Ewald Frank

RESPECT, ORDRE ET MINISTÈRES DANS L'ÉGLISE

11 mai 1978, Krefeld, Allemagne

(Rediffusé le 25 mars 2023)

Si les choses vont pour vous comme moi, alors nous avons été très bénis par ce que nous avons entendu hier soir à travers la prédication et le témoignage de frère Branham.

Et en même temps, un désir profond monte dans nos cœurs, dans nos cœurs d'avoir une telle communion avec Dieu. Je crois que le témoignage que nous avons traduit hier, je ne l'avais pas encore traduit ici. Nous avons bien entendu des expériences sur telle ou telle bande magnétique, mais pas dans leur ensemble comme un témoignage tel qu'il a été entendu hier soir.

Et si nous réfléchissons au fait que Dieu descend vers les hommes dans Sa fidélité, des hommes qui ne cherchent pas ces choses et qui ne veulent pas ces choses, mais qui sont si proches de Dieu qu'Il peut Se lier à eux, qu'Il peut leur parler et Se révéler à eux. Il n'y a pas d'enfant de Dieu croyant qui n'ait pas envie d'être connecté ainsi à Dieu lorsque de telles choses sont dites et entendues.

Et vous avez bien compris ce qu'il disait quand ces trois animaux se tenaient devant lui. Une voix lui dit : « ils sont remis entre tes mains », mais ce n'était pas certainement la voix qui lui avait pourtant parlé auparavant et le vœu qu'il avait fait et comment Dieu Se rattache à de telles expériences. Et il dit : « j'ai promis à Dieu de ne plus faire cela ». Et l'occasion s'est présentée, était là et devint de plus en plus grande et meilleure. Et de nouveau la lutte intérieure : « ils sont remis entre tes mains ». Et puis à nouveau la réponse : « j'ai fait cette promesse à Dieu ». Et puis la réponse de Dieu.

Vous l'avez compris, hier soir c'était tout simplement merveilleux. Dieu nous prend par notre parole, nous prend au mot et nous pouvons prendre Dieu au mot, prendre Dieu par Sa parole. Et ce n'est que si nous sommes prêts à faire ce que Dieu nous demande, qu'Il fera généreusement ce qu'Il a promis. Mais aussi les détails. Quand le Seigneur S'est adressé à lui disant : « Je suis le créateur du ciel et de la terre », vous avez entendu toutes ces choses hier soir, et puis soudain, la même voix dit : « c'est Moi qui ai commandé à la tempête et aux vagues ». Celui-là même qui a dit : « que la lumière soit », c'est le même qui S'est révélé dans l'Ancien Testament, c'est le même qui S'est révélé dans le Nouveau Testament. Et par la grâce de Dieu, nous pouvons apprendre qu'Il n'a pas encore cessé d'agir.

Et aussi ce sérieux avertissement qu'Il a donné hier, et qu'il n'a vraiment fait allusion à rien. Il a en effet dit littéralement : « comment puis-je dire que untel nous a parlé s'il n'a rien dit ? » Et si vous lisez particulièrement la traduction de Menge, alors il n'est pas écrit : « ainsi parle le Seigneur », mais toujours : « ainsi a parlé le Seigneur ». Ce n'était pas une chose qui venait à ce moment-là d'une manière ou d'une autre, maintenant mais qui avait déjà fait partie auparavant et qui a ensuite été transmise. Donc une chose qui avait déjà fait partie auparavant de la parole de Dieu et qui a ensuite été transmise.

Si l'on observe attentivement toutes ces choses, si l'on s'y plonge, nous remarquons alors que tous les prophètes et tous les apôtres avaient ce respect, cette crainte pour Dieu, devant Dieu. Et nous l'avions entendu à la fin quand Pierre, quand frère Branham a dit : « Je n'ai jamais dit quelque chose qui ne se soit pas réalisé ! ».

Et c'est ainsi, si Dieu a parlé, alors nous pouvons parler. Et s'Il révèle quelque chose, alors nous pouvons le transmettre et le révéler. Nous ne pouvons transmettre que ce que nous avons reçu de Dieu. Et c'est en fait le souhait de notre cœur. Non pas dans l'absorption ou l'acceptation, mais dans la certitude absolue et ultime de transmettre ce que Dieu a révélé.

Et si nous considérons l'Ancien Testament, il est l'ombre du Nouveau. Alors il est écrit ici dans Exode chapitre 25 en relation avec l'Arche d'Alliance, il est écrit ici, Exode 25 verset 19 :

« Fais un chérubin à l'une des extrémités et un chérubin à l'autre extrémité. Vous ferez les chérubins sortant de la plaque du couvercle, le propitiatoire, à ces deux extrémités, formant une seule pièce avec lui. Les chérubins tiendront leurs ailes déployées vers le haut, de manière à recouvrir de leurs ailes la plaque du couvercle, le propitiatoire. Leurs faces seront tournées l'une vers l'autre et en même temps vers la plaque du couvercle, le propitiatoire ».

Alors si l'on s'arrête ici seulement, nous savons que c'était la plaque du couvercle, le propitiatoire au-dessus de l'Arche de l'Alliance, donc le propitiatoire qui servait de couvercle pour l'Arche. Et dans l'Arche de l'Alliance se trouvait la parole de Dieu. Aux deux extrémités, si donc c'était par exemple ici l'Arche de l'Alliance, à une extrémité et à l'autre extrémité il y avait un chérubin. Les deux ailes déployées vers le haut au-dessus de la plaque du couvercle, le propitiatoire, mais leurs visages tournés vers l'intérieur ne regardaient pas vers le haut mais vers la plaque du couvercle, le propitiatoire, vers la parole, vers ce que Dieu avait dit. Et si nous continuons à lire, il est dit ici au verset 21 :

« Tu mettras ensuite la plaque du couvercle, le propitiatoire sur le dessus de l'Arche et tu mettras dans l'Arche la loi que je te donnerai. Celle-là alors que je me rencontrerai avec toi et du haut de la plaque du couvercle, le propitiatoire, de l'espace entre les deux chérubins qui sont sur l'Arche de la loi, je te ferai connaître tout ce que j'ai ordonné aux Israélites par ton intermédiaire ».

Une indication tout à fait puissante que Dieu ne pense qu'à ce qu'Il a déjà dit pour le révéler à Son peuple, pour le transmettre. Mais c'est aussi le lieu ici de la communion avec Dieu, c'est-à-dire là où Il a parlé, là où Il a révélé Sa parole à Son peuple, là où Il a fait des promesses et donné des ordonnances, c'est là qu'Il veut et qu'Il entrera en communion et en relation avec nous, pas autre part.

Nous trouvons la même chose confirmée dans Exode chapitre 30, à partir de verset 6. Ici il est écrit, Exode 30 verset 6 :

« Tu placeras alors l'autel devant le rideau qui est devant l'Arche de la loi, en face de la plaque du couvercle le propitiatoire qui est au-dessus de la loi, là où je me rencontrerai avec toi ».

C'était le lieu de la communion avec Dieu, là où Il avait parlé, il y avait des ablutions, il y avait le voile, le parvis, il y avait le sanctuaire, mais il y avait aussi le lieu où les hommes pouvaient entrer en contact avec Dieu. Et ce lieu de communion avec Dieu n'était pas dans le parvis, il n'était pas dans le sanctuaire, il était là, derrière le rideau, à l'endroit où se trouvait la parole de Dieu. Quand les gens ne venaient pas pour entendre un sacrificateur, ils venaient pour entendre Dieu qui avait donné Sa parole et l'avait placée dans l'Arche de l'Alliance. Et c'est là qu'ils voulaient être en communion avec eux et entrer en relation avec eux par Sa parole.

Nous croyons que Dieu a révélé Sa parole en ce temps-ci dans lequel nous vivons et que la communion avec Dieu ne réside pas dans n'importe quelle chose, mais dans le fait qu'Il S'est tourné vers nous, a ouvert l'Arche d'Alliance et a fait connaître Sa parole et Sa volonté et est ainsi entré en communion avec nous. Ainsi, Dieu nous a parlé et cette parole de Dieu n'était pas n'importe où, mais elle était en Sa présence, c'était dans Son sanctuaire, oui directement à l'entrée du lieu très saint.

Et si nous savons toutes ces choses, nous ferions bien de faire comme Moïse. Il a enlevé Ses chaussure et a su que le lieu sur lequel il se tenait était une terre sainte, un sol saint, non pas parce que ses pieds y étaient posés, mais parce que Dieu était présent et que la sainteté de Dieu S'est emparée de tout l'espace, de tout l'environnement, de toute l'atmosphère, de sa pensée, de tout son être pour le consacrer et le sanctifier.

Je veux dire que la même chose s'applique à nous tous. Dieu a parlé, qui ne devrait pas écouter ? Il a révélé, qui ne le prendrait pas à cœur ? « C'est là que Je veux entrer en relation avec toi, Me rencontrer avec toi, c'est là que Je veux être en communion avec toi, et c'est là que tu pourras avoir communion avec Moi ».

Quel privilège pour nous de pouvoir entrer directement en présence de Dieu dans ce temps maintenant, d'être transporté hors de tout ce qui est tradition, et être placés directement dans la révélation de Sa parole et de Sa volonté, sortant de tout ce qui est opinion humaine.

Et je l'ai mentionné très brièvement avant hier soir, avant hier soir, où à un moment donné quelque part : il y a tant de gens qui parlent encore leur propre langage et qui ne transmettent pas le langage de Dieu, qui ne transmettent pas ce que Dieu a dit, mais qui parlent effectivement à côté de ce que Dieu a dit, exprimant leurs propres opinions. Mais si nous avons compris que Dieu a toujours eu besoin d'homme à travers lesquels Il pouvait parler… après leur avoir parlé, alors c'est un discours de Dieu qui nous engage tous, et personne ne peut alors passer à côté comme si rien ne s'était passé, comme si ce n'était pas Dieu qui avait parlé. Si nous considérons les saints des Écritures, c'est bien Dieu qui a pris ces personnes individuellement, les a placées en bénédiction pour les autres, les a établies pour être une bénédiction pour les autres et a parlé à travers elles pour nous communiquer ce qu'Il avait à nous dire.

Je crois que Dieu veut entrer en communion avec nous, je crois que Dieu a révélé Sa parole par Son Esprit et qu'Il veut confirmer et confirmera cette parole révélée par Son Esprit et par Sa puissance. Mais pour cela, il est nécessaire que nous devenions un seul cœur et une seule âme, comme ils l'étaient au commencement ; que nous tendions d'un commun accord vers le même but, et que nous nous engagions pleinement les uns pour les autres et pour la cause de Dieu ; et s'il y avait quelque chose d'autre dans la vie pour lequel nous pourrions sacrifier notre temps et donner notre engagement… il n'y a rien sur terre que nous puissions envisager d'entreprendre ou de consacrer du temps et de l'énergie à cette cause, si ce n'est celle pour laquelle Dieu nous a désigné.

Cette chose n'est pas quelque chose à laquelle nous pourrions collaborer extérieurement mais, c'est l'œuvre de Dieu en toi, et l'œuvre de Dieu en moi ; car Dieu nous a parlé, et nous avons reçu Sa parole, et nous voulons faire toute chose selon cette parole.

Ici, dans l'un des sermons « Avertissement puis jugement », le frère Branham dit à la page 8 : « Nous sommes responsables et Dieu nous a placés ici sur cette terre pour une raison, et nous sommes responsables devant Lui de cette raison pour laquelle Il nous a placés ici ». Nous avons une responsabilité devant Dieu, et pas seulement un individu qui doit peut-être se tenir devant en raison de la direction et de la providence divine, mais nous avons tous été rassemblés pour suivre ensemble le Seigneur, nous avons été appelés pour suivre ensemble le Seigneur, et mener à bien ce qu'Il a ordonné.

Moïse aurait pu être appelé mille fois par Dieu, et si le cœur du peuple s'était retourné et s'il n'avait pas cru et quitté le pays, tout cela nous aurait servi à rien ! C'est ainsi que Dieu arrange les choses, finement et bien. Il donne le messager, Il fait passer le message puis, Il veut placer tous ceux qui ont reçu ce message divin devant Sa face, là où Il leur parle, là où l'arche de l'alliance a été ouverte, et où Sa parole a été annoncée et révélée.

« Ici », dit frère Branham, « nous sommes responsables. Dieu nous a placés ici sur terre dans un but précis. Nous sommes responsables devant Lui de ce but pour lequel Il nous a placés ici ». Comme j'aimerais me soustraire à cette responsabilité, parfois à n'importe quel prix ! mais Dieu a un but pour ta vie et la mienne.

Il a un but avec toi et avec moi, avec l'Église et ce but doit être atteint. Nous repensons aux jours précédents, lorsque Dieu a donné des instructions et annoncé que ce message nous était parvenu, et que nous allions le porter. Et nous avons compris comment parfois même des sections de cette terre ont été abordées, tantôt ici, tantôt là, et nous voyons comment la voie de Dieu est effectivement suivie et se déroule d'une manière si merveilleuse qui nous est difficile de la manquer ou de passer à côté.

Il est dit plus loin [Brochure Avertissement puis jugement] : « Vous devriez venir à Lui pour découvrir ce qu'Il veut que vous fassiez ». Ce n'est pas seulement lui, frère Branham, mais il s'adresse à vous, il s'adresse à moi, il s'adresse à nous tous lorsqu'il dit : « Vous devriez venir à Lui pour découvrir ce qu'Il veut de vous ».

Quelqu'un dira peut-être : « qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que Dieu veut de moi ? ». Je poursuis ma lecture, et voici la réponse [Brochure Avertissement puis jugement] : « Si vous travaillez pour quelqu'un et qu'il vous confie un travail dans un ranch ou n'importe quoi d'autre, vous allez simplement à l'écurie, vous vous asseyez là et vous dites : c'est fait. Vous voyez ! non, vous devez y aller et poser beaucoup de questions (au patron), ce qu'il veut que vous fassiez, et ensuite vous le faites ! Lorsque vous travaillez pour quelqu'un, cherchez à savoir quelle sont vos tâches ».

La première chose que nous devons faire individuellement et en tant qu'Église, c'est comprendre le mandat divin. Nous devons savoir ce que Dieu nous demande de faire. Que l'on ne l'interprète pas mal, ou que l'on ne me prenne pas pour un présomptueux, si je dis ici aujourd'hui avec un cœur véritable et sincère : « Je sais ce à quoi Dieu m'a destiné, et je sais ce qu'Il me demande, et je sais qu'il n'y a aucun moyen de passer outre car le chemin de Dieu est le suivant : exécuter le mandat qu'Il a donné ».

Et c'est aussi ce que je voudrais dire ici, même s'il semble parfois que la situation est prise un tournant. Lors de mon dernier voyage, je n'ai pas seulement vu que Dieu ouvre des portes puissantes jusqu'en Chine, mais aussi que des frères se réunissent et finissent par dire : « Frère Frank, nous savons que Dieu t'a désigné, t'a déterminé pour transmettre Sa parole. Dis-nous de la part de Dieu, comment cela est juste ».

Il faut l'avoir vécu une fois, non pas à cause de moi ou d'un nom quelconque, mais à cause de Dieu, à cause de Son nom et de Sa parole. Nous devons comprendre que Dieu a un ordre divin. Et laissez-moi le dire ici : Celui qui ne se soumet pas à l'ordre divin, doit être prudent et peut-être se dire et se demander à lui-même où il se situe et comment il se situe devant Dieu.

Nous tous, et cela du premier au dernier, nous devons nous soumettre à l'ordre divin. Si nous ne nous soumettons pas à l'ordre divin, il y a un désordre dont nous sommes nous-mêmes responsables. Dieu a, en effet, un ordre en tout. Et Paul écrit aux Corinthiens : « car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix comme dans toutes les églises des saints » (1 Corinthiens 14 verset 33).

Ici, Frère Branham dit encore : « Si nous sommes ici sur la terre, nous devrions nous tourner vers Celui qui nous a placés ici et dire Seigneur : que veux-Tu que je fasse ? Qu'est-ce que je dois faire ? Pourquoi suis-je ici ? ». Vous pourriez dire : « Oui, les hommes qui ont été appelés à annoncer la parole peuvent poser cette question ». Non, tout le monde peut le demander. Toi et moi, nous pouvons tous demander pourquoi Dieu nous a placés ici.

Il dit ici : « …si vous êtes femme au foyer, si vous faites la vaisselle, ou quoi que Dieu vous demande de faire, faites-le de votre mieux. Même si c'est modeste, vous devez le faire ! ».

Certains diront peut-être : « Oui, qu'est-ce que je peux accomplir en faisant la vaisselle ? ». Je ne sais pas si vous avez tous écouté attentivement, lorsque frère Branham a raconté l'histoire de la vie de John Wesley, de sa mère ou de son père. (Pas de lui, John Wesley, mais de son père et sa mère). Il n'a pas eu la vie facile. Ils devaient être dix huit enfants je crois, et que disait-il ? cette mère profitait de chaque minute de travail ménager, que ce soit qu'elle remette en état les vêtements de ses enfants, qu'elle les lave, qu'elle les nettoie, ce qu'elle faisait, elle a utilisé le temps et a toujours eu une réunion autour d'elle, à savoir avec ses propres enfants, pour implanter le divin dans leur cœur dès leur plus jeune âge.

Nous avons tous, qui que nous soyons, un rôle à jouer. Et qui a bien écouté quand le frère Branham a dit : « La semence divine a été déposée dans cet homme que Dieu quand il était encore tout jeune, et Dieu l’a utilisé plus tard ». Une femme qui faisait peut-être la vaisselle, la lessive et toutes sortes de choses, mais elle avait une tâche à accomplir, et dans cette tâche, Dieu l'a béni.

Mais cela va encore plus loin. Plus loin, il dit ici : « Vous dites : eh bien, la difficulté réside dans le fait que chacun de nous veut faire le travail de l'autre, le travail de son prochain ».

Nous voulons tous avoir la balle pour nous, comme nous avons l'habitude de le dire. Là aussi, chacun doit rester à sa place. Nous avons certainement tous –ou du moins la plupart d'entre nous– regardé un jour des matchs de football. Il n'y a qu'un ballon et beaucoup de joueurs. Parfois, c'est celui-ci qui a le ballon, parfois c'est celui-là. Mais l'important, c'est que nous restions dans le jeu. L'important, c'est que la cause de Dieu avance. Que ce soit l'attaquant ici, l'ailier gauche là, l'ailier droit ici, le défenseur là, tout cela n'a aucune importance. Ce qui compte, c'est qu'il y ait une équipe composée qui s'harmonise, qui puisse être utilisée et béni par Dieu. Si nous allions sur le terrain et que l'équipe s'affrontait, et que la dispute éclatait entre eux, les spectateurs seraient alors trop nombreux. Ils regretteraient d'avoir payé leur place et d'être venus s'ils voient leur propre équipe se disputer entre eux.

Mais les enfants du monde sont très intelligents, plus que les enfants du royaume de Dieu. C'est ce que notre Seigneur a dit, disait déjà à l'époque, et c'est vraiment le cas. Ce monde sait ce qu'il faut faire, tout est coordonné les uns avec les autres, chacun connaît sa place, sait ce qu'il a à faire.

Et qu'en est-il dans le royaume de Dieu ? Chacun veut la balle à lui tout seul ! Il n'y a pas d'homme qui puisse se présenter individuellement pour faire un match. C'est une équipe, une composition ; et nous sommes un corps du Seigneur composé de nombreux membres. Et nous devons, comme le frère Branham le dit ici, trouver notre place avant de pouvoir accomplir notre tâche.

Et quand nous voyons que quelqu'un est efficace et qu'il réussit à avancer avec le ballon, c'est beau. Et si le ballon est remis et que quelqu'un d'autre s'en sert, tout va bien. Après tout, il s'agit de faire gagner toute l'équipe.

Et ici, dans le domaine spirituel, il s'agit que l'ensemble de l'Église du Dieu vivant remporte la victoire, qu'elle gagne. C'est bien de cela qu'il s'agit. Ce n'est pas que quelques-uns veuillent soudain avoir le ballon et que, lorsqu'ils l'ont, ils marquent tellement de buts contre leur propre camp au point que cela ne sert plus à rien. Et c'est aussi la pire des choses qui puisse arriver.

Ici, frère Branham poursuit : « Comme par exemple dans cette horloge, chaque rouage est à sa place. Chaque partie ne peut pas être l'aiguille. Je ne regarde l'aiguille que lorsque je veux savoir quelle heure il est. Mais si l'un des rouages ne fonctionne pas correctement à sa place, la montre ne sera pas précise, et n'indiquera rien ». Dans le cas d'une montre, on lève les yeux et on voit l'aiguille. Mais l'aiguille ne peut pas indiquer avec précision si les rouages de la montre ne fonctionnent pas correctement, si la chose n'est pas correcte et les choses ne sont pas à leur place ; et alors, l'aiguille ne sert à rien. Dans ce cas, on s'est tout au plus trompé, mais on n'a pas été correctement informé par l'horloge.

Que veut dire le frère Branham ici, qui était un homme de la nature, un homme de la vie pratique ? Que veut-il dire avec ces exemples ? Ce n'est pas parce qu'il était horloger ou fan du football qu'il a mentionné ces exemples, mais il nous a montré comment Paul le faisait aussi à l'époque. Il disait : « Quand quelqu'un participe à la course, il se débarrasse de tout ce qui l'encombrera. Il ne se lance pas dans cette course avec son sac à dos et tout, mais en tenue de sport, après s'être débarrassé de tout ».

Frère Branham avait la communion avec Dieu, et ce ne sont pas seulement quelques bénédictions dont nous jouissons, mais nous avons besoin de ce lien, de cette même communion avec Dieu. Nous l'avons certainement très bien compris hier soir.

Tout est là pour nous. Dieu ne nous traitera pas comme des beaux-enfants, non. Il nous traitera comme des enfants. Et comme Il l'a fait au commencement, Il le fera aussi à la fin.

Il a dit plus loin : « C’est pareil avec les gens. Tous les membres du corps de Christ doivent être à leur place dans l’harmonie ». Être en harmonie les uns avec les autres, nous pouvons alors déterminer quel est le moment de la journée ; alors chacun ne regarde pas sa propre horloge, nous regardons tous alors à l'horloge de Dieu et nous comprenons le temps dans lequel nous vivons. Et même et quand nous regardons l'horloge de Dieu, alors nous voyons la préparation de la plus grande épreuve de force qui n'a jamais existé ; et on voit comment les puissances qui sont sur cette terre, ces puissances spirituelles, religieuses et les puissances politiques vont en arriver à cet affrontement.

Et je l'ai encore dit dimanche à Zurich : s'il se mêle des affaires intérieures de la Pologne, il devra le payer cher, et l'homme prend peur en ce moment. Mais juste un moment, pas plus loin, et que se passe-t-il ? Nous voyons que la révélation s'accomplit, que ce qui est écrit dans l'Apocalypse s'accomplit ; et non seulement les sept têtes, mais aussi les dix cornes doivent mettre leurs pouvoirs à la disposition de la bête que chevauche cette grande prostituée, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies ; car c'est Dieu qui leur a mis cela dans l'esprit (dans la pensée), de le faire ainsi.

Qu'est-ce que c'est ? Mais ensuite il est écrit dans Apocalypse 17 que, les dix cornes rendront la prostituée solitaire et nue, et la brûleront par le feu. C'est écrit ainsi ici. Puis, au chapitre 18 nous lisons : « Ô grande ville ! Et les rois de la terre se lamenteront et se tiendront à distance disant : En une seule heure, la destruction est venue sur toi ».

Et un prophète de Dieu a dit dans notre génération : « Ainsi a parlé le Seigneur : La Russie lancera une bombe atomique sur le Vatican et le détruira en une seule heure ! » Quand aurions-nous vu cela ? Maintenant nous remarquons, grâce au réveil de l'Europe de l'Est, comment toutes ces choses bougent. Et il doit y avoir une raison pour tout. Et maintenant, il y a suffisamment de raisons pour que la parole de Dieu s'accomplisse car, tout ce qui est écrit doit s'accomplir en bien comme en mal, nous ne pourrons rien empêcher.

Mais tout d'abord, c'est la domination totale qui se manifestera. Mais la colère s'amplifiera au point qu'un jour, la mesure sera pleine et débordera ; et alors, il suffira d'appuyer sur un bouton et tout sera terminé. C'est là que frère Branham a dit : « Il en est ainsi avec les hommes : nous devons tous être à notre place, pour pouvoir être en harmonie les uns avec les autres dans le corps de Jésus-Christ alors, nous pouvons déterminer quelle heure du jour il est.

Et n'avons-nous pas entendu ce qui nous a été dit ? Si vous voulez savoir quelle heure il est, regardez votre montre ; si vous voulez savoir quel jour de la semaine nous sommes, regardez le calendrier ; mais si vous voulez connaître le temps de Dieu, regardez Israël. C'est ainsi que nous voyons que Dieu nous donne la grâce de connaître les choses, de reconnaître les choses. Nous ne sommes pas des prophètes pour l'annoncer à l'avance, mais Dieu fait reposer sur nous l'esprit prophétique pour les comprendre dans leur évolution. Et Dieu nous a donné à chaque fois jusqu'à aujourd'hui par grâce, la parole juste pour les choses qui se passent.

Il a également dit ici : « …alors le monde regardera et verra ce qu’il en est. Mais, il vous observe. Que vous soyez un petit ressort (de l’horloge) où le ressort principal, ou quoi que ce soit d'autre, vous faites ce que vous pouvez faire de mieux à votre place ». Peu importe ce que nous faisons dans le corps du Seigneur, où nous nous trouvons et quelles sont nos tâches, si nous sommes fidèles à ce que nous faisons pour le Seigneur et non pour les hommes, alors Il nous bénira.

Il a également dit ici : « Nous avons, en effet, une responsabilité, et nous devrons un jour en rendre compte devant Dieu ». Oh, quand je pense que l'heure est si proche où nous serons devant le Seigneur, où nous nous tiendrons devant Sa face ! On pourrait être effrayé d'y penser. Et comme Frère Branham l'a dit hier soir : « Je ressens dans mon cœur à la fois une joie profonde de voir bientôt le Seigneur, et une profonde souffrance parce que tant de gens ne sont pas prêts à le rencontrer ! ».

Et c'est la situation dans laquelle nous nous trouvons, et nous allons prier Dieu ensemble pour qu'Il accorde Sa grâce et qu'Il retourne toute la situation. Là où tout devient impossible et où tout espoir est perdu, Dieu est capable d'intervenir, de donner un tournant pour glorifier Son nom, puis confirmer Sa parole.

Il dit encore ici : « Beaucoup d'entre nous sont des administrateurs et doivent en rendre compte ». Cette responsabilité d'intendant nous a été confiée par Dieu. Qu'écrit Paul aux Corinthiens ? C'est une parole très connue : « que chaque homme nous considère comme des hommes qui ont été établis pour administrer les mystères de Dieu ». Je l'ai encore lu tout à l'heure, il doit se trouver au début de la lettre aux Corinthiens, dans laquelle Paul a dit que nous sommes des administrateurs de la grâce de Dieu, et que nous devons être trouvé fidèles. Ça se trouve directement au début d'un chapitre… vous pouvez certainement le trouver encore plus rapidement… merci de tout cœur, merci de tout cœur. C’est 1 Corinthiens chapitre 4 versets 1 et 2. Je l'ai marqué dans la Bible anglaise et pas dans la Bible allemande. Parce que nous devons administrer ce ministère en conséquence de la miséricorde qui nous a été accordée, nous ne nous décourageons pas. C'est une grâce de Dieu et une miséricorde de Dieu que de recevoir un ministère, mais de l'administrer fidèlement.

C'est de cela qu'il s'agit. Et à cette parole, il y a certainement l'autre, celle qui dit qu’en tant qu’administrateurs des ministères de Dieu, nous devons être trouvés fidèles. Oh, si je regarde maintenant dans Galates, je ne pourrais certainement pas trouver, non, mais vous savez tous que cela est écrit, et c'est suffisant.

Pour moi, les jours que nous vivons sont simplement quelque chose de très important. Il ne peut en être autrement. Ces jours sont importants. Mais je regarde maintenant où… c'est dans 1 Corinthiens 4 versets 1 :

« Que chacun nous considère comme des serviteurs du Christ, et comme des administrateurs des mystères de Dieu. Dans cet état des choses cependant, on exige de l'administrateur qu'il soit trouvé fidèle ».

Vous savez que lorsqu'une chose est confiée à quelqu'un –c'est ce qui a été exprimé dans la parable des talents : l'un les a enterrés, les autres les ont fait fructifier, et Dieu les a bénis– nous ne pouvons pas enterrer ce que Dieu nous a mis en lumière. Nous ne pouvons pas le mettre à nouveau sous le boisseau ; nous ne pouvons pas non plus continuer à parler selon nos traditions et opinions mais, nous devons nous laisser conduire en toutes choses par la parole révélée, après que Dieu a révélé Sa parole.

Dans le même sermon, frère Branham parle à la page 17 où il dit : « Voyez, dans une église, il y a le pasteur (le berger) : c'est une personne spéciale. Il est équipé de telle sorte qu'il peut supporter les querelles des gens. C'est un portefaix (porteur de charge), le bœuf de l'équipe ». Nous avons parlé de l'équipe tout à l'heure. Et ici frère Branham dit : « Le berger d'une église est la bête qui porte les fardeaux, il est le bœuf qui doit porter la charge qui doit être portée avec l'église ». Il ajoute : « C'est un homme qui peut s'asseoir. Si quelqu'un a quelque chose contre un autre, il peut s'asseoir avec les deux familles, sans prendre parti pour l'une ou l'autre. Il peut mettre les choses au clair, et rétablir l'amour et la douceur. Mais il faut que ce soit des gens qui sont prêts à écouter ce qu'il a à leur dire ».

Mais c'est là que nous arrivons à la question : Avant nous le respect, comme l'a dit frère Branham, pour les serviteurs de Dieu ? Il y a tout un sermon intitulé : « Respect pour les serviteurs de Dieu ». Si nous avons souligné ici que nous ne glorifions aucun être humain, cela ne signifie pas pour autant que nous pouvons marcher sur les pieds de n'importe qui, mais que nous devons respecter l'ordre divin.

Et je ne peux pas m'empêcher de penser que cela semble convenir ici, et que tous ceux qui sont ici, et ceux qui ne sont pas ici, puissent l'entendre : Ce respect est perdu devant les frères dans le service, ils ont été déformés, injuriés et même réduits à néant ! Ces oreilles qui sont les miennes, ont aussi entendues certaines choses, et je ne les oublierai jamais ! Que Dieu me pardonne si je dis cela ici ; mais je suis passé un jour, et j'ai entendu une conversation, et dans cette conversation, la plupart des gens connaissaient le polonais, et ils ont parlé des deux frères, et ont dit littéralement de l'un d'eux qu'il était un « picheuk ». Et ce mot, mes oreilles l'ont entendues, et cela signifie en allemand un « petit flic ».

Si nous avons perdu le respect pour les hommes de Dieu, alors, je vous le dis, nous sommes sur le chemin de la perdition, et nous avons précipité beaucoup de choses dans la perdition, et beaucoup d'autres dans la perdition parce que nous n'avons pas respecté l'ordre divin. Qui donne à qui le droit de parler et de juger ainsi ? Quand ma Bible dit que : « un ancien est digne d'un double honneur », est-ce-que cela est-il écrit seulement dans ma Bible ou bien aussi dans la Bible de ceux qui ont dit ces choses ? Vous pouvez dire : « Oui cela a-t-il sa place ici ? ». Cela a déjà eu sa place ici depuis longtemps. Cela aurait dû avoir lieu le jour même, ou le dimanche suivant, quand mes oreilles l'ont entendu. J'aurais dû en parler depuis longtemps. J'ai manqué beaucoup de choses ! J'ai entendu beaucoup de choses et j'ai manqué beaucoup de choses. J'ai fermé les yeux et je me suis bouché les oreilles ; mais ces jours sont révolus une fois pour toutes !

Il ne sert à rien de reprocher à un autre un passage quelconque de l'Écriture, si l'on n'est pas prêt soi-même à se plier au passage de l'Écriture sous lequel on doit se plier soi-même, et qu'on est en train de transgresser. Il faut se le faire dire une fois à soi-même. Je n'ai plus rien à perdre, j'ai tout perdu ! Je ne peux plus que gagner, et cela, avec la grâce de Dieu.

Ici, on parle des bergers, ici du berger dans l'Église. Si la confiance –et Frère Branham le dit lui-même– si la confiance dans l'homme que Dieu utilise dans une Église locale est détruite, alors toute l'Église est détruite ! Et c'est justement le cas, c'est justement le cas, c'est justement toute la séquence et rien d'autre. Mais Dieu va reconstruire. Et le prophète dit : « les murs reconstruits sont devant moi » ; le prophète les a déjà vus et nous qui vivons maintenant, nous pourrons les contempler par grâce et y prendre part.

Il est tout simplement temps que nous nous plaçons chacun sous l'entièreté de la parole de Dieu, sous toute la parole, du début à la fin. On ne peut pas se contenter d'extraire quelque chose quelque part, et de s'en prendre ensuite à quelqu'un d'autre. Tout en nous, que chacun s'examine lui-même, et se soumette sous la main puissante de Dieu. Et comment cela se passe-t-il ? En s'inclinant sous la parole de Dieu soi-même, ce n'est que lorsque l'on s'est incliné sous la main de Dieu –il est d'ici– que le berger est capable de rétablir la douceur entre des parties en querelle.

Mais si quelqu'un vient et veut parler, et que le berger ne peut pas du tout être senti, et que cette personne prend son chapeau et dit : « Je ne peux tout de même pas me laisser faire ceci », où sont passés le respect et l'ordre divin ? Où sont passées toutes ces choses ? Nous ne voulons pas l'honneur des hommes, mais je vous dis ceci : Si nous voulons que Dieu bénisse les frères ici, nous devons prier pour eux, nous devons nous tenir derrière eux, les porter devant la face de Dieu, et demander à Dieu de leur donner Sa parole originale à tout moment. Voilà, ça c'était en ce qui concerne le sujet du berger.

Il est dit, en conclusion, qu’il est un berger, et il sait le souci et les choses qu'il porte avec lui. Bien sûr, un berger porte les fardeaux, mais s'il veut parler à quelqu'un quelque part et qu'on ne le laisse pas du tout entrer, et qu'on ne l'écoute pas, que se passe-t-il alors ? Et vous pouvez penser ce que vous voulez aujourd'hui, mais celui qui ne se conforme pas sur la terre à l'ordre terrestre de l'Église de Dieu, celui-là ne sera jamais dans l'ordre céleste de l'Église céleste. C'est ici que tout commence et nulle part ailleurs. La théorie peut ressembler à qui sait quoi, mais la pratique commence ici d'une manière tout à fait pratique, dans l'Église.

Il dit ensuite en ce qui concerne l'évangéliste : « L'évangéliste est un homme particulier. C'est un homme qui brûle comme une boule de feu. Il entre dans une ville, prêche son message puis s'en va ailleurs ». Voici qu'il est un homme spécial, l'évangéliste.

« L'enseignant est un homme spécial. Il se retire sous l'onction du Saint-Esprit, et est capable de prendre les paroles et de les relier entre elles par le Saint-Esprit de telle sorte que ni le pasteur, ni l'évangéliste ne peuvent se comparer à lui ! ».

Chacun dans son domaine, chacun dans la tâche que Dieu lui a confiée. Et là encore, cela donne une équipe, une équipe entière. Chacun à la place que Dieu lui a attribuée.

« Ensuite, nous constatons que l'apôtre est un homme particulier. C'est quelqu'un qui met tout en ordre, qui ordonne toute chose. C'est un homme qui a été envoyé par Dieu pour remettre toute chose en ordre, dans leur ordre ».

Cela aussi fait partie du processus. Et nous croyons que Dieu restitue tout, restaure tout, rétablit tout. Et nous croyons que ces ministères, comme nous l'avons lu ici, Dieu les rendra, les restituera, et que cet ordre divin sera dans l'Église de Dieu.

Pour conclure, « le prophète est un homme spécial. Un prophète est un homme à qui la parole du Seigneur est adressée, à qui la parole de Dieu vient. En effet, la vie d'un prophète est faite en sorte que son subconscient et son conscient sont si proches qu'il n'a pas besoin de s'endormir pour avoir un songe. Il voit alors qu'il est parfaitement éveillé. C'est quelque chose que Dieu seul est capable de faire. Il voit ce qui va se passer ».

C'est ainsi. Combien de fois des personnes sont venues à Frère Branham et lui ont dit : « interprète-nous ce songe », et Frère Branham a dit littéralement : « Je ne peux pas vous interpréter votre songe tant que je n'ai pas vu ce songe se dérouler exactement devant moi ». Et les gens sont assis là, et racontent leurs songes, et son œil droit s'est juste fermé un peu plus loin, et il a regardé la personne en question, et a quand même vu devant lui exactement le songe qui lui a été rapporté et a pu dire : « Ma sœur, tu as omis cela, mon frère, tu n'as pas mentionné ceci et cela ». Il voyait lui-même en tant que prophète. Il voyait devant lui ce que les gens étaient en train de lui raconter, et cela dans son subconscient.

Aucun d'entre nous ne peut exercer l'un de ces cinq ministères, ne peut être ni l'un ni l'autre, ni le troisième, ni le quatrième, ni le cinquième, à moins que Dieu l'ait désigné, déterminé, appelé, établi. Et nous croyons que le Seigneur a merveilleusement ordonné toutes choses. Il faut vraiment avoir reçu un appel divin ; et nous croyons que le Seigneur a merveilleusement ordonné toutes ces choses.

Et je veux dire qu'aujourd'hui, que nous puissions ou non interpréter un songe, c'est sans doute secondaire ; ce qui devrait être important, c'est que nous n'interprétions plus rien, mais que nous acceptions pleinement la parole révélée de Dieu, et que nous disions : « Seigneur, Au as parlé et nous sommes ici pour entendre ce que Tu as à nous dire ». Dieu doit ramener ce respect dans l'Église pour Lui, devant Lui, pour Sa parole, pour Son action, pour les ministères.

Fondamentalement, avant tout, il faut que cette crainte divine revienne dans l'Église, et alors nous pourrons aller de l'avant avec l'aide de Dieu.

Ici, le ministère du prophète se poursuit encore, mais le temps est écoulé. Vous avez toutes ces brochures, et pourtant, j'entends souvent des gens dire : « Imagine que j'ai lu la brochure plusieurs fois, mais ce n'est qu'après que tu as parlé de ces choses, que j'ai pris pleinement conscience de ce qui était exprimé ». Ici, il y a des gens qui lisent simplement trop vite, ils lisent trop vite, ils lisent comme on peut lire un livre terrestre.

Mais si nous nous y plongeons, et demandons à Dieu de nous révéler Sa parole et de nous parler par Son Esprit, alors Il le fera par grâce. Il ne peut en être autrement. Et nous sommes convaincus que Dieu le fera par grâce en toi, et en moi, et en nous tous. Il composera Son Église comme la meilleure équipe et l'un ne mettra plus son pied sur le pied l'autre pour le faire trébucher ; chacun rencontrera chacun.

Avez-vous déjà assisté à un match ? Je l'ai fait avec plaisir très souvent quand j'étais jeune. Il ne s'agit pas toujours d'aller simplement chercher le ballon, il s'agit même de repousser l'adversaire pour qu'il n'atteigne pas celui qui a le ballon. Et lorsque nous avons compris tout cela, nous disons simplement : « Seigneur, aie pitié de nous ». Le temps touche à sa fin. Mets-nous, mets chacun à sa place, et aide-nous à nous tenir ensemble de telle sorte que Tu puisses nous utiliser, Toi, nous utiliser comme la meilleure équipe qui soit sur cette terre ».

Peut-être que notre foi est devenue petite parce que nous avons vécu beaucoup de choses, mais je pense que Dieu nous donne une grande leçon de tout cela ; et lorsque nous aurons appris cette leçon, alors Dieu pourra nous préserver afin que nous ne fassions plus les mêmes erreurs, mais que nous allions de l'avant avec notre Dieu par grâce, jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue.

Et nous le savons tous, frère Rouss l'a déjà souligné et moi aussi : nous ne sommes pas ici pour faire seulement l'éloge d'une prolongation de cette vie. Non. Nous sommes ici avec le glorieux message de Jésus Christ, le Crucifié ! De Lui, le Fils de Dieu qui a donné Son sang et Sa vie pour nous afin que nous soyons sauvés, que nous recevions de Lui le pardon, et le salut, et la vie éternelle par la foi en Lui. Pas seulement un prolongement de cette vie terrestre. J'en suis aujourd'hui à un point où j'aimerais bien m'en passer. Il y a une chose que je souhaite : c'est être avec le Seigneur ! Et la vie éternelle, nous ne la recevrons pas là-bas, nous l'avons déjà reçu ici par grâce !

Que Dieu nous aide et mette à nous le désir de rechercher la communion avec Lui ; de ne pas dire : « maintenant, Seigneur, parle-moi et fais-moi ce que Tu as fait avec frère Branham ». Toi et moi, nous ne sommes pas frère Branham ; pourquoi donc ferait-Il la même chose avec nous ? Chaque homme a ses expériences avec Dieu. Et vous n'avez pas entendu ce qu'il a dit ? Il a clairement souligné hier soir que tant d'imitations de ses services divins ont eu lieu, de ce ministère divin, tant d'imitations ! Et une imitation n'est pas un original.

Chaque homme, chaque frère, chaque sœur, nous avons notre chemin avec Dieu, et Il veut nous accorder les expériences nécessaires à notre vie de foi ; et en ce qui nous concerne, au ministère qui nous a confié ou qu’Il va encore nous donner. Il fera ce qui doit se passer.

Loué soit Son nom merveilleux et glorieux ! Il est encore le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et vous savez, quand Il a dit cela aux scribes, Il a fait cette remarque : « Dieu n'est pas un Dieu des morts, mais des vivants ». Mais, Abraham, Isaac et Jacob n'étaient déjà plus sur cette terre depuis longtemps, mais ils n'étaient pas morts ; ils vivaient, ils étaient vivants et ils vivaient encore aujourd'hui, car ils ont la vie éternelle. « Dieu n'est pas le Dieu des morts, Dieu est le Dieu des vivants », c'est-à-dire, de ceux qui ont reçu la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ.

Et ainsi, il est ton Dieu et le mien. Ainsi, Il est notre Dieu, et Il a fait la promesse d'être avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde.

Loué et exalté soit Son saint nom ! Amen ! Levons-nous et prions.

[L’assemblée chante le chœur « Tel que je suis sans rien à moi ». N.d.l.r]