Ewald Frank 

Prêché à Krefeld, le 03 février 1982

ÉSAÏE 51 VERSETS 1 À 8

« DIEU FAIT CE QU'IL VEUT AVEC NOUS ET AVEC SES PROPHÈTES ! »

(Retransmis le 18 novembre 2023)

[Introduction]

Avant de prier, je voudrais lire une parole tirée du prophète Ésaïe au chapitre 51. Il y a là des paroles si précieuses. Esaïe 51 verset 1 :

« Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, vous qui cherchez le Seigneur ! Regardez le rocher dans lequel vous avez été taillé, le creux de la fosse d'où vous avez été tiré. Portez le regard sur Abraham, votre père, et sur Sara qui vous a donné naissance dans la douleur ; car il n'était qu'un seul homme quand je l'ai appelé, mais je l'ai béni et rendu nombreux. Car le Seigneur a de la consolation pour Sion, de la consolation pour tous ces lieux de ruines. Il fera de son désert un paradis, et de sa terre aride un jardin de Dieu. Et il y aura en elle des cris de joie et d'allégresse, des chants d'action de grâce et des instruments de musique. Écoute-moi, mon peuple ! Prête-moi l'oreille, assemblée de mon peuple ! car l'instruction sortira de moi, et j'établirai mon droit pour éclairer les nations. Ma justice est proche, mon salut va paraître, et mes bras jugeront les peuples. En moi espéreront des pays de la mer, et ils s'attendront à mon bras. Levez vos yeux vers le ciel, et regardez vers la terre en bas ! car les cieux se dissiperont comme une fumée, et la terre tombera en lambeaux comme un vêtement, et ses habitants mourront comme des moucherons ; mais mon salut sera éternel, et ma justice ne sera pas détruite. Écoutez-moi, vous qui connaissez et aimez la justice, vous le peuple dans le cœur duquel ma loi habite ! Ne craignez pas les moqueries des hommes, et ne vous effrayez pas de leurs insultes. Car la teigne les rongera comme un vêtement, et le cafard les dévorera comme de la laine ; mais ma justice subsistera éternellement, et mon salut de génération en génération ».

Peut-être, d'abord, jusqu'ici cette précieuse parole de Dieu. C'est un appel glorieux que Dieu lance à Son peuple pour qu'il regarde vers Lui : « Écoutez-Moi, vous qui poursuivez la justice, vous qui cherchez le Seigneur ! ».

Frères et sœurs, que devons-nous encore chercher en ce temps ? Sur quoi devons-nous porter notre attention ? Je pense que la seule chose que nous puissions dire et redire, c'est qu'Il est notre but, notre refuge, notre tout-en-tout. Et nous sommes donc heureux de pouvoir écouter Sa parole, et d'entendre Son appel. Lorsque nous lisons Sa parole, c'est déjà un appel pour nous, et nous pouvons répondre à cet appel, nous pouvons dire : « Oui, Seigneur, nous sommes ici comme Ton peuple, comme Tes élus ; et nous pouvons regarder ce que Tu as fait ». 

Et puis il continue et dit tout ce qui va arriver, ce qui va arriver aux nations païennes, aux peuples, à tout cela, au ciel, à la terre, tout ce qui va arriver, mais nous savons une chose : celui qui se tient avec Lui et qui Lui appartient, demeure avec Lui pour le temps et pour l'éternité ! 

Et c'est pourquoi nous sommes reconnaissants, frères et sœurs, de pouvoir à nouveau louer notre Dieu ce soir, et de pouvoir dire ce soir : « Seigneur parle-nous, dis-nous ce que Tu veux nous dire de Ta parole par Ton bon Saint-Esprit, par Ton serviteur ». Oui, c'est notre désir, notre aspiration.

Je crois que le désir du peuple de Dieu a toujours été de savoir ce que Dieu a dit. Déjà, à l'époque du Seigneur, quand Il est venu, nous disons qu'il y avait des gens qui portaient en eux ce désir, qui attendaient la grande apparition, le Messie, quand Il viendrait, parce qu'Il avait été annoncé. Et je pense qu'à toutes les époques, les hommes ont attendu le Seigneur. Et nous, en ces derniers temps, alors que nous savons que Sa venue est si proche, nous L'attendons avec impatience. Nous voulons être prêts quand Il apparaîtra. Et c'est pourquoi nous nous réunissons encore et encore. Nous voulons louer Son nom, l'adorer et le louer, et nous voulons aussi écouter ce qu'Il a à nous dire. Oui. (Ésaïe 55 verset 7).

« Écoutez-moi, vous qui connaissez et aimez la justice, peuple dans le cœur duquel ma loi habite ».

C'est tout de même quelque chose de merveilleux. Eh bien, je ne sais pas, mais Paul, quand il a dû répondre, c'était probablement devant Agrippa, je ne sais pas exactement, je l’ai lu l'autre jour dans les Actes des Apôtres, c'était merveilleux quand il a dit : « J'ai à répondre de la loi et de notre espérance ». Oui, et c'est merveilleux. Et cela m'a tellement frappé, vous savez, parce qu'il croyait de tout son cœur. Oui, il croyait de tout son cœur toute la parole de Dieu, du début à la fin, de la Genèse à la fin. Il n'avait encore rien de nouveau, mais il croyait de tout son cœur. Et cela avait été si grand pour moi. 

Et les gens ne pouvaient pas le comprendre. Et peut-être que les gens ne nous comprennent pas non plus. Et comme nous l'avons entendu ici, peut-être qu'ils nous insultent ou nous méprisent ou ceci ou cela. Eh bien, quoi qu'il arrive, mais nous n'avons pas à avoir peur, dit ici la parole, mais nous pouvons être confiants en notre Seigneur, car Il est devenu pour nous tout en tout, et Il nous fera traverser tout cela. Nous en sommes heureux et reconnaissants. 

Maintenant, levons-nous, et faisons peut-être une prière commune, puis frère Frank nous parlera.

Père céleste, nous Te remercions de tout cœur pour cette heure de grâce de ce soir ô Seigneur, d'être venu à nouveau pour invoquer Ton précieux et Saint Nom, pour T'adorer Seigneur, pour Te louer et Te glorifier, pour Te chanter des louanges Seigneur, car Tu es notre Seigneur, Tu es notre Sauveur et Tu es notre Dieu ! Alléluia.

Nous T'adorons aussi ce soir pour Ta précieuse et sainte parole que Tu nous as adressé dès maintenant à cette heure. Et nous savons, Seigneur, que Tu nous as préparé bien d'autres choses encore. Nous Te prions, Seigneur, d'avoir pitié de nous en cette heure du soir. Enlève de nous tout ce qui ne T'es pas agréable. Seigneur purifie moi, purifie nous Seigneur. Rends-nous si parfaits en Toi, Seigneur, si purs ô Seigneur, que Tu puisses tout faire en tous.

Accorde-nous Ta grâce à nous tous, Seigneur, qui sommes venus ce soir pour louer Ton précieux et saint nom. Bénis mon cher frère, Seigneur. Bénis tout Ton peuple. Bénis mes frères et ma sœur, Seigneur. Bénis tout Ton peuple sur toute la terre Seigneur. Ce soir, Seigneur, peut-être qu'il y a des malades. Seigneur, peut-être qu'il y a des faibles. Seigneur, peut-être qu'il y a de la détresse. Seigneur, nous Te confions tout, Seigneur, car nous savons Seigneur que Tu es capable de rendre tout merveilleux.

Seigneur que Ton nom soit loué, que Ton nom soit exalté maintenant et à toujours ! Alléluia à Toi l’Agneau ! Amen.

[Frère Frank].

Nous nous asseyons. Nous sommes très reconnaissants au Seigneur de pouvoir nous réunir pour adorer, chercher Sa face et le supplier de nous aider, de nous bénir. 

Nous nous sommes réjouis dimanche après le service divin à Zürich. Nous étions heureux de voir que la salle était, pour autant que je puisse en juger, remplie jusqu'à la dernière place ; mais pas seulement pour cela, mais aussi pour la parole du Seigneur.

Il faut parfois lire certaines choses. Et vous l'avez remarqué, je l'ai déjà dit ici samedi soir quand j'ai lu l'histoire de ce jésuite qui a été au service de la communauté religieuse romaine pendant tant d'années, et toutes ces manœuvres dont nous ne savions et ne soupçonnions absolument rien, tout ce qui est fait avec le bras prolongé, et de quelle manière... alors on voit combien il était important et nécessaire que Dieu révèle clairement tout le système à notre bien-aimé frère Branham.

Et il suffit de lire les préfaces de Luther pour Daniel ou pour l'Apocalypse, et partout ailleurs, et je dois dire qu'il y a eu un tel accord, et une telle connaissance de Dieu. Nous avons parfois peur de dire quelque chose, mais j'ai lu dimanche que les assemblées pentecôtistes et tous, ils étaient nommés, c'était écrit en gros dans le journal, comme ils entrent tous dans le conseil œcuménique, et le culte a lieu dans une communauté religieuse catholique, et ils sont tous présents, ils sont à l'intérieur, tous. 

Si quelqu'un m'avait dit cela il y a vingt-cinq ans, ou vingt ans, je ne l'aurais pas cru, car nous avons encore connu des temps où les prédicateurs pentecôtistes savaient exactement où se trouvait l'antichrist. Il y a trente ans, pas un seul ne l'a cherché en Arabie ou chez les Juifs. Ils savaient tous où il était assis, comment il était habillé, ils savaient exactement tout. Aujourd'hui tout est très différent, et nous ne pouvons que remercier Dieu de nous avoir ouvert les yeux, de nous avoir permis de voir tout cela. 

Et comme ce jésuite le décrit si bien, tous doivent être capturés avec le slogan « L'évangile de l'amour inclut tout le monde ». Et c'est leur évangile, mais pas l'Évangile de Dieu ! Et c'est la grande différence. Ce que nous croyons et ce dont nous sommes convaincus, nous devons le faire savoir. Et vous savez très bien que tout le monde doit être d'accord là-dessus.

Si frère Branham n'avait pas révélé ces choses, s'il ne les avait pas reçues de Dieu, s’il ne les avait pas annoncées, alors je me demande... alors je vous demande ! Et aujourd'hui, je cite aussi des noms : est-ce que Billy Graham l'aurait fait ? Est-ce qu'un Oral Robert l'aurait fait ? Est-ce qu'un des grands évangélistes l'aurait fait ? Ils voulaient la masse, ils voulaient, n'est-ce pas, le succès auprès des gens. Ils devaient laisser tomber ceci et cela de leurs prédications, sinon les gens ne seraient pas venus.

Dieu a pris un homme qui était vraiment aussi simple qu'un homme pouvait l'être. Et il a dit, quand il a visité les immeubles de bureaux où les grands quartiers généraux à Thalassa, il est allé dans la rue et s'est mis à pleurer, il a dit : « Seigneur, Tu as donné tout cela à ces hommes, et qu'est-ce que j'ai ? ». Alors le Seigneur lui a dit : « Ta tâche est tout autre, et ta récompense n'est pas ici sur la terre, mais là-haut ! Et tu es né pour être un prophète et pour annoncer Ma parole ». Et puis, il s'est alors calmé. 

Mais cela peut arriver quand on regarde avec des yeux terrestres. Et il savait qu'il était quand même le premier à se manifester après la seconde guerre mondiale. Et il a dit : « Mon bureau est une caravane de sept mètres de long, et d'environ deux mètres quarante de large ». Il a dit : « Si l'un de ces deux hommes venait et voyait ce que j'ai, comment je me tiendrai ! ».

Mais ce n'était pas l'aspect extérieur qui comptait. Tout cela reste en arrière, tout cela reste ici. Mais ce que Dieu lui a donné, il ne l'a donné à personne d'autre ! Et les bâtiments, même les plus récents avec des millions, ils ne peuvent être transportés nulle part, et cela ne servirait à personne. Mais la parole révélée par Dieu pour ce temps est si puissante, est si énorme, est si précieuse, est si nécessaire ! Et nous savons que cet homme y a consacré sa vie.

Mais maintenant, c'est à nous de transmettre, d'avoir le courage de dire aux autres les choses que Dieu a révélées. Et maintenant la situation est telle que si nous ne les disons pas, personne d'autre ne les dira, parce qu'elles doivent toutes entrer quelque part, et qu'il faut aussi avoir du tact, n'est-ce pas, et s'adapter, et s'accorder avec les autres, et alors c'est déjà fini, on ne peut plus rien faire.

Et si je pense que seul celui qui a reçu les choses de Dieu peut les apporter, et qu'elles sont devenues une certitude et une révélation, que reste-t-il alors ? Nous ne devons pas nous faire d'illusions. Nous sommes ici pour rendre gloire à Dieu, pour louer Son nom ; mais nous sommes aussi ici pour ne pas mettre la lumière sous le boisseau, et pour ne pas renier les révélations divines, mais pour confesser clairement ce que Dieu a dit, et pour annoncer la parole avec franchise quoi qu'il arrive, car elle doit être apportée.

Je pensais, par exemple, à la parole qui a été lue ici. Si un homme aborde la parole de Dieu avec son intelligence... il est dit ici dans cette description : « Regardez à Abraham, votre père ». Là, il prend bien la parole de Matthieu 23 verset 9 où notre Seigneur dit : « Vous, n'appellerez personne sur la terre votre père ». Abraham était en effet un père. Il n'était pas seulement appelé père sans avoir d'enfant. Il était un père, et il avait Isaac, le fils de la promesse ; et Isaac avait Jacob et Ésaü ; et en Jacob qui sait... ça, je l'ai lu aussi pendant ce voyage, comment il est arrivé à son droit d’ainesse, et à ses bénédictions.

Un homme doit effectivement lire cela la nuit. Le jour, on a du mal à se concentrer. Mais quand on a sept heures de décalage horaire et qu'on peut lire chapitre après chapitre pendant des heures, c'est une chose merveilleuse.

Sa mère lui a dit : « Écoute, fais comme ça, etc. avant que ton frère ne rentre. Tu vas mettre sur tes manches quelque chose qui est poilu etc. », n'est pas, et l'homme dit : « Oui, mais s'il se rend compte que c'est moi et que ce n’est pas mon frère, alors une malédiction me frapperait ! ». Sa mère dit : « Si la malédiction devait te frapper, je la prendrais sur moi ». Dit littéralement : « Je prends sur moi la malédiction. Fais ce que je te dis ».  Et nous, si nous étions Dieu, nous aurions dit : « Écoute, Jacob, vieux renard, et tricheur ! Viens et va-t’en ! ».

Et que s'est-il passé ? Dieu a béni parce qu'Il avait un projet. Un homme terrestre ne comprendra jamais les voies que Dieu emprunte. Nous le voyons. Qui était-ce ? Je crois que c'est Isaac, lorsqu'il a posé ses mains en les croisant. Non, je pense que c'était plutôt Jacob. Oui, c'est Jacob qui a imposé ses mains sur les enfants de Joseph en les croisant ; et le père dit : « Pas du tout, pas ainsi ! », il a dit : « Dieu a ainsi disposé les mains, Dieu les a ainsi disposées pour les destinées futures ».

Nous pouvons parfois dire : « Pas comme ça, pas comme ça ». Nous pouvons tous oublier ! Dieu a une voie qui nous dépasse. Comme Ses voies sont incompréhensibles, et ses jugements insondables !

Ce qui me préoccupe particulièrement en ces derniers jours, c'est que je repense au début de la foi. À notre début, en tant que croyants, on prenait les choses à la lettre. On savait parfois quand on a parlé durement, on savait qu'on devait mettre ça en ordre avant d'aller au lit, sinon on ne pouvait pas s'endormir. On a vraiment pris certaines choses ou toutes les choses aussi précisément qu'on le pouvait.

Et je pense que nous devons constater, et chacun pour soi, pas contre les autres maintenant, mais pour soi-même, que nous n'avons peut-être plus tout à fait ce premier amour, cette consécration, ce dévouement et la vue d'ensemble que nous avions (ou la précision que nous avions). Et le Seigneur doit nous aider. Dieu doit vraiment nous aider. Il semble aujourd'hui que chacun s'en sorte avec tout, et qu'il ne se fasse même plus de conscience.

Avant, la conscience frappait. Si l'on avait fait une remarque quelconque sur une personne et que l'on réfléchissait ensuite à la question de savoir si ce n'était peut-être pas bien, on trouvait le chemin vers cette personne, et on lui disait : « Écoute, mon frère, je suis sincèrement désolé ». D'une certaine manière, il y avait toujours un équilibre. On essayait de se tenir devant Dieu avec tout ce qui était en nous. Et les choses ont apparemment... pas seulement apparemment, mais réellement changé de manière si flagrante que l'on pourrait avoir peur.

Et la question surgit : « Qui habitera sur les montagnes saintes, et qui sera Ton hôte ? ». (Psaume 15 verset 1). « Qui résidera devant les ardeurs éternelles ? » comme il est écrit dans le Psaumes ou, sans doutes, à un endroit dans le prophète Ésaïe ? Si Dieu pouvait nous rendre cela à moi et nous tous, cette intimité avec Lui.

Je ne sais pas, frère Schmitt est probablement le seul ici qui était là dimanche, mais lors de la dernière prière, j'ai vraiment eu cette connexion avec Dieu. Pendant le discours, c'était laborieux, mais c'était énorme. La conclusion était, en fait, merveilleuse, et on a remarqué que l'Esprit de Dieu était présent de manière très puissante. Et nous pouvons compter sur le fait que le Seigneur Se manifestera vraiment. Mais nous devons peut-être tout de même nettoyer et mettre de l'ordre dans certaines choses, et dire : « Seigneur, aide-nous à le faire ».

À un moment donné, frère Branham dit : « Si tu as une seule pensée étrange à l'égard de quelqu'un d'autre, remets-la en ordre ! ». Même une pensée à l'égard d'un autre peut être un obstacle à la bénédiction que Dieu veut te donner. Il faut en effet pouvoir évacuer toute pensée et tout, et se présenter librement devant la face de Dieu, et dire : « Seigneur, parle-nous. Nous sommes ici pour entendre ce que Tu as à dire », car si cette chose est bloquée, Dieu ne pourra pas aller plus loin avec nous.

Nous avons lu dans Ésaïe 51 : « Car le Seigneur a de la consolation pour Sion, de la consolation pour tous ses lieux de ruines. Il fera de ses ruines un paradis, et de ses déserts, un jardin de Dieu ». Oui, les lieux en ruines sont bien là, mais Dieu a promis de faire de ses ruines un paradis, et de ses déserts un jardin de Dieu. Il y aura en lui de l’allégresse et de la joie, des chants d'action, de grâce et des instruments de musique. 

C'est comme le paralytique qui a été guéri. Si on lui avait dit auparavant : « Saute et bondit », le pauvre homme n'aurait pas su ce qu'on attendait de lui. Mais lorsqu'il a été guéri, personne n'a plus eu besoin de lui dire : « maintenant, tu peux peut-être sauter », mais cela est venu tout seul.

Lorsque Dieu fait quelque chose à un homme, on n'a plus besoin de lui dire ce qu'il doit faire. Il sait alors exactement ce qu'il doit faire. Il est conduit dans son cœur, il sait ce qu'il doit faire, et ce sera toujours juste et bien compris par ceux qui ont également été bénis par Dieu. Il y avait à l'époque des gens qui l'avaient mal compris, et qui venaient le voir pieusement et lui disaient : « rends gloire à Dieu, (Jean 9, 24), nous savons que cet homme est un pécheur. Rends gloire à Dieu ! », dans un tel jugement.

Oui, mais c'est justement la chose qui traverse tout le pharisaïsme jusqu'à la fin des temps, mais Dieu n'a pas encore changé : Il a sauvé et Il continue à le faire ! Il a guéri et Il continue à le faire ! Il a béni et ne cessera de bénir jusqu'à ce que le dernier ait été béni, jusqu'à ce que le dernier ait été sauvé, et jusqu'à ce que nous soyons conduits à Sa rencontre.

J'ai eu, vous le savez, cette expérience merveilleuse. Et parfois quand on voyait des images de l'enlèvement, les gens étaient tous répartis je ne sais pas comment. Vous connaissez bien le chemin large et étroit de cette image et avec l'enlèvement, et ce n'était absolument pas comme ça. Et j'ai bien sûr pensé en voyant tout cela et en voyant exactement comment je vois les choses ici dans la salle ce soir. 

Et le lundi soir, ça m'est venu à cœur : « Prends juste un sermon de frère Branham, au hasard, mets-le sur l'appareil, et écoute-le ! ». Et que puis-je vous dire ? Je vous dis, il y avait certaines choses dans cette prédication ! J'ai appuyé sur le bouton, et je me suis d'abord arrêté et j'ai dit : « ce n'est pas possible ! ». Et je ne sais pas si j'ai déjà entendu cette prédication de l'année 1963 dans ma vie. Il y avait des choses tellement merveilleuses dessus, et puis il dit littéralement : « L'enlèvement sera tel que nous, les croyants, nous monterons d'abord, ceux qui se sont endormis en Christ ; et ensuite nous serons rassemblés et amenés ensemble à la rencontre du Seigneur. Pas d'une manière ou d'une autre mais dans un tel ordre ». C'était tout à fait tout à fait merveilleux.

Et puis il a dit par exemple... j'aimerais le faire jouer un jour. Frère Samuel veut toujours que je traduise un sermon de frère Branham, et je vais certainement le faire bientôt. Et là, il dit par exemple : « Ces sermons que je donne ici ils vont dans le monde entier. Ils sont traduits dans les dialectes jusque dans la brousse etc. », et puis il ne mentionne qu'un seul pays, et c'est l'Allemagne, et il dit ensuite : « En Allemagne, ils sont envoyés par centaines après avoir été traduits ». Oui, et j'appuie à nouveau sur le bouton, je me dis : « Mais qu'est-ce que c'est ça ? ». Et ça s'est passé comme ça dans l'ordre.

Mais j'étais très désespéré. Je peux vous le dire : parfois quand on est là devant, personne ne le voit, mais je vous le dis : par où passe un homme qui a un ministère à accomplir, aucun homme ne le saura.

Et frère Branham a dit des choses importantes là-bas. J'aimerais bien les passer ici comme je l'ai déjà dit. Même si elles me touchent, cela n'a aucune importance. Si je l’ai mérité et que cela vient de Dieu, et que cela me touche de plein fouet, je suis prêt à m'incliner ! C'est le seul moyen d'être en règle avec Dieu, de pouvoir se tenir devant Lui. C'est la seule possibilité de tout supporter, tout endurer, dire oui à tout ce que Dieu dit.

Je vais vous dire ce qu'il en est. En effet, lorsque Dieu s'adresse à nous, Il a quelque chose à nous dire à chacun. S'Il nous a passé sous le nez, c'est qu'Il ne nous a pas parlé. Mais quand Il nous parle, Il S'adresse à nous, et quand Il S'adresse à nous, il se passe alors quelque chose, nous avons été touchés, interpellés ; et cela n'est pas passé à droite et à gauche de nous, mais cela nous a touchés.

Mais il mentionne là, je peux le dire d'emblée, il mentionne là par exemple aussi avec l'utilisation des dons spirituels, et il dit : « Un homme qui est spirituel se trouve directement devant le point où il pourrait s'égarer ». Et il dit littéralement : « Si vous ne faites pas attention, c'est tellement proche ». Mais je préfère le traduire littéralement avant de le citer ici à l'improviste.

Et c'est bien là le problème. Nous ne voulons pas être proche de quelque chose. Nous voulons être entiers dans la chose de Dieu, ni plus ni moins. Proche n'est pas encore le but. Proche peut encore être à côté ; mais si nous sommes totalement dans la parole de Dieu, alors Dieu est en nous. Et le Seigneur dit dans Jean 15 verset 7 : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, cela vous sera accordé ». Cependant, cette parole doit à nouveau être mise en accord avec celle de l’épître de Jean, où Jean dit : « Si nous sommes exaucés, nous savons que nous avons présenté à Dieu les demandes que nous avons reçues de Lui ». Ce n'est donc pas une histoire comme celle de Noël où l'on écrit en quelque sorte une liste de souhaits, mais c'est une chose que Dieu nous met sur le cœur, qui est dans la volonté de Dieu ; et alors, le Seigneur nous exauce et nous répond. Et c'est vraiment notre prière à tous.

J'en ai fait l'expérience lors de mon dernier voyage. Et il n'y a eu qu'un seul frère qui a un peu raté son coup, mais poliment, il l'a fait poliment. Et quand les gens le font poliment, on pardonne de tout son cœur, et on n'en veut de toute façon à personne. Mais il voulait justement parler de ce sujet pertinent d'une certaine manière. Il voulait savoir : « Comment comprends-tu ce que frère Branham a dit ». Oui, j'ai dit : « exactement comme il l'a dit. Je le comprends exactement comme il l'a dit ». Et alors, bien sûr, il a dit : « oui, mais comment l'a-t-il dit ? ». J'ai dit : « comme il l'a dit ». Et je devrais lui donner une interprétation ! Et je dis donc : « Je le prends, et l'accepte comme cela lui a été révélé par Dieu ». Et puis il a commencé, et il a dit : « oui, mais, l'ami qui est... » ainsi de suite, et puis il a commencé et il s'est lancé là et il voulait en quelque sorte me faire du mal, et c'est là que j'ai dit : « Mon frère, attends. Es-tu là pour entendre ce que j'ai à dire ? Je ne le pense pas. Je ne pense pas que tu viennes pour entendre ce que j'ai à dire ». J'ai dit que : « Autant que je ne sois pas là aussi pour entendre ce que tu as à dire, ou alors nous sommes tous deux ici pour entendre ce que Dieu nous a déjà dit, soit nous pouvons tous deux prétendre que Dieu n'a pas encore parlé ». J’ai dit : « Jusqu'à présent tu n'as pas utilisé un seul passage biblique parmi ceux que Dieu a donné à frère Branham ». J’ai dit : « tu es passé à côté de la parole de Dieu ».

Parfois nous ne comprenons pas. Nous avons de si terribles intentions, et nous ne savons pas que nous sommes dans la même situation que ceux du temps de Jésus. « Vous avez abrogé, annulé le commandement de Dieu, et vous avez transmis votre tradition aux hommes ». Cela n'a aucun sens ! Après une révélation divine de Sa parole, la tradition n'a plus sa place, les coutumes et la tradition. C'est la parole révélée de Dieu qui s'applique, et rien d'autre. Il ne peut en être autrement. Si nous voulons en parler à droite et à gauche, alors Dieu a parlé en vain, et cela veut dire que nous n'avons pas compris ce qui a été dit.

Et je dois dire qu'à la fin, le frère, comme rarement, m'a demandé pardon. Il m'a dit : « Frère Frank, je suis désolé, je n'ai pas compris. J'ai pensé à mes propres pensées, j'ai fait des recherches » ; et moi j’ai dit : « Frère, pourquoi est-ce que Dieu a-t-Il parlé ? Pourquoi Dieu a-t-Il révélé les choses ? Mais certainement parce que nous ne le savions pas auparavant ! Et c'est pour cela qu'Il a envoyé un prophète : pour nous faire connaître toutes ces choses ». Je ne ferai pas une fois de plus l'erreur de passer à côté de ce que Dieu a dit.

Vous savez très bien que, si vous lisez les épitres de Paul, il est écrit : « Si vous parlez tous en langue et qu'il entre un incrédule, il dira : N'avez-vous pas tous perdu la raison ? Mais si vous prophétisez, les pensées de son cœur seront dévoilées, et il tombera sur sa face en disant : Dieu est vraiment au milieu de vous ».

Et lorsque frère Branham dit que les offrandes, les dons, ne doivent pas être utilisés pendant le service divin, mais avant le service divin, un homme qui a lu suffisamment longtemps la Bible a beaucoup de peine à suivre cette instruction et cet ordre. Il a du mal à le comprendre. Mais je veux vous dire ici : si en tant qu'enfant de Dieu, nous sommes prêts à suivre ces instructions, Dieu fera, pendant que nous sommes obéissants, encore plus que ce que nous pouvons imaginer, penser ou demander. Mais nous devons d'abord suivre ce chemin d'obéissance divine avant que Dieu ne puisse peut-être nous utiliser d'une manière encore plus grande.

Certes, une personne qui connaît la Bible peut dire immédiatement à ce moment-là : « Oui, mais c'est exposé ici de telle manière ». Nous ne sommes pas là pour opposer les choses les unes aux autres maintenant. Nous sommes là pour nous incliner sous la main puissante de Dieu, et dire : « Seigneur, c'est ainsi que Tu l'as ordonné. La responsabilité ne nous incombe pas. C'est Toi qui l'as prise en parlant par Ton serviteur et prophète, et en donnant les ordres et les directives. Nous nous plaçons en dessous avec tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons ». Alors Dieu bénira, et nous n'aurons plus de soucis et de peine à devoir ramasser les morceaux.

Je ne m'engage plus dans rien d'autre. Pour moi, c'est la parole de Dieu qui sert de guide, et rien d'autre ! « Tout esprit qui ne se soumet pas à la parole de Dieu n'est pas de Dieu ». Et c'est ce que dit frère Branham de manière si crue et si claire que cela vous transperce la moelle et les jambes.

Et nous savons par le passé, et hier soi mon frère Helmut nous a encore parlé d'une réunion à Karlsruhe il y a de nombreuses années. Il y avait un homme, un homme posé qui se levait à chaque occasion. Le prédicateur était devant et prêchait, et tout à coup comme un homme debout il était de nouveau là et se mettait à donner sa révélation. Et les gens l'ont fait descendre. Et quand il s'est rendu compte qu'il regardait ailleurs il s'est relevé et n'a fait qu'interrompre en cours de route. Et puis le prédicateur, c'était Paul Kane devant, a dit tout doucement : « L'esprit est soumis aux prophètes ». (1 Corinthiens 14, 32). Mais oui, mais pas l'esprit. L'Esprit de Dieu, oui ; mais pas l'esprit qui dominait cet homme. Et parce que ce n'était pas l'esprit juste, ce n'était pas non plus l'ordre juste.

Là où se trouve l'Esprit juste, là se trouve l'ordre divin juste, et là, l'Esprit est soumis au prophète, parce que les prophètes sont en accord avec la parole de Dieu ; et l'Esprit a écrit la parole. C'est la confirmation. Mais si un homme ne se laisse pas du tout maîtriser, mais fait toujours son propre truc, et pense que c'est l'Esprit qui le pousse, non ce n'est pas comme ça. L'Esprit de Dieu, c'est Lui qui a établi et fixé l'ordre divin ici. Et il est dit : « que deux ou trois parlent, et cela a tour de rôle », et pas autrement.

Mais il y a tant de choses qui sont faites et attribuées à l'Esprit de Dieu qui n'y ont tout simplement pas leur place. Et nous ne voulons fondamentalement rien d'autre. Et je l'ai souvent dit : seul l'Esprit de Dieu, la parole de Dieu, le sang de l'Agneau et le nom de Jésus-Christ notre Seigneur, doivent être mis à leur place ; alors nous aussi, nous serons à notre place, et Dieu pourra alors bénir en abondance. Et je suis convaincu que le Seigneur accordera vraiment beaucoup de grâce à cet effet.

Et si nous commençons correctement, et si nous commençons par aimer Dieu de tout notre cœur, si nous nous aimons les uns les autres de tout notre cœur, et si nous ne disons plus rien de négatif sur aucun homme, mais si nous parlons en bien les uns des autres comme il est écrit, et si nous suivons vraiment la voie divine, alors le Seigneur ne pourra pas faire autrement que d'être avec nous, de Se révéler et de confirmer Sa parole ; et nous aurons une atmosphère dans laquelle Dieu Se sentira bien, dans laquelle nous nous sentirons bien, et dans laquelle l'action du Saint-Esprit pourra se manifester. C'est tout ce que l'on peut souhaiter. 

Et j'ai lu rapidement ce soir l'histoire de David, lorsqu'il a fait le recensement. Il est dit littéralement que Satan l'a poussé à le faire (2 Samuel 24, 1). Et là, toute l'histoire défile, et le Seigneur se fâche. Le peuple était recensé, et la colère de Dieu... il est dit au verset 7, 1 Chronique 21 : 7 :

« Mais parce que toute cette affaire provoqua le déplaisir de Dieu au point qu'il châtia sévèrement Israël, et David dit à Dieu : j'ai commis un grand péché en faisant cela. Maintenant, daigne pardonner l'iniquité de ton serviteur, car j'ai agi dans un grand n'aveuglement ».

Un tel homme de Dieu, dont le Seigneur Lui-même est en effet le Fils de David, et dont les Écritures parlent plus que de tout autre, il admet ici et dit : « J'ai agi dans un grand aveuglement, je me suis rendu coupable, mais laisse-moi sortir impuni à cause de Ta grâce ».

Oui, je dirais : un homme qui a été ainsi piégé par Satan et qui a ensuite le déplaisir de Dieu, et qui prie ensuite : laisse-moi m’en sortir innocent ! Et tout le peuple avait déjà si durement souffert. C'est là que Dieu, en tant que Dieu juste, ce qu'Il reste, ce qu'Il est et ce qu'Il sera, aurait dû dire : « David, qu'en est-il de tous ces morts ? Et toi, tu en sortirais vivant ? Combien sont morts ? ». C'était une foule terriblement nombreuse. Je l'avais noté ici, un très grand nombre de personnes étaient mortes, de sorte que soixante-dix mille personnes trouvèrent la mort en Israël. Et après que soixante-dix mille personnes aient trouvé la mort juste parce qu'un seul homme a fait quelque chose, mais vous savez quoi ? Il est écrit auparavant : « mais Satan s'éleva contre Israël ». Pas contre David, mais contre Israël. (1 Chronique 21).

Il faut toujours lire la parole de Dieu très attentivement. Il ne faut rien négliger, rien ignorer. Il faut la lire très attentivement et savoir ensuite pourquoi la chose est telle qu'elle est. Et il dit alors au verset 15 :

« L'ange du Seigneur se tenait près de l'aire d'Ornan, le Jébusien. Lorsque David leva les yeux et vit l'ange du Seigneur se tenant entre la terre et le ciel, tenant en main l'épée dégainée qui était étendue sur Jérusalem, David et les anciens, revêtus de vêtements de deuil, se prosternèrent sur leurs visages, et David pria Dieu (et dit) : Ah, c'est moi qui ai provoqué le recensement, et c'est moi qui ai péché et commis une grande injustice ; et ce troupeau, quelle faute a-t-il commise ? Seigneur, mon Dieu, que ta main m'atteigne moi et la maison de mon père, et non ton peuple, pour qu'il meure ».

Encore une fois, les sentiments de Jésus : prendre fait et cause pour le peuple, prendre la place du peuple. « Laisse le peuple, que Ta main m'atteigne ». Il vit l'épée dégainée, puis il est dans 1 Chroniques 21 : 18 :  

« L'ange du Seigneur ordonna alors à Gad de dire à David de monter, et d'élever un autel au Seigneur sur l'aire d’Ornan, le Jébusien ».

Vous connaissez tous l'histoire. Et David l'a fait. Le verset 26 il dit :

« David bâtit là un autel au Seigneur, et offrit des holocaustes et des sacrifices de salut. Et quand il invoqua le Seigneur, celui-ci l'exauça en faisant descendre le feu du ciel sur l'autel des holocaustes. Le Seigneur commanda alors à l'ange, et celui-ci remit son épée dans le fourreau ».

Que Dieu me fasse la grâce à moi et à nous tous de venir ainsi devant Sa face, afin qu'Il puisse nous exaucer, qu'Il puisse mettre fin à tout, à toute mort et à tout ce qui existe, à tout ce qui est là ; que nous puissions offrir un sacrifice sur Son autel, que le feu de Dieu puisse y tomber, et que le Seigneur puisse Se manifester à nouveau et Se tourner vers nous.

Dieu est vraiment un Dieu miséricordieux, un Dieu compatissant, un Dieu fidèle. Et nous ne savons parfois pas toujours exactement pourquoi les choses arrivent comme elles arrivent, mais nous savons une chose : les intentions de Dieu sont des intentions d'amour et de paix envers nous. Ce sont Ses intentions à notre égard.

Et quelles que soient les intentions de l'ennemi, c'est une toute autre affaire ! Ce n'est pas Dieu qui était en colère contre Israël, mais Satan qui s'est opposé à Israël, et c'est ainsi : Dieu aime Son peuple, mais Satan est bien sûr très, très en colère, et rien ne lui ferait plus plaisir que de voir tous s'enliser et que rien ne soit orienté ou mené à terme. Mais nous croyons que Dieu est Dieu, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le vrai Dieu vivant qui n'a pas seulement parlé à travers nous, qui nous a parlé et qui a été avec nous. 

Et je veux dire que c'était Isaac qui a dit : « Le Seigneur qui a été mon berger tout au long de ma vie, l'ange qui m'a porté et guidé ». (Genèse 48 verset 15). Il a parlé de l'ange de l'Alliance. Nous pouvons donc dire que c'est le Seigneur qui a été notre Berger et qui nous a porté, nourri, préservé jusqu'à cette heure. Croyez-moi, c'est Lui et personne d'autre qui m'a gardé, qui t'a gardé, qui nous a gardé et tous les autres ! Pas nous-mêmes, mais Lui seul ! Et c'est à Lui que nous voulons rendre hommage de tout cœur.

Et je souhaite que le temps vienne où je pourrais ici aussi proclamer librement Sa parole avec un regard rayonnant. Dieu peut faire tout cela. Plus il fait sombre autour de moi, peut-être plus la lumière de Sa grâce peut briller, car en tant que descendance d'Abraham, nous ne pouvons pas faire autrement que de regarder l'invisible comme si nous le voyons. Si nous regardons ce qui est visible, oui, nous pouvons déjà nous emballer directement et nous faire enregistrer. Mais si nous regardons l'Invisible comme si nous le voyons, alors nous avons un avenir glorieux, nous avons des promesses glorieuses de Dieu, et nous verrons encore de grandes et glorieuses choses que Dieu accomplit. Ce sont encore des promesses que Dieu accomplira. C'est certain à cent pour cent. Nous pouvons nous y fier. 

Et même si beaucoup de choses sont arrivées, ce que Dieu doit faire vient encore. Et nous sommes convaincus que Dieu donnera encore par grâce ce qu'il y a de plus grand, de plus glorieux et de plus puissant. Nous ne voulons vraiment pas nous décourager –je veux me le dire à moi-même et à nous tous– mais aller de l'avant avec notre Dieu.

Et comme je l'ai dit au début, Dieu a révélé Sa parole, non pas pour qu'elle se perde dans le sable ou qu'elle soit enterrée quelque part, mais pour qu'elle soit annoncée, portée à la connaissance de tous, et que les hommes soient libérés de la malédiction de Rome, de toute malédiction, et puissent servir Dieu librement. Et pour cela, que Dieu nous accorde vraiment la grâce.

Jusqu'à présent, nous sommes restés sur la défensive, et peut-être que Dieu nous aidera un jour à passer à l'attaque avec des armes de Dieu. Mais pour cela, il nous faut un équipement tout neuf, un équipement complet. Je l'ai dit au Seigneur : Je suis prêt à Le servir, mais je veux avoir la même armure que celle que les frères ont reçue au début, le pouvoir sur toute la puissance de l'ennemi. Pas seulement sur quelques-uns ici et un peu là, mais sur toute la violence de l'ennemi, et que le pouvoir de Satan doit s'incliner, et que la toute-puissance de Dieu triomphe, et que Dieu obtienne Son droit.

Et nous y voyons parfois notre manque de force, et nous ne pouvons pas l'accepter trop longtemps ; mais nous allons demander à Dieu de nous rendre forts. Et vous savez, ce qui est écrit pour Israël ? « Le plus faible sera comme David, et le plus fort comme l'ange du Seigneur à leur tête ». Et c'est la promesse de Dieu : le plus faible sera comme David.

Et que s'est-il passé pour David ? Il s'est débarrassé de Goliath avec une simple chose, parce que c'était la main du Seigneur. Et j'ai dit cela à un moment donné : peu importe dans quelle direction David a lâché cette pierre, le sud, l'est, le nord ou l'ouest, cela n'a aucune importance. Dieu aurait conduit cette pierre de cette manière directement là où elle devait aller.

Ce n'est pas l'habilité d'un homme, mais le plan de Dieu. Un homme, vous savez très bien comment il peut viser. Et on a beau viser très bien, on peut rater la cible. La plupart des gens montrent la cible du doigt, et la ratent de la deuxième main. Nous l'avons fait déjà fait assez souvent. Mais avec Dieu, rien ne rate. Avec Dieu c'est un coup direct.

Et nous voulons croire de tout cœur que dans la restitution absolue de toutes choses, tout va jusqu'à l'équipement complet, l'armure complète, à l'unanimité de l'église, à l'union de l'église, et que nous sommes unis comme un seul cœur et une seule âme.

J'ai presque eu l'impression dimanche que tout aurait pu arriver. Est-ce vrai ? Tout aurait vraiment pu arriver. L'atmosphère était chargée de la puissance de Dieu. Et si l'union est là, et que les gens n'attendent plus rien de celui qui est encore devant, mais attendent tout de Dieu, chacun en particulier, alors nous le recevrons de Dieu.

Bien sûr, si tout le monde est assis là et écoute la prédication, et qu'après la prédication on regarde devant soi en pensant : « On va voir ce qu'il va faire maintenant, il va peut-être faire cela, va faire cela », alors nous n'avons pas encore compris tous pourquoi est-ce que nous sommes assis ici. Nous ne sommes pas ici pour regarder devant nous dans un service divin, pour voir si cet homme qui a peut-être prêché va faire quelque chose. Si nous sommes ici, c'est pour regarder vers le haut, vers le Dieu vivant, pour savoir ce qu'Il va faire. Nous devons attendre l'action de Dieu, non pas du podium, mais du ciel. Et elle viendra.

Les choses du podium vont et viennent, mais ce qui vient d'en haut reste, et a son effet en toi et en moi et en tous les autres. Et c'est ce dont nous avons besoin. Nous avons besoin d'un accord total avec la prédication, mais ensuite, en tant qu'église entière, nous avons aussi besoin d'un concept des choses qui nous ont été transmises à tous ensemble. Et cela, Dieu nous le donnera par grâce. Loué soit son saint nom ! Amen ! Levons-nous pour prier.

Père Céleste, nous Te remercions de tout cœur pour cette heure de grâce. Nous Te remercions pour Ta précieuse et sainte parole. Nous Te remercions, Seigneur, de nous permettre de venir tel que nous sommes, et de nous abandonner totalement et entièrement entre Tes mains, car nous savons dans quel temps nous vivons, Seigneur, et notre attente, Seigneur, est de recevoir quelque chose de Toi, Seigneur, pas de la chaire, mais de Toi Seigneur.

Mon Dieu, Tu nous as parlé si merveilleusement aujourd'hui ! Nous sommes si heureux, Seigneur, que Tu puisses lever nos yeux vers Toi, car Tu es le Commencement et tu es la Fin. Alléluia ! Que Ton saint nom soit loué et glorifié ! Tu as dit : « Écoutez-moi, Mon peuple, et Mon assemblée », et Tu as dit : « de Toi sortira l'instruction », et l’instruction est sortie de Toi, Seigneur. Nous Te remercions du fond de nos cœurs. Ô Dieu, en effet, Seigneur, si Tu n'avais pas parlé, où serions-nous aujourd'hui, Seigneur ? Mais Tu as parlé ô Seigneur, Tu as enseigné ô Seigneur. 

Ô Seigneur, nous voyons toutes les grandes choses que Tu as annoncées d'avance. Tu les as accomplies de nos jours, et Tu les as accomplies encore, ô Seigneur. Merci pour cela, ô Seigneur ! Honneur et adoration à Toi, ô Seigneur de tout mon cœur.

Bénis Ton peuple, ô Seigneur, partout, en tout lieu, et, ô Dieu, béni, Seigneur, Tes élus ! Guide-les et conduis-les. Nous avons besoin de Ta présence, Seigneur. Nous avons besoin de Ton bon et Saint-Esprit. Seigneur, nous avons besoin que Tu Te révèles, Seigneur, que Tu Te fasses connaître à Ton peuple comme au commencement. Seigneur, nous T'adorons, au nom de Jésus. Amen.