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Ewald Frank

Krefeld le 12 juin 1985 à 19 heures 30 

ÉTUDE BIBLIQUE : QUESTIONS ET RÉPONSES

(Retransmis le 04 mai 2025)

[Introduction]

Loué et remercié soit le Seigneur pour Sa grâce et Sa fidélité ! 

Nous sommes si heureux de pouvoir déjà Le connaître ici sur la terre, de Lui appartenir, de savoir qu'Il a payé le prix pour nous, et que nous ne serons pas des étrangers là-bas. Nous sommes peut-être devenus des étrangers ici, après avoir peut-être rompu avec le monde et après L'avoir accepté ; cela déconcerte les gens et nous devenons des étrangers ; et nous pouvons aussi parfois être évités par les gens et peut-être méconnus et ne plus être compris, mais nous avons une chose, rien ne peut plus nous retenir, car nous savons qui nous a racheté, nous savons qui nous a délivré, nous savons qui nous a appelé, qui nous a attiré à Lui. 

Et c'est pourquoi nous pouvons nous identifier à ce cantique : « Il existe, il existe une patrie dans la lumière céleste, préparée par mon Sauveur ! Cette patrie est très certainement préparée là-bas ». Et notre Seigneur a dit dans Jean 14 : 2 : « Je vais vous préparer une demeure, et Je reviendrai vous prendre avec Moi ». Et nous ne serons pas étrangers là-bas ! Quelle grâce que de pouvoir être là-bas ! Nous aspirons à être là-bas. 

Et nous avons lu mercredi dernier ou samedi dans le sermon de frère Branham, comment il a été élevé là-bas, et comment il a vu tous ceux qui avaient mis leur espérance dans le Dieu vivant, et comment il a pu tous les voir ; et il dit : « Il y en avait des millions, et la joie était très grande ! ». Frères et sœurs, la joie sera très grande lorsque les rachetés seront avec les rachetés. Nous ne pouvons même pas imaginer ni concevoir ce que ce sera, mais ce sera quelque chose de merveilleux. Toutes les tribulations que nous devons traverser ne valent pas ce qui nous attend là-bas, dans cette gloire. Quelque chose est préparé pour nous là-bas. 

Je voudrais lire un passage du Psaume 95 avant la prière commune, ensuite frère Frank pourra prendre la parole. Nous allons peut-être lire ce Psaume 95, qui est un Psaume si précieux et que nous connaissons tous très bien. Mais l'appel s'adresse ici à nous et peut-être à tous les croyants à travers les âges :

« Venez, acclamons le seigneur ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut ».

Je crois que ce n'est pas seulement lorsque nous serons là-bas, mais déjà ici que nous voulons acclamer notre Dieu, que nous voulons nous réjouir devant le Rocher de notre salut, car nous savons qu'Il a fait de grandes choses pour nous. Et si les rachetés ne le font pas, qui le fera ? Mais nous pouvons le faire !  Et c'est pourquoi nous nous réunissons sans cesse. Nous ne venons pas devant Lui avec des plaintes, des gémissements et des lamentations, mais ici il est dit au verset 2 : « Entrons devant Sa face avec reconnaissance » ; et c'est ce que nous voulons faire, mes bien-aimés :

« Entrons devant Sa face avec reconnaissance, acclamons-le avec des chants ! Car le Seigneur est un grand Dieu et un grand Roi au-dessus de tous les dieux ! Il tient les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui. La mer lui appartient, car c'est lui qui l'a faite, et c'est lui qui a formé la terre ferme ». 

Et nous le voyons de nos yeux. C'est écrit, c'est un fait, c'est la réalité, ce que dit la parole est tout à fait vrai ! Verset 6 :

« Venez, adorons et prosternons-nous, fléchissons le genou devant le Seigneur, notre créateur ! Car il est notre Dieu, et nous sommes le peuple de son pâturage, le troupeau de sa main. Oh ! si seulement vous écoutiez aujourd'hui sa voix ! N'endurcissez pas votre cœur, comme à Meriba, comme au jour de Massa, dans le désert, où vos pères m’ont tenté, m’ont mis à l’épreuve, bien qu’ils aient vu mes œuvres. Pendant quarante ans j’ai eu cette race en horreur, et j’ai dit : C'est un peuple dont le cœur est égaré ; ils n’ont pas voulu connaitre mes voies. C'est pourquoi dans ma colère j'ai juré : ils n'entreront pas dans mon repos ». 

Je voudrais peut-être lire encore dans Hébreux 3, à partir du verset 7 :

« C'est pourquoi la parole du Saint-Esprit nous est adressée : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de l'amertume du jour de la tentation dans le désert, où vos pères m'ont tenté et ont vu mes œuvres pendant quarante ans. C'est pourquoi j'ai été indigné contre cette race, et j'ai dit : ils ont toujours erré dans leur cœur, ils n'ont pas reconnu mes voies. Et dans ma colère j'ai juré : Ils n'entreront jamais dans mon repos ! Prenez garde, frères, qu'il n'y ait en aucun de vous un cœur mauvais et incrédule qui se détourne du Dieu vivant. Avertissez-vous plutôt vous-mêmes chaque jour tant que dure le aujourd'hui, afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse pas la séduction du péché. Car nous sommes devenus des participants du Christ, si du moins nous gardons inébranlablement jusqu'à la fin la confiance que nous avions au début dans la foi, quand il dit : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs comme lors de l'amertume. Qui étaient donc ces gens qui, bien qu'ils aient entendu ses promesses, se sont laissés endurcir ? N'étaient-ce pas tous ceux qui étaient sortis d'Égypte par l'intermédiaire de Moïse ? Et qui étaient ceux dont il s'était indigné pendant quarante ans ? N'étaient-ce pas ceux qui avaient péché, et dont les corps étaient tombés dans le désert ? Et qui étaient ceux à qui il avait juré qu’ils n’entreraient pas dans son repos ? N'étaient-ce pas ceux qui avaient été désobéissants ? Nous voyons donc qu'ils n'ont pas pu entrer à cause de leur incrédulité ». 

Jusqu'ici, cette parole sainte et précieuse de Dieu. Levons-nous pour prier ensemble. 

Dieu fidèle, nous Te remercions du fond du cœur pour ce jour de grâce et pour cette heure de grâce où nous avons pu nous réunir ici pour écouter ensemble Ta parole. Nous Te prions de nous accorder la grâce de ne pas endurcir nos cœurs lorsque Tu nous parles par Ta parole précieuse et sainte, comme en ces jours-là. Tu as promis qu'ils verraient la terre promise, mais ils ont rejeté Ta promesse, ils ont endurci leur cœur, ils n'ont pas cru.

Ô Seigneur ! Dieu fidèle, nous Te prions : Accorde-nous Ta grâce en ces jours, afin que nous n'endurcissions pas nos cœurs ! Que nous écoutions Ta parole, que nous percevions Tes promesses, que nous sachions que Tu n'as pas parlé en vain, que Tu n'as pas prononcé des paroles vides, mais, Seigneur, nous savons que Tes paroles sont vraies et certaines. 

Dieu fidèle, ce sont eux que Tu as fait sortir d'Égypte d'une main puissante. Dieu fidèle, de nos jours aussi, Tu as fait sortir d'Égypte, d'une main puissante, Tu as appelé d'une voix puissante. Mais, mon Dieu, accorde-nous la grâce de ne pas endurcir nos cœurs, que nous ne rejetions pas Ta voix, que nous ne suivions pas nos propres voies, nos propres chemins ; que nous ne succombions pas à nos propres pensées. 

Ô Seigneur ! Accorde-nous Ta grâce, ô Dieu ! Seigneur, nous voyons que cela s'est ainsi passé en ces jours-là. Accorde-nous Ta miséricorde afin qu'il en soit autrement aujourd'hui, afin que lorsque nous entendons Ta voix, nos cœurs s'ouvrent et accueillent Ta parole. Dieu fidèle accorde-moi Ta miséricorde, accorde Ta miséricorde à tous ceux qui ont entendu Ta parole aujourd'hui. 

Seigneur, nous savons que l'ennemi a été capable en ces jours-là de les détourner de tout. De nos jours aussi, ô Seigneur, l'ennemi s'efforce de disputer à Ton peuple Ta parole et tout le reste, Seigneur. Mais, Seigneur, Tu veux bien aider et accorder Ta grâce aussi ce soir, Seigneur, alors que nous sommes réunis ici dans Ton merveilleux et glorieux nom de Jésus, accorde la grâce d'entendre, et accorde aussi la grâce de parler, et accorde-nous aussi des cœurs ouverts, afin que nous puissions louer Ton nom, Te célébrer et Te louer, Seigneur, Te crier des cris de joie, et offrir nos remerciements et notre louange pour tout, au nom de Jésus ! Alléluia ! Amen !

[Frère Frank].

Nous nous asseyons. Aujourd'hui je ne souhaite pas rester ici devant, à moins moins que nous ayons vraiment de bonnes questions. Aujourd'hui nous allons avoir une étude biblique, oui. 

Louange et grâce soient rendues au Seigneur ! Nous sommes très reconnaissants d'être ici et d'avoir accueilli nos frères de Pologne pendant quelques temps. Peut-être ont-ils une question. Il serait très important de savoir s'il y a des questions, et j'espère qu'il y aura vraiment de belles questions sur la patrie ce soir, pas des questions sur le fait d'être sans patrie, loin de chez soi, mais des questions qui nous préoccupent tous, des questions bibliques, afin que nous ne nous contentions pas de prêcher et de prêcher, mais que nous apprenions aussi où le bât blesse. Avons-nous des questions ? Oui, s'il vous plaît. 

  1. [Un frère prend la parole et pose une question. N.d.l.r]. La question se rapporte aux sermons de dimanche matin, à savoir ce que signifie le fait que les vierges ont emporté avec elles en plus une cruche d'huile. La cruche d'huile que les vierges ont emportée avec elles. 

La question est donc la suivante : Que signifie les cruches dont il est question dans Matthieu 25, qui font la différence entre les vierges sages et les vierges folles. Telle est la question. C'est la question la plus difficile qui puisse être posée ! Frère Helmut, je vais te dire pourquoi. 

D'après la Bible, nous savons très bien, et à cent pour cent, que l'huile est toujours une référence au Saint-Esprit. Nous ne sommes pas les seuls à l'avoir compris, nous ne sommes pas les seuls à le savoir. En réalité, tous ceux qui ont été éclairés par le Saint-Esprit l'ont compris. Cela devient maintenant difficile lorsque nous lisons que les lampes brûlaient, donc qu'elles contenaient déjà de l'huile, sinon elles n'auraient pas pu brûler ; et qu'il y avait ensuite des cruches avec de l'huile de réserve pour pouvoir les remplir. Il devait donc s'agir de la même plénitude de l'Esprit que l'on avait en réserve, pour pouvoir y recourir.

Supposons maintenant que l’une était l'expérience commune du baptême du Saint-Esprit, d'accord ; alors les dix l'avaient toutes, car elles étaient toutes pures, c'étaient toutes des vierges, elles allaient toutes à la rencontre de l'Époux, elles attendaient toutes la venue du Seigneur, et il n'y avait aucune différence à ce moment-là. Cela n'est devenu évident qu'au moment même du retour du Seigneur, c'est seulement alors que les cinq folles ont remarqué qu'il manquait quelque chose.

Une autre question va suivre. Oui, bien. Aujourd'hui, vous pouvez tous, sœurs et frères, vous pouvez tous poser des questions.

  1. [Une sœur prend la parole et pose une question. N.d.l.r]. Frère Frank, dans le sermon « Le seul lieu d'adoration », frère Branham en parle, et dit que cette huile qui coule, signifie aussi la parole qui coule toujours, vivante par le Saint-Esprit. Est-ce cela ? 

C'est ce à quoi nous voulions en venir, en fait. Le Seigneur dit dans Jean 6 verset 63 : « Mes paroles sont Esprit et vie ». Ce n'est donc pas seulement une expérience ou un événement, un vécu, mais une vie qui doit être nourrie, alimentée. La vie de l'Esprit Lui-même ne peut être nourrie et alimentée que par l'Esprit puisqu'il s'agit, bien sûr, de la parole qui a été révélée par l'Esprit. Nous sommes, bien sûr, certains, oui certains, lorsque nous disons que ce n'est pas seulement l'expérience du baptême de l'Esprit, d'avoir l'expérience du baptême de l'Esprit réellement, mais que nous pouvons toujours puiser à nouveau dans la parole mise à notre disposition par l'Esprit, que tout ne sera pas épuisé.

Oui, je vous en prie.

  1. [La sœur reprend la parole, et complète la question. N.d.l.r]. Frère Branham dit aussi dans son sermon que chaque nouvelle parole qui vient par l'Esprit, est une nouvelle possibilité pour l'épouse de se parer un nouvel habit, une nouvelle parure, ou c'est ainsi qu'il l'exprime. C'est la parure de l'épouse ? Est-ce cela ? 

Oui, en fait, une seule et même chose peut avoir tant d'applications différentes d'un point de vue spirituel. Le Seigneur en Lui-même, Il est la vie, Il est la vérité, Il est le chemin, Il est le but, Il est le Fils de l'homme, le Fils de Dieu, le Roi, le Sacrificateur, le Prophète. Et la parole est lumière. « Ta parole est une lampe à mes pieds », « lavée dans le bain d'eau de la parole » ; voici, soudain, que c'est un bain ! « L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » ; alors, tout d'un coup, c'est la nourriture ! Oui, c'est une multitude. Il ne manque rien dans la parole, car Dieu nous a donné tout ce dont nous avons besoin, et Il nous l'a donné par Sa parole.

Mais, la parole doit nous être révélée par l'Esprit, ce n'est qu'alors que le robinet est ouvert, sinon il est fermé ! Vous comprenez ce que je veux dire ? D'une certaine manière, le courant doit pouvoir circuler, couler, et au moment où –et c'est tellement une bonne pensée que frère Branham a exprimée là, bien sûr, je ne suis pas familier avec toutes ces choses, ce sont des centaines de sermons que l'on a entendus– mais à ce moment-là, nous avons tous vécu cela, quand une parole nous a été révélée de manière nouvelle, fraîche, par le Saint-Esprit, oui, alors cela jaillit, ça se répand ; puis il y a l’inspiration, puis l’onction, puis la joie, puis la vivification, puis il y avait le remplissage, puis la lampe brûlait à nouveau, et on avait la lumière, on avait l'illumination, et ainsi de suite.

Donc, comme je l'ai dit, c'est très, très difficile. La plupart se sont fixés là-dessus, et on dit que cela signifie le baptême du Saint-Esprit. Et nous sommes entièrement d'accord avec cela, mais pas seulement ! Des millions de personnes sont baptisées dans l'Esprit ces jours-ci, oui, et beaucoup d'entre elles ont embrassé aussi l'anneau du Pape ! Cela ne veut absolument rien dire du tout au fond. 

L'Esprit et la Parole doivent être associés, toujours, et encore, et encore. La Parole et l'Esprit vont de pair. L'Esprit sans la Parole plane au-dessus des profondeurs, et il ne se passe rien. (Genèse 1 verset 2). La Parole sans l'Esprit est une lettre morte, avec laquelle nous pouvons peut-être encore tuer quelqu'un, mais rien de plus. Mais, lorsque l'Esprit et la Parole se rencontrent, il doit se passer quelque chose, et il se passe effectivement quelque chose. Et je crois que c'est là tout le mystère, que les hommes sont éclairés par l'Esprit, renouvelés par l'Esprit, régénérés, nés de nouveau par l'Esprit, remplis de l'Esprit par l'Esprit, mais pas simplement, ce n'est pas tout. 

Cela me rappelle cette dame du plein évangile qui avait vu la mère de frère Branham dans un songe. Elle portait des talons hauts, et voulait emprunter ce chemin étroit en dansant. Et elle a crié : « Sœur, tu ne peux pas emprunter ce chemin comme ça ! ». Vous vous souvenez du sermon ; et elle a dit : « Je vais te prouver que je peux le faire ». Oui, elle s'y est aventurée, a trébuché et est tombée dans le vide. 

Cela ne sert à rien, et cela me semble également important comme l'a dit frère Branham en particulier sur la côte ouest des Etats-Unis, tout se passe là-bas, tout ce qui est religieux et tout ce qui peut exister sur la terre se trouve sur la côte ouest des Etats-Unis ; et il disait : « Chaque fois que je reviens, malgré mes prédications si dures, la situation est pire qu'avant ! ». Oui, et pourtant il y a là-bas des millions de personnes qui sont baptisées du Saint-Esprit, mais elles n'ont pas du tout entendu ce que l'Esprit avait à leur dire par la parole ! Elles se disaient : « Cet homme serait mieux dans la jungle ». Et ils n'ont pas compris que Dieu leur avait parlé en toute simplicité par la bouche des hommes.

Comment Dieu a-t-Il parlé au jour de Noé ? Du ciel par l'intermédiaire d'un ange ? Il avait un homme simple ! Soudain, cet homme simple est devenu un prophète, parce que la parole du Seigneur lui était parvenue. Ceux qui l'écoutaient, écoutaient Dieu ; ceux qui croyaient en lui, croyaient en Dieu ; ceux qui lui obéissaient, obéissaient à Dieu. Et qui était Moïse ? Moïse, si l'on y regarde de près, était d'abord un meurtrier. Il a tué l'Égyptien, il a regardé à droite et à gauche, il l'a enterré dans le sable, puis il a poursuivi son chemin ; et ensuite il est devenu un grand prophète, et ceux qui l'écoutaient, écoutaient Dieu ; ceux qui le croyaient, croyaient Dieu.

Et ainsi nous sommes convaincus que les personnes qui ont reçu la grâce de Dieu, qui l'ont vraiment reçue, qu'elles ne se contentent pas de parler ou de chanter la grâce, mais qu'elles la manifestent dans leur vie, qu'elles reconnaissent les voies de Dieu et les suivent dans ce temps présent.

Qu'a lu frère Russ dans le psaume 95 ? « Mais ils n'ont pas reconnu mes voies ». Et dans 1 Corinthiens 10 : « Ils buvaient de l'eau spirituelle qui était Christ ; ils mangeaient la nourriture spirituelle ; ils étaient baptisés en Moïse dans la mer et dans la nuée » ; ce qui atteste qu'ils étaient baptisés dans l'eau et par l'Esprit. C'est très clair, car c'est ce qui est écrit dans Néhémie chapitre 9 verset 20 : « Et Tu leur as donné ton bon Esprit pour les conduire ». Et ensuite, l'incrédulité, la désobéissance s'est introduite, et un seul homme est venu, c'était Balaam, et il a dit : « Nous, les Moabites, et vous, vous avez un Dieu » –Nous traduisons le sermon aujourd'hui– Et puis, il a dit : « Nous allons faire une fête commune » ; et déjà, la fête était là. Et frère Branham dit : « Jamais, jamais, Dieu ne leur a pardonné ce péché ».

C'est une belle chose d'avoir été appelé par Dieu, d'avoir été appelé à sortir par Dieu, une chose merveilleuse ; mais cela implique une grande responsabilité lorsque nous avons été éclairés dans un âge prophétique. Je ne pense pas que Dieu puisse être aussi sévère en période d'ignorance. Il est dit dans les Actes des Apôtres : « Dieu a passé outre les temps de l'ignorance » ; mais dès l'instant où Dieu Se révèle, où Dieu manifeste et fait connaître Sa volonté, c'est une chose à prendre au sérieux ! Et là, nous devons croire et obéir. Oui, avons-nous compris cela ? Je vous en prie.

  1. [Un frère prend la parole, et pose une question. N.d.l.r] : J'ai encore une question, elle concerne le passage de Philippiens 1 et 2 où il est question de la manière dont l'Église doit être dirigée, et où il est dit que nous devons être d'un même esprit sans discuter pour savoir qui a raison etc. Quelle est la signification de cela pour notre situation actuelle, en référence à Philippiens 1 verset 27 ? 

Philippiens 1 verset 27 ? [Oui]. Philippiens 1 verset 27 :

« Seulement, conduisez l'assemblée d'une manière digne du message du salut de Christ. Car, si je viens vous trouver, ou si je reste absent, je veux entendre dire que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d'un même cœur pour la foi du message du salut ».

Oui, en substance, cette parole nous rappelle l'état originel de l'église primitive, cette église-ci, et donc nous aussi aujourd'hui. Au début, il n'y avait que des hommes établis par Dieu, qui étaient habilités, qui avaient la permission divine à prendre la parole. Pierre a dit dans Actes des Apôtres 15 : 7 : « Vous savez que Dieu m'a désigné parmi vous pour cela ». Oui, dès le premier chapitre des Actes des Apôtres, au chapitre 15. Mais ensuite, après environ vingt ou trente ans, il y a eu une phase où tout a changé : Certains ont prêché le Christ par obstination, par dispute, par dogmatisme. Philippiens 1 : 17. Je crois que c'est écrit, je vais vérifier. Je ne le savais pas avant, mais je savais que c'était écrit quelque part, mais c'est écrit ici au verset 15, Philippiens 1 :15 :

« Certains, certes, prêchent le Christ par envie et par esprit de querelle ; mais d'autres le font avec de bonnes intentions. Les uns par amour pour moi, sachant que je suis destiné à défendre le message du salut (ou l'évangile), les autres, qui agissent par esprit de discorde, ne prêchent pas le Christ d'une manière pure, mais dans le but de me causer par ma captivité une nouvelle affliction ».

Il n'y a rien de pire pour un homme de Dieu, que de voir que quelque chose est fait arbitrairement dans le royaume de Dieu. Cela détruit et empêche l'unité et tout ce que Dieu veut construire, bâtir et accomplir. 

  1. [Un frère prend la parole, et pose une question. N.d.l.r]. Y a-t-il alors un manque de sincérité dans ces hommes ? 

Il y a un manque de sincérité ? Je ne sais pas ! Je ne sais pas non plus d'où vient ce manque, je dirais de la crainte de Dieu. Il y a un manque de crainte de Dieu. Je veux dire que la crainte de Dieu manque dans ces hommes. Et Dieu connaît nos cœurs lorsque nous nous avançons devant. Il sait que je préférerais rester assis là plutôt que de venir ici devant, et ce n'est pas seulement une fois, mais à chaque réunion, à chaque fois. Ce qui manque c'est la crainte de Dieu avant tout. 

On parle toujours d'amour. Qu'il soit présent ou non, nous en manquons tous ! Nous ne voulons pas juger les autres, mais nous soumettre à la parole de Dieu. Mais, dans le royaume de Dieu, rendre un service à Dieu sans avoir été destiné à le faire par Lui, c'est un meurtre, cela sème la confusion et est maudit. Cela semble dur. Mais, qui peut se permettre de faire ce qu'il veut dans le royaume de Dieu ? Qui ? Oui. Mon Dieu ! Où cela nous mènera-t-il ? Ce n'est pas possible ! Si la Bible dit : « Dieu a établi dans l'Église », alors Il a établi, et c'est Lui qui le fait ! Oui. Et s'Il a établi, cela doit bien se manifester d'une manière ou d'une autre, n'est-ce pas, alors cela doit se manifester. 

Et ce n'est pas que je veuille faire référence à la situation dans notre environnement, mais la douleur est insupportable… (Un frère qui dit quelque chose qu’on ne peut pas traduire. N.d.t). J'aimerais que ce soit vrai, j'aimerais que ce soit vrai ce que tu as dit. Il y a une parole que nous avons déjà lue plusieurs fois ici, et j'espère de tout cœur qu'elle ne s'applique pas, mais il est écrit dans Esaïe 66 verset 5 :

« Écoutez la parole du Seigneur, vous qui tremblez à la pensée de sa parole ». 

Vous qui tremblez à la pensée de Sa parole, vous qui craignez Son nom. 

« Vos frères, qui vous haïssent, qui vous rejettent à cause de mon nom, disent : Que le Seigneur fasse paraître sa gloire, afin que nous voyions votre joie ! Mais c'est eux qui seront déçus ».

Il existe une norme dans le royaume de Dieu, dans l'Église, et chacun doit d'abord l'appliquer à soi-même, puis nous devons tous l'appliquer à nous-mêmes : Premièrement, le commandement de l'amour doit être respecté en toutes circonstances. Et je pense que nous l'avons bien prouvé. Mais, l'amour n'est pas un amour réalisable, flexible, applicable à toutes les situations comme un manteau ; mais l'amour est l'amour de la vérité, l'amour de Dieu, l'amour à Dieu, vers Dieu, pour Dieu ; et puis, tout doit se plier devant Dieu, dans cet amour de Dieu, et reconnaître Son ordre divin en toutes choses.

Je me souviens, c'était probablement en 1958 lorsque j'étais à Jeffersonville, j'avais été invité dans une assemblée où il y avait une femme prédicatrice, elle avait écrit un livre impressionnant sur les dons spirituels, on m'a également donné ce livre ; et elle a écrit qui sait combien de bonnes choses sur frère Branham dans l'introduction, dans l'avant-propos ; et puis bien sûr, elle a écrit elle-même ensuite. Et je me suis dit : Comment est-il possible que des gens aient été sous un tel ministère, se sont assis et ont écouté, puis aient commencé leur propre ministère, et dans ce cas, en tant que femme, et aient ensuite écrit un grand livre en particulier sur les guérisons et la direction et la conduite de l'Esprit etc. sans se soumettre eux-mêmes à la direction, à la conduite de l'Esprit, et donc à la parole ? 

Et nous voilà à la première question : Qui peut prétendre être conduit par l'Esprit de Dieu s'il ne s'est pas soumis à la parole qui est venue de l'Esprit ? Quelle direction, quelle conduite doit-on suivre ? Dans quelle direction on doit aller ? Quelle direction doit-on prendre ? Où cette direction doit-elle mener ? Il doit y avoir quelque part, et je pense que nous devons tous le comprendre, quelque part où la direction est la bonne.

Je voulais rester assis ce soir. Laissez-moi être très clair : Les personnes qui ne s'intègrent pas (qui ne se soumettent pas) dans une assemblée biblique n'en font pas partie. Il existe un ordre de l'Église, et on ne peut pas dire : « Oui, ça ne me convient pas je m'en vais » ; l'autre dit : « Oui, cela ne me convient pas non plus, donc je m'en vais » ; le troisième dit : « Je veux faire autre chose ! Donc oubliez ça, oubliez ça ! » ; chacun quitte l'assemblée et fait sa propre chose. Cela n'existe absolument pas là.

L'Église biblique a un Chef, a une Tête, et ce Chef, c'est le Christ ! Et les membres sont reliés les uns aux autres comme le dit la parole de Dieu, et sont maintenus et solidement assemblés par le chef, afin de pouvoir accomplir leur service dans l'amour. C'est cela l'Église biblique ! Et tout le reste ne peut être qu’autre chose, ça ne peut pas exister, sinon nous devrions renverser la parole de Dieu.

  1. [Un frère pose une question] Oui, alors une autre question se pose naturellement : Dans une assemblée biblique, il doit bien sûr y avoir aussi l'activité des dons. 

C'est vrai. Et là, nous avons fait l'expérience, et avons finalement compris, je l'ai encore lu aujourd'hui dans « L’ordre dans l'Église », que les dons ne doivent pas simplement être utilisés ici et là, mais devant Dieu, dans la prière, avant le début du service divin, afin d'éviter tout préjudice public. Et cela est libre. Et nous tenons à souligner que cela devrait être appliqué, que les frères ou les sœurs qui se sentent poussés intérieurement et sont certains d'avoir des dons de l'Esprit, devraient saisir cette occasion à tout prix. Je pense que nous avancerions beaucoup mieux ainsi, si tous ceux qui ont un don de l'Esprit prenaient la chose aussi sérieusement qu'un ancien doit la prendre, qu'un prédicateur ou tout homme de Dieu doit la prendre lorsqu'il a un ministère. 

Je m'adresse maintenant à tous ceux qui ont un ou plusieurs dons de l'Esprit. Si nous prenions ensemble la cause de Dieu aussi sérieusement, et si elle nous tenait autant à cœur ; car, que dit frère Branham ? Il dit : « Il y a des jeunes qui n'arrivent pas à percer. Il y a quelque chose de caché dans leur vie. Ils prient et prient, mais ils n'avancent pas ». Il dit alors : « Utilisez vos dons, et quelque chose sera révélé pour aller vers ces personnes concernées, et leur dire : Écoute, c'est là que le diable a pris pied dans ta vie ; et alors on leur viendra en aide ».

Mais ce ne sont pas seulement des paroles générales qui sont prononcées dans l'assemblée. Nous entendons cela depuis trente ans. Une chose doit venir de manière très ciblée. 

  1. [Un frère pose une question. N.d.l.r]. Ma question est simplement la suivante : Comment pouvons-nous parvenir à cela ? C'est pourtant le désir de nous tous !

Oui, nous y serons dans quelque temps. Nous y arriverons, cela ne fait aucun doute. Nous avons dû, je dirais, tomber sur le nez ; nous avons dû passer par des leçons difficiles ; nous avons dû boire la coupe amère pour devenir sages ; passer par le malheur, pour apprendre des leçons qui ne viennent pas de la théorie d'un livre, mais qui nous ont marqué à jamais dans leurs conséquences pratiques. Et à ce moment-là, nous pouvons affirmer avec certitude que Dieu, avec Son Église, sera à la fin là où Il était au commencement avec elle.

Et si vous vous en souvenez, je l'ai déjà clairement expliqué ici, au tout début, vraiment au tout début, je veux dire au tout commencement, personne n'osait faire quoi que ce soit, quoi que ce soit, apporter quoi que ce soit, prêcher, guérir ou quoi que ce soit d'autre, personne ! Il y avait une telle crainte de Dieu parmi les gens ! Après un certain temps, les choses ont changé un peu, mais nous retournons maintenant dans la même direction. Nous sommes dans un certain processus de développement, jusqu'à ce que nous arrivions au point où toute l'Église, dans la crainte de Dieu et sous la conduite directe du Saint-Esprit, soit équipée, revêtue de la puissance d'en-haut, pour pouvoir exécuter le ministère de Jésus. C'est une nécessité divine.

La pierre angulaire, nous l'avons également entendu, ne peut venir avant que l'Église ait été préparée, ait été ajustée à elle, pour qu'elle puisse venir. Mais nous sommes en chemin, nous sommes en chemin vers cela. L'avantage que nous avons, c'est que nous ne nous faisons pas d'illusion ni aux autres, que nous ne créons pas une atmosphère, mais que nous attendons que Dieu le fasse. Je veux ramener chez moi quelque chose de réel de Dieu, ou rien du tout ! Je préfère rentrer chez moi les mains vides et accepter le reproche : « C'était une réunion ennuyante », plutôt que de venir mentir ou de me mentir moi-même !

  1. [Un frère pose une question. N.d.l.r]. J'ai encore une question : N'est-ce pas plutôt, selon mon impression personnelle adaptée à ma situation actuelle, que nous avons peur de nous ouvrir au Seigneur ? Oui, pas la crainte de Dieu, mais vraiment la peur.

Je sais, je sais, je sais. Ce sera le cas pour certains et pour d'autres, cela peut l'être. Ce sera de la crainte à laquelle s'ajoutera l'incrédulité, puis la désobéissance et bien d'autres choses encore. La crainte ici est liée à la peur. Certains auront peut-être peur, oui, peur de faire une erreur. Mais dans l'ensemble, je pense qu'à l'heure venue, sans que nous ayons besoin de nous faire une idée précise, Dieu agira comme Il le fera en temps voulu.

Soyez honnête : Comment Dieu nous a-t-Il vraiment conduit au cours de ces années ? De clarté en clarté, de sorte que nous avons pu exposer bibliquement, oui, toutes ces choses, oui, j'aurais presque dit : « Comme frère Branham ne l'a pas fait ». Mais vous savez ce que je veux dire.

Un prophète ne peut parler de lui-même. Cela doit être éclairé d'une manière ou d'une autre. Par la suite, Jésus, notre Seigneur, a ensuite éclairé le ministère de Jean-Baptiste, l'a éclairé bibliquement, et Il a dit (Matthieu 11 : 7) : « Qui vouliez-vous voir ? Un homme vêtu d'habits doux ? Non, un prophète » ; et puis Il a dit : « C'est de lui dont parle Esaïe, dans Esaïe 40 verset 3 ». C'est ainsi que Dieu nous a accordé Sa grâce, pas à pas. Après sept années d'abondance, nous allons bientôt connaître six années de disette, et puis à un moment donné dans ce cycle divin, quelque chose doit arriver. Il ne peut en être autrement. 

Mais, laissez-moi vous dire ceci : il n'y aura plus de compromis. Il n'y aura plus de compromis. Oui, c'est ainsi que nous voyons les choses. Dieu tracera une ligne claire. Son langage sera si clair que tout le monde le comprendra, et ceux qui sont prêts à s'y soumettre, Dieu leur fera grâce. Oui.

Quelqu'un d'autre a-t-il une question ? Oui.

  1. [Un frère pose une question. N.d.l.r]. Pourrais-tu nous expliquer pourquoi un être humain doit naître de nouveau, et pourquoi a-t-il ensuite besoin du Saint-Esprit ? 

Pourquoi doit-il être né de nouveau, et pourquoi doit-il recevoir le Saint-Esprit ? Oui, on peut en faire le résumé brièvement. Tout comme l'être humain naît dans ce monde pour y vivre, exister, être, il doit naître de nouveau pour pouvoir vivre, exister et être là-bas. Tout comme sur la terre, une union, une semence est nécessaire pour que la vie puisse naître, une fécondation est nécessaire, il est nécessaire que les hommes reçoivent la semence de la parole de Dieu dans leur cœur, qu'ils le fassent avec foi. Leur cœur est donc saisi, quelque chose se met en mouvement par l'Esprit de Dieu, et puis ensuite l'Esprit de Dieu rend la parole de Dieu dans cet homme. Et seule cette expérience venant de Dieu conduit à la nouvelle naissance.

Je ne sais plus à qui j'ai dit ces choses, si ces jours-ci que nous avons formé des gens au royaume de Dieu, nous les avons formés dans le royaume de Dieu. C'est vrai que nous prêchons pour que les gens entrent dans le royaume de Dieu, chacun à sa manière, les Pentecôtistes à la manière Pentecôtiste, nous à notre manière, les Baptistes à leur manière, et tous amènent les gens dans le royaume de Dieu à leur manière.

Et puis, frère Branham dit : « Ce ne sont pas les enfants de Dieu ! Ce sont les enfants des Baptistes, ce sont donc les enfants de leurs assemblées ou de leurs confessions respectives ». J'aspire au jour, je l'ai dit ici lorsque nous avons vécu cette expérience, le dernier dimanche du mois dernier, en Suisse, dans la maison où environ vingt personnes étaient présentes, lorsque l'Esprit de Dieu est descendu sur des gens qui ne savaient qu'une chose, c'est qu'ils devaient me demander de venir chez eux. Personne n'avait prévu qu'il y aurait environ vingt personnes, mais d'un moment à l'autre, l'Esprit de Dieu a commencé à agir, les uns ont commencé à prier, une sœur s'est agenouillée, les autres aussi. Quelque chose se passait dans toute la pièce, c'était l'œuvre directe du Saint-Esprit. 

Et c'est ce dont nous avons besoin. Pas une introduction intellectuelle dans le royaume du Dieu, mais une expérience avec Dieu qui permet de dire : « Je sais que mes péchés sont pardonnés, je sais que mon Sauveur est vivant ! Aussi vrai que le soleil brille dans le ciel, moi, pécheur, j'ai obtenu le pardon ». Que cela devienne une certitude de foi grâce à une expérience avec Dieu. Et puis, bien sûr, c'est à nouveau l'Esprit qui a purifié ce vase, c'est le même Esprit, qui le remplit ensuite. Mais nous avons déjà répondu à cela, à ta question aussi. 

Et nous arrivons maintenant à la fin avec Philippiens 1 et 2. Nous souhaitons que Dieu rende cette parole vraie, que vraiment dans l'Église du Seigneur rien ne soit fait par dogmatisme, par obstination, comme il est écrit ici, que rien ne soit fait seulement parce qu'on veut le faire, mais que tout soit fait par Dieu, qu'on attende et qu'on voie ce qui doit arriver ensuite.

Je crois pouvoir le dire en toute bonne conscience : Au cours de ces presque vingt années, nous avons été conduits par le Saint-Esprit de bien des manières. Il y a une différence entre se croire conduit par l'Esprit de Dieu, et pouvoir regarder en arrière et voir que c'était bien la conduite du Saint-Esprit. Et enfin, il y a aussi les indices qui nous ont été donnés de temps à autre, et pour cela nous sommes reconnaissants à Dieu.

Le fait que nous soyons actuellement, disons, au point mort, ne nous rassure pas, au contraire, nous ne nous sentons pas bien. Mais toute entreprise personnelle, la plus grande, un programme gigantesque que je pourrais vous présenter ici aujourd'hui pour notre pays, pour l'Europe et pour le monde entier ne serait pas la réponse. La réponse doit venir de Dieu, et la réponse est venue de Dieu. Je peux le dire avec certitude.

En avril 1966, personne ne savait comment les choses allaient continuer, et c'est alors que frère Frank a dit à Jeffersonville ce qui devait arriver. Et c'est ainsi que cela a commencé, et pas autrement. Et si, entre-temps, des choses se produisent, je ne peux pas les changer. Cela me fait mal, c'est une douleur ; mais nous vivons dans une démocratie, et chacun peut faire ce qu'il veut.

Dans le royaume de Dieu, ce n'est pas le cas, en fait. C'est justement ce que nous voulions souligner. Pas dans le royaume de Dieu. Si nous pouvons également prendre à cœur le chapitre 2 de Philippiens verset 2 : « S’il y a une réprimande, une consolation, une communion d'Esprit, une compassion sincère, rendez ma joie parfaite afin que vous soyez d'une seule pensée ». Avoir la même pensée, le même esprit. Cette même pensée ne peut être que celle de Jésus-Christ ! Cela n'aide personne si tu penses comme moi. Cela n'aide personne.

Imagine un peu si nous pensions tous comme toi, oui, où cela nous mènerait-il ? Ou que nous ayons la même disposition d'esprit que n'importe qui ici présent, nous prendrions cette personne comme modèle, et voudrions être comme elle. Non, c'est imiter les hommes. Nous devons avoir la même disposition, le même esprit, les mêmes sentiments, les mêmes pensées que Jésus-Christ ! Il n'y a pas d'autre moyen. Et cette disposition divine, ces pensées, ces sentiments n'est pas une théorie. Elle nous est accordée de manière réelle et véritable par le Saint-Esprit. Mais pas seulement par le saint-esprit en tant que vocabulaire, mais vraiment par la puissance qui nous transforme, qui nous remplit, qui manifeste la vie de Jésus-Christ en nous, de sorte que Ses vertus se trouvent en nous et à travers nous.

Nous ne sommes pas jugés sur nos paroles. Notre vie doit le manifester d'une manière ou d'une autre, et c'est alors la preuve en soi, la meilleure preuve. Et frère Branham a même dit à un moment donné à propos de la science chrétienne : « En ce qui concerne l'amour, ce sont eux qui en ont le plus ! C'est seulement ce qu'il semble. Ils ne croient pas du tout à la conversion, mais ils s'entraident, ils paient les factures d'hôpital et s’aident eux-mêmes et les autres ! Et si je livrais mon corps aux flammes et donnais tous mes biens aux pauvres, mais que je n'avais pas l'amour divin… ». 

Il s'agit vraiment de tout ce qui est divin. L'amour doit être divin, pas une affection humaine : Tu me conviens, j'ai un bon feeling avec toi ; un autre ne me convient pas et je n'en ai pas, et je n'en ai plus. Qu'est-ce que c'est que ça ? Non. Acceptez-vous, recevez-vous les uns les autres, comme Dieu nous a acceptés en Christ, pour la gloire de Dieu. C'est la voie biblique. (Romains 15 : 7). Et ce n'est qu'en la suivant que nous pourrons atteindre ce but.

Que Dieu nous garde dans Sa parole jusqu'à la fin ! Et si cela est garanti, alors Il nous gardera dans Sa grâce, dans Sa paix, dans Son amour. Celui qui demeure dans la parole, Jésus dit : « Celui qui demeure en Moi et en qui Mes paroles demeurent ». C'est ça le mystère. Et je crois encore aujourd'hui que nous sommes restés dans la parole. Et si nous sommes restés dans la parole, alors nous sommes restés dans l'Esprit. Peut-être que cela ne s'est pas encore traduit par des sauts et des bonds. Cela peut encore venir quand Dieu fera des choses dont on peut se réjouir énormément.

Quand on chante un chant magnifique, un cantique, et une personne qui souffre, elle secoue la tête et ne comprend pas pourquoi on fait cela. La Bible dit : « Si quelqu'un souffre, qu'il prie ; si quelqu'un est dans la joie, qu'il chante des psaumes ». Chacun doit pouvoir se présenter devant Dieu dans la situation où il se trouve ; mais comme frère Russ nous l'a lu dans le Psaume 95, lorsque nous nous présentons devant le Seigneur, nous devons venir avec des actions de grâce, peu importe ce qui s'est passé. C'est ainsi, c'est la parole de Dieu. « Venez devant Sa face avec des actions de grâce, avec des remerciements ». Il l'a bien compris. Pas en murmurant, pas en se plaignant, pas en hésitant. Personne ne peut se présenter devant Dieu avec toutes ces choses, mais seulement avec des actions de grâce. Car c'est ainsi que nous donnons à Dieu la foi que les choses dont nous nous plaignons, pour lesquelles nous murmurons et nous gémissons, nous Lui faisons confiance qu'Il peut les transformer en bien. C'est pourquoi nous nous présentons devant Lui avec reconnaissance.

Cela m'a directement interpellé. Je suis reconnaissant à Dieu pour ces paroles. Que nous reste-t-il d'autre à faire, que de remercier le Seigneur de tout cœur pour Sa grâce et Sa fidélité ? Amen !

Levons-nous.

[Frère Russ].

Père céleste, nous Te remercions encore une fois pour Ta parole puissante. Par Ta parole précieuse et sainte nous sommes touchés, et nous Te rendons gloire, louange et adoration.

Seigneur, Tu ne changes ni Ta parole ni Tes pensées ! Que nous soyons disposés, Seigneur, comme Tu le dis dans Ta parole, que nous ayons les pensées comme Tu le dis dans Ta parole, être d'un même esprit, unis à Toi, jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue, oh oui, Seigneur, et aussi les uns avec les autres.

Seigneur, Tu connais nos cœurs, Tu connais nos désirs, mais Tu dois tout accomplir, Seigneur ! Que Ton nom soit glorifié, loué et remercié, au nom de Jésus ! Amen !

[Frère Frank]

Père céleste, je Te remercie de tout cœur pour Ta parole précieuse et sainte, pour le Saint Esprit qui agit en nous et rend la parole vivante en nous, la transformant en une réalité divine. Seigneur, nous Te remercions de nous avoir aidés jusqu'à présent, et Tu continueras à le faire. 

Je Te remercie pour Ton sang versé, pour Ta parole et pour Ton Saint Esprit. Garde-nous dans Ta grâce, et sois avec nous, et avec tout Ton peuple sur toute la terre. Seigneur, fais enfin entendre Ton appel : « Laisse Mon peuple partir afin qu'Il me serve ». Seigneur, à la fin, Tu le feras et cela sera manifesté.

Loué soit Ton nom, Seigneur ! Amen !