

Le ministère du prophète Élie s’est achevé avec un résultat divin pour tout Israël car c’est ainsi qu’il est écrit: «et que c’est toi qui ramènes leur cœur. Remarquez qu’il n’est pas question de la tête, d’où proviennent les arguments mais du cœur, l’endroit où réside la foi.

Dieu Lui-même ramena les cœurs de Son peuple et pour cela il utilisa le prophète Élie qui avait le message de l’heure: «Et le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l’eau qui était dans le fossé. Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent: C’est l’Éternel qui est Dieu! C’est l’Éternel qui est Dieu!» (1 Rois 18:38-39).

Le vacillement des deux côtés, la course après les prêtres de Baal et ceux d’Astarté, avaient cessé car la décision divine avait été prise et le peuple s’écria: «C’est l’Éternel qui est Dieu! C’est l’Éternel qui est Dieu!» 

Le ministère d’Élie fut couronné par un résultat puissant, ce fut la fin de la famine et une forte pluie tomba (1 Rois 18:41-46). Le Seigneur Dieu apporta la confirmation et donna plus tard la promesse: «Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable» (Mal. 4:5). Cette promesse était et est d’une telle importance en rapport avec le Plan du Salut que notre Seigneur l’a confirmée dans le Nouveau Testament. Lorsque Ses disciples lui posèrent la question au sujet de la venue d’Élie, Il leur répondit par ces paroles: «Il est vrai qu’Élie doit venir, et rétablir toutes choses » (Mat. 17:11). Pour que tout soit fondé sur le témoignage de deux ou trois témoins, nous lisons aussi dans Marc 9:12: «Élie viendra premièrement, et rétablira toutes choses ». C’est ainsi dit le Seigneur et cela devait s’accomplir avant que vienne le jour du Seigneur.

Le ministère de Jean-Baptiste fut couronné par un grand succès. De toute la Judée et aussi de Jérusalem, la multitude vint à lui pour l’écouter prêcher et se faire baptiser dans le Jourdain (Marc 1:1-8). «Mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu» (Luc 7:30). Il était le prophète promis en tant que celui qui devait préparer le chemin lors de la première venue de notre Seigneur (Mal. 3:1). En rejetant Jean et son ministère, ils rejetèrent en fait le conseil de Dieu.

Notre Seigneur l’a confirmé: «Car c’est celui dont il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant ta face, pour préparer ton chemin devant toi» (Mat. 11:10). C’est aussi d’une grande importance significative de voir comment Marc plaça le ministère de celui qui devait préparer le chemin selon Ésaïe 40:3 et Malachie 3:1: «Commencement de l’Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu. Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le prophète: Voici, j’envoie devant toi mon messager, qui préparera ton chemin; c’est la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés» (Marc 1:1-4).

La multitude l’entendit dire: «Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu» (Mat. 3:11). Au jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre répondit aux milliers de gens qui entendirent et crurent sa prédication: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera» (Actes 2:38-39).

Aussi certain que le Nouveau Testament de notre bien-aimé Rédempteur commença par l’accomplissement des prophéties bibliques, tout aussi certainement se terminera-t-il par l’accomplissement des promesses bibliques. L’une des plus importantes promesses de la fin du temps de la grâce est l’apparition d’un homme envoyé par Dieu avec un ministère semblable à celui d’Élie. Ce qui suit fut accompli au travers de Jean-Baptiste: «...il ramènera plusieurs des fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu; il marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé» (Luc 1:16-17). Maintenant, les cœurs des enfants de Dieu sont ramenés à la foi des pères au commencement et c’est ainsi que la deuxième partie de la promesse relative à Élie dans Malachie 4:5-6 est en train de s’accomplir: «…Et le cœur des enfants à leurs pères…» (Verset 6b). La Parole de Dieu est parfaite.

Il fut demandé à Jean-Baptiste: «Quoi donc? Es-tu Élie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non… Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète…Ils lui firent encore cette question: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète?» (Jean 1:21, 23,25).

Le précurseur entra en scène et introduisit le Sauveur promis par ces paroles: «Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite» (Jean 3:29).

Lorsque les disciples demandèrent au Maître, après la puissante expérience sur la Montagne de la Transfiguration, pourquoi est-ce que les scribes attendent la venue d’Élie: «Il répondit: Il est vrai qu’Élie doit venir, et rétablir toutes choses ». En référence à Jean-Baptiste il est écrit: «Mais je vous dis qu’Élie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l’homme souffrira de leur part» (Mat. 17:11-12).

Ce fut une double déclaration de la part du Seigneur Lui-même: premièrement au sujet d’Élie qui devait encore venir ensuite au sujet de Jean, Son précurseur qui vint dans l’esprit d’Élie et dont le ministère était déjà terminé. L’Élie qui devait restaurer toutes choses ne pouvait entrer en scène que maintenant avant la fin du temps de la grâce, c’est-à-dire avant que vienne le jour grand et terrible du Seigneur, avant que le soleil se change en ténèbres et la lune en sang (Joël 3: Actes 2:20). Jean apparut au commencement du Jour du Salut, lequel se poursuit jusqu’à ce jour (Ésaïe 49:6-8; 2 Cor 6:2).

Par conséquent, la question sur Élie fut répondue: premièrement avec Jean-Baptiste et maintenant avec le prophète avant la seconde venue de Christ.

Nous voyons dans tout l’Ancien Testament les voies de Dieu avec les prophètes et avec Israël. Ensuite le pont entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament: «La loi et les prophètes ont subsisté jusqu’à Jean; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer» (Luc 16:16; Mat. 11:12-15).

Pierre était un homme de la première heure. Le Seigneur lui avait dit: «Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux» (Mat. 16:19). Ce fut Pierre qui remplit sa mission dans la chambre haute, là où les disciples attendaient l’effusion du Saint-Esprit: «En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères, le nombre des personnes réunies étant d’environ cent vingt. Et il dit: Hommes frères, il fallait que s’accomplît ce que le Saint Esprit, dans l’Écriture (Ps. 41:10; Ps. 109:5; Jean 13:18) a annoncé d’avance…» (Actes 1:15-26). Il régla l’affaire en ce qui concerne Judas selon les Écritures et Matthias reprit l’apostolat dont Judas avait perdu la charge.

Immédiatement après l’effusion du Saint-Esprit au jour de l’établissement de l’Église du Nouveau Testament (Actes 2), Pierre utilisa les clés du Royaume des cieux en expliquant sur base des Saintes Écritures ce qui venait de se passer à la multitude qui avait accouru: «Alors Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces termes: Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles!» (Verset 14).

Il exposa le conseil de Dieu en commençant par la promesse de l’effusion du Saint-Esprit dans Joël 2, en se référant aux Écritures correspondantes dans l’Ancien Testament et en attestant que par Jésus-Christ tout ce qui avait été prédit sur Lui au sujet de Ses souffrances, de Sa mort, de Sa résurrection et de Son ascension s’est accompli.

Aujourd’hui encore, chaque prédicateur doit se mesurer au modèle posé par Pierre, l’homme de Dieu, l’apôtre à qui le Seigneur avait donné les clés du Royaume des cieux. La dernière prédication qui sera apportée sous l’inspiration du Saint-Esprit devra être et sera en accord avec la première; le dernier baptême d’eau devra être et sera comme le fut le premier. Ce qui fut enseigné et pratiqué dès le début dans l’Église du Nouveau Testament demeure valable aussi longtemps que l’Église de Jésus-Christ est sur la terre. Il n’est pas question ici de l’église Catholique, Orthodoxe, Anglicane, Luthérienne ou une autre, mais il s’agit de l’Église de Jésus-Christ, celle dont notre Seigneur Lui-même a parlé: «Je bâtirai mon Église…» et ce n’est que cette Église qui ne sera pas vaincue par les portes du séjour des morts.

Toutes les dénominations fondées par les hommes ont instauré leurs propres crédos. Par exemple, il existe le crédo de Nicée-Constantinople, lequel fut reconnu définitivement lors d’une délibération de concile en l’an 381. En ce temps-là, la croyance dans la trinité fût déclarée religion d’état par Théodore I. Cependant, l’Église de Jésus-Christ ne connaît qu’une seule confession de foi qui ne se trouve dans aucun catéchisme, mais uniquement dans la Bible: «il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême…» (Éph. 4:5).

L’apôtre Pierre avait effectivement entendu l’ordre de mission de la bouche de notre Seigneur et l’avait compris correctement. Ainsi il résuma ce qui est écrit dans Matthieu 28:18-20; Marc 16:14-20; Luc 24:44-51 et Jean 20:19-23 au sujet de la proclamation de l’Évangile, de la foi, du pardon des péchés et du baptême d’eau. Le résultat de sa prédication fut: «Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous? Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant: Sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes» (Actes 2:37-41).

C’est ici la prédication qui servira toujours de modèle, parce que la véritable Église de Jésus-Christ est édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes (Éph. 2:19-22). La repentance, la foi, le baptême d’eau, le baptême du Saint-Esprit; tout cela fut prêché, tout cela fut expérimenté et pour les croyants bibliques, cela demeure valable jusqu’à la fin.

Dans Actes 15, les apôtres et les anciens se réunirent lorsque se posèrent des questions causant des controverses. Ainsi nous lisons: «Une grande discussion s’étant engagée, Pierre se leva, et leur dit: Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la parole de l’Évangile et qu’ils crussent» (Verset 7).

Pierre, l’homme de la première heure, exécuta sa charge divine. Il n’hésita pas à confesser que Dieu l’avait choisi pour prêcher la Parole également aux païens. L’évidence que la conversion des païens fut authentique peut être lue aux versets 8 et 9: «Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint Esprit comme à nous; il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi». Jusqu’à ce jour, Dieu sauve les hommes de la même manière, sans tenir compte s’ils sont Juifs ou Gentils.

Disons-le une fois encore plus clairement: Le premier baptême des croyants eut lieu le jour de la Pentecôte au Nom du Seigneur Jésus-Christ. C’est de cette manière que furent baptisés les trois milles croyants à Jérusalem, les croyants en Samarie (Actes 8:16), les croyants à Césarée au chapitre 10:48, ceux d’Éphèse au chapitre 19:5 et c’est ainsi que seront baptisés les derniers croyants. La doctrine de la trinité qui fut introduite au 4ème siècle tout comme le baptême trinitaire sont tous les deux anti-bibliques. De même l’aspersion d’eau sur le front, tel que la reçut l’empereur Constantin en l’an 337 sur son lit de mort, est tout aussi absolument anti-biblique. Lorsque les Saintes Écritures rendent témoignage du baptême d’eau, alors il ne peut s’agir que du baptême par immersion. C’est de cette manière que Jean-Baptiste a baptisé notre Seigneur et Sauveur dans le fleuve du Jourdain: «Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui» (Mat. 3:16). C’est de cette manière que furent baptisés tous les croyants au temps des apôtres, également l’eunuque éthiopien dans Actes 8:38: «Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque».

L’apôtre Pierre, appelé et choisi par le Seigneur Lui-même, prêcha le plein Évangile de Jésus-Christ incluant la repentance, la foi, le baptême d’eau, le baptême du Saint-Esprit et tous ceux qui écoutèrent sa prédication crurent et expérimentèrent le plein salut. C’est aussi de cette manière que cela se déroula dans la maison de Corneille dans Actes 10. Dans sa prédication, il mit ainsi l’accent sur Jésus-Christ en disant: «Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole» (Versets 43-44). Nous voyons que cela n’a pas eu lieu suite à l’exécution d’un acte officiel ecclésiastique, mais bien par la prédication premièrement, suivie de la foi des auditeurs et du pardon des péchés comme expérience personnelle du salut, ensuite du baptême d’eau et finalement du baptême du Saint-Esprit. 

Comme il le fit lors de sa première prédication, l’apôtre Pierre ordonna aux croyants dans la maison de Corneille de se faire baptiser: «Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur...» (Verset 48).

L’apôtre Pierre qui avait reçu une responsabilité particulière avait pu expérimenter pleinement le couronnement de son ministère auquel Dieu Lui-même rendit témoignage. Il a également exécuté son mandat par ses épîtres qui devinrent une partie inhérente du Nouveau Testament.

Notre témoin suivant est Paul. Lors de sa conversion il lui fut dit: «...car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël…» (Actes 9:15).

Il était un instrument choisi pour les élus et il reçut un mandat spécial pour prêcher aux nations. Ananias dit la chose suivante au sujet des instructions divines qu’il reçut en vision: «Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit» (Verset 17b). Paul expérimenta sa conversion par le baptême d’eau et du Saint-Esprit (Actes 9:17-18). Plus loin, il est donné un compte rendu au sujet de cette expérience: «Il dit: Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche…» (Actes 22:14). Le Seigneur Lui-même lui dit: «Va, je t’enverrai au loin vers les nations...» (Actes 22:21b).

Le Seigneur dit dans Jean 13:20: «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé». Un envoi divin est en relation directe avec le Plan de Salut de Dieu et tous ceux qui sont de Dieu reçoivent le messager qu’Il envoie ainsi que le message.

Paul expérimenta une conversion biblique, un baptême d’eau biblique, un baptême du Saint-Esprit biblique, un appel biblique et un mandat biblique. Il connaissait l’endroit et le moment où eut lieu sa conversion et où il rencontra Christ, à savoir aux environs de midi sur le chemin de Damas (Actes 22:6).

Dans sa première épître rédigée à l’intention de la petite communauté de Rome, il se présenta ainsi: «Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures…» (Rom. 1:1-2).

Il fut ordonné par Dieu et dans ses épîtres il traita de tous les sujets bibliques, toutes les doctrines bibliques; l’élection, la justification, la sanctification, le baptême du Saint-Esprit, les dons de l’Esprit et les fruits de l’Esprit. Il écrivit l’ordre de l’Église du Nouveau Testament. Il s’occupa du sujet des cinq ministères (Éph. 4) dans l’Église, de la place des anciens, des diacres, de ceux qui ont des dons particuliers, des hommes et des femmes en leur attribuant à chacun leur place respective, et traita sur le Retour de Christ. Il n’y a pas de sujet en rapport avec l’Église qu’il  n’ait pas couvert en détail.

Dans l’épître adressée aux églises de la Galatie, il déclare avec l’autorité divine que toute personne qui prêche un autre évangile est sous la malédiction. Il n’avait pas appris cela dans une école biblique ou dans un séminaire, mais il reçut cela par une révélation de Jésus-Christ (Galates 1:6-12). Ce qu’il prêcha était exactement en accord avec ce que Pierre et les autres apôtres prêchèrent (Galates 2). Lorsque Paul vint à Éphèse, il rencontra les disciples qui avaient été baptisés par Jean-Baptiste et il leur prêcha: «Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient» (Actes 19:5-6).

Pierre, Jean, Jacques, Paul et les autres ne connaissaient pas de dieu constitué de trois personnes, ni une trinité, ni un baptême trinitaire ou un signe de la croix au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Il n’existe aucune Écriture reprenant la formule trinitaire. Ce n’est qu’à partir du 4ème siècle que Matthieu 28 fut mal interprété et mal appliqué. Dans les manuscrits originaux, confirmés par Eusebius, il est dit: «... et baptisez-les dans mon Nom!» (Notes de page éditions de la Bible Nestle-Aland Novum Testamentum). La version actuelle n’existait pas jusqu’au Canon de l’an 367.

Les premiers trois cents ans sont passés sans qu’il y ait de pape, de cardinal ou de prêtre. En examinant de plus près l’histoire internationale de l’église, on se rend compte qu’aucun des soi-disant «pères de l’église» ne demeura dans la doctrine des apôtres du premier âge. Les déviations débutèrent juste après le temps des apôtres. Qu’il s’agisse de Polycarpe, Irénée, Ignace, Justinien, Tertullien (le premier à avoir inventé la trinité), Cyprien, Origène ou Augustin, aucun ne put rendre témoignage d’une conversion biblique comprenant le baptême d’eau, le baptême du Saint-Esprit ou un appel direct; aucun d’eux n’eut une expérience avec Christ. Tous acceptèrent simplement le Christianisme en tant que religion.

Spécialement depuis Ignace et Justinien, tous maudirent les Juifs et les appelèrent meurtriers de Dieu et de Christ. Dans ses ouvrages: «Abermals krähte der Hahn» et «Die Kriminalgeschichte des Christentums», le docteur Karlheinz Deschner relate les déclarations faites par les pères de l’église contre les Juifs. Puisqu’ils rejetèrent le Dieu unique d’Israël – Elohim Yahweh Elohim Echad – en qui croient les Juifs, ils adoptèrent à la place un dieu trinitaire tiré du paganisme qu’ils introduisirent en tant que «sainte trinité». Ceci est un blasphème à l’encontre du Dieu éternel qui dit dans le premier commandement: «Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face» (Exode 20:2‑3).

«Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu; je t’ai ceint, avant que tu me connaisses.» (Ésaïe 45:5).

Chaque fois, l’Éternel Dieu a juré uniquement par Lui-même: «Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel!» (Gen. 22:16a).

Il dit dans Ésaïe 45:22-23: «Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: Tout genou fléchira devant moi, toute langue jurera par moi». Dans la Bible hébraïque il est écrit 6356 fois dans la forme au singulier: Le «Seigneur Dieu» – Elohim Yahweh.

De la même manière les écrits du Nouveau Testament font toujours référence au Dieu unique:

«Jésus répondit: Voici le premier: Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur…» (Marc 12:29).

«Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.» (Jean 17:3).

«Puisqu’il y a un seul Dieu, qui justifiera par la foi les circoncis, et par la foi les incirconcis.» (Rom 3:30).

«Or, le médiateur n’est pas médiateur d’un seul, tandis que Dieu est un seul (Gal. 3:20).

«Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant.» (Apoc. 1:8).

«Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis.» (Apoc. 4:2).

Aucun prophète ou apôtre n’a jamais parlé de trois personnes éternelles. Pas une seule fois dans la Bible il est écrit «Dieu le Fils», mais toujours le Fils de Dieu et pas une seule fois non plus l’expression «Dieu le Saint-Esprit» mais il est toujours écrit l’Esprit de Dieu ou le Saint-Esprit.

Le Seul Tout-puissant, le Seul Éternel, l’Unique qui est Créateur, Sauveur, Roi, Juge et tout en tous. Pour notre salut Il s’est Lui-même révélé en tant que Père au ciel, sur la terre dans le Fils et dans l’Église par le Saint-Esprit.

La question qui se pose est celle-ci: Existe-il une église ou une dénomination, un prédicateur ou un évangéliste qui prêche la version originale, le plein Évangile incluant la repentance, la conversion, le renouvellement, la nouvelle naissance, le seul baptême d’eau biblique dans le Nom du Seigneur Jésus-Christ – «…un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême…» (Éph. 4:5) – et le baptême du Saint-Esprit (Mat. 3:11) de la manière dont les Saintes Écritures en témoignent? «Car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit.» (Actes 1:5). Même les célèbres télé-évangélistes sont plus intéressés de présenter un évangile social, ou de miracles ou de prospérité en lieu et place de l’original tel qu’il nous a été transmis dans les Saintes Écritures. Et comme si cela ne suffisait pas, ils considèrent comme une hérésie le baptême d’eau biblique au Nom du Seigneur Jésus-Christ. S’il en était ainsi alors Pierre aurait été le premier hérétique, Philippe le second et Paul le troisième. La grande majorité croit le crédo du baptême romain et rejette le baptême tel que pratiqué à Jérusalem, lequel est biblique et apostolique.

Les églises continueront dans leurs traditions religieuses et historiques. Malgré leurs divergences, elles soutiennent toutes cette même confession de foi qui est prétendument appelée apostolique mais qui en réalité ne l’est pas, puisqu’elle ne tire pas son origine des apôtres. Lorsqu’il est question du baptême d’eau, il y a une énorme différence entre la doctrine qui prétend que la nouvelle naissance a lieu par l’aspersion d’eau sur le front d’un nourrisson et l’expérience même de la nouvelle naissance que le croyant reçoit par la Parole et par l’Esprit. Sans aucune exception, les églises se sont toutes laissées séduire par l’interprétation théologique et reposent sur les colonnes qu’elles ont elles-mêmes érigées, lesquelles sont la trinité et le baptême trinitaire.

Voici après 2000 ans le tragique résultat. Les faux christs et les faux oints qui séduisent plusieurs, comme cela fut prédit par Jésus (Mat. 24), s’élèvent avec assurance devant le peuple. La grande apostasie que l’apôtre Paul a annoncée dans 2 Thessaloniciens 2 est devenue une réalité. Ceux-là même qui font des miracles auront à faire face au verdict du Seigneur: «…retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité» (Mat. 7:21-23).

Ceci devait être mentionné parce que les églises chrétiennes ne s’en tiennent pas aux enseignements de notre Seigneur tels qu’ils ont été annoncés par les apôtres, mais elles se reposent au contraire sur des doctrines qui sont apparues graduellement depuis la fondation de la religion chrétienne d’état au 4ème siècle. Parmi plus de mille participants qui prirent part au concile de Nicée, 318 d’entre eux votèrent pour la doctrine de la trinité, dont l’accent reposait sur la personne du Fils qui fut proclamé aussi éternel que le Père. Dans l’année 386, le Saint-Esprit fut officiellement déclaré comme la troisième personne.

Du point de vue biblique, le Christianisme inventé au travers des conciles est une falsification dans laquelle il n’y a en réalité rien qui soit en accord avec la Parole de Dieu. Il n’y a rien de biblique, en effet rien qui ramène à Christ, à Pierre ou aux apôtres. Ce ne sont que des incompréhensions, des doctrines et des dogmes d’église. Christ n’a aucun vicaire et l’apôtre Pierre n’avait désigné aucun successeur. D’autre part, la Bible ne rend aucun témoignage sur la mariologie, sur une médiatrice ou avocate. Marie avait accompli la seule tâche qui lui était destinée: «Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous» (Mat. 1:23; És. 7:14). «Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus» (Luc 1:31). Plus tard, elle n’est mentionnée qu’une seule fois, c’est-à-dire dans Actes 1:14, lorsqu’elle était avec les 120 réunis en prière dans l’attente du baptême du Saint-Esprit. La béatification ou la canonisation des morts sont également des termes absolument étrangers aux Saintes Écritures.

L’établissement de l’église d’état fut suivi par la Christianisation forcée, la persécution des Juifs et de tous ceux qui ne se joignirent pas à l’église d’état de l’empire Romain. Pendant les sept croisades s’étalant de 1095 à 1292, des millions de personnes furent massacrées de manière abominable uniquement parce qu’elles refusèrent de baiser le crucifix et d’accepter la religion Chrétienne. L’inquisition, la chasse aux sorcières, la Contre-Réformation et la persécution des Huguenots coutèrent également la vie à d’innombrables personnes. Une quantité effroyable de sang innocent fut versée au nom du Christianisme d’état.

Après un examen minutieux, on constate qu’aucune des églises, qu’elles soient Catholique, Orthodoxe, Anglicane, les églises chrétiennes du Moyen Orient ou toute autre, ne sont en accord avec l’Église du premier âge concernant la doctrine et la pratique. Elles ont toutes leur propre évangile, qui est un évangile complètement différent de celui que prêchèrent les apôtres au commencement et qui nous a été laissé de manière très claire dans la Parole de Dieu. Néanmoins, le ministère qu’exerça Paul par mandat divin en son temps, en faveur de tous les vrais croyants tout au long des âges et même pour nous au temps de la fin, ne fut pas en vain.

Le témoin suivant est l’apôtre Jean, qui sur l’Île de Patmos reçut la révélation finale de Jésus-Christ et vit tout ce qui devait se dérouler jusqu’au temps de la fin. Dans ses épîtres, le disciple bien-aimé de Jésus décrit particulièrement l’amour de Dieu, car Dieu est amour. Il insista disant qu’aucun mensonge ne vient de la Vérité: «Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce qu’aucun mensonge ne vient de la vérité» (1 Jean 2:21).

Comme le fit Paul, lui aussi exposa l’Antéchrist, celui qui s’exalte lui-même au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu ou que l’on adore, comme étant l’homme de péché et l’inique. Jean pose la question: «Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils» (Verset 22). Ici, il ne s’agit pas d’une deuxième personne divine, mais de Christ, le Messie, l’Oint en tant que la manifestation du Père dans le Fils. Car Dieu était en Christ et a ainsi réconcilié le monde avec Lui-même (2 Cor. 5:19).

«Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.» (Mat. 11:27).

Jean écrivit ceci au sujet du Retour de Jésus-Christ: «Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui» (1 Jean 2:28). Ceci s’adresse à ceux qui sont convertis, nés de nouveau, baptisés d’eau et du Saint-Esprit, à ceux qui attendent le Retour de Christ. «Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est» (1 Jean 3:2). Chaque verset, jusqu’au dernier dans la deuxième et troisième épître de Jean, a une grande signification. «À cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour léternité» (2 Jean verset 2). «Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité» (3 Jean verset 4).

Notre attention principale est focalisée sur les vingt-deux chapitres de l’Apocalypse caractérisés par leur nature prophétique. Les choses qui lui ont été montrées, ce qui lui fut dit et ce qui est d’une importance capitale pour nous en ce temps de la fin: les sept lettres aux églises, les sept sceaux, les sept trompettes de jugement, les sept plaies; ce qu’il a appris au sujet de la vraie Église de Jésus-Christ (Chap. 12) qui est illustrée comme une femme couronnée de douze étoiles, lesquelles représentent la doctrine des douze apôtres et qui sera persécutée, ou encore l’église dans l’apostasie, laquelle est décrite au chapitre 17 comme une femme ayant les caractéristiques suivantes: 

«Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution.

Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement... Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre.» (Apoc. 17:4-6, 18).

Le chapitre 18 nous montre le jugement de la capitale du monde qui est bâtie sur sept collines. En rapport avec cela, la Voix retentit du ciel et s’adresse au peuple de Dieu: «Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.» (Verset 4).

Ensuite le grand jugement tombe sur elle: «Malheur! Malheur! La grande ville...en une seule heure elle a été détruite! »

«Ciel, réjouis-toi sur elle! Et vous, les saints, les apôtres, et les prophètes, réjouissez-vous aussi! Car Dieu vous a fait justice en la jugeant.» 

«... Et parce qu’on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre.» (Versets 19b, 20, 24).

Nous voyons l’achèvement de l’Église rachetée au chapitre 19. L’Épouse de l’Agneau s’est préparée et prendra part aux noces (Verset 7).

«Et l’ange me dit: Écris: Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu.» (Verset 9).

Au début du chapitre 20 nous voyons la référence au Millénium (Versets 1 à 10), suivi de la description du jugement dernier: «Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu» (Versets 14 et 15).

Ensuite la Nouvelle Jérusalem descend du Ciel: «Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux» (Apoc. 21:2).

Oui, et alors le temps arrive à sa fin et l’éternité, laquelle n’a pas de commencement, prend place pour toujours. Seuls ceux qui ont reçu la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ vivront éternellement.

«Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie».

«Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ.» (1 Jean 5:11-12, 20).

Pierre et Paul ont mis par écrit tout ce qui concerne la foi et la doctrine de l’Église du Nouveau Testament et cela de manière claire et compréhensible pour tous ceux à qui cela est révélé. L’apôtre Jean écrivit d’abord sa part dans les épîtres, ensuite il transcrivit dans le livre de la Révélation tout ce qu’il vit c’est-à-dire, ce qui devait s’accomplir jusqu’à la fin des temps, y compris les nouveaux cieux et la nouvelle terre.

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