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Ewald Frank

Krefeld le 22 mai 1985 à 19 heures 30

(Retransmis le 29 mars 2025) 

Matthieu 2 : 13 à 23 - INSTRUCTIONS DIVINES

[Introduction]

Loué et remercié soit le Seigneur pour cette heure de grâce, pour que nous puissions à nouveau être ici pour adorer, pour rendre gloire et louange à notre Dieu. Avant de le faire, je voudrais lire une parole. Peut-être que quelqu'un pense que c'est étrange, mais la parole de Dieu est la parole de Dieu. Je voudrais lire Matthieu chapitre 2 à partir du verset 13 :

« Après leur départ, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et lui dit : Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu'à ce que je te le dise ; car Hérode a l'intention de faire rechercher l'enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte. Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi devait s'accomplir la parole que le Seigneur a prononcée par le prophète qui dit (Osée 11 : 1) : J'ai appelé mon fils hors d'Égypte ».

Peut-être jusque-là. Peut-être que quelqu'un voudrait dire : « Mais nous n'avons pas Noël aujourd'hui ! ». Non, mais nous avons toujours Noël. Nous voulons aussi nous consacrer à Dieu aujourd'hui. (N.d.t. : Noël, en allemand, veut dire nuit consacrée). 

Il y a quelque chose qui m'a paru très important dans ce passage, c'est que Dieu a parlé à Son serviteur ; et j'ai été impressionné par le fait qu'il n'a pas hésité. On pourrait penser beaucoup de choses à ce sujet. Un ange dans un songe… nous rêvons tous, mais c'était si puissant. Et je crois que Joseph savait que Dieu peut aussi parler à travers des songes, car c'est écrit déjà ainsi dans l'Ancien Testament. Et c'était un homme qui craignait Dieu. Il ne s'est pas dérobé, il s'est levé la nuit. Je ne sais pas si un jour, si un tel appel nous était un jour adressé, je me demande si nous serions prêts. Serions-nous prêts ? Alors nous pouvons dire amen. Je crois que l'appel était si puissant.

Mais je voudrais peut-être ajouter quelque chose. L'appel retentira, comme pour un Joseph peut-être, et là, il est dit qu'il n'y a plus de possibilité d'hésiter, mais on doit obéir et partir. Et j'ai été inondé par cette pensée et j'y ai réfléchi un peu. Dieu ne peut accomplir Ses promesses et Sa parole qu'Il a donnée que par l'intermédiaire d'hommes qui sont vraiment en pleine obéissance à Sa parole. Seulement dans ce cas. Nous le voyons ici si clairement : Joseph, il devait partir, cela devait arriver ainsi, car cela avait été dit à l'avance. La promesse avait été faite, et ce moment devait arriver, puis tout devait s'accomplir. Je continue à lire un peu plus loin. Et puis, il est dit au verset 16 : 

« Voyant qu'il avait été joué par les mages, Hérode se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, selon le temps qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète Jérémie (31 : 15) : On a entendu des cris à Rama, des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants, et refuse d'être consolée, car ils ne sont plus ».

Nous pourrions nous demander si cela devait vraiment arriver. Est-ce que cela était nécessaire ? Bien-aimés, cela avait été prédit. Il avait été dit que cela arriverait.  Et nous pourrions dire : « Qu'a fait ce méchant Hérode ? ». Mais il devait être là ! Tout doit être là si le plan de Dieu doit s'accomplir, ce qui est dit par la bouche de Dieu, tout doit être là. Et nous voyons à travers cet extrait, à travers cette obéissance, tout ce qui est arrivé. Chaque parole promise par les prophètes devait s'accomplir. Il n'y a pas d'autre solution. Et si on continue à lire un passage, verset 19 :

« Après la mort d'Hérode, un ange du Seigneur apparu en songe à Joseph, en Égypte, et lui ordonna : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d'Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts ».

Nous pourrions nous demander pourquoi ils ne sont pas morts avant. Était-ce nécessaire de tuer autant d'enfants ? Tout doit se passer comme Il le veut. Tout ce qui est prédéterminé doit arriver. Verset 21 :

« Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère avec lui, et retourna au pays d'Israël. Mais, lorsqu’il apprit qu'Archélaüs était devenu roi de Judée à la place de son père, Hérode, il hésita à s’y rendre. Il se rendit plutôt en Galilée. Il s'installa dans une ville appelée Nazareth. Ainsi s'accomplit la parole du prophète selon laquelle il porterait le nom de Nazaréen ».

Quelle richesse ! Comme c'est précieux ! Je ne sais pas… ces paroles sont devenues très importantes pour moi. Je crois que nous voyons tous que Dieu n'accomplit Son œuvre sur cette terre que par l'obéissance.

Et que nous dit cette parole ? Qu'est-ce qu'elle a à nous dire, frères et sœurs ? Je crois que cela nous incite à persévérer dans la foi, à rester obéissants à la parole, car nous savons que la parole de Dieu n'est pas une parole vide, mais qu'elle est la vérité absolue. Et tous, nous voyons les trois choses, elles ont été prophétisées à l'avance, elles se sont toutes accomplies en ces jours-là, parce que la bouche de Dieu l'a dit. Mais chers amis, peu importe le temps que cela a pris, tout devait s'accomplir en son temps.

Et nous croyons de tout cœur que ce qui a été dit et prophétisé pour notre époque s'accomplira également ; et ceux qui ont tenu bon, qui sont restés fidèles dans la foi comme Joseph qui a obéi, ils ont pu voir les choses s'accomplir. Frères et sœurs, nous aussi, nous pouvons passer de la foi à la vue. 

Et que Dieu nous en fasse la grâce ce soir aussi que nous entendions à nouveau Sa parole, que nous Lui rendions gloire et louange, car nous vivons dans un monde mauvais, comme à cette époque. Et c'était une période difficile, une période très difficile à cette époque-là. Imaginez, faire tuer tous les enfants à cause d'un seul ! Mais cela devait arriver.

Chers frères et sœurs, que Dieu nous accorde Sa grâce ce soir, et non seulement ce soir, mais à tout moment, afin que nous honorions Sa parole, que nous le glorifions et que nous louions Son nom. Levons-nous maintenant pour prier ensemble.

Dieu fidèle, nous Te remercions du fond du cœur également pour ce soir, de nous permettre d'être ici à nouveau, de pouvoir adorer et louer Ton nom, qui est au-dessus de tous les noms. Tu es au-dessus de tout, ô Seigneur.

Et nous sommes si heureux et reconnaissants de pouvoir voir à travers Tes paroles que Tu n'as pas prononcé des paroles vides, mais que Tu as parlé depuis des temps anciens, et que Tu as accompli Tes paroles et que Tu as aussi parlé de nos jours et que Tu accompliras aussi Ta parole en Ton temps. Nous T'adorons et louons Ton nom glorieux.

Fais-Toi connaître puissamment, Seigneur, dans nos cœurs, parmi nous, parmi tout Ton peuple, Seigneur, tous ceux qui T'aiment en vérité, qui Te font confiance en vérité et qui suivent Ta parole en vérité, comme Joseph a pu le faire ; Dieu fidèle, laisse-nous nous tenir ainsi et être prêts pour Ta prochaine apparition. Nous T'adorons et continuons à Te demander Ta bénédiction en cette heure, au nom de Jésus ! Amen.

[Frère Frank]

Nous nous asseyons. Loué et remercié soit le Seigneur ! Nous allons certainement adorer, car c'est pour cela que nous sommes venus.

Lorsque nous entendons les paroles de Dieu, un profond désir s'élève en nous : Seigneur, témoigne à nouveau de Ta présence en tant que le vivant, en tant que celui qui parle et celui qui agit parmi nous ! Quand on lit tout ce que Dieu a fait, on a envie qu'Il le refasse ; seulement, ce que Dieu a fait avec les autres ne nous aide pas complètement. Cela renforce notre foi, cela nous montre ce que Dieu est capable de faire, mais ce n'est vraiment beau que lorsque nous pouvons vivre la même chose.

Nous sommes ici pour adorer, pour demander à Dieu de nous aider. Tout à l'heure, j'ai dit tout haut : Qu’en est-il de nous, demandait frère Russ, lorsque le Seigneur donne une directive ? Très, très vite, j'ai dit : Oui, mais faire exactement ce que le Seigneur dit n'est pas si facile. Ce n'est pas si facile ! Et parfois, on a l'impression de ne pas avoir fait tout ce qu'on aurait dû faire, de ne pas l'avoir fait exactement, correctement ; et alors, on se met à se juger soi-même et on passe d'une chose à l'autre. Mais nous pouvons tirer une leçon de tout cela : Dieu est au-dessus de toutes les circonstances, et en fin de compte, tout doit arriver à la gloire de Son nom. 

J'ai jeté un coup d'œil rapide dans le livre de référence, dans l'Exode chapitre 4, où le terme « fils » déjà est écrit en référence à Israël. Exode 4 verset 22. On peut y lire : 

« Tu diras alors à Pharaon : Ainsi a parlé le Seigneur : Israël est mon fils premier-né. C'est pourquoi je t'ordonne de laisser partir mon fils pour qu'il me serve ; mais si tu refuses de le laisser partir, alors je ferai mourir ton fils premier-né ».

Ici, comme je l'ai dit, nous rencontrons pour la première fois collectivement le terme de « fils », qui désigne un peuple que Dieu a destiné à le servir, à le croire et à le suivre. Ce terme a d'abord été prononcé avec Abraham et Isaac. Lorsqu'Isaac devait être sacrifié, les deux ont été prononcés : Pour la première fois, le mot « père » a été dit par Isaac à Abraham, et le mot « fils » a ensuite été dit par Abraham à Isaac. Nous pouvons le lire dans Genèse 22 verset 7 :

« Alors Isaac dit à Abraham, son père : Mon père ! ».

C'est la première fois que ce terme est utilisé de cette manière : « Mon père ». Verset 7 :

« Abraham répondit : « Que veux-tu, mon fils ? » 

Ici, on a déjà laissé entrevoir ce qui allait arriver. Et comme je l'ai écrit, Dieu voulait et devait établir une relation père-fils. Il s'agit ici du sacrifice, puis du voyage, et enfin de l'offrande du sacrifice. Le bois était là, l'autel des holocaustes était là, et il fallait maintenant que le sacrifice soit là aussi. Le fils était le sacrifice. Verset 7 : « Alors Isaac dit à son père, Abraham : Mon père ». Si nous faisons le lien, il est écrit dans la parole de la promesse : « Je serai pour lui un Père, et Il sera pour Moi un Fils » (2 Samuel 7 : 14). Ce sont là des préfigurations prophétiques de ce qui deviendra la réalité divine en Christ, ici sur la terre. Verset 7 :

« Mon père ! Abraham répondit : Que veux-tu, mon fils ? Il dit : Nous avons du feu et du bois ici ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? Abraham répondit : Dieu pourvoira à l'agneau pour l'holocauste, mon fils. Et ils continuèrent tous deux leur chemin ».

Et nous voyons ici, comme nous venons de le lire, qu'au moment où Israël fut appelé, il s'agissait d'un peuple ; mais aux yeux de Dieu, une relation était établie. Et ici, il est dit dans Exode 4 verset 22 :

« Tu diras alors à Pharaon : Ainsi a parlé le Seigneur : Israël est mon fils premier-né ».

Les paroles d'Osée et de Luc chapitre 2 sont parallèles ici, ou se rejoignent : « Tu lui diras : Israël est mon fils premier-né. C'est pourquoi je t'ordonne de laisser partir mon fils afin qu'il me serve ; mais si tu refuses … ». Cela est arrivé, et cela s'est produit, il a refusé au moins neuf fois, et puis le châtiment de Dieu est venu, et tous les premiers-nés, du fils aîné de Pharaon aux premiers-nés du serviteur, sont tous morts ; et les premiers-nés d'Israël ont survécu, parce qu'un agneau pascal a été sacrifié, et que le sang a été appliqué sur les linteaux des portes.

Nous voyons que Moïse n'a pas utilisé cette expression dans l'invitation qui a suivi. Il a dit : « Laisse partir Mon peuple », mais ce peuple avait un lien de parenté avec Dieu. « Laisse partir Mon fils pour qu'il Me serve. Israël est Mon fils premier-né ». Le Christ, le Fils de Dieu ; nous sommes les fils et les filles de Dieu. Et juste après cette déclaration vient le passage avec l'époux de sang. Juste après. Le verset 24 dit :

« Mais en chemin, dans l'auberge où il passait la nuit, le Seigneur attaqua Moïse et voulut le tuer ; alors Séphora prit une pierre tranchante, coupa le prépuce de son fils, le jeta à ses pieds, et dit : tu es pour moi un époux de sang ! Et Il se détona alors de lui ».

À l'époque, elle disait époux de sang en référence à la circoncision. Tout est lié : la sortie d'Égypte, la circoncision, la création de la relation filiale de Dieu à notre égard… Et nous voyons que Moïse était sorti, mais n'avait pas circoncis. 

J'ai lu aujourd'hui dans les saintes Écritures également à propos du droit d'aînesse, le droit du premier-né, de la bénédiction de l'aîné. Quel poids cela a ! Quelle importance ! Et quand nous voyons comment, parce que le mot premier-né est ici : « Israël est Mon fils premier-né », Dieu avait décidé ou décrété que tous les premiers-nés seraient bénis, sont bénis. Il les a bénis selon Sa propre décision. Nous le voyons très clairement avec Ésaü et Jacob. Jacob a obtenu la bénédiction du premier-né par ruse et perfidie, mais quand il l’a eue, il l’a eue ! Tout était fini. Puis Ésaü arrive, et demande : « N'as-tu pas une autre bénédiction ? » (Genèse 27 : 38). Il n'y avait plus de bénédiction. Dieu n'a qu'une seule bénédiction, et c'est la bénédiction des premiers-nés, et c'est tout. Et où est-elle ? On peut le lire quelque part… Je l'ai lu aujourd'hui, mais ma mémoire se détériore de jour en jour. Vous savez et connaissez bien sûr tous ces passages. Oui, le voici. Genèse 25 verset 31 :

« Vends-moi d'abord ton droit d'aînesse. Ésaü répondit : Oh ! Je dois quand même mourir… ».

De toute manière je dois mourir, oui, bien sûr, alors il n'y avait plus de détresse avec le droit d’aînesse ! La mort était déjà amorcée. Cela ne semblait pas être important pour lui, spirituellement et bien sûr aussi physiquement. Verset 31 :

« Vends-moi d'abord ton droit d'aînesse. Ésaü répondit : Oh ! Je dois quand même mourir ; à quoi me sert le droit d’aînesse ? ». 

Eh bien, c'est incroyable. Verset 33 :

« Et Jacob dit : Jure-le-moi d'abord. Il le lui jura, et vendit ainsi son droit d'aînesse (son droit de premier-né) à Jacob. Jacob donna ensuite à Ésaü du pain et du potage aux lentilles. Après avoir mangé et bu, il se leva et s'en alla. Ainsi Ésaü céda avec dédain son droit de premier-né ».

Ce qui ne signifiait rien pour l'un, signifiait tout pour l'autre. Nous avons tous lu comment il l’a obtenu. Sa mère était là pour le conseiller et l'aider ; elle lui a dit exactement ce qu'il devait faire. Vous pouvez le lire au chapitre 27 de Genèse. Il est écrit très clairement au verset 5 comment les choses se sont déroulées. Mais la fin était bonne pour Jacob, parce que Dieu avait quelque chose de prévu pour lui.

Et nous voyons que lorsqu'il s'agit d'être béni, Isaac demande : « Es-tu vraiment mon fils, Ésaü ? Il dit : Oui, c'est moi » ; et Isaac qui était âgé, dit : « Mais la voix est celle de Jacob ». Il a reconnu, et pourtant il devait en être ainsi, car c'était le plan de Dieu. Cela nous montre une fois pour toutes l'importance que le droit du premier-né avait et a encore aujourd'hui.

Christ, le premier-né d'entre les morts, Lui le premier-né, et tous ceux qui ont les prémices de l'Esprit, le premier fruit de l'Esprit, sont les premiers-nés. Ce n'est pas difficile à lire, mais c'est aussi à ce quoi je pense aujourd'hui. Qui est vraiment né de Dieu ? Qui a réellement le droit du premier-né ? Le droit d’aînesse par la naissance, le droit du premier-né ? Je veux dire ici la nouvelle naissance.

Frère Branham nous a dit que même si l'on est oint du Saint-Esprit et qu’on exerce tous les dons, on est quand même perdu si on n'est pas né de nouveau ! L'avez-vous tous lu dans les sermons ? Et cela nous pousse dans un coin, ou même à nous mettre à genoux, nous demandant où nous en sommes réellement spirituellement. Israël était le fils premier-né : Laisse partir Mon fils qu'il Me serve (ou laisse partir mon fils premier-né). Nous voyons ici à quel point le droit du premier-né était une bénédiction, une double mesure. C'était l'héritage. L'héritage était directement lié.

Et nous qui sommes devenus croyants, nous devons vraiment nous demander où est cette bénédiction du premier-né. Prenons l'exemple de l'église au commencement, avec ce qu'elle avait, ce que Dieu pouvait faire en elle, comment Il confirmait Sa parole, tout ce qui se manifestait, non seulement par des dons, mais aussi par les fruits de l'Esprit. Et Paul écrit : « Celui qui n'a pas ces fruits de l'Esprit est myope ou aveugle »… Qu'est-ce qu'il écrit dans 2 Pierre 1 : 9 ? que Dit donc Galates 5 ? On peut le lire. Je veux juste être sûr que nous disons exactement ce que dit la parole de Dieu. « Celui en qui ces choses manquent, ces fruits manquent… » c'est écrit quelque part ici… ou est-ce dans un autre passage ? Jacques, n'est-ce pas Jacques ? Mais ici il est question des fruits. Alors c'est bien dans Jacques 3. « Si vous ne savez pas ces choses… ». C'est une leçon de Bible. Avez-vous tous apporté vos Bibles, frères et sœurs ? Les avez-vous vraiment tous ? Avez-vous vos Bibles tous ? Bien sûr. Nous devons nous occuper de la question, oui, oui. Je regarde ici, Jacques 3 verset 17 :

« La sagesse qui vient d'en haut est d'abord pure, ensuite pacifique, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempt de duplicité et d'hypocrisie. Mais le fruit de la justice… ». 

Oui, est-ce bien ce passage ? Qui connaît le passage dont je parle ? Galates 5 verset 22. Bon, lisons pour être sûr d'avoir le bon poisson dans le filet, lisons le verset 19 :

« Or, manifestement, les œuvres de la chair sont la fornication, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la sorcellerie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les disputes, les divisions, les prises de parties, les envies, les ivrogneries, les débauches et autres choses semblables. Je vous ai déjà dit, et je le répète que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront pas du royaume de Dieu. Le fruit de l'Esprit, au contraire, consiste en amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi ; contre de tels fruits, la loi ne peut rien reprocher. Ceux qui appartiennent au Christ Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs ». 

Ce n'est toujours pas le passage que je cherche ! « Celui qui n'a pas ces choses est aveugle ou myope ». 2 Pierre chapitre 1, verset 9. Oui, 2 Pierre chapitre 1, verset 9. Oui, c'est le verset que je cherche. Peut-être lirons-nous ici aussi le verset 5, puisqu'il s'agit des vertus. Il est question de la nature divine ici. Verset 5 :

« C'est pourquoi vous devez avoir la vertu dans la foi avec toute la ferveur possible, la connaissance dans la vertu, la maîtrise de soi dans la connaissance, la constance dans la maîtrise de soi, la piété dans la constance, dans la piété, l'amour fraternel, et dans l'amour fraternel, l'amour pour tous les hommes. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin ».

C'est une parole sérieuse. Et nous pouvons effectivement nous examiner, et j'espère que nous le pouvons. Il est écrit dans 1 Corinthiens 11 verset 28 : « Que chacun s'examine soi-même ». C'est vrai que c'est dans un autre contexte, mais cela ne fait de mal à personne de s'examiner ici aussi. En tant qu'enfants de Dieu, nous devons être de la race divine, nous devons être nés de nouveau, nous devons avoir reçu une nouvelle vie divine, nous devons porter le fruit de l'Esprit et manifester les vertus de la nature de Jésus. Ce ne doit pas être un enseignement, mais une réalité, une vérité. Donc dans la réalité, dans la vérité, cela doit être ainsi et cela doit croître, grandir et prospérer.

Et selon ce registre complet ici, il est écrit ensuite : Celui qui n'a pas, disons, ces vertus, est aveugle et myope. Il faut simplement se poser la question à soi-même et aussi entre nous : Qu'est-ce que Dieu a pu réellement produire, accomplir ? Qu'est-ce qui est devenu une réalité divine ? À quoi ressemble-t-elle, et qu'en est-il de nous ? Je ne suis pas de ceux qui ne croient pas, vous pouvez me croire, mais je ne veux pas non plus faire partie de ceux qui ont un oreiller sous la tête et qui dorment du sommeil du juste, et ont peut-être un rêve qui ne se réalise pas ; mais plutôt, je préfère avoir un songe comme celui de Joseph qui se réalise. 

Et le songe, puisque nous en sommes à ce mot, était biblique ; et parce qu'il était biblique, il n'avait plus besoin d'interprétation. 

Ce songe du Nouveau Testament était différent du songe de l'Ancien Testament. Dans l'Ancien Testament, il fallait que quelqu'un vienne, un prophète ou quelqu'un qui pouvait l'interpréter ; mais dans le Nouveau Testament, le songe contenait déjà une instruction divine claire et sans équivoque. Elle était là une fois, et elle était là une deuxième fois ; et cela correspond à nouveau –du moins en ce qui concerne la traduction de la Bible Menge– à Joël 2 : 28 : « Et les vieillards recevront des révélations dans les songes ». Pas seulement des songes, mais une révélation dans un songe. On peut faire un songe et il n'y a pas de révélation dans le songe. On peut avoir une vision et ne pas avoir de révélation, mais l'interpréter soi-même. Il y a différentes possibilités, mais Joseph a reçu une instruction très claire dans son songe ; et une telle instruction est comme une prophétie, c'est une révélation de Dieu.

Et si vous relisez le prophète Daniel, cet homme a vu les visions les plus puissantes dans un songe. C'est un fait. Il a vu cela en songe. Vous pouvez le faire. J'espère pouvoir le lire. Et ce sont des choses fiables que Dieu a révélées et qui le sont encore aujourd'hui. Parfois j'aimerais bien que Dieu puisse parler ne serait-ce que dans des songes. Cherchez Daniel 7. C'est ainsi que nous apprenons à connaître la parole de Dieu. Nous n'avons pas à nous inquiéter. Daniel chapitre 7 verset… oui, ça commence en fait juste au début. Daniel 7 verset 1 :

« La première année du règne de Belschatsar, roi de Babylone, Daniel eut un songe et des visions lui apparurent pendant qu'il était sur sa couche. Il écrivit le songe, et en raconta les points principaux ».

Donc, Daniel a fait des songes. Il a eu une vision nocturne. Il a dit littéralement : « Moi, Daniel, j'ai eu une vision nocturne ». Je voulais juste dire que les hommes de Dieu ont effectivement reçu des instructions dans leurs songes. Dieu peut le faire ! Mais alors, cela doit être très clair, cela doit pouvoir être écrit, cela ne doit pas avoir besoin d'être interprété, mais cela doit être une instruction claire du Seigneur. Croyez-moi. Qui était-ce ? 

C'était probablement Jérémie aussi qui a dit qu'il avait reçu la chose de Dieu dans un songe. Mais cela n'a pas l'importance maintenant non plus. Où que ce soit et quand que ce soit, quand Dieu parle, Dieu parle, que ce soit dans la conscience ou dans l'inconscient. Vous vous souvenez du film de frère Branham, quand il a dit que l'on peut être éveillé et voir une vision, ou bien dormir et faire un songe, et que l'on pense quand même aux choses dont on a rêvé. Mais il s'agit ici de quelque chose de divin.

Revenons à notre sujet. Je l'ai dit plusieurs fois ici, que nous devons veiller à ce que nous soyons des gens qui pourront subsister devant Dieu, qui pourront se tenir devant Dieu, nous devons veiller à cela. De la prédication doit naître une église qui sera chair de Sa chair et os de Ses os, parole de Sa parole et esprit de Son Esprit, vie de Sa vie, qui sera comme Lui. Cela doit être et cela sera. La question à se poser est la suivante : Seras-tu là ? Serai-je là ? Serons-nous là ? Mais nous venons ici pour recevoir la parole de Dieu en nous, pour la laisser agir afin qu'une nouvelle vie divine se révèle en nous. Et il est tout simplement nécessaire que nous nous demandions jusqu'où nous sommes allés spirituellement avec le Seigneur.

Nous avons souvent lu la parole de Jacques 1 verset 18 : « C'est par sa volonté d'amour que nous avons été appelés à l'existence, afin que nous soyons, pour ainsi dire, les prémices de ses créatures ». Donc, la parole de vérité et l'Esprit de vérité, les deux produisent quelque chose de nouveau, à savoir un nouvel homme créé à l'image de Dieu avec les fruits de l'Esprit ; et cet homme nouveau, l'homme créé par Dieu, ne peut pas pécher, c'est-à-dire qu'il ne peut pas se rebeller contre la parole de Dieu, il ne peut pas transgresser la parole de Dieu, il ne peut pas la négliger, il ne peut pas la mettre de côté, il ne peut pas la rejeter, il ne peut pas en discuter, la semence reste en lui. Et c'est pour cela que nous avons le passage de l’épître de Jean, je crois que c'est dans le troisième chapitre. 1 Jean chapitre 3 au verset 8 :

« Le Fils de Dieu est venu pour détruire les œufs du diable ».

Et j'ai dit le verset 8, puis le verset 9 maintenant :

« Quiconque est né de Dieu ne pêche (ou ne commet pas de péché), parce que sa semence (donc la parole, la parole est la semence), est constamment en lui ; et il ne peut pas pécher parce qu'il est né de Dieu (ou engendré par Dieu). C'est à cela que l'on reconnaît les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, et quiconque n'aime pas son frère non plus. Car tel est le message que vous avez entendu dès le début : Nous devons nous aimer les uns les autres, pas comme Caïn qui était un fils du diable et qui a tué son frère. Et pourquoi l'a-t-il tué ? Parce que toutes ses actions étaient mauvaises, tandis que celles de son frère étaient justes ».

Ici, il nous est dit clairement que la semence de Dieu demeure en nous, et que cette semence est la parole de Dieu. Et nous ne pouvons rien faire contre la vérité. [Nous sommes] seulement avec la vérité et pour la vérité. Et pourquoi ? Parce que Sa semence, c'est-à-dire la parole, est en nous en permanence, pas seulement de temps en temps quand cela nous arrange, mais en permanence.

Et, aussi certain que nous sommes nés de nouveau par la semence incorruptible de la parole de Dieu, cela ne peut pas être annulé, cela ne peut pas être nié. Ce n'était pas une fausse couche, c'était une naissance, l'enfant est là. Nous sommes nés de nouveau, nous sommes devenus enfants de Dieu. Et si nous sommes devenus enfants de Dieu, alors Sa semence, c'est-à-dire la parole de laquelle nous sommes nés de nouveau par l'Esprit, Sa semence demeure en nous constamment. Et ça, c'est la semence. Et parce que cette semence demeure de manière permanente en nous, nous ne pouvons pas pécher parce que nous sommes nés de Dieu. Nous pouvons faire une erreur, mais nous ne pouvons pas agir contre la parole de Dieu. C'est impossible, car la parole de Dieu est en nous. Et si la parole de Dieu est en nous, il doit y avoir une certaine harmonie, il doit y avoir un accord, il doit y avoir un oui à chaque parole de Dieu. Il est dit ici, au verset 9 :

« Parce que nous sommes nés de Dieu. [Verset 10] Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, de même que celui qui n'aime pas son frère ».

Si nous avons l'une de ces choses, mais que nous n'avons pas l'autre, alors il nous manque encore ce dont nous avons besoin. Et si nous n'avons ni l'un ni l'autre, il nous manque encore ce dont nous avons besoin. Nous devons tout avoir, il ne doit rien nous manquer. 

La justice… où est-ce que c’est écrit que toute injustice est un péché ou tout vice est un péché ? 1 Jean 5 : 17. Et ici, il nous est dit « quiconque ne pratique pas la justice ». Oui, mais qu'est-ce que c'est que la justice ? La loi exige une justice que personne n'a pu accomplir. Il est écrit que celui qui accomplit tout cela par la foi aura la justice. Mais ici, c'est la justice par la foi qui est exigée, une justice que nous ne pouvons pas accomplir nous-mêmes, mais que l'Esprit de Dieu, c'est Lui qui vient à notre secours afin que nous puissions l'accomplir comme Dieu l'exige de nous. 

Mais, revenons d'abord à la question elle-même. Tout comme la vie terrestre se déroule et existe avec toutes les caractéristiques qui en font partie, il doit en être de même pour la nouvelle naissance. Les qualités divines, les attributs, les vertus aussi minimes soient-elles, mais elles doivent être là. La croissance est toujours nécessaire dans tous les domaines. Si nous allons vers notre Seigneur, pardonnez-moi, mais il est écrit dans la Bible qu'Il a grandi en Dieu en grâce et en sagesse. Même notre Seigneur a connu une croissance sur le plan terrestre, bien qu'Il fût le Roi des rois, parfait et révélé, manifesté. Nous avons une croissance à enregistrer, mais elle doit être là, elle doit exister.

Et quand nous lisons ici des paroles aussi sérieuses, que nous devons nous aimer les uns les autres, celui qui n'aime pas n'est pas de Dieu, et ainsi de suite ; où cela s'arrête-t-il ? Où est-ce que cela s'arrête ? Où est-ce que cela commence ? Où rendons-nous justice à ce que Dieu exige de nous ? L'amour que Dieu nous a révélé n'a rien pris en compte, il ne nous a rien imputé, il a tout oublié, a tout pardonné, tout purifié, tout mis en ordre. C'est le même amour ici. Nous ne devons pas aimer comme Caïn, et je trouve cela très intéressant d’ailleurs depuis très longtemps qu'il soit écrit ici au verset 11 : 

« Car tel est le message que vous avez entendu dès le commencement, nous devons nous aimer les uns les autres, non pas à la manière de Caïn ».

Mais c'est justement le cas, c'est justement le cas. Cherchez aujourd'hui des gens qui n'aiment pas à la manière de Caïn ! Cherchez ! Et vous pouvez allumer la lumière le jour, et les chercher. Allez les chercher, trouvez-les, amenez-les ici. Il y a des gens qui sont mis à l'épreuve, et tout part déjà en vrille ! Ici, il est dit : « Le message que nous avons entendu dès le début ». Oui, l'avons-nous seulement entendu, ou bien la parole a-t-elle pénétré en nous ? La parole a-t-elle pu susciter une nouvelle vie divine pour mettre ces choses réellement en pratique ? Ou bien avons-nous vraiment été seulement sous l'écoute de la parole, et nous nous sommes en plus laissé oindre, et de surcroit nous faire oindre de manière très belle, sans que cette parole ne pénètre en nous comme une semence divine ? 

Et je ne peux pas m'en empêcher, j’en viens comme depuis quelques temps déjà à la conclusion, que très peu sont nés de nouveau. Et nous pouvons considérer cela comme de l'incrédulité pour le moment, mais il vaut mieux être sincères, honnêtes et sérieux maintenant, et préférer un peu de choc et de réflexion, plutôt que de tout ignorer et d'être plus tard très déçu d'une grande déception. Ici, nous devons aimer, car c'est le message que nous avons entendu dès le début.

Aujourd'hui, on parle tellement du message, et ici le mot est utilisé : « Car c'est le message ». Je crois que c'est le vrai message. Le vrai message vient de la parole, et conduit à nouveau à la parole. Et il est dit ici, verset 11 : 

« Car tel est le message que vous avez entendu dès le début, nous devons nous aimer les uns les autres, non pas à la manière de Caïn qui était un enfant du diable ».

Il aimait aussi, mais il a aimé avec des mots ; mais en réalité, il haïssait et tuait ! Mais il aimait en paroles, en paroles, en paroles, il aimait avec des paroles ; peut-être est-il même allé voir Abel, et lui a dit : « Oh mon bien-aimé frère ! C'est bien que nous nous rencontrions ici, dans les champs », il l'a même serré dans les bras ; peut-être a-t-il dit : « Cher frère », et un instant plus tard, le sang a déjà crié vers le ciel : « J'entends la voix du sang qui crie vers Moi ». Nous ne devons pas aimer comme Caïn. Nous voyons comment il a aimé.

Et comment cela se traduit-il concrètement aujourd'hui ? Qu'est-ce que l'amour divin, véritable, l'amour fraternel, l'amour pour tous les hommes, l'amour actif, l'amour qui peut être mesuré par la parole, l'amour qui peut être enregistré quelque part, qui est réel ? Ce n'est que là où il y a vraiment une nouvelle vie divine, que la nature divine et les qualités, les caractéristiques de Jésus, les vertus pourront être si présentes ; et ce n'est que là que cet amour se manifestera sans effort. Une personne qui a l'amour de Dieu, n'a pas besoin de faire d'efforts pour aimer. C'est sa nature. Je veux parler de la nouvelle nature, la nature divine, la nature de Dieu, pas de l'ancienne. Personne ne peut le faire de lui-même. Il n'y a pas de croyant qui maîtrise les choses de cette manière, non. Mais Dieu peut faire tout cela en nous. 

Et cela nous amène aussi à Jean 15 verset 7 : « Si Mes paroles demeurent en vous ». Cette semence divine de la parole que nous avons reçue, dont nous avons été conçus et nés par l'Esprit, elle appelle une nouvelle vie divine. Cette vie divine a les qualités de Jésus-Christ Lui-même, car nous avons été faits fils et filles de Dieu. C'est ce que nous sommes, nous le sommes déjà ! Jean écrit très clairement (1 Jean 3 : 1) : : « Nous sommes maintenant enfants de Dieu. Ce que nous serons n'est pas encore manifeste », mais nous sommes les enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes semences de Dieu, alors nous sommes race divine, nous avons alors les qualités et la nature de Jésus-Christ Lui-même.

J'admets volontiers qu'il faut une croissance, mais la nature doit être là au départ. Dans quelle mesure pouvons-nous le confirmer ? Disons-le franchement, dans quelle mesure cela a-t-il été confirmé dans notre vie personnelle de tous les jours ? Nous ne sommes pas la confirmation nous-mêmes, mais le fruit de notre propre vie doit pouvoir montrer si nous sommes capables, comme je l'ai dit, de tendre la joue droite. J'ai certainement échoué à certaines épreuves, j'en ai réussi quelques-unes avec l'aide de Dieu. Il en sera ainsi pour chacun d'entre nous. Certains ont réussi cette épreuve, d'autres non ; mais Dieu veut que nous les réussissions tous par grâce. Nous devons tous réussir ces épreuves, et cela n'arrive que si Dieu nous fait grâce, s'Il nous aide et si nous Le laissons agir en nous et à travers nous.

Mais cela ne signifie pas que nous devons toujours faire un signe de oui avec la tête ou dire oui et amen à tout. Qui connaît la nature de Jésus, connaît aussi quelque chose de la justice de Dieu et de la sainteté de Dieu. Le même Seigneur qui laissait tout faire par Lui-même a tout à coup tout fait avec les autres, Il les a battus, a renversé leurs tables, les a chassés du temple, et ils étaient partis, et les portes ont été fermées. Il est une chose de peser ici où il faut se taire, où il faut parler, où il faut agir. Et Dieu nous accordera certainement Sa grâce pour cela.

Une chose me tient très à cœur. Maintenant que nous avons reçu la vraie semence de la parole de Dieu, que nous recevions cette semence divine en nous et que nous demandions au Seigneur de faire naître en nous réellement une nouvelle vie ; car Sa semence demeure. J'irai même plus loin : Si Sa parole est la semence et que la semence demeure en nous, et si nous pouvons également prendre la déclaration du frère Branham, il a dit : « Si quelqu'un reçoit la semence, c'est comme une femme, alors rien d'autre ne peut y pénétrer, rien d'autre ne peut y pénétrer », alors la tâche est accomplie, à partir de là la vie se développe. Une fois que la semence a été reçue, c'est terminé, rien d'autre ne peut venir, alors elle est protégée et se développe, et la vie apparaît.

J'irai jusqu'à dire que celui qui est véritablement né de Dieu et en qui demeure la semence divine de la parole ne sera pas ballotté. C'est impossible qu'il soit ballotté par tout vent de doctrine. Il ne croira pas aujourd'hui telle interprétation, demain telle autre et autre, et après-demain encore une autre, mais il croira comme le dit l'Écriture, parce qu'il est une partie de l'Écriture. L'Écriture est en lui, et il est dans l'Écriture ; la parole est en lui et il est dans la parole ; la semence est en lui et il est dans la semence.

Que voulons-nous dire à ce sujet ? C'est la conséquence ultime. On ne peut pas simplement aller au-delà de toute parole de Dieu et croire en des choses pour ensuite dire : « Oui, c'est le message ». Non, ce n'est pas le message. Le message est ici, dans la parole éternelle de Dieu, la Bible, et nous devons y rester ; et celui qui s'en éloigne, s'éloigne de Dieu ; car au commencement était la parole, et la parole était avec Dieu, et Dieu était la parole. Celui qui s'éloigne de la parole, qui sort de la parole, sort de Dieu, s'éloigne de Dieu. Je ne sais pas comment l'exprimer autrement.

Il y a donc toute une série de critères que nous devons rassembler pour déterminer si nous avons vraiment fait l'expérience de la nouvelle naissance avec Dieu. Si ce n'est pas le cas, nous pouvons encore l'avoir. Les expériences avec Dieu sont toujours là. 

Je pense qu'il ne faut pas le dire aussi ouvertement ici, mais en public. Mais un jeune homme m'a dit il y a quelques jours : « Frère Frank… ou oncle Franck, ne m'en veux pas, je n'ai rien contre toi, mais j'ai entendu la parole de Dieu pendant des années, et je n'ai pas eu d'expérience avec Dieu ». Et, bien sûr, nous nous remettons en question, nous qui avons prêché la parole de Dieu, nous nous demandons ce qui manque ; et je me suis dit : Si nous avions prêché seuls en tant que frères, je dirais que c'est de notre faute, frère Frank ou frère Russ, tous les frères ici qui ont servi ; mais j'ai dit : « Nous avons aussi traduit les prédications les plus puissantes du frère Branham, vraiment les prédications les plus puissantes, avec la confirmation divine qui a suivi, année après année. Oui, alors qu'est-ce qui ne va pas ? ».

Si la parole de Dieu est vraiment reçue dans la foi, mais elle doit être reçue dans la foi ! Il n'y a pas d'autre moyen. Il doit y avoir un consentement, un amour doit naître entre Dieu et nous. Nous l'avons déjà vécu et je ne voudrais pas que cela soit dit aussi clairement, mais il doit y avoir une relation amoureuse pour qu'une nouvelle vie puisse naître quelque part, il doit y avoir une relation amoureuse avec Dieu. L'amour de Dieu doit nous saisir, nous saisir. Ainsi Dieu a tant aimé le monde. Donc cet amour divin doit d'abord être là avant que la semence puisse devenir libre. Sans cette relation amoureuse avec Dieu, ce n'est pas possible.

Nous avons la théorie à ce sujet, nous avons des imaginations sur la façon dont cela pourrait être, sur la beauté que cela pourrait avoir, mais la chose elle-même n'est pas là. Et qu'est-ce qui manque ? Je suis désolé de devoir parler ainsi aujourd'hui, mais je dois sans cesse me remettre en question, et je dois m’examiner, et c'est le cas de nous tous. 

Et nous avons ici la parole de Dieu, et nous l'avons vue : partout où Dieu a parlé, et où Dieu a agi, ce qu'Il avait promis s'est produit, cela s'est produit avec Abraham, avec le peuple d'Israël, cela s'est produit avec tous, cela s'est produit avec notre Seigneur ; même le voyage en Égypte s'accomplit ainsi : « J'ai appelé mon fils hors d'Égypte », tout s'est passé selon la parole. Au début aussi, nous sommes d'accord avec cela, c'est très bien. Mais c'est aujourd'hui que nous vivons ici, aujourd'hui. Où sont maintenant les paroles que nous pouvons comprendre et dire : C'est écrit ici, c'est l'accomplissement ici, c'est ce que Dieu a dit ici, vous pouvez l'emporter avec vous ici, voici son accomplissement ? C'est là le point vers lequel nous devons absolument nous diriger ; et pour cela, nous avons besoin de personnes qui aiment Dieu, et qui se laissent imprégner de cet amour de Dieu, et que cette semence divine puisse réellement pénétrer pleinement dans notre for intérieur, afin que la vie divine en ressorte. Car c'est ce que nous avons exposés. 

Sans semence il n'y a rien du tout, il n'y a pas de récolte nulle part. Vous ne pouvez pas croire que la récolte viendra parce que le printemps est là, ou parce que le soleil s'est levé, cela n'existe pas ! La récolte, le fruit vient là où la graine, la semence a été semée. Et ici, dans ce cas, il est vrai que la semence divine est réellement la parole, et que cette parole a été semée en nous, et maintenant elle doit être enracinée, rien d'autre ne doit y pénétrer, elle doit grandir, elle doit se développer, et il doit devenir évident que Dieu nous a amenés à une nouvelle vie en Christ. Pas seulement une nouvelle idée, ou un enseignement sur la nouvelle naissance.

Je l'ai déjà dit ici, il existe des enseignements sur tout : Il y a l'enseignement sur la sanctification, l'enseignement sur la nouvelle naissance, l'enseignement sur le baptême de l'Esprit, l'enseignement sur les dons de l'Esprit. Mais alors, nous ne devons pas nous étonner que frère Branham ait dit que quelqu'un avait écrit un livre sur tous les dons de l'Esprit, comme ils doivent être utilisés et exercés, et comme ils ne doivent pas être exercés, etc. –et nous sourions maintenant–mais quelqu'un l'a lu et s'adresse à cet auteur en lui disant : « Pourrais-tu m'aider un peu avec la pratique ? ». « Oui, dit-il, je ne possède moi-même aucun don spirituel, je n'ai fait qu'écrire à ce sujet ! ». Et vous avez tous écouté et lu. L'homme est déçu et se dit : « Oui, c'est une belle histoire ». Cet homme a écrit un livre entier sur tous les dons de l'Esprit, et lui-même n'en possède aucun et dit : « Je suis désolé, je ne peux pas vous aider ». Oui, oui, oui.

Mais maintenant, parlons de nous. L'homme ne nous intéresse pas du tout. Il y a juste cet exemple pour que nous puissions nous regarder dans le miroir. Tout le monde a toujours un miroir avec soi. Je l'ai au moins toujours avec moi. Oui, et maintenant, regardons dans ce miroir : Voici les promesses, voici la parole. Nous disons que nous croyons à la parole, nous disons que nous sommes dans la parole, que la parole est en nous. Où est alors la confirmation de la parole telle qu'elle a toujours été donnée par Dieu ? Que Dieu nous mette dans une situation où nous n'avons plus d'autre issue, que Dieu nous accule… Non, pas nous acculer, oui, pas nous acculer. Nous sommes déjà suffisamment découragés, peut-être trop découragés, non, absolument pas ; mais dans une foi totale, mais en nous remettant tellement en question de sorte que nous disions : « Dieu fidèle, chacune de Tes paroles est vraie et elle doit être confirmée comme telle ».

Et chaque parole a sa place, mais l'Esprit de Dieu a aussi Sa place. Le fruit de l'Esprit, tout ce qui est écrit dans la parole, tout a sa place. Et vous savez comment les gens parlent quand on leur dit que Dieu a agi de manière particulière à travers un homme. J'ai lu récemment un texte d'un grand évangéliste américain qui va à nouveau parler à Londres. Le sujet est : « Le plein rétablissement ». Et il y a des gens qui choisissent certains sujets et en parlent, et en parlent. Mais parler de cela n'est pas l'essentiel, ce n'est pas la chose elle-même. Nous voulons que Dieu soit rétabli dans Ses droits, reçoive ce qui Lui revient de plein droit, et que nous puissions enfin emporter la chose elle-même avec nous.

Combien peuvent encore croire que Dieu recevra ce qui Lui revient de plein droit en ce qu'Il pourra confirmer Sa parole ? Combien peuvent le croire ? Il n'y a pas d'autre solution. Dieu aura ce qu'Il mérite. Et personne ne doit se décourager, au contraire, en nous décourageant, nous révélons notre incrédulité et personne ne peut nous aider. Ce n'est que par la foi que nous verrons l'accomplissement des promesses de Dieu.

Comme Abraham, nous devons croire en ce que Dieu a dit, même si cela ne nous semble pas évident ou si nous sommes confrontés à l'adversité, cela s'accomplira. Nous l'avons entendu dans la parole d'introduction, Dieu avait dit par Jérémie : « Rachel pleure ses enfants, j'entends les cris, etc. ». La parole s'est accomplie, l'Écriture s'est accomplie.

Pourquoi ne devrions-nous pas faire partie intégrante de ce que Dieu fait maintenant par grâce ? J'espère et je crois que nous en ferons partie, que nous devons en faire partie parce que Dieu nous a donné les promesses qui vont maintenant s'accomplir. Si Dieu ne nous avait pas fait ces promesses, Il n'aurait pas eu besoin de les tenir. Mais puisqu'Il nous les a faites, Il les tiendra.

Gloire, honneur et louange à Son nom merveilleux et saint ! Amen !