Nous avons tous besoin d'une nouvelle expérience avec Dieu, comme Abraham

Krefeld, le 17 mars 1976

(Retransmis le 16 avril 2023)

Ewald Frank

Genèse 18 verset 1 :

« Puis, l'Éternel lui a paru près des Térébinthes de Mamré, alors qu'il était assis à l'entrée de sa tente, juste au moment de la chaleur du midi.

En effet, lorsqu'il leva les yeux et regarda, trois hommes se tinrent soudain devant lui. À peine les avait-il aperçus, qu'il se précipita à leur rencontre depuis l'entrée de sa tente, se prosternant devant eux jusqu'à terre.

Et il dit : O Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne pars point, je te prie, loin de ton serviteur.

On vous apportera un peu d'eau pour vous laver les pieds, puis vous vous reposerez sous l'arbre, et je vous servirai de la nourriture pour vous restaurer, puis vous pourrez continuer votre route ; puisque vous êtes passé chez votre serviteur. Il répondit : Fais ce que tu as dit.

Alors, Abraham se précipita vers Sara dans la tente, et lui dit : Prends vite trois mesures de farine, de la farine fine, pétris-la et fais des gâteaux.

Alors, Abraham se hâta vers les bœufs, prit un veau tendre et bon, et le remit au serviteur qui devait le préparer rapidement.

Puis, il alla chercher du lait caillé et du lait doux, ainsi que le veau qu'il avait fait préparer, et il les mit devant eux, mais il les servit lui-même sous l'arbre pendant qu'ils mangeaient.

Ils lui demandèrent : Où est ta femme, Sara ? Il répondit : À l'intérieur de la tente.

Celui-ci dit : Je reviendrai vers toi l'année prochaine à cette époque, ta femme, Sara, aura alors un fils.

Sara écoutait à l'entrée de la tente qui était derrière lui. Abraham et Sara étaient vieux et avancés en âge, de sorte que Sara, selon sa condition physique, ne pouvait plus attendre d'enfants.

C'est pourquoi Sara rit en elle-même et se dit : Maintenant que je suis flétrie, devrais-je encore penser à l'amour ? Et puis, mon Seigneur, mon mari, est aussi un vieillard.

Alors l'Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en pensant : Serai-je encore capable de devenir mère, moi qui suis vieille ? Y a-t-il quelque chose d'impossible pour l'Éternel ? Au temps indiqué, dans un an, Je reviendrai vers toi, alors Sara aura un fils ».

Peut-être seulement jusqu'à là, cette précieuse parole. Pour moi, personnellement, le verset 14 est devenu grand : « Y a-t-il quelque chose d'impossible pour l'Éternel ? ». C'est une chose merveilleuse ! Nous voyons, en effet, qu’il n’y a rien d’impossible pour Dieu ; rien n’est impossible. Il est le Seigneur Dieu, Il est au-dessus de tout, Il est celui qui a donné la vie aux hommes, qui a créé toute la création ; Il est capable de faire d'un vieillard, un jeune. Nous l'avons entendu de frère Branham, qu’ils sont devenus jeunes ; et en effet, nous lisons plus tard que, lorsque Sara était déjà morte depuis longtemps, Abraham engendra des fils et des filles. Oui, nous voyons qu'avec Dieu tout est possible.

Nous sommes si heureux de pouvoir servir ce Dieu, de nous réjouir, et aussi d'avoir cette certitude, cette assurance qu’Il nous rendra jeunes, que nous deviendrons aussi jeunes un jour. Ô, c'est quelque chose de précieux, que nous puissions voir et croire toutes ces choses, par la grâce de Dieu ! Oui, nous pouvons croire.

Abraham a dû attendre, et attendre encore. Il s'est probablement assis ce jour-là en se disant peut-être : « Quand est-ce que le Seigneur m'apparaîtra-t-Il ? Quand viendra-t-Il ? Il m'a dit de sortir, de partir du pays de ma parenté, de mes proches ; et maintenant, je suis ici ! ». Et il a peut-être baissé la tête à cause de la chaleur, et attendait chaque jour. Mais le jour est venu, l'heure vint, où il leva les yeux ou la tête, et il a reconnu qui était présent ; il sut que c'était le Seigneur. Louange et remerciement ! Ce sont des choses merveilleuses.

Frères et sœurs, cela nous redonne du courage et de la force. Même si nous attendons parfois, et lorsque nous nous demandons si ça va aller ou si ça ne va pas aller, frères et sœurs, nous pouvons tous être rassurés : Le Seigneur Dieu n'abandonne pas les Siens ! Et vous savez, même si cela dure parfois un certain temps, mais alors, Il vient à eux et Se révèle à eux. Et le Seigneur a dit : « Je ne vous laisserai pas orphelins, mais Je viendrai à vous », quand Il a quitté cette terre et qu'Il est parti. Mais, nous pouvons nous réjouir que Sa promesse ne soit pas que des paroles en l'air, mais une réalité ! C'est la vérité.

Il a rendu visite à Abraham. Et je crois qu'Abraham se réjouissait déjà de l'année prochaine, quand le Seigneur viendrait, et tout ce qui devrait arriver. Il pouvait faire confiance à Dieu. Il savait que cela se produirait. Louanges et remerciements !

Frères et sœurs, les promesses de Dieu sont vraies ! Elles doivent se réaliser. Lorsque le Seigneur a parlé, alors Il a parlé ! Personne ne peut plus rien y changer ; mais ce qu'Il a dit, Il le donne à Son peuple, à Ses élus. Nous le voyons chez Abraham : Il l’a fait, Il a tenu la promesse, Il a donné le fils ; oui, encore plus : Il a exaucé Abraham pour l'amour de Lot ; Il a encore fait grâce à Lot à cause d'Abraham, parce qu'il avait prié, il avait demandé. Oui, chers frères et sœurs, que Dieu nous fasse grâce à tous.

« Y a-t-il quelque chose d'impossible pour l'Éternel ? » Rien ! Non, rien. Nous pouvons dire : « Il n'y a rien d'impossible pour Lui ! ». Bien sûr, pour les gens qui ne peuvent pas croire, pour eux, tout cela n'est peut-être qu'une chose ridicule. Mais pour nous, c'est une consolation, une joie et une confiance. Et c'est pour cela que nous sommes ici, reconnaissants même ce soir, que nous pouvons nous réunir devant Sa face.

Et notre souhait, c'est que le Seigneur nous rende visite, comme Il a fait pour Abraham. Que Son nom soit loué et remercié ! Amen ! Levons-nous pour prier.

Ô Dieu, nous Te remercions pour Ta parole, Ta sainte parole ; de ce que nous puissions participer en ces jours aux promesses et aux bénédictions auxquelles Abraham a pris part.

Seigneur, merci de vouloir rester avec nous, que Tu sois encore avec nous ce soir, que Tu puisses nous bénir, ô Dieu, que Tu puisses Te révéler à nous, que Tu puisses nous visiter, ô Dieu ! Seigneur, nous Te remercions. Tu accorderas au-dessus de toute demande et prière, au nom de Jésus-Christ. Amen !

Nous sommes de nouveau reconnaissants d'être ici. J'ai lu brièvement le chapitre 17 de Genèse, et là, le Seigneur a déjà dit ce qu'Il allait faire : qu'Il établirait Son alliance avec Isaac. Et, après que le Seigneur a dit toutes ces paroles, Abraham a procédé à la circoncision de toute sa maison, selon l'ordre reçu. Lui, un homme de quatre-vingt-dix-neuf ans, l'a fait sur lui-même, et sur tous les mâles, sur toutes les personnes de sa maison ; et après cela, il est écrit : « Alors le Seigneur lui apparut ».

Donc, il est tout simplement important que nous voyons les promesses, la circoncision intérieure et la circoncision extérieure, et la réalisation des promesses ; donc, que nous puissions voir ça ensemble.

Cette parole ici, est une parole taillée pour nous tous. Les promesses entraînent quelque chose, des conséquences, une responsabilité devant Dieu ; une responsabilité pour ce que Dieu fait sur la terre.

La disposition d'Abraham à tout faire, est aussi tellement exemplaire ! Je peux imaginer ce que nous ressentirions tous si nous voyions le Seigneur de gloire, et les anges avec lesquels Il est venu.

Je me souviens d'avoir traduit un homme à Stuttgart, lors d'une grande campagne d'évangélisation, et il parlait de cette parole de Genèse 18 ; et soudain, il sort un langage, et dit qu'il a une révélation sur laquelle personne n'a encore parlé ! Et je me sentais déjà un peu bizarre, et il a dit : « Ces trois hommes, c'était la sainte Trinité ! ». Et vous pouvez bien imaginer… vous pensez bien que je me suis je me tenais là péniblement de toute façon, et c'est parti, n'est-ce pas… et il devait alors répartir qui resterait avec Abraham et qui devait aller à Sodome. Le souffle aussi lui a manqué, n'est-ce pas, car il était indécis. C'est tout simplement terrible que les gens ne savent pas ce qu'ils font. Ils veulent apporter quelque chose, et ne s'en tiennent pas aux choses les plus simples que la parole de Dieu nous enseignent.

Il y en a même, parmi les croyants, qui ne mangent pas du tout de viande. Ils sont plus pieux que le Seigneur Lui-même ! Oui, il y a des croyants qui ne mangent que des légumes et toutes sortes de choses de ce genre, et pas de viande ! Abraham a fait cuire un veau, il l'a préparé ; a fait cuire du pain, et a servi ses invités.

Si on peut rester simple sans vouloir être quelque chose, sans vouloir savoir quelque chose, en suivant et en servant humblement le Seigneur, tout sera pour notre bien, et tout servira à notre bien !

En fait, je suis encore sous l’effet de la parole et des pensées qui ont été exprimées ici dimanche après-midi, concernant Samuel, Eli et ses fils. Nous tous –c'est ce que j'ai lu pendant des années– nous avons toujours lu au sujet d'Eli et de ses fils, et qu'ensuite, Samuel est venu et a reçu particulièrement la grâce du Seigneur. Mais quelques pages plus loin, il est écrit que les fils de Samuel étaient aussi mauvais que les fils d'Eli, et que le peuple est venu voir Samuel et lui a dit : « Tes fils ne marchent pas du tout dans tes voies, et ne suivent pas les voies de Dieu. Donne-nous un roi pour nous gouverner ». Et, Samuel était très affligé de ce qu'un tel sort lui soit arrivé, (un sort) semblable à celui d'Eli ; cet Eli que Dieu a dû destituer, car les choses n'étaient pas conformes à Sa volonté. Et l'homme, celui qui avait été demandé à Dieu, qui était la réponse de la prière de sa mère… Et quand on lit la louange d'Anne, elle était pourtant unique, et on aurait pu dire : « Ici, la victoire sera sur toute la lignée, de génération en génération, jusqu'aux enfants de leurs enfants », et à peine quelques années plus tard, voilà le peuple se rassemble devant Samuel et dit : « Tes fils ».

J'ai ainsi pensé à la manière dont le Nouveau Testament nous demande d'être, que nos enfants doivent être croyants. Et je me rappelle très bien des années passées, lorsqu'un prédicateur bien connu dans ce pays, a dit à un ancien d'une église : « Où en est ta maison ? où en sont tes fils ? Comment vont tes fils ? Comment vont tes enfants ? » ; et ce frère a fait la leçon à l'ancien. Frère Russ connaît très bien cet homme, c'était le frère de notre chère sœur ici.

Et je pensais ainsi en moi-même : « Ce qu'il dit est juste. Mais, que va-t-il lui arriver un jour ? ». À l'époque, ses fils étaient encore petits, et il pouvait lire la loi, il pouvait faire la leçon à celui dont les fils étaient adultes. Mais lorsque ses propres fils ont fait plus de bruit que ceux du frère à Dortmund, il y a eu un silence total à ce moment-là ! Alors la personne a dit : « Voilà, dans Timothée, ceci et cela, ici et là, il est écrit cela... » ; et là tout était très différent.

Et j'ai pu, bien sûr, enregistrer les deux au cours des années. Aujourd'hui, c'est notre tour à tous. Comme nous sommes assis ici, à nous tous, et il m'est venu à l'esprit que, ce dont nous avons besoin, c'est de vivre une nouvelle expérience avec Dieu ; tous, tous, que ce soit sacrificateurs, prophètes, parents, ou enfants, tous, nous avons besoin d'une nouvelle expérience avec Dieu ! Une circoncision du cœur, comme celle qu'Abraham a dû faire à toute sa maison ; et alors, l'Éternel nous rendra visite aussi, et Il dira : « à cette époque, cette année… » c'est peut-être déjà tout. Tout est déjà passé… mais que savons-nous ? Le Seigneur est fidèle.

Mais, vous voyez que ces choses-là, on les observe pendant un certain temps ; on les observe pendant un certain temps, on les enregistre, on voit comment un frère souffre, ressent de la souffrance parce que ses fils et ses enfants ne marchent pas dans les voies de Dieu, et comment quelqu'un d'autre profite de l'occasion pour le pousser dans ses retranchements, lui faire la leçon.

Je crois que tout nous est passé, tout jugement, juger. Nous avons tout perdu. Nous n'avons plus qu'un seul désir : être sauvé par grâce, avec l'aide de notre Dieu ! Il n'y a pas un seul d'entre nous qui peut en prendre plein la bouche, personne d'autre. C’est de la grâce de Dieu seul que nous dépendons.

Je crois que le Seigneur nous a tous amenés à comprendre qu'il est nécessaire de passer par certaines étapes, qu'il est nécessaire que nous passions tous par certaines choses dans notre vie, pour avoir de la compassion. Comment pouvons-nous compatir si nous n'avons jamais été dans une situation où d'autres ont dû ressentir de la compassion pour nous, ont dû avoir de la peine pour nous ?

Et si les Saintes Écritures disent : « Ainsi donc, parmi vous, ayez de la compassion intime et de la communion de l'Esprit », et toutes ces choses, alors, il faudrait que toutes ces choses soient manifestées, et que le lien de la perfection puisse nous unir, que la perfection puisse nous entourer.

Et si Dieu nous fait grâce ce soir, et qu'Il nous visite vraiment, nous aide tel que nous sommes du plus grand au plus petit, que nous soyons tous dans Sa grâce, et que Sa grâce nous soit accordée, que le Seigneur puisse s'emparer de nos cœurs ; vous savez, sinon tout est pénible ! Sinon la vie de la foi est une misère.

Je ne sais pas comment se sentent les jeunes d’aujourd'hui, mais à notre époque, nous considérions que la tâche principale consistait à lire les Saintes Écritures, à prier et à chercher Dieu. Ça, c'était déjà dans notre jeunesse. Nous avons prié des heures et des heures jusqu'au soir, jusque la nuit, on lisait.

Je ne sais pas à quoi nos enfants ont le temps, mais nous l'avons aussi entendu dans l'un des derniers sermons que, quand il y a des choses à la maison qui sont lues et qui prennent le temps, le temps précieux qui est à notre disposition, et que nos sens et tout cela s'en nourrissent et en sont alimentés… nous avons en mémoire, par exemple, du frère Jenkin : on ne mange pas celui qu'on nourrit, on ne mange pas celui qu'on nourrit.

Vous vous en souvenez. J'ai déjà oublié ces exemples, à moitié oublié, parce qu'il ne reste que la leçon de cet exemple, et que cela est peut-être plus important que l'exemple lui-même. Mais ce que l'on nourrit, c'est ce qui existe, et ça s'agite et c'est là. Et donc, effectivement, il faut faire attention que l'on garde le cap, la connexion, avoir une connexion et ne pas manquer la vie de prière et la lecture des Saintes Écritures.

Cela ne servira à personne de dire : « Oui, je crois ce que Dieu a dit ». Tout cela peut être confessé par la bouche ; mais si tout notre cœur et toute notre vie n'est pas derrière, alors ça signifierait en fait que « ce peuple m’honore de ses lèvres, mais son cœur est loin de moi ».

Cela m'a suivi tous les jours depuis dimanche après-midi, la recherche de la prière. Que Dieu réponde à notre prière et qu'Il nous accorde à tous, ainsi qu'à nos enfants, de nous donner la grâce, de vivre une nouvelle expérience avec Lui ; que nous puissions nous consacrer à Dieu, et Le servir de tout notre cœur, avec une foi totale. Tout cela est possible si nous comprenons ce que le Seigneur nous demande en ce moment.

Nous avons vu qu'à chaque fois que le Seigneur a rendu visite à Abraham, et que le Seigneur lui a dit quelque chose, il devait s'y conformer, et il s'y est conformé.

Le Seigneur avait beaucoup à nous dire. Mais, à chaque fois, Abraham a eu entre temps suffisamment d'occasions de faire ce que le Seigneur lui avait dit ; puis arriva la visite suivante, et donc la bénédiction suivante ensuite, parce qu'il faisait à chaque fois ce que le Seigneur lui disait.

Donc, nous devons simplement être attentifs à cela, à ce que le Seigneur, par Sa grâce, a à nous dire, par Sa parole et par Son Saint-Esprit.

Je ne pense pas qu'aucun d'entre nous a envie de prêcher ici. Je ne pense pas que quelqu'un a envie de prêcher ici, parmi nous ; au contraire, nous remarquons que le temps passe si vite, un jour après l'autre, une semaine après l'autre, un mois après l'autre ; et en un clin d'œil, cette année aussi sera terminée, et nous attendons tous que Dieu Se révèle, Se manifeste.

Et il sera nécessaire de revenir à Lui, et de Lui dire tout ce que nous voulons, tout ce que nous avons dans le cœur, Lui dire tout, simplement tout, et le mettre à Ses pieds pour qu'Il puisse avoir Son chemin avec nous. Que cela devienne pour nous une telle préoccupation du cœur, que nous disons simplement : « Seigneur, Tu ne peux pas passer ! Tu dois nous rendre visite, et T'arrêter chez nous ! Nous sommes la semence d'Abraham, nous avons cru à la parole de Ta promesse. Nous avons cru à la promesse. Nous sommes ici avec notre maison, nous sommes ici en tant qu’Église devant Ta face. Ne passe pas à côté de nous ».

Pour Dieu, tout est possible ! Le Seigneur peut nous rendre visite ici de manière visible. Abraham n'a pas vu simplement une vision ! Il a vu trois hommes à qui il a présenté quelque chose à manger, ils étaient assis sous l'arbre, et ils ont mangé ! Ce n'était pas une vision. Ils ont mangé, bu, et ils ont parlé l'un avec l'autre. Le Seigneur peut tout faire. Ils ont parlé ensemble. Le Seigneur peut tout faire.

Toutes choses nous sont possibles. Et si nous croyons être la semence d'Abraham, et que nous nous mettons entièrement à la disposition du Seigneur…

Abraham n'était pas un homme super pieux ! C'était simplement un homme de foi ! Un homme qui faisait confiance au Seigneur de tout son cœur. Il était attaché à Lui de tout son cœur.

Je pense que c'est la chose la plus importante dans notre vie. Je voulais juste lire ce verset ici, pour que vous sachiez que c'est écrit. 1 Samuel chapitre 8 verset 1 :

« Lorsque Samuel fut devenu vieux, il désigna ses fils comme juges d'Israël. Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija. Ils étaient juges à Beersheba. Mais ses fils n'ont pas suivi ses voies ; ils ont recherché le gain, accepté des présents de corruption, et détourné la justice.

Alors, tous les anciens d'Israël se rassemblèrent, et vinrent trouver Samuel à Rama, et lui dirent : « Tu es maintenant vieux, et tes fils ne marchent pas dans tes voies. Établis donc sur nous un roi pour nous juger, comme c'est le cas pour tous les autres peuples ».

À cette déclaration, nous pouvons tous imaginer qu'une épée a traversé l'âme de Samuel ! Lui, un homme à qui le Seigneur a dit à l'époque ce qu'Il avait à dire à Eli et à sa maison ! Et quand il voulait d'abord taire cela, Eli lui a dit : « Ne tais rien de tout ce que tu dois dire ! » ; et ensuite, il doit se rendre à l'évidence à la fin de sa vie, qu'il lui arrive la même chose, comme il a vécu de l'un de ses prédécesseurs.

La seule leçon que nous pouvons en tirer, est que rien ne se transmet si cela ne vient de Dieu ! On peut prier pour les enfants, prier, mais l'expérience avec Dieu, ils doivent la faire eux-mêmes ! Et nous croyons que l’heure est si grave et si sérieuse, que nous avons le droit d'arrêter nos enfants, et de leur recommander de se consacrer entièrement au Seigneur.

Nous n'avons pas voulu empêcher qui que ce soit d'exercer une profession ; nous n'avons dit à personne que cela ne servait plus à rien, le Seigneur est devant la porte et revient bientôt. Non. Chacun a pu faire comme si le monde tiendrait encore mille ans. Mais, quand il s'agit de la partie spirituelle, je pense que nous devons le souligner et dire avec le plus grand sérieux : Écoutez, le temps est si grave !

Et nous remarquons toujours que, même les prières à la maison, sont une bénédiction. Et si on trouve le temps, et qu'on lit un passage de l'Écriture, et qu'on prie ensemble –on a aussi du temps pour tout le reste, n'est-ce pas– alors le travail se déroulera peut-être encore mieux, mieux que si nous avions économisé ce temps. Si on a du temps à disposition, il faut bien le répartir, et c'est à chacun de voir comment il répartit ce temps.

Je suis sûr que Dieu arrivera à Ses fins avec nous tous, même avec nos enfants ; mais, ils ne doivent pas penser qu'ils entreront dans la gloire à cause de nous ! Ce n'est pas possible ! Ils doivent avoir une expérience personnelle avec Dieu, comme l'ont fait tous ceux qui entreront dans la gloire.

Et c'est ce que nous voyons dans l'exemple d'Abraham : Il ne suffisait pas qu'il accomplisse la circoncision sur lui-même, mais sur toute sa maison, sur tous ceux qui étaient là. Ils ont tous été circoncis. Tous devaient se soumettre à la Parole de Dieu qui était inclue dans cette alliance avec Dieu.

C'est ainsi. Il en est de même ici : Que l'on soit vieux ou jeune, nous devons tous nous engager dans l'alliance avec Dieu, et vivre la circoncision. Nous devons tous nous soumettre à l'alliance avec Dieu et vivre la circoncision sur le cœur, afin que le sceau nous soit également appliqué, apposé. Le sceau a été posé sur Abraham, et l'alliance a été confirmée de sorte qu'il savait : « La grâce de Dieu est sur moi ».

Et qu'il en soit ainsi : que nous soyons tous aidés de cette manière, que nous évitions toute superficialité et toute mondanité. Que les jeunes en particulier, ils sont exposés, qu'ils puissent maîtriser par la grâce de Dieu ces choses, et que le Seigneur domine dans notre vie ; qu'Il soit vainqueur et que Sa parole et Son Esprit puissent régner et gouverner en nous.

Il ne sert à rien non plus de se contenter de réprimander les enfants et de les soumettre à des règles. Il faut aussi savoir fléchir les genoux avec eux, que Dieu puisse opérer une transformation dans leur cœur, que la transformation s'opère !

Nous avons aujourd'hui un grand nombre de requêtes que je voudrais, avec nous tous, présenter à la face de Dieu ce soir. C'est une lettre que je voudrais lire pour que nous puissions savoir ce qui se passe parmi les gens, et quels sont les problèmes qu'ils ont avec lesquels ils viennent devant le Seigneur, devant Sa face. Beaucoup de lettres concernant aussi la sorcellerie, des choses dont ils souhaitent en être délivrés, toutes sortes de choses différentes. Nous avons promis de prier pour cela, c'est ce que nous voulons faire.

Il est dit ici dans la lettre :

« Ma chère femme et moi-même, nous nous réjouissons de ces émissions bénies. Et moi-même, à la fin du mois de novembre, en 1955, par la lecture du petit livre : William Branham, un homme envoyé par Dieu ; j'ai été sorti des ténèbres et je suis passé à la merveilleuse lumière de notre Seigneur Jésus-Christ. Et je n’ai jamais vu personnellement frère Branham, mais notre Seigneur Jésus, ça Lui a plu de me conduire à Lui de cette manière, en lisant ce livret.

Nous avons une requête très sincère à vous adresser, cher frère Frank.

Moi-même, je suis handicapé. Ma vue est très faible. Ce destin n'est pas seulement le mien, mais aussi celui de deux enfants. Je dois porter cela.

Mon fils aussi aura trente ans à la fin de ce mois de mai, et lui aussi, il est presque aveugle ! Mais ce qui nous fait tant de peine chez lui, c'est qu'il a déjà envisagé des pensées suicidaires.

Notre fille est également handicapée. C’est également un cas très grave ».

Maintenant, il y a encore des choses personnelles ici.

« Nous avons besoin de votre aide dans la prière, et de celle de votre église ».

Je pourrais encore lire ici quelques lettres de personnes qui viennent avec leur détresse dans l'attente que Dieu réponde à nos prières en ce lieu, et qu'Il aide ! Il répondra à nos besoins, et nous aidera. Nous ne pouvons rien faire d'autre que croire. Mais si nous prions tous, Dieu en exaucera un s'Il ne le fait pas pour tout le monde ; Il entendra l'un d'entre nous, et lui accordera Sa grâce. ! Il aidera cette famille et ces gens qui sont dans une telle détresse ! Certains avec des péchés de sorcellerie, la superstition, la magie.

Nous n'avons reçu sur aucun sujet autant de courriers des émissions de radio parce que nous avons justement abordé tous ces sujets sur les différents péchés que les gens commettent envers Dieu.

Mais maintenant, ce sont bien sûr les lettres d'appel à l'aide qui arrivent. C'est un cri de détresse, et ces gens s'attendent à ce que nous n'ayons pas seulement prêché, mais que Dieu réponde à nos prières, et qu'Il leur enverra de l'aide ; et c’est ce que nous voulons faire ce soir : Prier pour nos familles, pour l'Église, pour tous ceux qui ont écrit, pour tous ceux qui sont fatigués et chargés et qui ont besoin d'aide, pour tous ceux qui sont chargés, oui, pour toute l'œuvre de Dieu sur la terre.

Nous savons encore que Satan est à l'œuvre, il est encore en liberté, et fait régner sa loi parmi les hommes, au point de les faire désespérer.

Et vous savez qu'un homme ne peut rien faire, mais le Seigneur demeure, et Sa grâce demeure, et Sa puissance demeure ! Il est encore Sauveur, Guérisseur ! Nous nous y accrochons !

Et quand ils seront enterrés l'un après l'autre, frère Branham a dit : « Comme j'ai prié pour cent personnes qui étaient malades et qui sont tous morts, je le ferai pour la cent unième en croyant que Dieu la guérira ! ».

Nous ne regardons pas à ce qui est visible, nous regardons l'invisible comme si nous le voyons ! Nous nous accrochons à la Parole, à Ses promesses, et nous nous disons : « Seigneur, nous sommes ici aujourd'hui. Tu nous as appelé de diverses manières. Tu nous as parlé. Accomplis la circoncision sur notre âme, sur notre cœur, pour que Tu puisses confirmer tout au long de l'année à cette époque, tout ce que Ta Parole a dit, Ta sainte bouche a parlé ».

Nous savons que Dieu exauce les prières et qu’Il nous aidera. Levons-nous pour prier. Venons nous prosterner. Que ce soit pour nous tous, chers frères et sœurs, une telle préoccupation : que le Seigneur vienne à Ses fins, qu’Il reçoive ce qui Lui revient de plein droit. Nous ne pouvons pas continuer ainsi ; le temps touche à sa fin, et la venue du Seigneur est proche.

Nous dépendons de Dieu, dépendons comme jamais auparavant de Ses directives, de Ses instructions, de Son aide, comme jamais auparavant. Qu'Il puisse réussir à faire disparaître tout ce qui s'est peut-être installé ici ou là. Que nous déposions tout, tout sur l'autel du Seigneur, et que nous puissions dire : « Seigneur, accomplis la circoncision sur notre cœur et sur notre âme, afin que rien ne reste d'amertume ou de quoi que ce soit, d'irritation ! ».

Que nous oublions tout, que nous pardonnions à ceux qui nous ont offensés comme Il nous a pardonné, quand nous L'avons offensé. C'est ce que nous disent les saintes Écritures : Nous devons pardonner comme Il nous a pardonné, entièrement, totalement, comme Il nous a pardonné, complètement, sans penser à rien, complètement ! Que nous ne soyons plus affligés, mais que nous puissions être libres en notre Dieu, et venir devant Sa face, de telle sorte que nous puissions être pardonnés, et qu'Il puisse nous bénir à nouveau.

Nous souhaitons que nous puissions appeler tous nos enfants ici devant, les consacrer au Seigneur, et prier pour que Dieu pose Ses mains sur eux, qu’Il les bénisse. Mais nous savons qu'Il le fait où qu'ils soient ; Il regarde les cœurs et fera en sorte que ce soit bien avec nous tous.

Parfois, les jeunes traversent une crise à un certain moment, à un certain âge ; et le Seigneur ne rejette personne, et nous non plus. Sa grâce suffit pour nous tous, pour nous tous, pour nous tous !

Et dans le Nouveau Testament, la parole est valable : « Toi et ta maison, vous serez sauvés », et cela signifie que les enfants et les parents, tous, tous, marchent dans les voies de Dieu : « Car toi et ta maison, vous serez sauvés » ; ainsi, Dieu nous accordera cette aide par grâce.

Nous avons déjà ressenti Sa présence. Nous prenons encore un peu de temps pour prier et voir si l'Esprit de Dieu agit. Si ce n'est pas le cas, nous conclurons, et nous nous réunirons à nouveau pour chercher la face du Seigneur.