Ewald Frank 

Prêché à Krefeld, le 07 février 1982 

LA PROMESSE DU SALUT

(Retransmis le 25 novembre 2023)

Le temps ne cesse de s'écouler. Chaque jour vient et passe, et un jour, ce sera le dernier, le dernier jour, la dernière heure. Nous savons tous que le temps de la grâce a eu un commencement, et ce temps aura une fin. Dans le temps de la grâce, il y a eu la première heure, le premier jour, la première semaine et ainsi de suite. Et maintenant le temps se rétrécit. Nous atteindrons la dernière année, le dernier mois, la dernière semaine, le dernier jour, la dernière heure, et puis le dernier instant qui sera l'instant où nous aurons achevé notre course, pour ensuite contempler la face du Seigneur.

Et si nous pensons à ce que cela pourrait arriver à tout moment, car personne ne sait quand sera le dernier jour ou la dernière semaine, et quelle sera la dernière année ; mais nous savons une chose : le temps va vers sa fin, et la venue du Seigneur se rapproche de plus en plus.

Et c'est pourquoi nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour faire retentir ce cri, cet appel jusqu'aux extrémités de la terre. Nous avons eu de nombreuses années pendant lesquelles nous avons lancé cet appel dans ce pays et en Europe, puis Dieu a ouvert d'autres portes, et nous constatons que c'est toujours le cas, avec un peu de difficultés, mais toujours en sachant que le temps ne sera plus très long. Nous n'avons pas besoin de nous ménager, mais nous pouvons sortir pour apporter ce message glorieux.

Nous avons, en effet, un évangile complet qui englobe tout ce que Dieu a promis. Pas une chose éculée, pas de la paille vide, mais du blé plein dans les épis. Et vous savez, frère Branham a toujours mentionné ces trois stades, ces trois domaines, et le dernier est le rassemblement de toute la vie qui est rassemblée par la tige et par l'épi en haut, et est comme le blé tel qu'il a été mis dans le sol.

Nous vivons dans une époque où ces choses arrivent à leur terme et où la moisson est mûre et sera recueillie. Et quelque part, frère Branham a effectivement dit que Dieu ramènera la moisson, et qu'il aura aussi la charrette à battre comme il l'appelle probablement pour faire tout cela. Nous ne pouvons pas prédire en détail comment cela se passera, nous savons une chose : cela se fera parce que Dieu l'a dit.

Il y a longtemps que nous ne mettons plus notre confiance en nous-mêmes, mais nous mettons notre confiance dans le Seigneur et dans Sa grâce. C'est ce que tous ont fait, c'est ce qu'Abraham a fait, c'est ce qu'Isaac a fait, c'est ce que Jacob a fait, c'est ce qu'ont fait tous les hommes de Dieu. Ils ont placé leur confiance en Dieu. 

Et nous voyons chez Abraham que, lorsque Sara a soudain perdu sa confiance en Dieu, elle lui a dit : « Faisons un enfant avec Agar, et accomplissons ainsi la promesse ». Et qu'est-ce qui s'est passé ? C'était une chose qui n'a pas apporté la bénédiction, car c'était en dehors de la promesse de Dieu. 

Dieu a fait des promesses, et Il veille sur Sa parole pour accomplir Ses promesses. Tout ce qui est fait dans le royaume de Dieu et qui est en dehors des promesses de Dieu ne sera pas pour la bénédiction, mais pour la calamité ou la malédiction. C'est pourquoi nous voulons connaître la volonté de Dieu, et le prier pour qu'Il nous accorde la grâce de pouvoir faire cette volonté de Dieu.

Vous savez que nous avons reçu autant que nous ne puissions l'imaginer, une profonde introduction dans les saintes écritures par la révélation de la parole. Rien ne nous a été caché, mais Dieu a promis qu'aux jours de la voix du septième ange, Il achèverait toutes choses et révélerait ce qui devait être révélé. Et nous vivons dans ces jours, et rien ne sera ajouté au témoignage achevé des saintes écritures et à ce que Dieu a révélé. Nous avons suffisamment à faire pour assimiler tout cela, pour obéir et pour veiller à ce que Dieu soit rétabli dans ce qui nous a été donné et révélé par grâce. 

Je ne voudrais en aucun cas manquer d'exprimer ma gratitude envers Dieu et envers vous, en particulier envers ceux qui se donnent tant de mal. Et puis la question a surgi : Pourquoi se déplace-t-on ? Pourquoi vient-on au service divin ? Ce n'est certainement pas pour entendre une prédication sur Dieu qui est prononcée par un homme, mais nous venons pour entendre directement le discours de Dieu. Nous ne sommes pas ici pour parler de Dieu –c'est ce que tout le monde fait– mais nous sommes ici pour que Dieu nous parle. Nous sommes ici pour Le laisser parler. Nous sommes ici afin qu'Il nous parle par Sa parole et par Son Esprit.

Et lorsque nous avons écouté hier soir les témoignages de frère Branham, nous sommes restés bien embarrassés de constater que nous sommes croyants depuis de nombreuses années et que nous avons si peu d'expérience avec Dieu ! Je ne parle pas des expériences que chacun peut vivre lui-même, mais de l'expérience directe de Dieu, de ce qui a des mains et des pieds et qui devient une bénédiction pour les autres.

Nous l'avons entendu au sujet d'Abraham, Dieu lui a parlé, et il a parlé avec Dieu ; et à nouveau Dieu lui a parlé, et à nouveau il a répondu. Il y a des personnes qui ont été en communion avec Dieu ; et en nous monte le désir d'être classé parmi ce nombre de personnes, des personnes qui ont un lien avec Dieu, à qui Il peut parler, à qui Il peut confier Sa parole, à qui Il peut donner Son Esprit et qu’Il peut bénir et utiliser pour la bénédiction.

Si nous évoquons de temps en temps certains dysfonctionnements du passé, c'est uniquement pour clarifier et constater que Dieu a un chemin. Et si nous nous écartons de ce chemin divin, alors tout va de travers ! Et parfois, c'était déjà le cas à l'époque de frère Branham, les gens sont devenus très méchants, et ils sont venus vers frère Branham, et ils ont dit : « Arrête donc une fois pour toutes, et laisse les femmes tranquilles ! ». Oui. Il disait : « Si elles avaient compris ce que Dieu voulait leur dire, je pouvais bien apporter quelque chose d'autre ! Mais elles n'ont pas encore compris ».

Ce n'est pas une chose facile. Pensez-vous que cela a été facile pour Paul, lorsqu'il a dû obéir à l'ordre du Seigneur, de faire taire les femmes dans l'assemblée ? Pensez-vous que cela l'a rendu populaire ? Non, jamais. Mais c'est ce que je veux vous dire : Quand les femmes se taisent, alors tout est calme, alors tout est calme ; et ce calme divin, nous en avons tellement besoin, et si urgemment. Ne croyez pas que Dieu ait donné un seul commandement sans avoir des raisons de le faire. Et nous n'avons pas affaire ici à Paul qui était un fabricant de tentes, mais nous avons affaire à Paul, un homme de Dieu, qui a agi sur mandat divin. Et il dit aux Galates : « Si je cherche le bon plaisir des hommes, alors je ne suis pas du tout un serviteur de Dieu ».

C'est de plus en plus difficile, car nous vivons dans une époque où tout le monde cherche son droit et défend aussi son droit. C'est pourquoi il devient de plus en plus difficile pour Dieu de parvenir à Ses fins avec nous tous. Ici, dans Galates chapitre 1, Paul écrit au verset 10 :

« Est-ce que je cherche maintenant à gagner la faveur des hommes, ou l'approbation de Dieu ? Ou bien est-ce que je cherche à faire plaisir aux hommes ? Non. Si je cherchais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ ».

Ça c'est une chose : nous ne pouvons pas à la fois plaire à Dieu et aux hommes ! Et si nous nous réunissons en tant que peuple de Dieu, c'est alors pour être enseignés par Dieu, pour laisser Sa parole s'appliquer ou être valable pour nous, et nous soumettre à la correction divine. Ici dans l'épître aux Galates, puisqu'il a été lu au sujet d'Abraham, il est écrit dans Galates chapitre 3, je vais le lire maintenant à partir du verset 6 :

« Oui, comme pour Abraham, il a cru Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Voyez donc que ceux qui croient sont fils d'Abraham. Or, c'est parce que l'Écriture a prévu que Dieu justifierait les nations à cause de la foi, qu'elle a annoncé d'avance à Abraham la promesse du salut ».

Quand on lit l'Ancien Testament, on ne peut pas vraiment voir cette promesse de salut, oui, mais la promesse du salut. Savez-vous qu’à chaque promesse de Dieu était liée le salut de Dieu ? Et si dans l'Ancien Testament, il est écrit « promesse », alors du point de vue du Nouveau Testament, le salut de Dieu était lié à cette promesse de Dieu dans l'Ancien Testament.

Que s'est-il passé lorsque Dieu a promis à Abraham : après quatre cent ans, Je ferai sortir ta descendance du pays étranger ? Le salut de Dieu leur a été accordé, et ils sont sortis, et Dieu les a bénis, et Il était avec eux, et Il les a conduits. Ici, on trouve le terme : « promesse du salut ». Il est dit au verset 8 de Galates : « La parole a annoncé d'avance à Abraham la promesse du salut ». Pas seulement des promesses de Dieu, mais des promesses du salut, des promesses de Dieu dans lesquelles le salut de Dieu peut être promis et réalisé à ceux qui croient. Et c'est l'évangile de Jésus-Christ. Il était celui qui avait été promis et qui est venu, et en Lui, toutes les promesses de Dieu sont oui et amen par Jésus-Christ, notre Seigneur, par nous.

Si nous avons saisi cela par la foi, pas seulement des promesses, mais des promesses divines qui contenaient le salut de Dieu en elles, et nous aussi qui avons reçu ces promesses de salut de Dieu, nous avons expérimenté le salut et la grâce et la rédemption de notre Dieu en Jésus-Christ, notre Seigneur, et nous ne laisserons personne nous le ravir, car Dieu nous l'a donné, et Il nous le conservera. Ensuite, nous lisons ici au verset 14 :

« La bénédiction promise à Abraham devait justement être accordée aux païens en Jésus-Christ, afin que nous puissions recevoir la promesse de l'Esprit par la foi ».

Ce sont des promesses de salut, des biens de salut, ce sont des choses divines qui nous ont été promises et qui nous ont été données en Christ, par grâce. Car c'est ainsi que nous l'avons lu ici dans Galates chapitre 3 verset 14 : « la bénédiction promise à Abraham devait justement être accordée aux païens en Jésus-Christ ». Donc, dans les promesses que Dieu a faites à Abraham, il y avait déjà le salut, la grâce, le pardon. C'était déjà un avant-goût du Nouveau Testament, de l'alliance que Dieu allait conclure avec nous.

Nous l'avons entendu : Abraham a offert les sacrifices, et les ténèbres se sont installées. Qu'est-ce qui s'est passé lorsque Christ a été crucifié ? Le soleil a perdu son éclat, les ténèbres se sont installées, les rochers se sont brisés, un tremblement de terre s'est produit, mais l'alliance de Dieu a été conclue avec l'humanité. Et après ces ténèbres, la lumière, le matin lumineux et éternel s'est levé pour tous ceux qui ont cru en Jésus-Christ. Dans toutes ces choses, nous avons déjà l'évangile, nous avons la grâce, nous avons le salut. Tout cela a déjà été contenu. Qu'est-ce qui s'était passé ? Dieu avait fixé un temps précis pour chaque chose, et ce temps, Il ne le leur a pas révélé, mais seulement la chose elle-même. Et c'est ainsi que nous pouvons aujourd'hui regarder en arrière et voir de quelle manière merveilleuse Dieu a tout accompli.

Moi-même j'ai eu le cœur serré hier soir, lorsque le Seigneur a fait le lien avec ce que le frère Branham Lui avait promis et Lui a demandé. Et Il avait dit : « Tu as bien tenu ta promesse ou ton engagement ? », et il a répondu : « Oui » ; et la réponse est venue : « Je suis le Créateur des cieux et de la terre. Je tiens ce que J'ai promis, et Je ne te quitterai pas et Je ne te laisserai pas ». 

Qu'est-ce que c'était ? Oh la fidélité de Dieu, aucun homme ne peut la décrire ! Paul l'exprime ainsi : « Même si nous devenions infidèles, Il demeure néanmoins fidèle, car Il ne peut pas Se renier Lui-même ». Ça, c'est notre Dieu en qui nous croyons, qui a su ce qu'Il faisait avant de commencer à faire quelque chose. Il a pris cette décision de salut dans l'éternité.

Et nous voyons d'un point de vue purement extérieur, précisément dans cette génération, que la parole de Dieu s'accomplit de manière si merveilleuse pour le peuple terrestre d'Israël. Et il n'y a pas de puissance ennemie sur la terre, pas de résolution de l'ONU, rien du tout. Dieu se moque de tous, car Il est avec Son peuple, et Il parle par le prophète Ésaïe et dit : « Qu'ils prennent des résolutions, Je les ferai échouer ». Et il en est ainsi jusqu'à ce jour.

Quand on sait et qu'on entend par exemple qu'il est question de Gaza, qu'il est question du Golan, et ainsi de suite, et qu'on ouvre alors la Bible, je l'ai dit à Zurich le dimanche dernier, et on lit, on lit le mot Gaza quelquefois, et le mot Golan quelquefois, et qu'on constate que cela fait partie du domaine que Dieu a promis au peuple d'Israël, alors là, Dieu a dit à Josué : « Tout lieu que foulera la plante de ton pied... Je t'ai donné ce pays pour toujours à toi et à ta descendance ». Et lorsque cette descendance reviendra revendiquer cette terre donnée pour toujours, alors nous les bénirons au nom du Seigneur en disant : « que Dieu soit avec vous ! et nous Le remercions avec vous de ce que cette terre vous a été rendue par grâce ».

J'ai vu que certains sont sans doute croyants, mais parfois le regard est un peu incrédule, mais ça, ce n'est pas grave du tout. Je vais juste vous donner très rapidement les passages bibliques pour que vous puissiez vous en souvenir. Je vais commencer par Josué chapitre 10. Josué chapitre 10 à partir du verset 8 :

« Et le Seigneur lui dit : Ne les crains pas, car je les ai livrés à ton pouvoir, et pas un seul d'entre eux ne tiendra devant toi. Lorsque Josué les attaqua soudain... ».

Arrêtons-nous ici. Vous pouvez lire vous-mêmes la suite. Ils ont utilisé l'épée. Ils ont utilisé une épée naturelle pour prendre possession du pays naturel, pour chasser ou détruire les ennemis.

Mais nous, en tant qu'Église du Seigneur, nous devons utiliser l'Épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu, pour détruire la puissance de l'ennemi. Et Paul dit : « Je n'ai pas battu de l'air, mais j'ai délibérément détruit l'œuvre de Satan ». Qu'est-ce que c'est ? Nous aussi, nous ne battrons pas de l'air, mais avec l'Épée de l'Esprit, nous allons frapper l'ennemi. Nous allons devoir frapper sur l'ennemi. Oui, avec le poing, nous frappons l'air, et nous ne lui faisons vraiment pas de mal. Mais si l'Épée de l'Esprit nous a été accordée, alors nous devons l'utiliser par la grâce et la puissance de notre Dieu.

Le mot Gaza se trouve dans Josué. Ici, dans Josué chapitre 10 à partir du verset 40 jusqu'à la fin, au verset 42. Josué chapitre 10 à partir du verset 40 au verset 42. Vous pouvez le lire pour une deuxième fois dans Josué chapitre 11 à partir du verset 21 jusqu'au verset 23, et vous le lisez pour une troisième fois dans Josué chapitre 13 au verset 3.

Et lorsque les ennemis d'Israël disent que la bande de Gaza –comme ils l'appellent maintenant– doit leur être rendue, alors ce sont des paroles en l'air. Du point de vue de Dieu, cette zone appartient au peuple naturel de Dieu ; et malheur à eux s'ils s'en écartent d'un seul pied !

Transposés à nous en tant qu'Église du Seigneur, nous devrions prendre conscience que Dieu a restitué pas à pas ce qu'Il veut pour Son Église, et que nous ne pouvons rien abandonner de ce qui est devenu cher et précieux pour nous. « Ce que nous avons touché de nos mains, ce que nos yeux ont vu de la parole de vie, nous vous l'annonçons », et nous ne sommes pas prêts à abandonner une fois de plus la moindre partie de cette restitution de la parole.

Il y a des ennemis qui sont très, très proches, et qui attaquent précisément les terres qu'ils estiment ne pas nous revenir de droit. Mais c'est justement en cela que nous devons être d'autant plus réconfortés, fortifiés, et savoir que si l'ennemi manifeste un si grand intérêt, alors ça veut dire qu'il y a quelque chose d'important dans la chose. En effet, s'il dormait et se reposait, alors tout serait différent. Mais il semble que l'épouse de l'Agneau soit considérée comme l'ennemie principale, tout comme le peuple d'Israël est l'ennemi juré en apparence. Mais le peuple lui-même n'est pas l'ennemi, mais ce sont les bénis du Seigneur parmi le peuple. Mais tous ceux qui les entourent sont devenus leurs ennemis.

Mais Dieu a aboli l'inimitié par Jésus-Christ notre Seigneur. Et nous devons comprendre que celui qui a accepté et reçu la rédemption et la réconciliation, celui qui a lui-même reçu le pardon, a le pardon pour tous. Pierre a demandé en son temps : « Combien de fois dois-je pardonner ? sept fois suffira-t-il ? », et le Seigneur lui a dit : « Soixante-dix fois sept fois », et nous sommes rapidement à quatre cent quatre-vingt-dix fois. Qu'est-ce que c'est ? Celui qui a le pardon ne peut pas faire autrement que de pardonner.

Et je l'ai sans doute mentionné aujourd'hui dans la prière, tiré de 1 Corinthiens chapitre 13 verset 5 : L'amour ne tient pas compte du mal. Il n'existe pas du tout. D'une part, on peut être profondément affligé et d'autre part, il n'existe pas du tout. Pourquoi ? Parce que c'est l'ennemi qui l'a fait ! Et ce que l'ennemi fait passe. Mais nous, nous ne sommes intéressés que par ce que Dieu fait. Et je ne veux pas m'attacher aux choses que l'ennemi a faites. Je veux m'accrocher à ce que Dieu a fait. Et nous pouvons dire que Dieu a fait de grandes choses. Il a délivré notre âme de la perdition et nous a couronné de grâces et de miséricorde. 

Ce n'est pas seulement une parole qui a été simplement dite, mais c'est un fait divin, une réalité divine. Et nous voulons nous y tenir de tout cœur et rendre gloire à Dieu dans la foi. Que nous soyons entourés d'ennemis, cela n'a aucune importance ; mais nous avons tout de même vu la promesse de Dieu se réaliser en Christ. En Lui, elle est devenue réalité. On a parlé du salut pendant quatre mille ans, en Christ, le salut a paru. Ainsi donc, la grâce de Dieu apparu à tous, apportant le salut aux hommes. Où est-ce que cela est écrit ? Dans Tite chapitre 2. Cette parole devrait se trouver au chapitre 2 de Tite. Verset 11. [Merci beaucoup]. Alors laissez-moi vous le lire si je les trouve assez vite, pour que vous sachiez que Christ... oui exactement au verset 11 de Tite chapitre 2 : 

« Car la grâce de Dieu apparu, apportant le salut à tous les hommes ».

De quoi s'agissait-il ? Les prophètes ont prophétisé sur la grâce de Dieu, ils ont prophétisé sur le Messie, ils ont prophétisé sur le salut ; mais ici il est écrit : « La grâce de Dieu apparu, le salut de Dieu apparu, le Seigneur Lui-même apparu », comme il est écrit dans le prophète Esaïe : « le Seigneur Lui-même vient et vous donnera le salut ». L'avez-vous déjà lu ? Cela devrait même se trouver au chapitre 40 quarante. Et lorsque cette parole a trouvé son accomplissement, les personnes qui ont cru se sont réjouies de tout cœur. Laissez-moi voir... oui, cela devrait être au chapitre 40, peut-être à partir du verset 11... ou 10 : « Voici le Seigneur, Dieu, vient comme un puissant, et son bras Lui donne la victoire. Voici Sa récompense vient avec Lui, et son gain le précède ».

Qui d'entre vous connaît le passage que je cherche, [le passage] qui dit qu'Il vient Lui-même et vous donne le salut ? Peut-être se trouve-t-il dans le chapitre 35 d'Esaïe ? Permettez-moi de le lire. Esaïe chapitre 35 verset 3.

« Fortifiez les mains languissantes, affermissez les genoux qui chancellent. Dites à ceux qui ont le cœur abattu : prenez courage, ne craignez pas ! Voici votre Dieu, la vengeance, la rétribution de Dieu. Il vient Lui-même et vous donnera le salut. Alors s'ouvriront les yeux des aveugles et s'ouvriront les oreilles des sourds, et les boîtes sauteront comme un cerf, et la langue du muet poussera des cris de joie ».

Ça c'est la parole de Dieu. Il viendra Lui-même et vous donnera le salut ! et alors, toutes ces choses auront lieu : les sourds entendront, les muets parleront. Quelle grâce ! Pas un autre, mais c'est en Lui ! Pas en un autre, mais c'est en Lui, notre Seigneur et Roi, qu'est paru notre salut, le salut de Dieu et la grâce de Dieu qui apporte le salut à tous les hommes.

Celui qui veut encore être béni, sauvé aujourd'hui, peut encore l'être. Nous ne savons pas pour combien de temps encore. Parfois on dit que la béatitude dépend de ceci ou cela. Parfois même, elle dépend de telle ou de telle communauté religieuse ou église. Mais la béatitude (la bénédiction) ne peut être que dans le Dieu bienheureux, et c'est pourquoi nous venons à Lui, parce qu'Il est venu à nous, et nous avons reçu, accepté le salut et la grâce en Jésus-Christ notre Seigneur. Comme c’est beau, ce qui est écrit ici au verset 3 :

« Fortifiez les mains languissantes, affermissez les genoux qui chancellent. Dites à ceux qui ont les cœurs abattus : prenez courage, ne craignez pas, voici votre Dieu ».

Ça, c'est une consolation divine : « voici votre Dieu ». Et nous savons qu'en Jésus-Christ, Dieu Lui-même apparu. Il apparut, mais ne peut être vu que par ce dont les yeux sont ouverts par Dieu à cet effet. « Il vient lui-même et vous donnera le salut ». Le salut ne vient pas d'un homme, le salut vient de Dieu.

Il est venu en Israël, vers les Juifs, et Il a continué vers les nations, et c'est pourquoi il est écrit : « Le salut vient des Juifs », car Dieu s'y est révélé. Et ce salut de Dieu qui y a été manifesté est passé des Juifs aux païens ; et les saintes Écritures disent dans Actes des Apôtres chapitre 13 verset 48 : « Quand les païens entendent dire cela, ils se réjouirent et glorifièrent la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent ». Ça, ce sont des promesses de salut de Dieu. Pas seulement des promesses. Chaque promesse de Dieu est liée à la grâce de Dieu, au salut de Dieu, à la bénédiction de Dieu, liée à tout ce que Dieu a à donner.

Et si nous avons reçu ces promesses de salut de notre Dieu, alors nous pouvons chanter avec le compositeur de chant : « Notre Bible enseigne le plein salut ». Alléluia ! Notre Bible enseigne le plein salut. Notre Dieu ne fait pas d'œuvre partielle. Notre Dieu fait une œuvre parfaite ! Et sur la croix du calvaire, à Golgotha, notre Seigneur S'est écrié : « tout est accompli ! ». Alléluia ! Et le rideau du temple se déchira du haut en bas. Cela devrait montrer que le chemin est désormais libre, qu'un homme qui veut rencontrer Dieu peut Le rencontrer.

Mais quel est le chemin pour y arriver ? Ce n'est pas autour de la croix, mais c'est par la croix ! Le rideau du temple ne s'est pas déchiré lorsque le Seigneur a accompli des miracles et des signes. Non. Le rideau ne s'est pas déchiré lorsqu'Il a calmé la tempête. Le rideau ne s'est pas déchiré lorsqu'Il a nourri des milliers de personnes, mais le rideau du temple s'est déchiré lorsque le salut de Dieu en Christ s'est manifesté pour toi et pour moi sur la croix de Golgotha. Et c'est ce que nous croyons de tout notre cœur, et nous l'acceptons et le recevons.

Et Paul qui a écrit les épîtres aux Hébreux, dit : « Approchons-nous, approchons-nous, entrons donc avec joie dans le sanctuaire céleste », alléluia ! Et il dit : « voici la route nouvelle et vivante qu'Il a inaugurée pour nous à travers le rideau, c'est-à-dire sa chair ». (Hébreux 10 verset 20).

Oh comme ces hommes de Dieu ont merveilleusement parlé par le Saint-Esprit et ont transmis ce qu'ils avaient reçu de Dieu comme révélation ! Les prophètes dans l'Ancien Testament, si nous jugeons du point de vue terrestre, ils étaient un peu désavantagés. Si nous jugeons terrestrement, mais seulement temporairement, car ils prophétisaient sur la grâce sans l'avoir vue révélée. Et ensuite, les apôtres dans le Nouveau Testament, et nous en général en tant que croyants de la Nouvelle Alliance, nous voyons cette grâce de Dieu en Jésus-Christ notre Sauveur. C'est pourquoi il est donc écrit que « la loi est venue par Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ ». (Jean 1 verset 17). De quoi s'agissait-il ? La grâce de Dieu, l'acquittement, le pardon, la rédemption, le salut, tout cela en Jésus-Christ notre Seigneur, pour toi et pour moi. 

Comprenons-le aujourd'hui : les promesses de Dieu ne sont pas seulement des promesses d'ordre général. Ce sont des promesses de salut, des promesses qui contiennent le salut divin, la grâce divine, la bénédiction divine pour toi et pour moi. Et si nous recevons ces promesses dans la foi en Jésus-Christ, alors la pleine bénédiction de Jésus-Christ nous sera accordée par grâce.

« Voici votre Dieu, et Il vous donnera le salut. Alors les sourds entendront, les muets parleront, les boiteux sauteront ». Ça, c'est l'évangile de Jésus-Christ. Et nous souhaitons de tout cœur un rétablissement total de cet évangile de Dieu dans lequel toutes les promesses de salut trouvent leur accomplissement selon l'esprit, l'âme et le corps, à savoir « c’est qui pardonne tous tes péchés, qui guérit toutes tes infirmités, qui délivre ta vie de la corruption et te couronne de grâces et de miséricorde ». Nous ne pouvons pas faire autrement que de prendre l'Épée de l'Esprit et de proclamer le plein salut en Jésus-Christ, notre Seigneur. Lui-même veillera alors sur Sa parole, et l'accomplira par grâce.

Êtes-vous reconnaissant aujourd'hui ? Êtes-vous heureux de savoir que les promesses de Dieu ne sont pas vides, mais que le salut de Dieu, la grâce de Dieu, la bénédiction de Dieu, et tout ce que Dieu avait à donner se trouvent dans ces promesses de salut de Dieu pour toi et pour moi ? Il y avait la promesse que Jésus viendrait, et Il est venu ! En Lui s'est accomplie toute parole qui avait été prononcée sur Lui. Ainsi, toutes les promesses de Dieu doivent également trouver leur accomplissement en nous, car elles sont oui et amen par Jésus-Christ notre Seigneur, et cela pour la gloire de notre Dieu. 

De même que, de manière naturel, le peuple d'Israël a pris possession de la terre et y a posé les pieds, de la même manière nous aussi, nous voulons prendre possession de la terre de Dieu, et y poser les pieds de notre foi, et Dieu sera avec nous et nous bénira tous de la richesse de sa grâce. À Lui soit l'honneur. Amen. Levons-nous et prions.

Père Céleste, je Te remercie de tout cœur pour toutes les promesses de salut, pour la grâce, pour tout ce que Tu nous as donné en Jésus-Christ notre Seigneur. En Toi, nous avons reçu la vie éternelle et tout ce qui s'y rapporte pour notre salut et notre bénédiction. Je Te remercie de ce que c'est un don de Dieu, de ce que nous ne pouvons ni gagner ni mériter, mais je Te remercie de ce que nous l'avons reçu par la foi. 

Je Te remercie pour chacun de mes frères, chacune de mes sœurs, pour tous ceux qui ont bravé la distance, qui se sont donné la peine et qui ont tout fait pour venir sous la proclamation de Ta parole. Bien-aimé Seigneur, dans leur cœur il y a un désir et une aspiration que Tu assouviras. Alléluia ! Car Tes promesses portent en elles le salut, la grâce et la bénédiction, et elles sont oui et amen en Toi notre Seigneur et Sauveur, et trouvent l'accomplissement par nous.

Seigneur, accorde-moi de recevoir toutes ces promesses par la foi, alors j'obtiendrai le salut, la grâce et la bénédiction. Et je demande la même chose pour tous, et en particulier pour ceux qui ont levé leurs mains. Bien-aimé Seigneur, que Ton évangile redevienne la puissance de Dieu, et que les pécheurs soient sauvés, que les malades soient guéris, que ceux qui sont liés soient délivrés, et que Tu puisses Te manifester de la même manière comme au commencement.

Seigneur, je Te prie : continue à nous conduire jusqu'à ce que nous voyions l'accomplissement et que nous soyons enlevés vers Toi. Comme nous l'avons entendu ce week-end, Tu as commencé et Tu achèveras. Alléluia à Ton nom !

Nous prions pour tous les frères, pour toutes les sœurs, partout où il y a l'inimitié, l'hostilité, où il y a la haine, où il y a la détresse, où il y a tout. Tu connais l'état de chaque chose, ô Seigneur bien-aimé. Interviens, manifeste un changement, conduis à la réflexion, à la conversion, afin que nous venions tous à Toi, et que nous ne parlions pas les uns avec les autres, mais avec Toi, et que nous recevions Ta réponse, et Ta bénédiction, et Ta grâce, et Ton salut ; alors les aveugles verront, les boiteux marcheront, les muets parleront, et tous se réjouiront de Ton salut. 

Nous Te remercions, et nous Te rendons gloire, au nom de Jésus. Amen.