Ewald Frank

TOUT ORDONNER SELON LA PAROLE PROPHÉTIQUE

Krefeld, le 28 mai 1975

(Retransmit le 06 septembre 2023)

Nous avons tous des raisons de chanter et de remercier le Seigneur pour ce qu'Il a fait en chacun de nous par grâce. Et si maintenant nous pouvions déposer de côté le quotidien avec tous ses soucis et ses détresses, et tout oublier pour nous ouvrir au Seigneur, alors Il pourra nous bénir abondamment ce soir. Mais, pour cela, il faut que nous puissions nous débarrasser du quotidien avec tous ses soucis, toutes ses détresses, toutes ses contrariétés, tout ce qui se présente à chacun de nous, et que nous puissions être réunis ici devant la face de Dieu, libres et ouverts, en regardant au Seigneur ; sinon, pendant le service divin, nous serons accablés par des soucis et des détresses, et nous dirons à la fin que nous n'avons pas été bénis. Parfois les gens n'entendent même pas ce qui est dit parce qu'ils sont chargés intérieurement, et ne sont pas réceptifs à ce qui est dit. Il est donc important que nous déposions tout au Seigneur.

De toute façon, ce monde est dominé par l'ennemi, et apporte tant de choses. Si on voulait s'en occuper, on ne trouverait plus le temps de s'occuper des choses de Dieu. Mais, en tant que croyants, nous avons appris à bien gérer notre temps et à l'utiliser pour remercier le Seigneur et glorifier Son nom. On devrait faire comme notre sœur Gröger l'a fait ce soir. D'après ce que j'ai pu observer, c'est elle qui a chanté le plus fortement que tous les autres le chant de la jeunesse. Et certainement, elle pensait à être jeune dans le Seigneur. J'avais déjà du mal à chanter, mais quand j'ai vu qu'elle chantait avec autant de force, je me suis dit que ça valait quand même la peine de chanter aussi. Oui, même si ce n'est pas du tout à notre mesure, nous chantons quand même avec les autres. Est-ce vrai ou pas ? Qui n'a pas chanté avec nous ? Qui n'a pas chanté avec nous ? Il y a quelqu'un qui n'a pas chanté ? Merci mon frère. Oui, cela me fait plaisir. Oui, encore des personnes qui sont sincères.

Honnêtement, c'est ce qui dure plus longtemps. Mais la grâce de Dieu, je vous le dis, si c'est taillé à notre mesure, alors nous pouvons tous participer. Mais gare à ce que cela aille un peu à l'encontre du but recherché par nous. Alors ce que nous sommes et qui nous sommes devient véritablement visible. Et nous ne le remarquons même pas, mais d'autres le remarquent.

Frère Branham avait une fois une vision étrange. Vous l'avez certainement entendu dans une prédication. Il vit un beau chat. N'est-ce pas ? Il vit un beau chat. Et si nous voyons une vision avec un chat… Pierre en avait eu avec beaucoup d'animaux, de vers de terre, et toutes sortes de choses. Mais le frère Branham vit un chat. Il vit comment ce chat est bien caressé par devant et par derrière, et il grogne et se sent bien. Et puis, il vit que soudain, la main ne caressait plus si bien qu'avant, mais juste un peu en arrière et en avant, puis elle a soufflé et s'est mise en route.

Et la voix du Seigneur parle : C'est l'église de la Pentecôte d'aujourd'hui. Tant que les choses vont toutes si bien, vous savez, alors nous pouvons tous chanter avec eux, prier avec eux, alors nous sommes tous bien là-dedans. Mais quand ça va à l'encontre de ce que nous voulons et que nous… Ah, alors, vous voyez ce que je veux dire. Ce n'est pas du tout mon genre de parler ainsi, mais ce genre de choses, ça va parfois plus profondément dans le cœur qu'une grande prédication autour de laquelle on fait je ne sais quoi.

Alors, ce qui se passe ici, accompagnons-le intérieurement afin que nous soyons bénis. C'est la seule possibilité, car nous sommes toujours bien prêts. Nous sommes alors sur cette voie avec Dieu, et tout est équilibré, et nous pouvons devenir une bénédiction pour les autres. C'est le secret.

Si toutes les choses se passent toujours comme nous le souhaitons, nous ne serons jamais circoncis, jamais taillés, jamais nous ne pourrons être transformés et façonnés intérieurement. Il faut qu'il y ait des choses dans notre vie pour qu'une occasion se présente, pour que ce qui est si profondément caché puisse sortir. Et parfois, nous ne le remarquons même pas, mais cela sort encore de temps en temps parce que c'est là. Mais quand cela sort, nous sommes aidés. Et c'est ce que Dieu veut parfois provoquer : que nous puissions vivre des choses ou que nous soyons soumis à des épreuves dans lesquelles nous devons faire nos preuves.

Et parfois, il faut aussi pouvoir encaisser sincèrement pour que d'autres personnes obtiennent ce qu'ils veulent, car si nous obtenons toujours ce que nous voulons, qu'en sera-t-il de notre prochain qui, lui aussi, a le droit d'obtenir ce qu'il veut ? Mais si nous faisons tout cela, je crois que nous l'avons reçu d'une manière particulière le samedi à Lausanne : Des frères qui étaient auparavant très fâchés l'un contre l'autre se sont tous assis autour d'une table après le service divin. Nous sommes restés ensemble jusqu'à 11 heures et demie, et nous avons parlé ; et c'était tout simplement une atmosphère merveilleuse. Mais il était nécessaire de dire quelques mots qui leur sont allés droit au cœur ; pas comme venant d'en haut, mais simplement de frère à frère.

Et je n'ai fait qu'une seule remarque. J'ai dit : « frères, j'ai fait beaucoup d'erreurs quand j'étais jeune, certaines encore maintenant ». Mais j'ai dit : « vous n'avez peut-être pas fait d'erreur, cela arrive ». Et nous avons parlé de certaines choses comme ça, et ils ont été tellement touchés par cela au point qu'un frère s'est levé après le service divin, et a dit tout ce qu'il avait fait de mal, et comment il prétendait être ou faire quelque chose de particulier. Et ils ont compris que tout cela ne servait à rien.

Et si je pouvais déplacer les montagnes, si je connaissais tous les mystères, et si je n'avais pas l'amour de Dieu, alors je ne servirais à rien. Je ne servirais à rien, et encore moins à rien dans ce temps-ci, et encore moins pour l'éternité.

Si cette fois, nous comprenons de quoi il s'agit pour Dieu, l'achèvement sera dans l'amour de Dieu. À Golgotha, l'amour de Dieu a été manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. Et l'édification de l'Église de Jésus-Christ est dans cet amour divin. Et l'amour divin ne fait pas de mal à l'autre.

J'ai entendu que des frères de la langue française n'étaient pas satisfaits avec la brochure « Le Concile de Dieu », et je n'ai pas pu le comprendre. Je me suis dit : après tout, il a été écrit pour de bonnes raisons. Mais quand je l'ai relu entre temps, j'ai dit : homme de Dieu, il y a des choses que tu écrirais différemment. Et maintenant, samedi, j'ai simplement dit : « frères, pardonnez-moi. J'ai écrit Le Concile de Dieu au début des années 60, et il y a des choses que j'écrirais différemment aujourd'hui ». Cela leur avait vraiment fait du bien comme une pommade, et ils ont dit : « mon Dieu, ce n'est pas comme on aurait toujours pensé de lui. On aurait pensé qu'il veut toujours avoir raison ».

Nous ne voulons pas toujours avoir raison. Nous voulons simplement que Dieu ait raison. Nous ne voulons pas non plus quoi que ce soit, mais nous voulons que la connaissance augmente. Si quelqu'un pense qu'il n'apprend plus rien du tout, je me demande alors pourquoi nous allons encore à l'école ! Nous sommes ici à l'école de Dieu en tant que disciples de Jésus-Christ, parce que nous voulons apprendre. Il y a parfois des gens chez nous qui n'aiment pas faire leurs devoirs scolaires. Cela arrive partout sur la terre. Mais ici, dans la maison de Dieu, nous sommes venus et nous prenons part à tout ce qui nous est apporté de la parole de Dieu.

Si nous étions encore aujourd'hui dans les années 1915, au même stade qu'en 1960, 1961, 1962, alors tout ce temps aurait été vain, et l'Esprit de Dieu n'aurait rien pu faire en nous. Il s'agit donc, comme le dit l'Écriture, d'aller de connaissance en connaissance et de clarté en clarté. Mais en principe, l'enseignement biblique reste bien-sûr, l'enseignement biblique. Mais on voit peut-être les choses un peu plus précisément, et on pourrait peut-être les saisir. Oui, mais Dieu sait toutes choses.

Beaucoup sont devenus des bénédictions, mais nous, en tant qu'être humain, et moi en particulier, peu importe ce que j'ai écrit, quelle prédication j'ai apporté, quand j'y réfléchis plus tard, je suis insatisfait. Pourquoi ? Je ne le sais pas. Il n'y a pas un seul point dont je pourrais me réjouir chaleureusement et dire : « tu as bien fait ». Non, rien du tout. Je crois que c'est Dieu qui l'a fait ainsi, et je n'y peux rien.

En effet, lorsque qu'un homme pense avoir fait quelque chose de bien et qu'il peut se regarder de haut avec complaisance, alors vient l'orgueil, et aussi rapidement vient la chute ! la présomption est alors là, il y a plusieurs choses qui sont alors immédiatement liées à cela, et finalement, on est imbus de soi-même, et on ne peut certainement plus être une bénédiction pour personne.

Alors, Dieu veut faire de nous des personnes qui considèrent les autres plus qu'elles-mêmes, et cela, de tout cœur. Que l'on puisse estimer et respecter le plus petit des frères à cause de la grâce de Dieu, et à cause de ce que le Seigneur a fait pour nous. On peut alors aider les autres et être une bénédiction pour eux.

Nous avons donc eu un merveilleux rassemblement à Lausanne, et nous en sommes très reconnaissants au Seigneur. Puis à Zurich aussi, Dieu bénit toujours Sa précieuse et sainte parole, et nous en sommes très reconnaissants.

J'ai remarqué certaines choses dans la prédication de Zurich, comme par exemple, dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau Testament, des choses ont été ramenées à un dénominateur commun par les hommes de Dieu qui ont été destinés pour ordonner ces choses divines dans l'Église. Mais, je voudrais vous donner une comparaison pour vous montrer combien il est difficile pour les hommes qui n'utilisent que leur intelligence, de classer les passages de l'Ancien Testament dans le Nouveau Testament. Je vous donne une comparaison pour voir la différence. Je l'ai remarqué le dimanche peut-être pour la première fois, mais je l'ai déjà lu assez souvent.

Vous connaissez tous l'événement qui se déroule ici juste avant la Pentecôte dans les Acte des Apôtres chapitre 1. Acte des Apôtres chapitre 1 verset 15 :

« En ces jours-là, Pierre se présenta au milieu des frères. Or, il y avait une foule d'environ cent vingt personnes réunies, et il dit : Chers frères, il fallait que s'accomplisse la parole de l'Écriture que le Saint-Esprit a prononcée d'avance par la bouche de David au sujet de Judas qui a servi de guide à ceux qui ont saisi Jésus ».

Prenons premièrement ce verset. Où trouvait-on dans l'Ancien Testament une quelconque référence sur Judas ? Les scribes auraient pu poser la question ici. Lorsque Pierre a prononcé cela, ils auraient pu demander : « écoute, qu'est-ce qui s'est passé ici ? ». C'est l'accomplissement de la parole du Psaume tel et tel, et cela s'est maintenant accompli ici avec Judas. Les scribes auraient pu venir et dire : « écoute, Pierre, lis avec nous, et nous lirons avec toi pour voir si tu y trouves le nom de Judas ! ». Et en vérité, s'ils avaient tous lu, ils n'auraient en effet pas trouvé le nom de Judas dans les Psaumes, mais ils auraient pu lire la description globale qui a été faite de lui. Vous voyez ce que je veux dire. C'est donc une possibilité.

Et nous allons tout de suite aller un peu plus loin. Pierre dit ici : ce que le Saint-Esprit a annoncé d'avance sur Judas par la bouche de David. Pierre savait très bien, conduit par le Saint-Esprit, que ce qui se passait ici avec cet homme appelé Judas, David l'avait déjà annoncé par le Saint-Esprit dans les Psaumes. Où est-ce que c'est écrit ? Dans Psaume 41. Oui, lisons le Psaume 41. Vous avez tous vos bibles avec vous ? C'est une étude biblique aujourd'hui. Psaume 41 verset 10. Nous allons peut-être lire quelques versets avant et quelques versets après pour voir à quel point de telles choses peuvent être voilées. Par où devrions-nous commencer ? Peut-être à partir du verset 5. Psaume 41 verset 5 :

« Je dis : Oh Seigneur, aie pitié de moi, ah, guéris mon âme, j'ai péché contre toi. Mes ennemis disent du mal de moi : quand mourra-t-il afin que son nom disparaisse ? Si quelqu'un vient me voir, il dit des faussetés, son cœur accumule la méchanceté, puis il va au dehors pour en parler. Tous ceux qui me haïssent chuchotent ensemble à mon sujet. Ils méditent le mal contre moi : Un mal sans remède est collé sur lui, celui qui s'est couché ainsi ne se relèvera pas. Même mon meilleur ami, en qui j'avais fermement confiance, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi. Mais toi, Seigneur, aie pitié de moi et relève-moi et je me vengerai. À ceci, je reconnaîtrai que tu prends plaisir en moi : quand mon ennemi ne se réjouira pas à mon sujet. Mais tu me soutiens dans mon innocence et tu me places à toujours devant ta face ».

Nous voyons là les versets avant et après le verset 10 qui n'ont peut-être rien à voir avec la chose dont il est question. Et c'était là le problème des scribes. Ils ont lu et ils sont passés. Le Saint-Esprit n'a pas pu faire briller la parole pour eux parce qu'ils n'étaient pas destinés à cela. Pierre savait ce que le Sauveur avait dit : « Celui qui trempera le pain avec moi, c'est lui ».

Et je ne sais pas si Pierre connaissait l'Ancien Testament dans cette grande mesure. Prenez un citoyen moyen, qu'il soit pécheur ou autre, chacun peut avoir connu les Saintes Écritures, mais pas comme les enseignants, pas comme ceux qui sont enseignés, pas comme les scribes. Mais, quand le moment était venu d'apporter la parole, le Saint-Esprit lui a rappelé où il pouvait le trouver. Et peut-être, on ne sait pas s'il a pu l'ouvrir, mais l'Esprit de Dieu l'a prononcé, et c'était simplement là ! Et il savait peut-être certainement où le trouver ! Et il est écrit : « même mon meilleur ami en qui j'avais fermement confiance ». (Psaumes 41 verset 10).

Le Seigneur Jésus a dit... qu'est-ce qu'il a dit ? « Mon ami ». Il l’a dit un jour à un homme : « Mon ami, comment es-tu entré ici ? ». (Matthieu 22 verset 12). Et qu'est-ce qu'I l a dit à Judas ? Qu'est-ce qu'Il a dit à Judas ? A-t-Il dit : « mon ami ? ». Mais comment s'est-Il adressé à Judas ? Qui le sait par hasard ? A-t-il dit : « mon ami ? ». Ma sœur, tu dois le savoir, tu dois le savoir. Ouvrez donc la Bible, mes frères. Nous avons une étude biblique ce soir. Il y a déjà eu tant de prédications ici. Considérons la chose. Il est dit dans Psaumes 41 verset 10 :

« Même mon meilleur ami, en qui j'avais fermement ma confiance, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi ».

Oui frères. Les frères ont tous l'air si incrédules ! Nous devons le trouver pour savoir s'il en était ainsi. Nous voyons comment l'Esprit de Dieu utilise le psalmiste, même le mot « ami » de l'Ancien Testament, et comment le Seigneur Jésus s'adresse ainsi à Judas à l'heure où ce passage de l'Écriture devait s'accomplir. Le même Saint-Esprit qui parlait dans l'Ancien Testament par la bouche de David, est le même Saint-Esprit qui a parlé par Jésus. Il s'agissait du même Seigneur. Il dit ensuite ici dans Actes 1 verset 17 :

« Et il était pourtant de notre nombre, et il avait pris part à ce ministère avec nous. Cet homme s'est acheté un champ avec le salaire de son péché, mais il est tombé la tête en bas et s'est rompu en deux, de sorte que toutes ses entrailles se sont répandues. Cela a été connu de tous les habitants de Jérusalem, si bien que ce champ a reçu dans leur langue le nom de Hakeldama, c'est-à-dire le champ de sang ».

Et il est dit au verset 20 :

« Or, il est écrit dans le livre des Psaumes : sa demeure sera déserte, et il n'y aura aucun habitant ».

Ouvrons maintenant cette parole de Psaume, et vous verrez qu'il sera un peu difficile d'en sortir cette chose. Où se trouve-t-elle ? Dans le Psaume 69 verset 26. Ici, nous lisons à partir du verset 23. Psaume 69 verset 23 :

« Que leur table devienne pour eux des pièges et un filet au sein de leur sécurité. Que leurs yeux s'obscurcissent, et qu'ils ne voient plus, et que leur hanche soit toujours chancelante. Déverse ta fureur sur eux, et que l'ardeur de ta colère les atteigne. Leur demeure sera déserte et il n'y aura plus d'habitants dans leur tente. Car ils persécutent celui que tu as frappé toi-même, et ils racontent les souffrances de ceux qui ont été blessés. Ajoute encore l'iniquité à leur iniquité, et qu'ils ne viennent pas à la justice devant toi ».

Maintenant, retournons au verset 26 : « Leur demeure sera déserte et il n'y aura plus d'habitants dans leur tente ».

J'ai lu ici aussi la version Luther de la Bible, et dans les deux versions « demeures » est au pluriel, et Pierre dit dans Acte 1 « sa demeure » (au singulier) « sa demeure sera déserte ». C'est écrit ici, nous l'avons lu dans Actes chapitre 1 verset 20. Or, il est écrit dans le livre des Actes : « sa demeure sera déserte et il n'y aura aucun habitant » ; dans le Psaume il est cependant écrit : « leur demeures » donc, au pluriel. Et c'est véritablement ce que les scribes n'ont pas vu ou ne pouvaient pas voir, que cela s'accomplirait sur Judas et sur tous ceux qui seront comme lui tout au long des temps. Comprenez-vous ce que c'est ? S'il est écrit ici au pluriel : « leur demeures sera déserte », alors tous ceux qui sont comme Judas et ont agi comme lui, auront le même sort que lui au singulier, oui, n'est-ce pas ?

Mais un homme qui n'a pas l'Esprit de Dieu, même un érudit dirait : « oui, tu vois, c'est écrit au pluriel dans le Psaume, et ici, dans Actes 1, c'est écrit au singulier ! Comment maintenant savoir ce qui est vrai ? ». Mais l'Esprit de Dieu savait qu'il n'y aurait pas un seul Judas, mais, qu'au cours du Nouveau Testament, il y aurait ces choses, et qu'il en serait de même pour tous ceux qui pécheraient et se rendraient coupables de la même manière que ce qui lui est arrivé, c'est à dire à Judas, en ce temps. Si vous continuez à lire ici, il est écrit au verset 29 de Psaumes 69, il est écrit :

« Qu'il soit effacé du Livre de Vie, et qu'il ne soit pas inscrit avec les Justes ».

Nous arrivons au point sur lequel frère Branham a particulièrement insisté, à savoir que le nom de Judas était aussi écrit dans le Livre de Vie, mais il dut être effacé, et ne devait pas être inscrit avec les Justes. Voyez-vous tout le contexte ici ?

Et le Seigneur a bien dit auparavant : « Quelqu'un en qui j'avais fermement confiance ». (Psaumes 41 verset 10). C'est donc quelqu'un qui a été compté parmi les membres de la troupe, des disciples, mais qui a fait cela de son propre chef. Et il est dit ici : « qu'il soit effacé du Livre de Vie ».

Et c'est là que nous voyons la différence : Quand quelqu'un est écrit dans le Livre de Vie, il y a une possibilité qu'il soit effacé ; mais jamais s'il est écrit dans le Livre de Vie de l'Agneau immolé avant la fondation du monde. C'est là que réside la différence ! Partout où il est question de la troupe élue, il s'agit du Livre de Vie de l'Agneau. Mais lorsqu'il s'agit du jugement final du trône blanc, il est dit : « Et des livres furent ouverts, puis le Livre de Vie », non pas le Livre de Vie de l'Agneau, mais « le Livre de Vie ». (Apocalypse chapitre 20 : 12). « Et quiconque ne fût pas trouvé inscrit dans le Livre de Vie, fût jeté dans l'étang de feu ». (Apocalypse 20 verset 15).

C'est pourquoi le frère Branham a toujours insisté sur le fait que ce qui importe est que nos noms... Je pense que vous pouvez le voir dans Apocalypse chapitre 13. Ce passage est bien connu qui dit que : « tous adoreront la bête, tous ceux dont le nom ne sont pas écrits dans le Livre de Vie de l'Agneau immolé avant la fondation du monde ». Cette formulation est écrite plusieurs fois. Ici, dans Apocalypse chapitre 13 verset 8, il est dit :

« Ainsi, tous les habitants de la terre l'adoreront, tous ceux dont le nom n'a pas été écrit dans le Livre de Vie de l'Agneau immolé avant la fondation du monde. Que celui qui a une oreille pour entendre, qu'il entende ».

Nous voyons donc que cette description qui a été donnée si précisément dans l'Ancien Testament, les apôtres l'ont reconnue très clairement dans leur époque. Et vous savez, c'est tout simplement une grande grâce. Même avant la Pentecôte, avant l'effusion du Saint-Esprit, un Pierre qui avait renié le Seigneur juste quelques jours avant, il se présente et dit : « Mes frères, vous savez que Dieu m'a destiné ici pour vous exposer ce qui s'est passé ». Ils n'ont pas cherché conseil auprès des scribes et des pharisiens. Ils ne se sont pas trouvés dans le besoin, mais ils savaient : « ici Dieu nous aidera ».

N'est-ce pas ce qui s'est passé pour nous dans cette époque ? Pas à pas, le Seigneur nous a aidés à classer toutes choses selon la Bible. Et comme nous l'avons déjà dit, ou voulons le dire à plusieurs reprises, les scribes se sont assis dans la chair de Moïse, sans avoir le même esprit que Moïse, sans avoir part à ce que Dieu a fait proclamer comme paroles des révélations divines. Ils avaient la lettre, ils ont tué et étaient eux-mêmes morts. Mais l'Esprit l'a vivifié au moment où c'était nécessaire. Et c'est ainsi que nous voyons ici, il est dit ici au verset 20b des Actes des Apôtres chapitre 1 :

« Un autre prendra sa place de surveillant ».

J'ai même consulté à un moment donné… je crois que je l'avais noté, oui plus tard, il a été tiré au sort parmi les hommes, entre deux hommes. Dans l'Ancien Testament, cela se faisait, je crois, parmi les sacrificateurs. Je dois encore le consulter. En tout cas, on a tiré au sort dans l'Ancien Testament. Et ces hommes connaissaient ces passages bibliques. Je crois que c'était parmi les sacrificateurs. Qui connaît où ce verset est écrit ? Qui sait comment il a été tiré au sort dans l'Ancien Testament ? Qui le sait ? Frères, qu'avons-nous fait pendant tout ce temps ? Je l'ai lu, je l'ai même noté, mais je ne sais pas où s’est écrit. C'est ainsi qu'il m'arrive de temps en temps, la mémoire part.

(Un frère répond dans la salle et lui donne le verset, et le frère Frank dit : « non, non, je le cherche dans l'Ancien Testament ». Et après il dit : « oui, oui, écoute, tu as raison mon frère, c'est Luc chapitre 1 ».

Oui, c'est avec Zacharie, exactement. C'est le passage que je cherche. Luc chapitre 1 :

« Le sort est tombé sur Zacharie pour qu'il fasse le service de l'hôtel ».

Oui, c'est vrai. D'une certaine manière, pas besoin de chercher plus loin, il suffit de trouver si vite. Luc chapitre 1. Oui, le verset est retrouvé. Le verset 9. Oui, c'est là. Luc 1 verset 9 :

« Que, selon la coutume sacerdotale, il a été désigné par le sort pour entrer dans le temple du Seigneur, et y offrir l’encens ».

Ici, il est écrit entre parenthèses dans la Bible en allemande, la référence d’Exode 30 verset 7. Dans tous les cas, nous voyons que tout ce que ces hommes de Dieu ont fait ici n'était pas inventé de toute pièce. Cela avait déjà une place quelque part dans les Saintes Écritures. Dieu l'avait ordonné quelque part. D'une manière ou d'une autre, c'était déjà connu parmi le peuple de Dieu.

Et puis, il y avait encore un autre passage que je voulais lire… Dans tous les cas, c'est ainsi que ces hommes de Dieu ont tout ordonné. Jamais trop tôt et jamais trop tard. Il n'avait pas encore parlé de la Pentecôte, c'est-à-dire Pierre ici. Il a attendu que la Pentecôte arrive.

Toutes choses dans les Saintes Écritures ont leur temps et doivent être correctement ordonnées. Il n'a pas anticipé quelque chose, mais s'est laissé guider et conduire pas à pas par le Saint-Esprit. Mais les scribes… je suis très reconnaissant à Dieu qu'il n'y ait pas eu des scribes parmi les cent vingt qui étaient dans la chambre haute, sinon, ils auraient eu des disputes. Mais les Saintes Écritures disent qu'ils étaient un seul cœur et une seule âme.

Là où il y a la parole de Dieu, la parole prophétique est présentée dans son accomplissement, et classée bibliquement. Là, et alors là, les hommes sont un seul cœur et une seule âme. Peu importe qui parle, cela a peu d'importance. Ce qui est important, ce que la parole de Dieu soit correctement ordonnée. Et en ce temps-là, le Seigneur s'est servi de Pierre pour classer correctement ces passages bibliques l’un après l'autre. Et Il S'est servi de Pierre pour dire : « voici ce que Dieu a dit par David au sujet de Judas ». Et il dit ensuite : « un autre prendra sa place de surveillant ».  Et voici que cela avançait pas à pas jusqu'à ce que toutes les choses soient ordonnées, de sorte que le Saint-Esprit puisse être répandu.

Je crois que nous sommes actuellement dans un processus similaire. Les gens auraient déjà pu demander à l'époque, en se référant aussi à Jean-Baptiste : « Écoutez, c'est bien beau. Le prophète Esaïe dit certes : voici je vous envoie… ». Qu'est-ce qui est écrit dans Esaïe 40 ?  Rappelez-le-moi. Ah, c'est : « une voix, une voix d'un prédicateur crie dans le désert ». Et dans Malachie chapitre 3, il est dit : « Sachez que j'envoie Mon messager devant Moi ».

Les scribes avaient certes, la lettre. Il savait que quelque chose allait venir. Mais alors, ils auraient pu dire : « Écoutez, le nom de Jean, Esaïe ne l'a pas prononcé ! ». Et puis, ils auraient pu dire : « écoutez, nous croyons tous ce que Malachie a dit, mais... et même, nous croyons que quelqu'un viendra. Il a tout dit, mais il n'a pas parlé de Jean ». Et ils auraient pu dire : « Ésaïe a merveilleusement prophétisé que tout serait aplani, qu'un chemin serait frayé. Il a tout dit, mais de Jean, il n'a rien dit ! ».

C'est ce qu'auraient pu dire beaucoup de scribes, mais il avait parlé de Jean ! Malachie avait parlé de Jean, Ésaïe avait parlé de Jean. Vous comprenez ce que je veux dire. Je ne fais que donner le contexte de ce que disent les scribes.

Aujourd'hui, ils viennent à nous, et cela nous est arrivé, que des gens viennent et disent : « Nous voulons et nous croyons toutes les paroles écrites dans la Bible ». Et puis ils vous disent : « alors, lis-moi le nom de Branham dans la Bible ». Ils ne vous ont pas encore dit cela ? Quoi ? Alors « lisez-moi, disent-ils, le nom de Branham dans la Bible ». Un jour, un homme m'a dit, un grand homme : « alors écoute, dit-il, ce qui est écrit dans la Bible, je le crois, mais il faut que tu me le lises dans la Bible ».

Oui, si à l'époque, il avait dû lire, alors il aurait dû lire dans Ésaïe 40 : « écoutez, une voix de prédicateur, du nom de Jean, se fera entendre dans le désert ». Il aurait dû lire cela comme ça, avec le nom de Jean, alors ils auraient tout compris. Alors, à l'époque de la révélation du Saint-Esprit, on n'aurait plus eu besoin de rien. Alors, les scribes seraient venus et auraient dit : « Monsieur, nous vous annonçons aujourd'hui que la parole du prophète Ésaïe s'est accomplie ici aujourd'hui ». Mais elle n'était pas du tout destinée pour eux. Elle était destinée pour la semence de Dieu.

Et nous voyons ce que le frère Branham a dit : « l'Église de Jésus-Christ est fondée sur la révélation ». Et comme ce Pierre et tous les hommes de Dieu, ils savaient ce qui avait été dit. Et puis, tout à coup, ils ont vu un Jean, et se sont arrêtés, et l'Esprit de Dieu a fait battre leur cœur, et déjà, ils pensaient à la parole : « une voix de prédicateur dans le désert » : Voilà l'homme dans le désert ! Le prophète l'a dit : « Voici, je l'envoie devant Moi », c'est lui, nous voulons l'écouter, c'est tout, c'est tout. Et les scribes pouvaient dire : « Le bas peuple court après lui dans le désert, le bas peuple ». Mais pas le bas peuple, mais le peuple de Dieu ! Ceux qui ont été rachetés par le Seigneur, ceux qui ont été graciés par Dieu, oui, et ceux-là ont écouté.

Aujourd'hui, on nous pose aussi des questions. Oui, c'est vrai, nous le croyons. Et il est étonnant de voir combien de personnes croient qu'un prophète devait venir, même dans des communautés du plein d'évangiles. Je me souviens d'une conversation où un frère Schneider m'a dit : « Frère Frank, un prophète doit venir, nous le savons, c'est ce que nous attendons ». Ah, c'est ce que nous attendons ? « Mais que ce frère soit Branham, nous ne pouvons pas l'accepter ! ». Pourtant, ça correspond exactement.

À l'époque, ils savaient que la description du ministère de Jean correspondait exactement. Pour eux, la chose était claire. Et Pierre savait la même chose pour Judas. Les autres savaient la même chose sur le Seigneur Jésus. Ce que les prophètes avaient prédit s'était accompli en Lui. De la même manière, nous reconnaissons en ce temps ce que la parole de Dieu a prédit et de la même manière, elle s'est accomplie.

Et si quelqu'un de vous pose la question et vous dit : « écoutez, montrez-moi le nom de frère Branham dans la Bible », alors vous pourriez aussi dire : « montrez-nous le nom de Jean dans la Bible (dans l’Ancien Testament) » ou le nom des autres hommes de Dieu. Vous comprenez ce que je veux dire.

Même à l'époque d'Abraham, lorsque Dieu dit à Abraham : « après quatre cent ans, Je ferai sortir ta descendance à main forte », et soudain, paraît un Moïse. Et ils auraient pu dire : « Moïse, qui es-tu, au juste, et qui t'a envoyé ici ? » ; « Le Je suis m'a envoyé », amen. Oui, tout le monde peut le dire, mais ils ont tout de même vu sur la base de ce qui s'est passé, qu'il ne s'agissait pas seulement d'une revendication de la part de Moïse, mais que Dieu était dans la chose. Et nous avons pu expérimenter la même chose dans cette époque, par la grâce de Dieu.

Mais les scribes ne pourront jamais le comprendre. Qui est-ce que Dieu a pris dans cette époque ? Un frère Branham qui n'a pas vu une école biblique de l'intérieur, qui n'en a pas participé ! Un homme sorti du peuple, un homme qui gardait le gibier et qui a fait des allées et venues dans la forêt pendant des années afin que personne ne chasse inutilement et ne fasse quoi que ce soit sans autorisation dans la forêt, car il était un garde-forestier. Pour lui, c'était une chose qui lui convenait déjà, à savoir, être en contact avec la nature, être seul avec Dieu.

Mais le Seigneur a pris des hommes simples, des hommes très simples afin que la révélation de l'Esprit ne soit pas mélangée à la connaissance et au savoir humain, mais que la parole de Dieu reste pure et sainte telle que Dieu l'a ordonnée.

Nous sommes heureux d'avoir pu, avec l'aide du Seigneur, tout classer de manière biblique dans cette époque. Et ce n'est pas notre mérite : C'est uniquement la grâce de Dieu. Livrés à nous-mêmes, nous n'aurions pas pu le faire, ni avec beaucoup, ni avec peu d'intelligence. Mais l'Esprit de Dieu, l'Esprit de Dieu qui était agissant au commencement et qui agit tout au fil des temps, et particulièrement maintenant à la fin, pour rétablir toute chose, pour tout classer, pour tout remettre en place, jusqu'à ce que, finalement, la pluie de l'arrière-saison tombe, et que l'Église de Jésus-Christ se tienne sur ses pieds, et que le Seigneur puisse encore une fois rendre témoignage de Lui de manière puissante.

C'est donc ainsi que, lorsque la parole prophétique a été classée bibliquement dans cette époque-là, alors les vrais croyants ont expérimenté leur préparation. Ils sont devenus un seul cœur et une seule âme. Nous pouvons le dire : il n'existe pas de divergence d'opinion sur la parole prophétique. Est-ce vrai ou non ? Soyons honnêtes, qui d'entre nous tous ici serait d'un autre avis ? Dites-le-moi honnêtement. C'est impossible, c'est impossible que des personnes aient des opinions divergentes lorsque Dieu montre sous leurs yeux la parole prophétique dans sa proclamation et dans son accomplissement pratique, et les y introduit. Ou, quelqu'un est-il d'un autre avis ? C'est impossible ! Ce n'est qu'ainsi que nous pouvons être un seul cœur et une seule âme.

Beaucoup pensent : « par des prédications puissantes que nous pouvons faire quelque chose ». Nous les avons entendues pendant longtemps, et rien ne s'est passé ! À l'époque, tout a été classé bibliquement. On savait pour chaque cas ce qui avait été dit dans l'Ancien Testament. Tout était classé. Pas un seul homme ne s'est opposé. Il n'y avait aucun qui soit venu et dit : « Pierre, attends un peu, es-tu sûr de ce que tu dis ? Tu dis si librement que cela se rapporte à Judas. As-tu bien réfléchi à ce que tu dis ? ». Il n'a pas besoin de réfléchir du tout ! Le Saint-Esprit avait révélé correctement et lui a donné la bonne parole, au bon moment.

Il y avait une confiance dans l'Église primitive que Dieu Lui-même est au milieu de Son peuple, et qu'Il classe et ordonne Lui-même toutes choses. Et peu importe ce que Pierre, Paul ou Jacques ou quiconque pouvait dire, ils étaient tous remplis du même Esprit, et ont classé les choses de manière biblique.

Nous avons également entendu parler de Pierre, de Jacques, de Paul. Lorsque Paul est allé vers les païens, il l'a dit clairement aux Juifs : « Vous vous êtes jugés indignes de l'Évangile de la vie éternelle. Nous nous tournons alors vers les païens, car c'est ce qui est écrit dans les prophètes : Il m'a établi pour être la lumière des nations », en accord avec Acte 13 verset 46.

Tous les apôtres, peu importe à quelle occasion, même dans Actes 15 où Jacques se lève et Pierre aussi se lève et dit : « Chers frères, vous savez que Dieu m'a choisi parmi vous pour vous parler ». À plusieurs reprises, ils ont classé et ordonné la parole prophétique. Et il est dit dans Actes 15 qu'il y avait eu auparavant un débat très vif. On aurait difficilement pu l'imaginer parmi les croyants primitifs. Imaginez-vous ! Sinon vous allez penser que nous sommes tous si dociles. Mais, il était vraiment arrivé qu'il y ait eu une discussion vive sur ces choses-là. Actes 15 verset 6 :

« Les apôtres et les anciens se sont réunis pour examiner cette question. Après une longue discussion vive, Pierre se leva et leur dit : Chers frères, vous savez que depuis longtemps déjà, Dieu m'a choisi parmi vous pour que les païens entendent par ma bouche la parole du message de salut et viennent ainsi à la foi… » ;

Et ainsi de suite, jusqu'à ce que Jacques prenne la parole aux versets 13 et 10. Actes 15 verset 13 :

« Lorsqu'il eut terminé, Jacques prit la parole pour s'adresser en ces termes : Chers frères, écoutez-moi ! Simon a rapporté comment Dieu a d'abord jeté le regard vers les nations pour se choisir un peuple qui porte son nom. Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes car il est écrit… ».

Et voilà qu'il en est déjà dans la parole prophétique ! Et il a continué dans la parole prophétique. Voilà qu'il a classé tout bibliquement et dit : « Chers frères, vous avez tous entendu comment Pierre a parlé, et je me joins à lui, car ce qu'il a dit est en accord avec la parole prophétique, car c'est écrit ainsi dans les prophètes », n'est-ce pas ? Et la chose était faite ! Qu'est-ce que c'était ? C'était la grâce de Dieu.

Le Seigneur Lui-même veille sur Son peuple. Nous aurions tous eu notre propre opinion sur tout, mais parce que Dieu nous a fait grâce, nous n'avons pas d'opinion personnelle. Nous voulons reconnaître le plan de salut de Dieu et être conduits par l'Esprit de Dieu dans toute vérité. Et c'est ce que le Seigneur a réussi à faire : Créer quelque chose de glorieux parmi Son peuple à la fin des temps.

Vous pouvez –et je ne le dis pas simplement comme ça– vous pouvez aller de lieu en lieu et de ville en ville chercher une assemblée où l'on trouve l'unité dans la connaissance sur ce que Dieu fait et ainsi de suite, cela n'existe pas ! À moins qu’une classification biblique de la parole prophétique ne soit donnée dans l'assemblée, alors tous sont enseignés par Dieu, comme le prophète l'a dit déjà dans l'Ancien Testament : « Ils seront tous enseignés de Dieu ». (Ésaïe 54 verset 13, Jean 6 verset 45). « Enseignés par Dieu » signifie que le Saint-Esprit prend la parole de Dieu et la met à la bonne place, dans le contexte d'accomplissement dans lequel elle appartient. Et tous ceux qui la voient, ils se réjouissent, ils sont enseignés par Dieu, ils sont un seul cœur et une seule âme. Amen.

Je ne l'ai pas encore entendu dans nos conversations que quelqu'un dise : « Qu'en penses-tu maintenant ? ou comment penses-tu ? ». Qui pense ou ne pense pas ? Le Seigneur Lui-même a révélé Sa parole et nous avons été enseignés par Dieu, précisément par Sa Parole et par Son Esprit. Et c'est pourquoi nous sommes un seul cœur et une seule âme. Et c'est vrai, oui c'est vrai ou non ? Dites maintenant la vérité, c'est vrai ou non ? Il n'y a pas d'autre moyen.

On ne peut pas s'asseoir ensemble et se taper sur la tête en disant : « Il faut qu'on se mette d'accord ». Mais, comme c'était au commencement, ça doit être ainsi à la fin : Dieu avait Ses serviteurs. Ils ont reçu la parole, l'ont distribuée, l'ont placée là où elle devait être ; le peuple de Dieu l'a reçue. Ils étaient tous enseignés par le Saint-Esprit, par la précieuse et sainte parole. C'est de la même manière que cela nous a été donné en ce temps. Celui qui voit et reconnaît, est aidé, il est béni, il peut aller et ne faire que remercier son Dieu de ce qu'il prend part à ce que le Seigneur fait en ce temps.

Qu'un Juda aille ici ou là, tout cela doit être ainsi. Nous ne regardons pas à cela : nous regardons à Jésus-Christ, le commencement et la fin de notre foi. Oui, le commencement et la fin de notre foi, nous regardons au but. Et dans la mesure où cela dépend de nous, nous voulons mettre notre volonté dans la volonté de Dieu, afin qu'Il arrive avec nous au but, et qu'Il puisse Se glorifier et Se révéler comme cela a pu se produire à la Pentecôte.

Après que ces choses ont été classées et ordonnées, après que le Saint-Esprit soit tombé, on a continué à classer et cela n'a pas cessé du tout. À la Pentecôte, Pierre a immédiatement recommencé à classer les choses. Il disait : « frères, ici s'accomplit seulement ce que le prophète Joël a prédit ». Cela a continué encore et encore. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, la parole prophétique est classée et ordonnée dans l'église de Jésus-Christ ; et là même, les hommes sont enseignés par Dieu, et sont un seul cœur et une seule âme. Amen ! Levons-nous pour prier.

Père Céleste, nous Te remercions de tout cœur pour Ta précieuse et sainte parole. Nous Te remercions pour Ton Saint-Esprit qui classe et ordonne la parole, qui la révèle, qui la montre dans son accomplissement. Alléluia et gloire à Ton nom ! Et comme au commencement, Tu ordonnes tout à la fin sur base de Ta parole prophétique. Alléluia. Et c'est pourquoi il est écrit que : nous tenons d'autant plus certain la parole prophétique qui brille dans un lieu obscur comme une lumière éclatante, alléluia ! Jusqu'à ce que l'étoile du matin s'élève dans nos cœurs.

Ah, Maître fidèle, que devons-nous dire ? Nous T'offrons l'adoration et la gloire. Nous Te glorifions. Nous glorifions Ton Saint nom ! Nous louons la puissance de Ton sang, la puissance de Ta parole, la puissance de Ton Saint-Esprit. Tu T'es glorieusement manifesté parmi nous, et ce n'est pas fini. Tu feras encore de grandes choses parmi nous. Alléluia !

Accorde-nous la grâce de ne pas seulement tout classer, mais que nous nous laissions nous-mêmes classer dans l'Église, dans Ton œuvre, afin que chacun soit à sa place, et que cette harmonie divine, cette unité biblique, puisse se manifester en tous, dans nos cœurs, dans nos dispositions, dans nos sentiments, dans nos actions ; afin que Tu puisses descendre et faire de grandes choses par la puissance du Saint-Esprit.

Nous Te remercions pour tout, dans le Saint-Nom de Jésus ! Amen!