Ewald Frank
Krefeld le 05 juin 1985 à 19 heures 30
ÉTUDE BIBLIQUE SUR LA LOI ET LA GRÂCE, ET LA PLACE DES HOMMES ET DES FEMMES DANS L'ÉGLISE
(Retransmis le 03 mai 2025)
[Frère Russ]
Louange et remerciements ! Avant de prier, lisons un passage de la Parole de Dieu ; frère Frank pourra ensuite se joindre à nous. Peut-être lirons-nous 1 Timothée 2. La Parole de Dieu est partout où nous ouvrons la Bible. Personne ne doit s'énerver lorsque Dieu nous parle à travers Sa Parole. Ici, dans 1 Timothée 2, il est dit :
« Je recommande donc, avant tout, qu'on fasse des demandes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes, pour le roi et tous les hauts responsables, afin que nous puissions mener une vie calme et tranquille, dans la piété et la dignité. C'est ainsi qu'il est louable et agréable à Dieu, notre Sauveur, dont la volonté est que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
Car il n'y a qu'un seul Dieu, de même qu'il n'y a qu'un seul médiateur entre Dieu et les hommes, à savoir l'homme, Christ Jésus, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous selon le témoignage proclamé au temps fixé. Et c'est pour ce témoignage que j'ai été établi prédicateur et apôtre, je dis la vérité, je ne mens pas, établi comme enseignant des païens dans la foi et la vérité.
Ma volonté est maintenant que les hommes prient en tous lieux de réunion, en levant des mains saintes, libres de colère et de doute. De même, que les femmes se parent de vêtements chastes, d'une manière décente associée à la pudeur et à la moralité, et non pas de tresses de cheveux et de parures d'or, de perles ou de vêtements précieux, mais comme il appartient aux femmes qui veulent manifester leur crainte de Dieu avec de bonnes œuvres.
Que la femme cherche à être instruite en écoutant en silence, en toute soumission. En revanche, je ne permets à aucune femme d'enseigner ou de dominer sur l'homme, non, elle doit rester dans une réserve silencieuse, car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ; ce n'est pas non plus Adam qui s'est laissé séduire, mais c'est la femme qui, en se laissant séduire, est tombée dans la transgression. Elle sera cependant sauvée en donnant la vie à des enfants, pourvu qu'elle persévère dans la foi, dans l'amour et dans une sanctification accomplie avec sobriété ».
Jusque-là, cette parole précieuse et sainte de Dieu. Je crois qu'elle nous en dit déjà beaucoup, si nous la considérons, si nous l'aimons. C'est aussi pour cela que nous sommes réunis ce soir, pour prier ; et Paul écrit à Timothée :
« Je te recommande donc, avant tout, de faire des demandes, des prières, des supplications et des actions de grâce pour tous les hommes ».
Oui, et je crois que nous devons le faire, et que Dieu recevra ainsi ce qui Lui revient, y compris avec nous. Levons-nous maintenant, et demandons à Dieu de nous bénir.
Père céleste, nous Te remercions du fond du cœur aussi pour cette heure d'adoration, pour l'heure où nous pouvons nous réunir ici. Nous Te remercions de nous avoir préservé jusqu'à ce moment.
Nous ne voulons pas non plus manquer, comme le dit l'Écriture, comme Paul l'écrit à Timothée, de plaider en faveur de tous les hommes et aussi des autorités et des personnes qui ont le pouvoir, Seigneur, afin que nous puissions mener une vie tranquille. Seigneur, bien que tout soit en proie à l'agitation, accorde-nous Ta grâce, Seigneur, afin que nous puissions encore être réunis ici pendant cette heure en Ta présence pour louer Ton nom et pour encourager d'autres personnes, Seigneur, à placer leur espérance en Toi.
En ces temps difficiles et décisifs, Dieu fidèle, accorde Ta grâce dans tout ce que nous avons entendu, y compris dans les paroles d'avertissement, Seigneur, accorde-nous Ta grâce à tous, frères et sœurs, à tous ceux que la parole interpelle, Seigneur ; accorde Ta grâce afin que nous puissions nous incliner, nous soumettre, et dire : « Seigneur, accorde-moi Ta grâce afin que je puisse vivre selon Ta parole ».
Dieu fidèle, nous Te prions ce soir de nous bénir et de bénir avec nous tout Ton peuple. Bénis, Seigneur, nos autorités ! Bénis tous ceux qui ont le pouvoir, même dans notre ville, ô Dieu ! Seigneur, conduis-les et guide-les de telle sorte que tout aille pour le mieux.
Nous prions également pour nos frères et sœurs, pour tous ceux qui sont peut-être malades ou qui souffrent d'une quelconque manière ; nous Te les confions ce soir, et Te prions, Seigneur, en particulier pour ceux qui doivent traverser des épreuves, que Tu puisses aider et soutenir pour qu'ils puissent tout supporter.
Seigneur, Tu vois tout, Tu connais chacun d'entre nous. Nous Te prions aussi pour nous-mêmes, Seigneur : Donne-nous la joie d'invoquer Ton nom, donne-nous la joie de prier, donne-nous la joie de pouvoir, comme nous l'avons lu, lever les mains sans colère ni doute lors des réunions, et de louer Ton nom.
Ô Dieu fidèle ! Sois miséricordieux envers nous en cette heure du soir, et regarde avec bienveillance. Pardonne-nous nos fautes, ô Seigneur ; pardonne-nous nos transgressions, Seigneur. Tu nous vois, Tu nous connais. Nous sommes rassemblés ici devant Toi et nous Te demandons, Seigneur, de continuer à nous parler par Ta parole précieuse et sainte, car, Seigneur, Tu es toujours le même, et Ta parole a toujours la même puissance, et Ta parole a toujours la même validité du début jusqu'à la fin.
Seigneur, reçois l'honneur, reçois la louange et l'adoration, au nom de Jésus. Amen !
[Frère Schmitt]
C'est la grâce qui nous a été accordée. Nous avons déjà lu et entendu une parole, et je crois pouvoir dire, comme l'a dit le frère Russ, que chaque mot qui est écrit, chaque parole est destinée à nous, à chacun d'entre nous, que chacun peut en tirer quelque chose et en tirer des enseignements ; et nous en sommes très reconnaissants envers notre Dieu.
Je remercie mon Dieu de nous avoir donné cette occasion de pouvoir nous réunir encore en paix, en toute tranquillité. Nous ne savons pas combien de temps cela durera comme cela a déjà été dit, et l'apôtre Paul, ou plutôt le Saint-Esprit par l'intermédiaire de l'apôtre Paul, a indiqué de quelle manière nous devrions nous comporter envers ceux qui se tiennent là pour nous, si je peux dire cela ainsi, qui se tiennent pour nous en tant que dirigeants.
Nous savons que toute autorité est établie par Dieu, ou bien aussi voulue de Dieu, selon la manière dont nous voulons le voir ; mais nous savons qu'elle est l'exécutrice de la volonté de Dieu, ou comme le dit l'apôtre Paul lui-même, elle ne porte pas l'épée en vain, mais pas pour ceux qui accomplissent la loi, mais pour ceux qui sont contre la loi. (Romains 13 : 4). Et nous savons donc que le Seigneur nous a donné des ordonnances, si je peux dire, des lois ; Il nous a donné des ordonnances que nous devons respecter, auxquelles nous devons nous conformer.
Et quand je regarde en arrière, ou quand nous regardons tous en arrière, nous avons tous lu dans l'Ancien Testament, et quand nous voyons comment Dieu, le Seigneur, a demandé à Son peuple de le suivre, de respecter Ses commandements ou Sa volonté par la loi et les ordonnances ; mais, qu'en était-il du cœur de l'homme ? Ils ont toujours fait marche arrière, c'est-à-dire qu'ils se sont toujours égarés et se sont opposés à Dieu, non pas avec et Sa parole, mais contre Lui et Sa parole.
Et si nous regardons notre époque, nous constatons que les hommes n'ont pas changé. Nous nous demandons comment nous nous comportons face à la parole de Dieu, comment nous nous comportons face à Sa volonté et à Sa parole, sommes-nous prêts à faire ce qui Lui plaît ? Ici, l'apôtre Paul écrit aux Philippiens –je ne voulais pas et je ne vais pas prêcher, mais je vais seulement lire cette parole et m'asseoir– ici, l'apôtre Paul écrit aux Philippiens et dit dans Philippiens 2 verset 12 :
« C'est pourquoi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi non seulement quand j'étais présent, mais bien plus encore maintenant en mon absence, mettez en œuvre votre salut avec crainte et tremblement ; car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, afin que vous lui soyez agréable. Faites tout sans murmurer ni douter, afin de vous montrer irréprochables et purs, comme des enfants de Dieu sans tache au milieu d'une humanité pervertie et corrompue sous laquelle vous brillez comme des étoiles dans le monde. Tenez-vous fermement à la parole de vie, pour ma gloire au jour du Christ, car alors je n'aurais pas couru en vain et je n'aurai pas travaillé en vain. Mais, même si je devais être versé comme une libation sur le sacrifice et le service sacerdotale de votre foi, je me réjouirais quand même, et je me réjouirais avec vous tous. Réjouissez-vous aussi et avec moi ».
Ce sont des paroles que le Seigneur nous adresse et par lesquelles Il nous parle. Que Dieu nous accorde Sa grâce afin que, comme le dit l'apôtre Paul : « Mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, obéissez maintenant, non seulement comme en ma présence, mais même davantage ». En d'autres termes, l'apôtre Paul voulait que cela soit dit non seulement en sa présence, mais aussi en son absence. La parole qui a été prononcée, la parole qui a été prononcée, c'est en vous, oui, non seulement en vous, mais aussi en nous, en toi et en moi. Il voulait qu'elle produise son effet en chacun, que nous qui sommes peut-être seuls, peut-être isolés, peut-être peu nombreux, nous nous accrochions néanmoins à la parole de Dieu, car nous vivons, dit-il ici, dans une humanité pervertie et corrompue qui nous entoure. Que le Seigneur puisse nous faire briller comme des étoiles dans le monde ! Verset 16 :
« Tenez bon à la parole de vie pour ma gloire au jour du Christ ».
C'était le souhait de l'apôtre Paul, et je crois que, si nous considérons le temps présent ou le cours du temps, tout homme de Dieu par l'intermédiaire duquel Dieu a placé Sa parole sur le chandelier, aura à cœur de nous rappeler à notre époque aussi que nous devons nous accrocher à la parole de Dieu afin que, par ce que nous avons entendu, nous brillions comme des étoiles ou des lumières dans ce monde pour la gloire et l'honneur de notre Seigneur Jésus-Christ. Amen !
[Frère Frank].
Louange et gloire au Seigneur ! Je ne voulais pas venir ici aujourd'hui, je ne me sens pas très bien ; mais chaque fois qu'il y a un service divin, nous sommes poussés à venir ; les faibles deviennent forts, les malades guérissent, les découragés reprennent courage quand on dit : c'est l'heure du service divin. Et il doit toujours en être ainsi : Quoi qu'il arrive, l'envie d'entendre la parole, d'être en communion, d'avoir communion et de prier ensemble, fait désormais partie de notre vie de croyant ; et cela ne doit jamais se refroidir, au contraire, cela doit encore s'intensifier.
Je ne peux pas simplement passer outre ce que nous avons vu ce week-end. Je me rends de plus en plus compte à quel point Dieu est fidèle et miséricordieux ! J'ai parfois l'impression que nous sommes réellement assis avec notre Seigneur, et que nous écoutons Son enseignement.
Nous n'avons pas arrangé les choses entre nous, frères, mais l'Esprit de Dieu nous a conduit de clarté en clarté, de connaissance en connaissance, de sorte que nous avons réellement une belle vue d'ensemble du plan de salut de Dieu, comme jamais auparavant ; et c'est une grâce indescriptible. Dieu montre Ses voies à ceux qu'Il comble de Sa grâce, Il leur révèle Sa volonté, Il Se révèle même à eux. Et nous arrivons déjà à la révélation de Jésus-Christ.
Frère Russ a un don particulier, celui de lire une parole critique, et de s'asseoir ensuite ! [Frère Frank rit. N.d.l.r]. Je peux me le permettre aujourd'hui, nous sommes entre nous, nous sommes entre nous. En lisant cela, j'ai bien sur essayé de m'asseoir sur la chaise des sœurs. Vous pouvez comprendre que nous, les frères, nous compatissons aussi. Nous ne sommes pas des chaises, nous sommes des gens qui ont un cœur qui compatit.
Et ce sont des paroles dures qui ont été prononcées. Soyons honnêtes, elles le sont, n'est-ce pas ? Non ? En effet, c'est dur ! Mais je crois que c'était la réponse de frère Russ : Lorsque les gens peuvent se soumettre de tout cœur à cette parole de Dieu, alors le joug devient doux et le fardeau léger, parce que nous sommes sous le même joug que le Seigneur, et c'est Lui qui porte le joug avec nous, et tout est alors à sa place.
Mais nous devons être tout aussi honnêtes, et nous demander et dire, s'il y a des croyants incrédules, il y en a aussi –je ne sais pas si c'est une bonne formulation– mais il y a suffisamment de croyants qui ne croient pas comme le dit l'Écriture, et encore moins ne font comme le dit l'Écriture. Il y en a un grand nombre, un grand nombre. Nous pouvons donc nous estimer heureux que Dieu nous ait accordé la grâce de dire vraiment oui à chaque parole de Dieu.
Et puis, je l'ai dit un jour, même les femmes ont le paradis sur la terre. Oui. Même les femmes ont le paradis sur la terre, si elles font ce que dit la parole de Dieu, et prennent la place qui leur a été attribuée ; alors c'est l'harmonie bienheureuse et heureuse ; alors chacun sait qui doit faire la cuisine et qui doit faire le travail. C'est une bonne chose.
Ici, dans l'épitre aux Philippiens, et puis je vais à Galates 3… Je ne peux pas vous laisser partir comme ça aujourd'hui. Nous devons nous pencher sur la parole. Je dois prendre le pouls, il faut que ce soit comme ça. Il faut prendre le pouls, et voir comment les battements de cœur sont encore, je veux dire spirituellement.
Nous avons lu ici avec vous le passage de l'épitre aux Philippiens 2, et après cela je vais passer à Galates 3, et puis je reviens rapidement à l'endroit que frère Russ a lu. Je le trouverai plus tard. Aujourd'hui ce ne sera donc pas une heure de prière, mais une heure de lecture de la Bible. Ici, voici ce qui est écrit au verset 14. Philippiens 2 verset 14 :
« Faites tout sans murmurer, sans hésiter (ou douter), afin de vous montrer irréprochables et purs, comme des enfants de Dieu irréprochables au milieu d'une humanité pervertie et corrompue ».
Ces deux premières choses sont nécessaires pour pouvoir accomplir la deuxième ou être capable de l'être : « Sans murmurer et sans douter ». Celui qui doute, tombe dans l'incrédulité ; celui qui tombe dans l'incrédulité, tombe dans la rancœur, dans les murmures ; et celui qui tombe dans les murmures, tombe dans l'incrédulité ; et l'un entraîne l'autre, et nous sommes emportés et ne pouvons alors pas nous montrer irréprochables en tant qu'enfants de Dieu au milieu d'une humanité pervertie et corrompue.
Je ne sais pas, on ne devrait pas le dire, mais quand nous parlons ou lisons ici de l'humanité ou de cette race pervertie et déformée, corrompue, combien de fois devons-nous nous nous poser la question : Qu'en est-il de nous-mêmes ? Et je veux être tout à fait honnête devant Dieu, et chacun de nous doit devenir et être cela. En tant que croyants, ne sommes-nous pas parfois un peu emportés ? Ne sommes-nous pas parfois emportés par la perversité et la perversion d'une partie de l'humanité dans laquelle nous vivons ? Et cela peut arriver lorsque des murmures, des doutes se répandent en nous ; alors nous sommes également entraînés dans le fait que soudain les choses autour de nous ne peuvent pas être comme elles devraient l'être. Quand frère Schmidt a lu cela, cela m'a paru très, très grand ; je me suis immédiatement demandé : Seigneur, où en suis-je et comment suis-je devant Toi ?
Eh bien, pour en revenir au passage de Galates 3, il n'y a pas d'autre chapitre dans toute la Bible –ou dans le Nouveau Testament– où Paul traite de la loi et de la grâce, comme dans Galates 3. Dans l'ensemble, l'épitre aux Galates est une clarification, une présentation de ce qui s'est passé dans le Nouveau Testament par rapport à l'Ancien Testament ; mais il y a plus que cela ici. Au chapitre 2, Paul parle encore des œuvres de la loi, de la foi, etc. Mais maintenant, il arrive au chapitre 3 –nous ne voulons aborder que quelques versets– Il pose déjà la question, ici dans la dernière partie du deuxième verset, ou dans le deuxième, oui, Galates 3 verset 2 :
« Avez-vous reçu l'Esprit à la suite des œuvres de la loi ou à la suite de la prédication de la foi ? ».
J'aborde ici la loi à dessein, car nous reviendrons ensuite au passage biblique lu au début. Il se pourrait en effet que quelqu'un se dise que ce qui est écrit ou dit ici relève de la loi. Au verset 5 de l'épître aux Galates, nous lisons :
« Celui qui vous a donné l'Esprit et qui opère en vous des miracles, le fait-il en vertu des œuvres de la loi ou de la prédication de la foi ? ».
Paul oppose donc constamment les deux. Il fait la comparaison avec Abraham, comme la foi lui a été comptée comme justice, etc. et qu'il devienne le père des peuples, il a été justifié à cause de la foi. Nous lisons cela au verset 8, puis cela continue un peu plus loin, au verset 10 de Galates 3 :
« Car tous ceux qui sont sous les œuvres de la loi sont sous la malédiction ».
Un mot dur !
« Car il est écrit : Maudit soit quiconque ne persévère pas dans l'accomplissement de tous les commandements écrits dans le livre de la loi ».
Celui qui, dans le Nouveau Testament, compte sur ses propres œuvres et pense qu'il sera ainsi sauvé, béatifié, n'a pas encore compris que le Christ a ôté la malédiction de ceux d'entre nous qui étaient incapables de répondre aux exigences de la loi divine ; mais Lui était capable de tout accomplir, et a donc pris notre place afin que nous soyons justifiés une fois pour toutes devant Dieu par la foi en Lui. Puis, au verset 12 de Galates 3 :
« La loi, elle, n'a rien à voir avec la foi ; mais ici est valable : Celui qui l'aura accompli vivra par elle ». Et puis au verset 13 : « Christ nous a racheté de la malédiction de la loi, en devenant malédiction pour nous ».
Nous pouvons tous continuer à lire. Donc, Christ nous a racheté de la malédiction qui nous a frappée à cause de la transgression des prescriptions de la loi. Et il est dit au verset 14 :
« La bénédiction promise à Abraham devait être accordée aux païens en Jésus-Christ, afin que nous puissions recevoir par la foi l'Esprit qui avait été promis ».
La foi est le fondement sur lequel tout a été bâti, construit, dans le Nouveau Testament. Tout a commencé par la foi, et tout se terminera par la foi, par la foi en Dieu, par la foi en Sa parole, par la foi en Ses promesses. En principe, tout ce que Dieu a dit, nous pouvons l'accepter, et donc y croire tel qu'Il l'a dit. Voici alors la promesse (il fait la comparaison du verset 15 au verset 18) : La loi qui est venue quatre cent trente ans plus tard, pourrait-elle annuler la promesse faite à Abraham ? Veuillez lire le verset 17 ! Et puis il est dit au verset 18 :
« Si l'héritage promis dépend de la loi, il ne dépend plus de la promesse ; mais Dieu l'a accordé à Abraham par une promesse comme un don de grâce ».
Pour Abraham, la parole était déjà grâce, don, promesse ; et nous sommes, par la foi en Christ, la semence, la semence de la foi. Tout comme Abraham a reçu la promesse de Dieu dans la foi et l'a vu s'accomplir, ainsi, nous recevons les promesses et les voyons s'accomplir. Nous lisons plus loin, au verset 19 de Galates 3 :
« Que signifie donc la loi ? Elle a été donnée pour que le transgresseur soit condamné, jusqu'à ce que vienne la semence à qui la promesse a été faite ».
« Jusqu'à ce que vienne la semence ». Vous pouvez lire au verset 16 que la semence est Christ (au singulier et non au pluriel). Je lis la dernière partie du verset 16 :
« Et ta postérité, et c'est le Christ ».
Ce sont les derniers mots de Galates 3 verset 16. Donc, le Christ était la semence promise ; mais en Lui cette semence promise par Dieu se trouvait déjà en Lui comme en Adam chaque fils et chaque fille de Dieu.
Tout comme en Adam, tout ce qui serait jamais peuple sur la terre était déjà en Adam, en lui, –et ce n'était qu'une question de temps avant que les hommes ne surgissent– nous étions ainsi en Christ, Lui, la semence divine, nous sommes nés de Lui, sortis de Lui, devenus fils et filles de Dieu, et ainsi rendus immortels. Cela n'a pas eu lieu seulement pour un temps, mais pour l'éternité. Puis nous avons le verset 21.
« La loi est-elle donc en contradiction avec les promesses de Dieu ? Jamais de la vie ! ».
Vous voyez ? La loi devait venir pour nous convaincre de transgressions. Nous n'aurions jamais pu nous reconnaître dans notre transgression, si la loi ne nous avait pas montré les prescriptions et les exigences de Dieu. Nous n'aurions jamais su ce qu'était le péché de la transgression. En fait, Dieu aurait dû nous ignorer ; mais Il a un plan tout à fait magnifique : Il savait que l'homme tomberait, Il a tout déterminé à l'avance, et a ensuite donné la loi pour pouvoir nous condamner légalement ; et, avant même que la loi fût donnée, Il avait déjà promis à Abraham le pardon, afin que ceux qui seraient condamnés à juste titre par la loi de Dieu, soient tout aussi à juste titre graciés et libérés de prison, libres de servir Dieu. C'est ce que le Seigneur a décidé. C'est pourquoi vous ne pouvez pas me demander, et lui bien sûr non plus, du moins pour l'instant. Le verset 23 dit ensuite :
« Mais avant que la foi vienne, nous étions enfermés sous la belle prison de la loi, et enfermés pour la foi ».
Pour la foi ! Amen. Pour la foi, pas pour la condamnation. Dieu Lui-même, dans la loi, n'a pas condamné les croyants, mais les a seulement gardés sous garde, jusqu'à ce que Sa grâce envers nous puisse se manifester par le Christ. C'est une chose merveilleuse, n'est-ce pas ? Oui, Dieu nous a gardés sous Sa garde. La loi n'a pas pu nous rabaisser, elle nous a seulement gardés sous sa garde jusqu'à ce que le Christ vienne nous racheter, et que la foi nous soit donnée, comme il est dit ici, qui ne devait être révélé que plus tard.
« Ainsi la loi est devenue notre éducatrice pour le Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi ».
La loi est devenue notre éducatrice, elle nous impose certaines règles que nous devons respecter. Mais nous arrivons maintenant au point que je voulais aborder. Le verset 25 dit :
« Mais maintenant, puisque la foi est venue, nous ne sommes plus sous un éducateur. Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ».
Et maintenant, voici le verset 28 :
« Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; non car tous vous êtes un en Jésus-Christ ».
Quel mot merveilleux ! Soudain, par la grâce de Dieu, la loi qui nous maintenait sous tutelle a accompli sa mission. La grâce de Dieu nous a été donnée par la foi ; et maintenant, que nous soyons Juifs ou païens, sans loi ou avec la loi, homme ou femme, libre ou esclave, nous avons tous été unis par la grâce de Dieu pour former une unité divine ; et cette unité divine est le corps de Jésus-Christ qui se compose de plusieurs membres.
Donc, lorsqu'il s'agit de notre salut, de notre position spirituelle auprès du Christ, notre Seigneur, il n'y a ni Juif, ni Grec, ni homme, ni femme, ni esclave, ni libre ! Peu importe qui nous sommes, nous sommes tous un en Christ. De même qu'Il a pardonné à l'un, Il a pardonné à tous, et nous avons ainsi tous été placés au même niveau.
Ce passage de la Bible, ce vingt cinquième verset, est surtout utilisé par des gens qui trouvent maintenant les explications de Paul un peu insupportables quand il s'agit de ces précieuses sœurs.
Parfois je compatis plus que je ne le laisse paraître, mais nous devons, si nous croyons en Dieu et croyons que nous avons affaire ici à la sainte Écriture, et non à l'humeur ou à l'arbitraire d'un homme qui a passé une mauvaise journée ou a eu de mauvaises expériences ; non, nous n'avons pas affaire à une telle Bible ! Il ne s'agissait pas d'un homme qui avait eu une mauvaise journée ou de mauvaises expériences, ou dont l'humeur était mauvaise ; mais d'un homme de Dieu conduit, poussé par le Saint-Esprit. Quelles que soient ses expériences, elles n'avaient pas d'importance. Ce qui comptait, c'était ce que Dieu avait à dire et qu'Il avait fait écrire. Et c'est ce qui compte pour nous aujourd'hui.
En ce qui concerne nos expériences, nos aventures et tout ce qui peut en faire partie, elles disparaissent au moment où la parole de Dieu se fait entendre. Alors ce que nous ressentons, les valeurs que nous avons acquises par l'expérience, les opinions que nous avons, même si elles sont bonnes à nos yeux, ne comptent plus ; alors ce que nous avons à apporter ou à dire n'a plus d'importance. Seul ce que Dieu a à dire compte.
La première question que je voudrais poser aux frères aujourd'hui est –c'est l'heure de la leçon de Bible, et j'espère que vous y verrez plus clair que moi. C'est embêtant quand on doit porter des lunettes, elles s'embuent un peu de l'intérieur et on a du mal à lire. Mais sans aucune tension, nous sommes ici devant le Seigneur, et nous aimerions lire sa parole très attentivement.
Nous croyons à la conduite du Saint-Esprit, nous croyons qu'une parole nous est donnée, que nous devons nous en édifier, nous en réjouir. Et Paul dit au verset 7 de 1 Timothée 2, il souligne sa position dans le royaume de Dieu, son ministère, sa tâche, et dit dans 1 Timothée 2 verset 7 :
« C'est pour ce témoignage que j'ai été appelé à être prédicateur et apôtre, je dis la vérité, je ne mens pas, établi comme enseignant des païens dans la foi et dans la vérité ».
Eh bien, combien d'entre vous pensent et croient que Paul était un apôtre et un enseignant ? Je ne sais pas si vous m'entendez aussi mal que je vous entends ! Alors, j'arrête de prêcher ? Vous devez parler un peu plus fort, s'il vous plaît. On se décourage ici devant. D'une certaine manière, on n'a pas de relation directe avec les auditeurs à travers le système. C'est comme si on passait à côté, comme si on était dans le vide. Je dois vous entendre plus clairement. Sommes-nous convaincus ce soir que Paul a enseigné la vérité divine absolue ? C'est mieux et ça peut encore s'améliorer.
Maintenant, nous lisons la première partie. Non, nous lisons le verset 8 en entier. Mais, Paul dit ici : « Ma volonté ». Je voudrais aussi le dire très clairement : « Ma volonté ». Il ne dit pas : « Ainsi parle le Seigneur ». C'était un homme de Dieu d'une telle grandeur ! Et surtout dans 1 Corinthiens 7, il a fait la distinction, et il dit une fois : « C'est ce que le Seigneur ordonne » (1 Corinthiens 7 : 10), et puis il dit dans un deuxième passage : « Ça, c'est moi qui le dis en tant que quelqu'un qui a trouvé grâce devant Dieu ».
Paul était si honnête, si consciencieux, si sincère ! Si Paul avait dit : « Ainsi parle le Seigneur », le Seigneur aurait dû lui parler auparavant ! Et il aurait alors pu dire : « C'est la volonté de Dieu ». Oui, alors il aurait dit clairement aussi. Mais, supposons qu'il ait considéré la volonté de Dieu comme étant aussi sa volonté, et qu'il ait écrit ici au verset 8.
« Ma volonté est que les hommes prient en tous lieux de réunion en élevant des mains pures sans colère, ni mauvaise pensée ».
Cela signifie-t-il que seuls les frères peuvent lever les mains lorsqu'ils se sentent poussés à prier ? Oui, je le demande ! Nous avons une leçon de Bible. « Que les hommes en tous lieux de réunion », cela nous concerne aussi, « en tous lieux de réunion, prient en élevant des mains pures sans colère, ni doute ». Oui, c'est bien ce que cela signifie. C'est ainsi que cela doit être compris, que les frères et non les sœurs, que les frères présents à l'assemblée, quand nous nous mettons à prier et qu'ils ont une demande, une requête à présenter à Dieu, qu'ils prient à haute voix, qu'ils lèvent les mains, libres de colère et de doute, et que nous les soutenions par nos prières. C'est ainsi que cela doit être compris. Que Dieu nous accorde d'être libres de colère et de doute avant de lever les mains, avant de lever les mains.
La parole adressée aux sœurs est la suivante, verset 9 :
« De même, je veux que les femmes se parent d'habits pudiques, avec pudeur et modestie, et non de tresses et d'ornements d'or… ».
C'est un mot que frère Russ peut mieux lire que moi ! Ornements ou parure… Je pense que le mot ornement en or aurait été plus approprié, non ? Quelqu'un qui se pare d'or, de perles ou de vêtements précieux. Eh bien, mes frères, ce n'est pas nécessaire pendant le service divin. On n'a pas besoin de vêtements précieux, de perles, de bijoux en or ou de quoi que ce soit d'autre pour le service divin, mais d'un état d'esprit spirituel, d'un cœur que Dieu peut regarder avec bienveillance. Il est dit au verset 10 :
« Mais comme il convient à des femmes qui veulent manifester leur crainte de Dieu par de bonnes œuvres ».
Nous n'avons plus besoin de vous le dire, cela va de soi, nous avons suffisamment écouté la parole de Dieu. Mais, voici maintenant le verset décisif, le verset 11 :
« Que la femme cherche à être instruite, en écoutant en silence en toute soumission ».
C'est une parole très dure, et pourtant c'est comme un baume de Galaad ! Une femme qui peut accepter de tout cœur, et dire : « Seigneur, c'est ainsi que je voudrais être ! », cette sœur a le paradis déjà sur la terre ! Elle a toute l'instruction que Dieu peut donner, elle saura tout ce qu'il y a à savoir, bien sûr dans le domaine divin. Verset 11 :
« La femme doit chercher à être instruite, en écoutant en silence et en se soumettant ».
Si cela est garanti, alors chaque femme peut être aidée ! Si cela n'est plus garanti, alors le prophète Miché ou le prophète Elie peuvent venir, et il peut arriver que le prophète Elie ait peur lorsqu'une femme le menace comme ce fut le cas à l'époque. Les femmes qui peuvent se soumettre à Dieu sont ce que Dieu peut avoir de mieux sur la terre. Les femmes qui ne le font pas se soumettent automatiquement au malin. Nous obéirons à quelqu'un et nous nous soumettrons si ce n'est à l'homme alors au diable l'un ou l'autre.
Il y a suffisamment de femmes qui disent : « Ah ! Je me soumets à Dieu, mais pas à toi ! ». Ils doivent écrire une nouvelle Bible alors ! Une telle Bible n'existe pas. 1 Corinthiens 11 : 3 : « Dieu, Christ, homme, femme », et c'est l'ordre divin, que vous le croyez ou non ! J'espère que vous le croyez. Ah ben ! Ça, je l'espère, oui. Mais je voulais dire que si vous ne croyez pas à la parole écrite, malheur à vous, malheur à vous !
Mais je voulais quand même ajouter quelque chose, croyez-le, cela sera une condition indispensable pour l'achèvement de l'Église-épouse, une condition qu'on ne pourra pas contourner, afin que l'ordre divin soit rétabli et que les hommes puissent lever leurs mains vers Dieu sans colère, ni doute, sans entrave. Comment peuvent-ils le faire à l'assemblée, dans la réunion, alors que la casserole volait dans tous les sens à la maison ? Cela ne va pas ! Et, bien sûr, la question de la culpabilité n'est jamais résolue. Non, je ne vais pas vous faciliter la tâche ce soir. Voici la parole de Dieu.
Un homme poussé par l'Esprit, un enseignant, un prophète, un apôtre, il dit ici : « Je ne mens pas, je vous dis la vérité » (1 Timothée 2 : 7) ; alors, je crois qu'il a dit la vérité, n'est-ce pas, et que cette vérité peut aussi nous rendre complètement libre, nous affranchir. La femme cherche à être instruite. Elle ne cherche pas à instruire, mais elle cherche à être instruite.
Frères, ne m'en voulez pas ce soir. Quelle femme est donc venue vers toi ? Ta femme, ta femme, ta femme, ta femme, ma femme, ma femme, ta femme, et elle a dit : « Écoute, Augustin ! –ou quel que soit notre prénom– pourrais-tu m'aider là ? J'ai un problème avec la Bible. J'aimerais avoir des éclaircissements à ce sujet, je voudrais vraiment comprendre. Peux-tu m'aider ? Peux-tu m'aider à comprendre ce verset ? ». Qui d'entre nous, frères, a déjà vécu cela ? Je voulais voir les mains se lever ou entendre un « amen » ou « moi ». Je voulais entendre une réaction ce soir. Je voulais absolument évoquer ce soir.
Oui, c'est là le point. C'est là le point. Nous voulons une percée avec Dieu ; et je me considère comme un obstacle, je le dis très franchement, parce que je suis moi-même entravé par les circonstances. Mais je ne suis pas prêt à être le seul coupable ! Je suis prêt à partager et à répartir le fardeau avec vous, et à affronter Dieu ensemble, à nous tenir devant Dieu ensemble. Et c'est une bonne occasion d'écouter ensemble la parole du Seigneur, de l'écouter ensemble et de nous y soumettre. Au verset 11 :
« La femme cherche à être instruite en écoutant en silence ».
C'est le mystère de tout, le secret : Le silence pendant l'écoute. Si on parle entre temps, cela ne donne rien ; mais si on peut rester silencieux pendant un moment sous l'écoute de la parole, alors il est même dit ici : « Avec toute soumission » oh ! Mon Dieu ! Et cela ne correspond pas du tout à l'époque, mais cela convient au royaume de Dieu, cela convient à l'Église du Dieu vivant. Et c'est pourquoi nous voulons nous tenir dans la parole de Dieu. Mes sœurs, personne ne peut avoir autant de bienveillance envers vous que Dieu. Dieu ne peut avoir une mauvaise intention à votre égard ; au contraire, Il n'a que des bonnes intentions à notre égard.
Maintenant, il y a encore une chose ici, au verset 12 :
« Par contre je ne permets à aucune femme d'enseigner, ou de s'arroger de l'autorité sur l'homme ».
Dieu ne le permet pas, ou Paul voulais-je dire... Disons maintenant, pour ma part, Paul ; mais il dit : « Je dis la vérité, je ne mens pas, je suis destiné à vous écrire tout cela, à vous donner l'enseignement ».
« Par contre je ne permets pas à une femme d'enseigner ou de s'arroger un pouvoir sur l'homme ; non, elle doit rester dans une réserve silencieuse ».
C'est une tâche difficile ! « Dans une réserve silencieuse ». Mais Dieu donne la force. Je ne suis pas convaincu que Dieu pose une exigence sans donner la possibilité de la remplir. Et comme nous l'avons déjà dit, Son fardeau est léger, et Son joug est doux, et il peut être porté avec plaisir, il ne serre pas, il ne fait pas mal. Vous savez, autrefois on ouvrait le joug des bœufs, et on voyait parfois qu'ils étaient usés, qu'ils n'avaient pas l'air très beaux. Mais si nous marchons avec le Christ, notre Seigneur, et que le joug nous est imposé, alors il ne frottera nulle part, il sera doux, le fardeau sera léger, il sera réalisable.
Mais maintenant, le marteau arrive au verset 13 :
« Car Adam a été créé en premier, puis Ève ; et ce n'est pas Adam qui s'est laissé séduire, mais la femme qui, en se laissant séduire, est tombée dans la transgression ».
On pourrait maintenant dire : « Paul ! Que viens-tu faire ici après tant de temps, alors que l'histoire du jardin d'Éden est déjà ancienne ? Qu'est-ce que notre sœur untelle et qui que ce soit d'autre ont à voir avec Ève ? ». Ne pouvons-nous pas demander cela, frère Russ ? N'est-ce pas, frère Schmitt ? Si nous voulions le demander, n'est-ce pas, on pourrait se demander : « Paul, jusqu'où vas-tu ? Tu vas au-delà de la loi ! Tu remontes jusqu'à Abraham, tu remontes jusqu'au jardin d'Éden, et tu as soudain Adam et Ève ici dans la répartition ou dans cette image ! ». Et comme il serait facile de dire : « Paul, ce n'était pas nécessaire ! Tu aurais dû laisser l'Ancien Testament et le péché originel de côté. Tu aurais dû prêcher la grâce ici ».
Mais, croyez-moi, je suis reconnaissant que cet homme de Dieu ait vécu, que Dieu ait pu l'utiliser pour écrire toutes ces choses si clairement et si distinctement, afin que nous ayons encore aujourd'hui une orientation claire. Verset 13 :
« Car Adam a été créé en premier, puis Ève ».
Nous savons qu'Ève était d'abord en Adam. Verset 14 :
« Ce n'est pas Adam qui s'est laissé séduire, mais la femme qui, en se laissant séduire, a commis la transgression ».
Nous connaissons tous l'histoire de la chute. Et ici, Paul, conduit par l'Esprit, a mis en relation l'Église et le service divin, les réunions et les sœurs ; et il ne voulait rien dire d'autre que : « Sœur, faites attention ! Ce qui est arrivé à Ève, qui était une fille de Dieu (Adam était un fils de Dieu, et Ève a été prise de lui) cela peut vous arriver très vite ».
Et il me vient maintenant un passage à l'esprit. 2 Corinthiens 11, que nous avons lu récemment. Voici ce que dit 2 Corinthiens 11 verset 2 :
« Car je suis jaloux de vous d'un zèle divin, puisque je vous ai fiancé à un seul homme, pour vous amener à Christ comme une vierge pure. Mais, je crains que, comme le serpent séduisit autrefois Ève par sa malice, ainsi vos pensées ne soient entraînées vers le mal, loin de la simplicité et la pureté de votre esprit à l'égard du Christ ».
Paul était inquiet. Il s'est donné du mal et il l'a clairement exprimé. Et voici encore une chose… Mais je ne sais pas, la prochaine fois, je ne me lèverai pas, et frère Russ devra ensuite retourner devant, et il devra ensuite examiner avec nous la parole qu'il a lue, sinon il doit exposer la parole qu'il a lue comme introduction avec nous ensuit, sinon, cela retombe toujours sur moi. Mais nous n'avons pas affaire ici aux frères, vous le savez tous. Nous avons affaire à Dieu et à la parole de Dieu. Et si nous pouvons dire oui avec ferveur, il n'y a pas de blessure, au contraire, c'est un baume, une parole bienfaisante pour nous tous. Ensuite, dans 1 Timothée 2 verset 14 :
« Adam n'a pas non plus cédé à la tentation, c'est la femme qui, en se laissant séduire, a commis la transgression. Elle sera cependant sauvée… (Luther écrit ici : bienheureuse, béatifiée), en donnant la vie à des enfants, à condition qu'elle persévère dans la foi et dans l'amour, et dans une sanctification accomplie avec sobriété ».
La béatitude des femmes est soumise à des conditions, et a été rendue dépendante de ces conditions. Une femme qui se marie et ne souhaite pas avoir d'enfant, n’a aucune chance ! Celle qui se dit : « Je ne veux pas avoir d'enfant », elle n'a aucune chance ! Elle n'a tout simplement aucune chance, ce n'est pas possible. C'est ici la parole de Dieu. Et il existe d'autres passages de la Bible qui le prouvent également. C'est écrit ici :
« Cependant, elle sera bienheureuse en donnant la vie à des enfants, à condition qu'elle persévère dans la foi, dans l'amour et dans une sanctification accomplie avec sobriété ».
Combien se souviennent du sermon dans lequel frère Branham a justement mis l'accent sur ce point ? Qui sait à quel point il l’a souligné ? Il dit : « Les femmes américaines ne veulent pas d'enfants, et elles achètent un chien ou autre chose ! Et puis elles nourrissent cette bête, dis-je ce soir, et elles y consacrent tout leur temps ; mais elles ne veulent pas d'enfants, car alors leur temps libre est limité, leur silhouette en souffrira peut-être un peu et tout le reste ».
Les femmes n'ont aucune chance. Elles n'ont absolument aucune chance. Dieu tient toujours Ses promesses, toujours. Dans tous les cas, Il dit ce qu'Il pense et pense ce qu'Il dit. Mais parfois, ce sont des choses que Paul et frère Branham ont enseignées, ont dites, et nous n'y avons pas prêté attention. Mais chaque parole de Dieu est vraie, et chaque parole de Dieu doit être prise en compte et respectée. Je sais que Dieu a un reste, des femmes et des hommes, des frères et des sœurs qui se soumettent à l'enseignement divin, qui ont une adhésion intérieure, un amen à Sa parole.
Mais malheur à toi, homme, si tu rentres chez toi et que tu dis à ta femme : « As-tu bien écouté ce soir ? As-tu bien écouté ? ». Malheur à toi, homme, si tu rentres, si tu rentres chez toi et que tu fais la morale à ta femme ! Non, non, ne fais pas ça, ne fais pas ça, à aucun prix.
La parole de Dieu est lue ici, dans la réunion, est proclamée ici, est enseignée ici. À la maison personne, personne n'a besoin de dicter des choses, non. Nous devrions veiller à ce que les femmes aient la possibilité d'accomplir la parole de Dieu, notamment grâce à notre contribution. C'est ce que nous devons sincèrement souhaiter.
Où allons-nous si… Quelqu'un me l'a dit. On me dit aussi parfois des choses, et pas seulement à vous ! Et quelqu'un l'a bien dit, après un sermon de mariage, il est rentré à la maison en disant : « As-tu bien entendu tout ce qu'on t'a dit ? ». Bon sang ! À qui a-t-on prêché ? Mais à nous tous ! La parole de Dieu s'adresse à nous tous. Comment peut-on alors prendre une massue et la frapper en disant : « As-tu bien entendu, as-tu bien entendu ? ». Si tu avais bien entendu, tu te comporterais différemment ! Et oui, nous détruisons alors tout ce que Dieu a construit ! Nous détruisons par notre maladresse tout ce que le Seigneur a fait grandir et prospérer avec amour par la proclamation de Sa parole.
Nous devons nous aussi, en tant que frères, mettre de côté notre maladresse, et laisser Dieu nous accorder Sa grâce pour agir avec raison, sagesse, comme le disent les saintes Écritures. Je pense que Dieu nous accordera Sa grâce pour cela, et alors plus personne n'aura besoin de rappeler quoi que ce soit à l'autre. Pas l'homme : « Femme, as-tu entendu ? », pas la femme : « Homme, as-tu entendu ? ». Non. Il peut vraiment arriver parfois qu'une parole soit pour elle ou pour lui, et que l'autre fois ce soit l'inverse. La balance sera toujours rétablie, et Dieu sera avec nous et nous aidera.
Je suis tellement reconnaissant que nous puissions lire la parole de Dieu dans son intégralité, chaque passage de la Bible, chaque enseignement. Qu'avons-nous lu récemment ? Je crois que frère Russ a lu le passage du prophète Esaïe 51 : « Le Seigneur dit : Venez à Moi et Je vous enseignerai ». (Esaïe 51 : 4). Oui, qu'est-ce que c'est ? C'est un enseignement qui vient du Seigneur, un enseignement salutaire, un enseignement qui aide.
Et puis, nous aussi, frères, par la grâce de Dieu, nous aussi en tant que frères, nous pouvons venir ici sans colère et sans doute, et nos sœurs sont derrière nous pour nous soutenir ; et puis nous pouvons enfin lever les mains saintes vers Dieu, pures, sans colère et sans doute. Que Dieu nous accorde cela. Nous prenons aussi cette parole ce soir de la main du Seigneur et nous le remercions. Amen.
Nous nous levons et remercions le Seigneur.
[Frère Russ]
Notre Père céleste, nous Te remercions du fond du cœur pour cette heure de grâce et pour Ta parole précieuse et sainte.
Seigneur, nous venons ici, non pas pour nous jeter ensuite les uns sur les autres, mon Dieu, mais pour nous examiner personnellement à la lumière de Ta parole, Seigneur, car Tu m'as parlé ! Chacun doit dire : « Tu m'as parlé, ô Seigneur ! Que Ton nom soit glorifié, ô Dieu ».
Ta parole demeure, Seigneur. Nos opinions doivent périr, Seigneur, mais Ta parole est la vérité, Seigneur, et c'est pourquoi nous pouvons lever les mains et louer Ton nom, Seigneur, et sans aucun doute, Seigneur, et sans colère, Seigneur, car Tu es notre Dieu, Seigneur. Tu nous enseignes et tu nous donnes ces paroles glorieuses, Seigneur. Parfois, nous pensons qu'elles sont dures, Seigneur, mais Tu sais comment, Seigneur, Tu peux nous parler, ô Seigneur. Gloire à Ton nom merveilleux !
Tu as utilisé Paul, Tu as utilisé frère Branham, et aujourd'hui, Tu nous utilises, ô Seigneur, pour apporter Ta parole telle qu'elle est écrite, Seigneur. Accorde-moi Ta grâce, accorde-nous Ta grâce à tous, que nous puissions nous incliner, nous soumettre sous Tes paroles, Seigneur, nous humilier, ô Seigneur ! Que Ton nom soit glorifié ! Amen !
[Frère Frank]
Père céleste, je Te remercie du fond du cœur pour Ta précieuse parole sainte. Tu ne nous veux que du bien. Ce soir encore, nous avons ressenti Ta présence, Ta bonté, Ton amour, ô Seigneur. Tu ne viens pas pour frapper. Tu viens pour aider, pour avertir.
Oh, je Te remercie, Seigneur fidèle, pour Ta parole précieuse et sainte. Ensemble, nous Te remercions pour toutes nos précieuses sœurs qui ont trouvé la grâce devant Ta face, qui ont pu se soumettre sous Ta main puissante, sous Ta parole.
Seigneur, nous louons Ton nom et nous Te remercions de nous accompagner jusqu'à la perfection selon le modèle biblique, afin que viennent les heures où nous pourrons lever les mains saintes, pures, sans colère et sans doute. Alléluia ! Faire régner l'ordre divin dans les mariages, dans les foyers, dans les familles, dans tout et dans l'Église, afin que Tu reçoives ce qui Te revient.
Nous adorons, ô Seigneur, Ton nom. Amen !