Ewald Frank

« 2 SAMUEL 18 : COURIR SANS APPEL ET SANS ENVOI »
Qui a été appelé ? À qui le message a-t-il été donné ? Qui a été envoyé avec le message ?

01 Août 1981, Krefeld, Allemagne

(Rediffusé le 18 février 2023)

Quand la chorale a chanté le premier chant : « C'était le plus beau jour que Dieu m'ait jamais donné quand Jésus est venu dans mon obscure existence terrestre », je suis tout à fait d'accord avec ça. Il peut y avoir eu des jours avant qui sont ou restent importants pour toi, et même plus tard, mais le plus grand jour, celui que nous ne pouvons jamais oublier, est le jour où nous avons rencontré Dieu, le jour où nous avons fait l'expérience de la grâce de Dieu, le jour où notre cœur a été rempli de l'amour de Dieu, le jour où nous avons été graciés, le jour où la certitude du salut a rempli notre cœur. C'est le jour, le plus beau jour, que nous n'oublierons jamais.

Chez les humains, on est une fois en grâce et une fois en disgrâce. Chez les humains, on est accueilli une fois et rejeté une autre. Avec Dieu, c'est très différent. Oh, comme nous pouvons être reconnaissants ! Dieu n'est pas un homme qui pardonne une fois et qui change d'avis plus tard, non. Sa première décision est une décision éternelle. Et il dit : « Je fais grâce à qui Je fais grâce et j'ai pitié de qui j'ai pitié ».

En tant qu'êtres humains, nous agissons très différemment. Nos critères sont très différents. Mais grâce soit rendue au Seigneur car, la rédemption ne dépend pas des hommes ou des critères humains, mais elle est une œuvre de rédemption accomplie pour toi et moi. Dieu n'a pas pu faire plus que nous racheter, et cela suffit ! Une rédemption totale pour toi et pour moi, accomplie sur la croix de Golgotha. Il n'y a qu'un seul accès à Dieu, c'est par la croix de Golgotha.

Dans l'épître aux Hébreux [Hébreux 10:19-20], il est question de la voie nouvelle, vivante, qui a été inaugurée par le sang de la réconciliation et qui nous a apporté et créé l'accès à Dieu, l'accès au Saint des Saints.

Nous avons lu de notre Seigneur, dans Luc 4… j'ai encore lu les deux versets qui précèdent. Il est dit ici :

« Alors Jésus lui répondit... » 

Donc l'histoire de la tentation se termine ici, au début, et il est dit :

« Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. Quand le diable en eut fini avec toutes les tentations, il l'abandonna jusqu'à un moment opportun ».

C'est la première fois que je remarque cela. J'ai toujours pensé que l'histoire de la tentation s'arrêtait là et qu'elle était terminée, mais il est dit : « jusqu'au moment opportun ! ». Lorsqu'une histoire de tentation est terminée et que l'on a l'impression que le diable a lâché prise, qu'il est hors de portée, on peut presque se résigner à ce qu'il retrouve un moment opportun. Mais notre Seigneur lui a résisté et en est sorti vainqueur.

J'ai pensé à un mot de l'Ancien Testament dans lequel le terme « message » apparaît plusieurs fois. Et quand frère Schmidt a lu ce mot, et nous l'avons tous entendu : « ... pour que la bonne nouvelle soit apportée aux pauvres », ce mot m'est quand même revenu à l'esprit et j'ai pensé que c'était la volonté de Dieu de l'apporter. Dans Luc 12, avant de passer à l'Ancien Testament, je voudrais encore lire une parole de notre Seigneur, il est dit ici du verset 49 :

« Je suis venu allumer un feu sur la terre, et que pourrais-je souhaiter de mieux que de le voir déjà allumé ?

Mais j'ai encore un baptême à recevoir [avant], et comme je suis inquiet [et en même temps comme je suis pressé] jusqu'à ce qu'il soit accompli !

Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais plutôt la discorde.

Car désormais, cinq qui habitent la même maison seront divisés : trois seront contre deux, deux contre trois ».

Je me suis particulièrement intéressé ici à l'expression :

« Je suis venu allumer un feu sur la terre, et que pourrais-je souhaiter de mieux que de le voir déjà allumé ? Mais je dois encore être baptisé [avant], et comme je suis angoissé [et en même temps : comme je suis pressé] jusqu'à ce qu'il soit accompli [en moi] ! ».

Toi et moi ne sommes pas les seuls à nous retrouver dans des situations où nous sommes angoissés. Notre Seigneur est passé par ces chemins, et juste avant que ce feu de Dieu ne tombe sur la terre à la Pentecôte, il fallait que ce baptême de souffrance soit accompli sur Lui. Et Il disait : « Comme je suis angoissé jusqu'à ce qu'il soit accompli ».

Quand une personne se trouve au milieu d'une épreuve, elle souhaite de tout cœur que cette épreuve se termine le plus vite possible. Et parfois, quand on passe un examen (une épreuve), on a un peu peur de savoir quel en sera le résultat. Jésus, notre Seigneur, était les deux : Il était Dieu et Il était homme. En tant qu'homme, Il a traversé toutes les épreuves pour l'amour des hommes et a été trouvé en tant qu'homme, afin que nous ne désespérions pas dans nos épreuves, mais que nous ayons bon courage et sachions que nous serons couronnés par la victoire de Dieu.

La parole de l'Ancien Testament parlera alors des deux, du message et de la victoire.

« Je suis venu allumer un feu sur la terre, et que pourrais-je souhaiter de mieux que de le voir déjà allumé ? Mais j'ai besoin d'être baptisé [d'abord]... ».

Vous savez, avant que Dieu ne fasse quelque chose de grand et de puissant, Il passe par les profondeurs les plus profondes. Le Seigneur Lui-même dit : « Et comme je suis angoissé jusqu'à ce qu'elle soit accomplie ».

David qui avait été oint pour être roi, a dû suivre des chemins étranges et surmonter des épreuves très difficiles avant que son temps ne vienne, et c'est ce dont nous allons nous occuper maintenant, car le Christ est le Fils de David.

Nous lisons dans 2 Samuel 18, à partir du verset 19 :

« Achimaats, fils de Tsadok, dit [à Joab] : Je voudrais bien courir porter au roi la nouvelle que l'Éternel lui a donné la victoire sur ses ennemis ».

Arrêtons-nous tout de suite au premier verset. Vous n’avez pas besoin de lire plus loin, sinon… vous savez déjà ce qui va suivre. Nous y viendrons plus tard.

Voici un homme qui n'a pas été envoyé, qui n'a pas reçu de mission, de mandat, qui n'était que spectateur d'une chose, mais qui a tout de même dit de lui-même : « Je voudrais courir porter au roi la nouvelle que le Seigneur lui a donné la victoire sur ses ennemis ».

Il veut courir sans être envoyé. Nous pourrions dire : « C'était une décision magnifique ». On aurait pu soutenir cela et dire : « Cours aussi vite que tu peux, et porte au roi le message que Dieu lui a donné la victoire ».

Mais vous verrez plus tard que David dit à cet homme : « Écarte-toi, mets-toi de côté » ; et quelqu'un d'autre, qui, au contraire, avait été chargé de proclamer cette victoire, s’est avancé. Et vous verrez que celui qui a dit de lui-même : « Je voudrais bien... », cela n'existe pas dans le royaume de Dieu. Tous ceux qui ont été envoyés ne voulaient pas y aller. Ils étaient réticents. L'un disait : « Je suis trop jeune », l'autre disait : « Je ne peux pas parler », et chacun a apporté une objection différente, pour ainsi dire. Regardez les prophètes !

Voici un homme au contraire qui dit : « Moi, je voudrais bien courir porter au roi la nouvelle que le Seigneur lui a donné la victoire sur ses ennemis ».

Maintenant le verset 20 :

« Mais Joab lui répondit : Tu n'es pas l'homme qu'il faut pour ce message aujourd'hui ; une autre fois, tu seras peut-être messager, mais aujourd'hui tu ne peux pas porter le message, car le fils du roi est mort ».

Vous savez, Dieu a un plan et Il met ce plan dans le cœur de ceux qui ont une part à Son plan, qui ont un aperçu du plan de Dieu qui sera réalisé au temps fixé.

« Mais Joab lui répondit : Tu n'es pas l'homme qu'il faut pour ce message aujourd'hui ».

Vous voyez ? il faut être l'homme qu'il faut au moment qu'il faut, au temps convenable pour le message convenable qu'il faut apporter.

Le mot : « Je voudrais » semble enfantin. Si on demandait aux enfants à Noël, oui, l'un d'eux dirait : « J'aimerais bien, j'aimerais bien... », mais dans le royaume de Dieu, je le répète, ce n'est pas comme ça, mais les choses doivent se dérouler comme Dieu le veut, pas comme nous voulons.

« Tu n'es pas la bonne personne pour ce message ». Et maintenant, nous continuons avec le verset 21 :

« Alors Joab ordonna à son Éthiopien [donc un païen] : Va rapporter au roi ce que tu as vu. L'Éthiopien se prosterna devant Joab et s'enfuit en hâte ».

Regardez, cet homme a appelé quelqu'un que personne d'autre n'aurait appelé ! N'importe qui aurait choisi un bon et brave Israélien et l'aurait envoyé en disant : « Cours aussi vite que tu peux ! ». Cet homme (Joab) prend un païen, un Maure, et l'envoie loin avec un message glorieux ! Et si nous continuons à lire, à partir du verset 22 :

« Mais Ahimaats, fils de Tsadok, dit encore à Joab : Quoi qu'il arrive, laisse-moi aussi courir après l'Éthiopien. Joab répondit : Pourquoi veux-tu courir, mon fils ? Tu n'auras pas de salaire de messager ».

Remarquez-vous de quoi il s'agit ? L'un a reçu l'ordre d'être le messager porteur d'un message de victoire, d'un message de joie, et il devait en recevoir le salaire. L'autre insiste sur sa propre décision et dit : « Laisse-moi courir derrière lui ! ».

Il y en a tellement qui courent derrière celui que Dieu envoie ! « Laisse-moi courir après lui ! ». Mais ce n'est pas une commission originale pour un message divin. N'importe quel maure ou n'importe quel insensé peut courir après, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Il s'agit de l’envoi divin pour le message divin et il faut être mandaté pour cela. Il dit bien sûr :

« ... laisse-moi aussi courir après l'Éthiopien. Joab répondit : Pourquoi veux-tu courir, mon fils ? Tu n'auras pas de salaire de messager ». Il répondit : Quoi qu'il arrive, je cours ».

Oui, c'est l'histoire. Ce n'est pas seulement l'histoire du passé. Vous pourriez dire : « Oui, frère Frank, tu lis là une histoire vielle d'environ deux mille sept ans ou deux mille huit cent ans ». Non ! Je lis une histoire qui est aussi actuelle, aussi contemporaine, présente qu'elle l'était à l'époque et rien d'autre. Cette histoire est autant actuelle qu’elle l’était à l’époque ! La Bible n'est pas un vieux livre d'histoire. La Bible est la parole sainte de Dieu. Elle est révélée par le Saint-Esprit, et elle nous est révélée par l'Esprit Saint à l'heure où nous en avons besoin. Si la Bible était un vieux livre d'histoire, oui, nous n'aurions pas besoin de la lire !

Non, Dieu nous parle par Sa parole, et il est écrit : « Toute Écriture est inspirée de Dieu et est utile pour l'instruction ».

« Il répondit : Quoi qu'il arrive, je cours ! Alors, Joab lui dit : Eh bien, cours ! Achimaats prit alors le chemin de la plaine du Jourdain et dépassa l'Éthiopien ».

Ici, nous avons un événement très important : l'homme qui était chargé de la mission était dépassé par un autre. Il avait en quelque sorte quelque chose dans son cœur qui le poussait à le faire. Il a fait la course, pour ainsi dire. Dans le langage populaire, nous dirions aujourd'hui : « Bon sang, il est en tête, il est bien dans la course, il a dépassé l'homme qui avait le mandat, il n'a certainement pas pu courir aussi vite ». On dit ici qu'il a dépassé le Maure. Mais ce n'est pas encore la fin. Nous devons toujours considérer la fin pour savoir ce que Dieu a fait.

« David était assis au milieu des deux portes tandis que la sentinelle sur le mur se dirigeait vers le toit de la porte. Comme il regardait, il vit un homme seul qui s'approchait. La sentinelle cria et averti le roi. Le roi dit : s’il est seul, il apporte un bon message ! ».

Si c'est un seul, l'affaire est claire. Alors il a un bon message à apporter. Et je crois que c'est frère Branham qui a expliqué que Dieu avait toujours dans chaque âge qu’un seul homme qu’Il a pu mandater et envoyer. Il n’y a toujours eu qu’un seul mandat et un seul envoi. Frère Branham l’a répété et répété. Vous n’avez qu’à lire les sermons avec un peu d'attention ; pas avec l'allumette déjà en dessous, c'est trop tard ; mais avec attention, avec un cœur vraiment ouvert et en laissant parler l'Esprit de Dieu, alors nous apprenons ce que Dieu veut.

Il a vu un homme et a dit : « S'il n'y en a qu'un seul, alors tout va bien. Alors cela donne un message que nous attendons avec impatience, un message qui va nous réjouir ». Verset 25 :

« La sentinelle cria et averti le roi. Le roi dit : s’il est seul, il apporte un bon message. Alors qu'il se rapprochait de plus en plus, la sentinelle vit un deuxième homme qui s'approchait et cria à la porte : Je vois un deuxième homme qui s'approche seul. Le roi dit alors : Lui aussi apporte de bonnes nouvelles ».

Il était seul, donc l'espoir d'une bonne nouvelle était encore là. S'il y en avait eu deux, ils auraient discuté ensemble et il n'y aurait rien eu de bon. Ensuite, on passe au verset 27 :

« La sentinelle cria encore : À la manière dont court le premier, je crois reconnaître Achimaaz, le fils de Tsadok. Le roi dit : C'est un brave homme : il vient certainement avec de bonnes nouvelles.

Achimaats cria au roi : Victoire ! Puis il se prosterna devant le roi, face contre terre, et s'écria : Loué soit l'Éternel, ton Dieu, qui a livré les hommes qui ont levé la main contre mon seigneur le roi !

Mais le roi demanda : Le jeune homme, Absalom, se porte-t-il bien ? Achimaats répondit : J'ai vu un grand tumulte quand le serviteur du roi, Joab, a envoyé ton serviteur, mais je ne sais pas ce qui se passait ».

Oui, voir un grand tumulte et ne pas savoir ce qui s'y passe réellement ne sert à rien du tout ! Si on voit un tumulte, il faut savoir de quoi il s'agit. Et si on se met à courir alors, il faut savoir ce qu'on doit dire et quelle et la commission.

Si on peut seulement dire : « J'ai vu un grand tumulte, mais je ne sais pas ce qui s'y passait », alors on n’a rien à dire ! Le tumulte ne sert absolument à personne. Et si tu ne sais pas ce qui s'est passé, comment ça s'est terminé dans le tumulte, alors, au fond, on n’a rien à dire, on n’a aucun message ! Et savez-vous ce qui s'est passé ? Vous pouvez le lire immédiatement au verset 30 : Le roi répondit à celui qui se prétendait envoyé parce qu’il voulait partir :

« Le roi répondit : Descends et arrête-toi ici ».

Que se passait-il ?

« Il s'écarta et se tint à l'écart ».

Le roi dit : « Écarte-toi, mets-toi là, fini, je n'ai pas attendu cela. Ce que tu me dis, cent autres auraient pu me le dire. Ta réponse n'est pas encore une réponse pour moi, car la bonne réponse manque dans ce que tu as dit ». Et puis nous continuons à lire :

« Quand le Maure arriva lui aussi et s'écria : Que mon seigneur le roi se fasse annoncer la nouvelle de la joie ! »

Mais, il y avait déjà là un message qui avait été apporté par quelqu’un qui n’était pas envoyé ! Car c'est bien de cela qu'il s'agit au début de notre prédication. Il est dit ici : « Je voudrais courir porter le message au roi ». Il n'était pas envoyé et il voulait partir. Mais au sujet de cet autre était envoyé, il est dit au verset 31 :

« Que mon seigneur le roi se fasse annoncer la nouvelle joyeuse que l'Éternel t'a donné aujourd'hui la victoire sur tous ceux qui se sont révoltés contre toi ».

Ce n'était pas seulement « un message », c'était « un message de joie », un message de victoire que ce messager devait transmettre à l'homme de Dieu. C'est, en fait, ce que tous les vrais serviteurs et messagers de Dieu ont annoncé, un message de joie.

Et lorsque nous lisons Apocalypse 10, verset 7, le mot « message de joie » apparaît, à savoir que dans les jours où le septième ange apporte son message, peu de gens lisent la dernière partie… laissez-moi au moins la lire maintenant. Il est dit ici dans la dernière partie d'Apocalypse 10, verset 7… je lis le verset en entier :

« Mais aux jours où la voix du septième ange retentira, quand il sonnera de la trompette, le mystère de Dieu sera accompli, comme il l'a fidèlement communiqué avec assurance à ses serviteurs les prophètes, comme un joyeux message fiable ! »

Nous disons toujours : « ... comme il l'a révélé à ses serviteurs, les prophètes ». Nous ne lisons pas aussi bien que nous devrions lire, et dans certaines traductions, ce n’est même pas écrit ! C'est un message de joie, un message de victoire, un message de salut et de guérison, un message de paix pour tous ceux qui sont destinés à la paix.

Mais, même avec ce message, un seul a été envoyé et mandaté ! Beaucoup ont couru derrière. Et j'ai encore aujourd'hui quelqu'un qui m'a mis l'exemplaire dans la main… qui était là parmi vous ici ? Cet évangéliste mondialement connu a tenu le discours d'adieu lorsque frère Branham devait être enterré. Oui, il n'y a pas d'homme sur la terre qui aurait pu faire un meilleur sermon que ce grand évangéliste. Mais tout ce qu'il a dit là-bas, il n'y croit pas du tout lui-même ! Et à quoi cela sert-il alors ? Une course derrière lui et il confesse là-dedans et dit : « Quand j’ai dit à frère Branham etc... ». Il dit : « Je n'ai pas du tout eu besoin d'entendre de sa bouche... », mais il dit : « Je l'ai entendu du Seigneur lui-même : de même que Jean a été envoyé avant la première venue du Christ, de même Branham sera envoyé avec un message qui sera précurseur du retour de Christ ». Et l'homme qui a prononcé ces précieuses paroles ne croit absolument rien de tout cela. Pas le moins du monde !

Qu'est-ce que c'est ? Courir après un homme de Dieu, courir après quelqu’un qui est mandaté, s'accrocher aux basques d'un homme qui a été mandaté par Dieu. Mais, personne n’atteindra le but comme ça !

Tout à coup, on dit : « Pousse-toi, tu n'as absolument rien à dire ». Il répondit : « Oui, mais, j'ai été envoyé ! » Et cela non plus, n’était pas vrai. Il n'a pas été envoyé du tout. C’est lui qui voulait partir. Je veux dire ici, ce... comment s'appelle-t-il déjà ? Les noms se perdent très vite. Cet homme qui aimait tant courir, cet Achimaaz. À quoi cela sert-il à un homme s'il aime courir et n'est pas envoyé pour communiquer un message de joie et de victoire ? Et il est encore dit ici au verset 32 :

« Le roi demanda alors au Maure : Le jeune homme, Absalom, se porte-t-il bien ? Le Maure répondit : Comme le jeune homme, qu'il en soit ainsi des ennemis du roi mon seigneur et de tous ceux qui se dressent contre toi avec de mauvaises intentions ».

Chapitre 19 verset 1 :

« Le roi s’ébranla, monta dans la chambre haute de la porte et pleura ; tout en marchant, il s'écria : Mon fils Absalom ! Mon fils ! Mon fils Absalom ! Si seulement j'étais mort à ta place ! Oh Absalom, mon fils, mon fils ! »

Quel genre d’attitude trouvons-nous ici dans la vie de cet homme de Dieu ! Quels sont les sentiments, les pensées que nous trouvons ici dans la vie de cet homme de Dieu ! Il avait subi tant de mal de la part de cet homme, son fils. Tout avait commencé de manière très bonne. Vous pouvez lire le début de l'histoire dans 2 Samuel 15. C'est en fait très agréable et très beau. Ici, c'est 2 Samuel 15, mais elle ne vaut pas la peine d'être imitée. 2 Samuel 15, il est dit à partir du verset 3 :

« Absalom lui dit : Ton affaire est bonne et en ordre, mais il n'y a personne qui t'écoute auprès du roi.

Puis Absalom poursuivit : Si seulement on me désignait comme juge dans le pays, pour que tout homme qui a un litige et une affaire juridique vienne me trouver : je voudrais bien lui faire justice !

Et quand quelqu'un s'approchait de lui pour lui rendre hommage, il lui tendait la main, l'embrassait et le baisait.

C'est ainsi qu'Absalom faisait à tous les Israélites qui venaient chez le roi pour se faire rendre justice ; et c'est ainsi qu'Absalom volait le cœur des Israélites ».

L'histoire, comme je l'ai dit, avait très bien commencé. Les gens venaient voir David, car David devait rendre la justice au nom du Seigneur, mais Absalom leur dit… il les interceptait déjà et disait : « Écoutez, auprès du roi, il n'y a personne qui a le temps et personne qui peut rendre la justice ; je vais vous rendre la justice ». Et savez-vous comment il a rendu justice ? Il dit : « Ta cause est bonne et en ordre, va en paix ! ». C’est ainsi qu’il rendait la justice. Et il en avait fini, et les gens s'inclinaient devant lui. J'ai failli dire « s'incliner devant lui », mais ils se sont inclinés, prosternés, et cela lui a fait du bien.

Je vous le dis ce soir : s'il y avait dans ton cœur et dans le mien le sentiment que les gens attendent de toi et de moi la bonne réponse, le bon enseignement, si toi et moi avons les sentiments d'Absalom, alors nous finirons là où il a fini. Nous devons avoir les sentiments de David, puis ceux de Jésus-Christ, et respecter l'ordre divin en toutes choses, et ne pas répondre comme les gens veulent qu’on réponde !

Ces jours-ci, nous parlerons encore du sujet : « Le corps du Seigneur », et c'est de cela que frère Branham a parlé, nous l'avons traduit. Il s'agit de distinguer, de discerner le corps du Seigneur et, en tant que membres, de recevoir et de s’accepter les uns les autres et d'être imprégnés du même Esprit de Dieu.

Absalom a donc fait une chose pour son propre compte et cela, devant la porte du roi, sans avoir reçu l'ordre de le faire, sans appel, sans mandat, sans commission. Mais, David, qui ne pensait pas à mal dans son cœur, qui ne soupçonnait pas le mal… et voyez-vous quel était son état d’esprit ? Il s'enquit d'abord de l'homme qui lui a pris tout son peuple et demande : « Comment va mon fils Absalom ? » Combien de fils avait-il donc ? N'aurait-il pas pu demander des nouvelles de « X » ou de « Y » ? Non ! Il s’inquiète de celui qui lui a causé du tort, de celui qui lui a causé toute cette détresse, de celui qui a fait venir tout cela sur lui. Et il demanda : « Comment va mon fils Absalom ? »

Ce n'était pas David ça. C'était l'Esprit du Christ en David ! L’état d’esprit, les pensées de Jésus-Christ, les sentiments qui nous permettent d’aimer nos ennemis. Et notre Seigneur dit : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense en obtiendrez-vous ? » Et Il dit : « Aimez vos ennemis. Faites du bien à ceux qui vous haïssent, qui vous maudissent, priez pour eux ! ».

David n'avait pas d'ennemis du tout, les autres le pensaient seulement, mais lui, dans son cœur, ils n’étaient pas ses enneis. Les vrais serviteurs de Dieu n'ont pas d’ennemis et n’ont pas d’inimitié dans leur cœur. Si nous voulons l'exprimer ainsi : Jésus avait beaucoup d'ennemis, David en avait aussi ; toi et moi, nous pouvons en avoir. Mais dans ton cœur, il y a de l'amour même envers les ennemis, car là où se trouve l'ennemi, là se trouve l'inimitié. Et là où il y a de l'inimitié, la croix est mise de côté, et on renie, en fait, ce qui a été accompli à Golgotha car, l'inimitié a été ôté par la croix ! Et si on la retabli, qu’est-ce qu’on fait alors ?

Nous voyons donc le début de cet homme, Absalom, et nous voyons ensuite sa fin. Bien sûr, c'était un homme très raffiné. Si on le rasait une fois par an, c'est écrit quelque part dans la note de bas de page, ses cheveux pesaient plus de trois kilos, ce qui fait beaucoup de choses. Il était donc déjà capable en apparence de faire tout ce qui aurait dû être fait.

Mais c'était l'ennemi qui avait mis cette chose dans son cœur, car c'est ce que je veux vous dire ce soir et cela, au nom du Seigneur : Dieu ne prendra pas un de Ses serviteurs contre un autre pour le lancer contre lui. Jamais ! Et Dieu ne sapera pas Sa propre œuvre et ne lui fera pas de mal ! absolument pas ! Dieu veillera à l'unité dans Son Corps, c'est ce qu'Il a fait depuis le début. Tout ce qui divise ne vient pas de Lui. Partout où l'on fait des choses pour son propre compte, et où on est contre un homme de Dieu, il faudra un jour en payer le prix !

« Pousse-toi de là, mets-toi à l’écart ; tiens-toi là » : Telle fut la réponse qui a été dite à celui qui voulait partir sans envoi. C’est ce qu’on a répondit à l'un et à l'autre car, il s'était déjà pris les cheveux dans l'arbre et les broussailles et a trouvé sa fin. Qu'est-ce que c'était ? Et qu'est-ce que c'est aujourd'hui ?

Dieu a un chemin, Dieu a un message, Dieu a eu un messager et c'est un message de joie, un message de victoire et on peut y croire.

Ésaïe disait : « Qui a cru à notre message ? Et à qui le bras du Seigneur s'est-il révélé ? ». À tous ceux qui ont une foi totale dans le message de foi dans leur cœur, ceux qui croient totalement le message de Dieu dans leur cœur, c’est à eux que le bras du Seigneur Se révèle.

Et les chanteurs ont chanté : « La droite du Seigneur est élevée, et la droite du Seigneur conserve la victoire ».

David était en fuite, il était, comme frère Branham l'appelle, un vagabond, un homme en plein air, tantôt ici, tantôt là, mais il était l'oint de l'Éternel ! Et il est toujours écrit : « Ne touche pas à mes oints ». La plupart des gens lisent cela de mémoire. Il n'est pas écrit : « Ne touchez pas aux oints... ». D'ailleurs, où cette parole est-elle écrite ? Vous pouvez vous-même le voir. Mais il est plutôt écrit : « Ne touchez pas à mes oints, mes, mes oints ».

Nous avons entendu dans la parole d'introduction : « L'Esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce qu'il m'a oint pour apporter cette nouvelle de joie ». C'est mon onction, (je veux dire maintenant en parlant de Dieu). Mon onction est sur lui ! Là où Dieu oint, là où Il envoie, Il a un message Lui-même à donner, Il a un message plein de joie, plein de victoire, un message qui peut être entendu, un message qui nous apporte une aide, qui apporte un tournant, un message qu’on peut entendre et écouter.

Vous savez, ce message n’était pas seulement en paroles, mais en actes. Ce n'était pas seulement une annonce : « Ceci et cela sont arrivés. Et roi, que ce qui est arrivé à ton fils arrive à tes ennemis et à tous ceux qui t'ont haï... ». David sut immédiatement ce qui s'était passé. Il n'avait même pas besoin de demander une seconde fois. Il a su tout de suite et s'est mis à pleurer, il est entré dans sa chambre haute et a crié devant : « Mon fils Absalom, mon fils Absalom ! Si seulement j'étais mort à ta place ».

Qu'en dites-vous de cela ? Nous pensons avoir l'amour de Dieu et nous nous attaquons les uns les autres comme même les incrédules ne le font pas ! Ici, un homme s’engage dans la brèche pour son ennemi !  Et je le dis une fois de plus : « les sentiments de Jésus-Christ, la nature qui était en David s'est pleinement manifestée dans le Fils de David, Jésus : Si j'étais mort à sa place ». Et vous pensez qu’il ne faisait que le dire ? Non, il le pensait réellement ! Non, pas David. Et ce n'est pas dans la parole de Dieu que nous trouvons des paroles dites en l’air. Non. Ici, c’était un homme, vraiment pénétré par le Saint-Esprit. Il a prononcé cela par l’Esprit de Dieu : « Si j'étais mort à sa place, ô mon fils Absalom ». Toute la détresse, toutes les difficultés, rien du tout n'était mentionné, seulement la miséricorde, l'amour, la compassion, c'est tout ce que nous pouvons voir et apprendre ici.

L'un a couru. Il a vu la même chose. Il n'a rien apporté de nouveau. Il a parlé du tumulte, de la chose dont il s'agissait en fait, de ce qui a été annoncé plus tard. Mais il n'a vu que ce qu'il appelle : « une confusion, une émeute populaire ». Mais ce qui s'est réellement passé, il dit : « Je ne le sais pas ». On lui a dit : « Mets-toi à l’égard ».

L’attroupement, le désordre, tout le monde peut en parler. Ce dont nous avons besoin, c'est de la réponse divine qui émerge de la confusion, de l'agitation populaire et de tout ce qui s'y rattache. Et j'ose dire que le même Dieu qui a donné la réponse à David nous l'a donnée aussi ; et dans la foi, nous pouvons l'entendre et nous pouvons la voir

Certains disent : « Oui, je vois une confusion ». Écoute : Demande-toi alors si le Seigneur t'a réellement appelé. Demande-toi ensuite si tes yeux ont déjà été ouverts et oints pour voir ce que Dieu a fait en réalité. Beaucoup diront peut-être : « Oui, la confusion ». On lui dira : « Mets-toi de côté. Cela ne suffit pas ! Je veux entendre le résultat de tout cela ». Et l’éthiopien qui n'avait certainement pas grand-chose d'autre à décider ou à commander, lui qui ne voulait pas partir, s'est avancé et a apporté un message parce qu’il était envoyé.

Ce mot est devenu très grand pour moi. C'est un message de joie. Et si nous regardons dans le passé, tant d'hommes grands hommes de renoms pouvaient parler et qui savaient parler au point qu'on pouvait se demander quand est-ce qu'ils reprennent leur souffle ! Oh, ils savent parler ! cela sortait comme d'une mitraillette.

Il ne s'agit pas de cela. Il s'agit de tout autre chose. La question est : « Qui a été mandaté ? » et non « Qui sait parler ». « Qui est le messager ? Qui a eu le message ? Qui l'a apporté ? » Et il n'y a aucun doute à ce sujet : frère Branham a été envoyé par Dieu. Il a apporté le message. Dans son cœur et dans sa vie, les sentiments de Jésus-Christ se sont manifestés. Par le don prophétique qui lui a été donné, il a percé à jour le cœur des hommes.

Et pourtant, il confesse dans un des derniers sermons, si ce n'est pas « L'ordre dans l'église », (il dit) que beaucoup sont venus et ont encaissé de l'argent pour telle ou telle raison ou prétexte et sont passés à autre chose.  Dieu n'aurait-Il pas pu lui dire : « L'homme qui entre maintenant dans ta cour, c'est untel, untel, et c'est un imposteur ? ». Il a tout laissé passer alors qu’il le savait ! Ceux qui voulaient venir venaient. Ceux qui voulaient partir sont partis. Celui qui a accepté, a accepté. Celui qui a refusé a refusé. Il a tout laissé à Dieu alors qu’il voyait tout. « Que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui soit faite ».

Le message de la fin des temps n'est pas destiné à être décortiqué ou réinterprété. Il est destiné à nous faire comprendre que c'est un message actuel, un message de victoire, de joie, qui nous a été donné par grâce en tant que peuple de Dieu en ce temps.

Aujourd'hui, il ne s'agit pas d'ennemis terrestres. Et croyez-moi : un frère ne peut pas être, ne peut jamais être mon ennemi, c'est absolument exclu ! Et frère Branham dit : « Si vous avez une discussion et que vous êtes en désaccord, et qu’ensuite, vous ne pouvez pas vous aimer d’un amour plus profond qu’avant, ce que, vous n'avez pas encore fait la bonne expérience avec Dieu ».

Il s'agit ici de bien plus que de simples paroles. David n'a pas seulement reçu un message de victoire et de joie. Il a pleuré, son cœur a débordé et il a dit : « Si seulement j'avais pu mourir à sa place ». C'est ce que le message exprime en toi et en moi : L'attitude de Jésus-Christ pour nous. Il n'a pas dit : « Oh, je suis content de l'entendre aujourd'hui. Oh, ça me fait plaisir. Maintenant, je vais être tranquille, enfin, tout est en ordre ».

Qui sommes-nous au juste ? Qui ? Qu'en est-il de l'attitude, des sentiments de Jésus dans ta vie et dans la mienne ? David, un homme selon le cœur de Dieu, mais regardez, dans l'Ancienne Alliance, dans l'Ancien Testament, et révèle déjà une telle attitude, une telle nature, de tels pensées, de tels sentiments ! Il ne dit pas au messager : « Viens ici, tu es honoré aujourd'hui. Car ce jour est pour moi un grand jour. Aujourd'hui, c'est le tournant ». Non ! des larmes ! Son cœur s’est déchiré. Ça, ce sont les pensées de Jésus-Christ. Pas de joie, mais un cœur qui pleure et des larmes qui coulent : « Ô mon fils Absalom ! ».

Je peux vous dire que le Seigneur a mis un peu de Ses sentiments dans mon cœur. Je Lui suis reconnaissant pour cela, pour cette attitude de Jésus-Christ. Et je vous le dis : Si quelqu'un nommé Untel fait quelque chose, ce n'est pas le frère, c'est l'ennemi ! Ce n’est jamais le frère, c’est l’ennemi qui abuse du frère. Ne hais pas le frère, hais l'ennemi ! Comprenez-vous ce que je veux dire, ce que Dieu veut nous dire ? Mais ce n'est pas l'homme, c'est l'ennemi qui a créé l'inimitié.

Est-ce que c’est ce que voulait Absalom ? Non, pas du tout ! Dans son cœur, il aurait aimé son père, mais l'ennemi s’est emparé de lui, a planté l'inimitié en lui, lui a montré de manière rusée comment s'y prendre pour s’emparer du peuple. Et puis, David était en fuite. Et à la fin, tout s'est arrangé. Et pourtant, il pleurait parce que son cœur était déchiré de l'intérieur.

Frères et sœurs, nous avons entendu un message magnifique en ce temps de la fin. Et beaucoup ont peut-être couru après et courent encore après le messager. La question est la suivante : « Avons-nous regardé assez longtemps ? Avons-nous écouté assez longtemps ? Avons-nous reçu l'ordre de partir ? Avons-nous une commission ? » C'est la question. Si ce n'est pas le cas, vous connaissez le passage, le Seigneur dira aux gens : « Écartez-vous, je ne vous connais pas, ouvriers d’iniquités ! N’avons-nous pas ? N’avons-nous pas ? Je ne sais même pas qui vous êtes ni d'où vous venez ! ». Et puis ils diront alors : « Mais, Seigneur, nous avons... et nous avons chassé les démons, fais ceci et cela... », le Seigneur ne répond pas du tout à cela. Il dit : « Éloignez-vous de Moi, vous qui faites le mal, ouvriers de l'iniquité ».

Qu'est-ce que c'était ? Quand Dieu envoie quelqu'un, c'est déjà suffisant ! Il n’est pas nécessaire qu’un autre dise : « Moi aussi je veux courir. Moi aussi, je veux faire ce que cet homme fait ! Moi aussi, je veux faire quelque chose ». Oui, tout cela peut être possible, et il a fait beaucoup de choses. Mais à la fin, tout était à l’envers. Et après, on voit ce qui en résulte et cela ne sert plus à rien.

Que Dieu nous donne la grâce de comprendre à partir de tout cela que le Seigneur a un ordre bien précis que nous devons respecter. Et vous pouvez même le vérifier en allant voir aujourd'hui des évangélistes de renommée mondiale : Lequel d'entre eux a un message divin ? Qui peut dire : « Ce jour-là, à telle, le Seigneur m'a mandaté, m’a dit de partir, m’a commissionné, m’a envoyé ? La plupart voient la masse, ils voient l’invitation, le brouhaha et pensent à ce qui en sortira. Et puis c'est fini pour eux. Ils se mettent à courir car ils ont vu l’attroupement, mais ne savent pas quelle sera l'issue.

Frères et sœurs, que Dieu me fasse vraiment grâce ainsi qu’à nous tous, de voir comme David l'a dit. Les premiers mots étaient très fins. Il s'écria : « Victoire ! » Terminé ! Et il dit encore quelque chose : « Oh, loué soit le Seigneur, le Dieu, etc. ».

Bien-sûr, pensez-vous que les non-envoyés, ceux qui ne sont pas envoyés viennent sous une autre forme ? Là où un messager de Dieu entre en silence, ceux qui ne sont pas envoyés arrivent et disent : « Ô alléluia ! Louez le Seigneur ! ». C'est tout ? Non. C'est ce qui s'est passé ici. C'était comme ça ici. L'autre, il a donné un coup de pied très court, mais ce qu'il a dit avait des mains et des pieds. C'est ce qui a fait basculer les choses. Il a apporté la victoire, le message de joie qui a été annoncée. C'est notre confiance à tous en notre Dieu.

Beaucoup ont prêché beaucoup de choses, mais Dieu Lui, Il envoie Ses serviteurs et Ses prophètes, et ils peuvent dire : « En tel et tel jour, l'ange du Seigneur m'est apparu et m'a chargé d'aller et de porter le message ». Ils ont un témoignage divin. C'est un message glorieux pour les enfants de Dieu en ce temps. Et celui qui a bien entendu ce message et qui l'a reçu réellement révélé par l'Esprit de Dieu, ne voit pas le tumulte. Il ne voit pas le désordre, il voit tout autre chose : Dans la foi, il voit déjà les choses telles que Dieu les a déterminées et ordonnées.

Même si la période intermédiaire apporte son lot de tumultes et que l'on a presque l’impression d’être dans le pétrin et de dire : « Mon Dieu, il ne reste vraiment plus personne ! La chorale n'est plus là, les instrumentistes ne sont plus là. Il n'y a plus rien, il n'y a plus rien ». On regarde autour de soi, tout a disparu. Qu'est-ce qui s'est passé ? Et l'on pourrait dire : « Seigneur, comment cela va-t-il continuer ? ».

Je vous le dis : La fin avec le peuple de Dieu sera comme la fin avec David : il a été couronné, et nous serons couronnés si nous achevons notre course, si nous nous accrochons seulement à la parole que Dieu nous a révélée et si nous savons discerner qui a dit de lui-même : « Oui, moi aussi, je veux courir après lui, je veux partir. Je veux aussi... ». Je ne veux absolument pas devenir personnel, cela suffit.

Que Dieu nous aide tous, nous donne la grâce. Que l'onction du Saint-Esprit repose réellement sur nous, et que nous puissions manifester cette disposition telle que David l'avait et telle qu'elle s'est pleinement manifestée en Jésus-Christ notre Seigneur. Qu'elle se manifeste dans ma vie et dans ta vie et dans ton cœur.

Quand a-t-elle été révélée ? Pendant toute la période de l'épreuve. Avant, il n'y avait même pas d’occasion, tout allait bien, tout se déroulait comme d'habitude. Pendant le temps de l'épreuve, les plus grands hommes de Dieu ont eu l'occasion de démontrer ce que Dieu avait fait en eux, de prouver ce que Dieu avait fait en eux. Il en a été ainsi pour David, il en a été ainsi pour beaucoup d'autres, et il en sera ainsi pour toi et pour moi. Dans notre épreuve, nous obtiendrons la mise à l'épreuve, nous serons éprouvés pour voir ce qui est en nous et alors, Dieu nous donnera par grâce Sa grâce. Amen. Amen. Levons-nous et prions. Peut-être que tu viendras frère Russ.

Nous Te remercions pour Ta précieuse et sainte parole que Tu nous as donnée en cette heure du soir. Seigneur, Fais-nous apprendre de Ta parole. Fais-nous, Seigneur, tout recevoir et donne-nous, Seigneur, ce que nous avons entendu : cet amour divin, cet amour que Tu avais Toi-même ô Seigneur. Oh, Seigneur, mon Dieu, donne-le moi ! Donne-le à nous tous, ô Seigneur. Là où ce n'est pas encore le cas, Seigneur, donne-le ce soir, Seigneur. C'est pour cela que nous sommes ici, ô Seigneur car Ta parole ne revient pas sans effets à Toi. Elle doit accomplir ce pour quoi Tu l'as envoyée.

Nous Te remercions pour Ta parole. Produis ces choses en nous Seigneur, dans nos cœurs à tous, jeunes et vieux, ô Seigneur. Que Ta parole puisse accomplir cela en nous et que Ton amour prenne forme en nous, c'est ma prière dans le merveilleux nom de Jésus. Alléluia ! Amen.