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Ewald Frank

Krefeld le 28 juillet 1985 à 14 heures 00

(Retransmis le 30 mars 2025) 

Jean 16: 7 à 11 : À PROPOS DU PÉCHÉ,
DE LA JUSTICE ET DU JUGEMENT

Avant la prière, j'aimerais lire quelques versets de Romains chapitre 5, à partir du verset 1. Levons-nous pour cela :

« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui nous avons également obtenu par la foi l'accès à notre état actuel de grâce, et nous nous glorifions aussi de l'espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance (ou la patience), la persévérance la victoire dans l'épreuve, et la victoire l'espérance. Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné ».

Prions.

Père Céleste, nous Te disons merci de tout cœur pour les cantiques, et particulièrement pour la parole de Dieu. Quelle consolation, quelle assurance nous vient de Ta parole ! Lorsque tout vacille et s'effondre, quand le ciel et la terre tombent et que les collines et les montagnes s'effondrent, l'alliance de paix que Tu as conclue avec nous ne sera jamais annulée, et Ta grâce ne nous quittera pas ; car le prix était très élevé. Nous Te disons merci pour cela. 

Merci de ce que Tu ne nous as pas racheté avec de l'or et de l'argent, mais avec Ta propre vie en versant Ton sang. Seigneur, ensemble nous Te disons merci aujourd'hui pour ce que Tu as fait, et nous Te prions que cette paix divine puisse pénétrer nos cœurs, qu'elle puisse régner dans nos cœurs comme il est écrit. Fais de nous des hommes de paix, des hommes qui ont trouvé grâce et en qui Ton Esprit peut agir et vivre. Bien-aimé Seigneur, que chaque parole devienne réalité en nous et à travers nous.

Nous Te recommandons ce service divin, et nous Te prions de nous prendre sous la conduite de Ton Esprit. Fais grâce pour parler et aussi grâce pour écouter. 

Tu connais les besoins. Nous Te prions également pour la sœur Tchouni. Seigneur, Tu la vois là où elle est malade ; et toutes les autres requêtent de prière, ô Sauveur bien-aimé, nous avons aussi vu tout à l'heure le frère Barilier, Seigneur, touche-le, guéris-le ainsi que tous les autres. Fidèle Sauveur, confirme Ta parole par des signes et des miracles. Nous le croyons ainsi, mais nous serons dans la joie si Tu le confirmes en nous. Seigneur, Tu connais également toutes les autres détresses dans les familles, où que ce soit. 

Dieu fidèle, nous sommes ici pour parler avec Toi, et nous Te prions de parler Toi avec nous. Et Tu ne viens pas avec des paroles vides, et Tu ne viens pas avec des mains vides, avec des promesses vides. Ta parole est un plein évangile pour l'Esprit, l'âme et le corps. Tout nous a été donné. Fais qu'aujourd'hui cela soit manifeste. Manifeste que Tu nous as tout restauré.

Alléluia ! Gloire, honneur à Ton merveilleux et saint nom de Jésus ! Amen !

Nous nous asseyons.

Ce n'est pas en vain que c'est écrit que certains ont hébergé des anges sans le savoir. (Hébreux 13 : 2). Aucun d'entre nous n'a hébergé l'ange Gabriel ni l'ange Michael, mais les messagers de Dieu qui portent la parole du Seigneur sont, comme vous le savez, des anges ou des messagers. Et nous portons un message glorieux, le message de Dieu pour ce temps, résumé et révélé dans une clarté que seule la vérité divine et le Saint-Esprit peuvent rendre possible. Et nous n'avons pas été aux pieds d'un maître humain, mais aux pieds du Seigneur. 

Et si nous croyons que Dieu nous a accordé le privilège de recevoir tout ce qu'Il a promis pour ce temps, alors nous devons aussi croire qu'Il réalisera et accomplira chaque promesse, aussi certain que Sa sainte bouche l'a prononcée. Ça, c'est alors une foi vivante qui fait bouger le bras de Dieu et entraîne l'accomplissement des promesses, et c'est ce qui nous distingue véritablement de tous les autres. Et nous ne serons jamais dans la position où nous regardons les autres d'en-haut, mais nous allons toujours lever les yeux vers Dieu, le Dieu vivant qui nous a rendu dignes d'entendre parler de toutes ces choses.

Nous vous remercions, vous, frères, qui étiez en DDR (Allemagne de l’Est. N.d.l.r). Nous y sommes allés quelques fois, nous connaissons les conditions qui sont là-bas, nous connaissons aussi une partie de la situation spirituelle et les combats que nous devons traverser ; mais une chose est certaine : Jésus est vainqueur ! Et si nous sommes de Son côté, alors nous sommes sur le sol victorieux de Golgotha, et toute la puissance de l'enfer peut se déchaîner, elle est déjà vaincue. Nous ne le chantons pas seulement, et nous ne le disons pas seulement, mais nous le croyons. Même la mort est vaincue. Croyez-vous cela ? La mort est vaincue, oui.

Alors quelqu'un peut demander pourquoi les croyants doivent-ils encore mourir ? Les croyants ne meurent pas. Les croyants rentrent à la maison. Aux yeux des hommes, Lazare était mort, mais le Seigneur a dit : « Il dort ». Et puis ces hommes ont pu dire : « Oui, s'il dort, alors tout va bien pour lui ! ». Mais plus tard, ils ont compris ce qu'Il voulait dire. Les personnes qui sont nées de Dieu rentrent seulement à la maison ; ils passent du temps à l'éternité. La mort n'est plus quelque chose de cruel –elle l’est en fait, mais plus pour nous– ce n'est pas une chose sans fin, oui, c'est un tunnel, nous le traversons simplement et arrivons de l'autre côté, dans un pays glorieux, dans un beau paradis. Il se peut que nous devions passer par la vallée de la mort et qu'il y fasse sombre, cela n'a pas d'importance. La mort n'est rien de plus qu'un épouvantail qui fait un peu peur. Mais le Seigneur dit : « Soyez sans crainte. J'ai vaincu la mort ». Le Seigneur a dit : « Je vis, et vous vivrez aussi ». Et aussi certains qu'Il est ressuscité, aussi certains nous ressusciterons aussi. Et comme le frère Branham le dit si bien, nous sommes déjà dans cette résurrection. Nous avons déjà été planifiés et intégrés dans la vie divine ; car c'est ainsi que cela est écrit dans Jean chapitre 5 verset 24 : « Celui qui croit en celui qui M'a envoyé, est passé de la mort à la vie ». Ainsi, il ne s'agit que d'un passage temporaire.

Passons brièvement à Romains chapitre 5, et ensuite aussi à Jean chapitre 16. Vous recevez tous les prédications, vous avez les brochures, vous pouvez vous y approfondir, et si Dieu le veut, j'écrirai encore davantage. En ce moment j'écris sur le sujet délicat de l'antichrist, et vous savez que ce n'est pas très facile. Mais vous aurez certainement beaucoup de plaisir à lire la brochure quand elle sortira. Combien lisent les prédications de frère Branham ? Je veux le savoir. Vous les lisez ? Merci beaucoup. Je ne pose pas la question simplement par curiosité. Ces prédications sont précieuses pour moi quand je les traduis. Elles sont une nourriture vivante, la manne céleste. Pas la manne d'il y a deux jours, d'il y a trois ou quatre cents ans, mais vraiment la parole révélée de Dieu pour ce temps.

Dans Romains chapitre 5 nous avons lu au verset 1 : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu ». Combien d'entre nous ont véritablement expérimenté cela, de sorte qu'ils puissent dire par la foi en Jésus-Christ : « J'ai expérimenté ma justification, et j'ai la paix avec Dieu » ? Puis-je voir vos mains ? Que Dieu vous bénisse ! Alléluia ! Loué soit Dieu. Cela fait partie des principes de base de l'enseignement biblique et de la marche à la suite de Jésus-Christ. Nous avons été justifiés par la foi, et nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi Paul pouvait écrire : « Il est notre paix ».  

Il y a des gens qui parlent de paix, ils parlent de vérité, ils parlent de lumière, ils parlent de vie, mais à y regarder de plus près, ils n'ont rien de tout cela ! Mais Jésus est tout en tous : Il est le chemin, Il est la vérité et Il est la vie, Il est notre paix, notre justification, notre sanctification, notre vie, Il est devenu tout en tous pour nous. Le croyons-nous tous ? 

Oh ! Si seulement nous pouvions plus considérer ce que Dieu a fait pour nous ! Nous tous, nous étions sur le chemin large, nous étions perdus, et soudainement le Seigneur nous a appelés et nous a placés à Sa suite. Dans le verset 2 de Romains 5, il est dit :

« Par qui nous avons également obtenu par la foi l'accès à notre état actuel de grâce ».

C'est un état de grâce dans lequel nous nous trouvons. En tant que des personnes qui ont trouvé grâce, nous n'avons aucune œuvre à présenter, mais nous nous glorifions d'être de ceux à qui la grâce et la miséricorde de Dieu ont été accordées. Nous avons été placés dans cet état de grâce divin, et nous avons libre accès à Dieu. Le mur de séparation a été ôté, la culpabilité n'est plus une question, mais elle a été clarifiée, et la lettre de condamnation a été déchirée. Pour cela, nous sommes reconnaissants.

Aujourd'hui il y a des personnes qui veulent toujours remettre en question le point de la culpabilité, mais jamais pour eux-mêmes, mais toujours pour les autres ! L’avez-vous déjà remarqué ? Ils veulent toujours remettre en question le point de la culpabilité, mais toujours pour les autres, mais jamais pour eux-mêmes. Pour eux-mêmes, ils acceptent probablement que leur culpabilité personnelle a été clarifiée, mais ils veulent faire payer aux autres afin que la question de leur culpabilité soit clarifiée.

Permettez-moi de le dire aujourd'hui, et ce n'est pas une offre quelconque, mais l'offre de grâce divine la plus précieuse que le Seigneur ait pu faire à l'humanité. Il a réglé la question de la culpabilité. Nous ne devons plus en discuter ! Il a déchiré la lettre de condamnation, Il a versé Son sang. Et nous ne pouvons faire qu'une seule chose, soit, remettre la culpabilité sur le chandelier et la placer au centre de nos préoccupations, ou alors nous pouvons voir la croix. Et celui qui voit la croix, que voit-il ? Il voit le salut, il voit la grâce, et il voit le pardon. Ou, est-ce qu'il voit alors la culpabilité ? Non. Celui qui regarde Jésus à la croix avec foi, sera sauvé au même instant. Aujourd'hui encore, cela s'applique pour tous ceux qui peuvent croire de tout leur cœur. Dieu Se tient à Sa parole et à Ses œuvres, même deux mille ans après. Et même si cela devait durer un million d'années, Dieu S'en tiendrait toujours à Sa parole, car le prix a été payé, et ce prix qui a été payé était suffisant pour tout.

Dans Romains chapitre 5 verset 2 :

« Par qui nous avons également obtenu par la foi l'accès à notre état actuel de grâce, et nous nous glorifions de l'espérance de la gloire de Dieu ». 

Déjà maintenant, nous nous glorifions de l’espérance vivante que nous portons en nous. Pourquoi ? Parce que c'est une espérance justifiée, une espérance qui est fondée. Jésus-Christ est ressuscité des morts le troisième jour, et avant de monter dans la gloire, Il a dit : « Je m'en vais vous préparez une place, et Je reviendrai pour vous prendre avec Moi afin que là où je suis, vous y soyez aussi ». Par la promesse de Sa parole, Il a déposé dans nos cœurs cette espérance, cette espérance vivante, et Il l'accomplira aussi. Il reviendra pour prendre les Siens auprès de Lui. Dans le verset 3 de Romains chapitre 5, il est dit :

« Bien plus, nous nous glorifions même dans les afflictions ».

Cette espérance divine résiste à toutes les épreuves, dans toutes les situations de la vie, quoi qu'il arrive ce que Dieu a fait en nous est au-dessus de tout le reste. Cela ne peut pas nous entraîner dans l'abîme. Qu'est-ce que Paul écrit dans Romains chapitre 8 ? « Ni la hauteur, ni la profondeur, ni ce qui est présent, ni ce qui est à venir, ni la tribulation, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur ». La réconciliation avec Dieu est pour toujours si parfaite qu'elle est éternelle ; et il est impossible de se séparer de cela, car je vous le dis, c'est Dieu qui l'a rassemblée. À Golgotha, il y a eu une réunion, un assemblement, il y a eu une réconciliation divine avec l'humanité. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même. En Christ, Dieu S'est réconcilié avec tous ceux qui seraient prêts à accepter personnellement la rédemption par le sang de l'Agneau ; et cette réconciliation avec Dieu est éternellement indissoluble.

Il y a des gens qui croient pendant quelques années, puis ils redeviennent incroyants. Parfois ils suivent le Seigneur, parfois ils ne le suivent plus. Je ne crois pas de cette façon. Je peux que croire qu'un homme doit traverser les hauts et les bas, mais que sa connexion avec Dieu doit résister dans les hauts et les bas, et que toutes les choses que Dieu permet dans nos vies nous servent pour notre bien. Le diable veut le contraire. Il aimerait, oui, même mettre fin à nos vies, comme il l’a fait autrefois pour Job. Il veut pousser les circonstances à tel point que le désespoir s'installe. Mais cet homme de Dieu l'avait si profondément dans son cœur. Peu importe ce que tous les critiqueurs et les amis pouvaient dire, lui, il pouvait dire du plus profond de son cœur : « Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu'il se lèvera le dernier au-dessus de la poussière ». 

Une ancre qui s'étend jusqu'au-delà du voile. Vous connaissez ce verset de l'épitre aux Hébreux. Hébreux 6 verset 19. Dans le parvis, il y avait beaucoup de choses, et après vient le lieu saint, et ensuite vient un voile, et le lieu très saint, le propitiatoire avec l'arche de l'alliance, et dans l'arche de l'alliance, la parole du Seigneur ; et là, Dieu a parlé ; là, Dieu S'est révélé, et le voile a été déchiré, et l'ancre de nos âmes qui n'est pas fixée quelque part dans la cour, mais dans la présence de Dieu, dans le lieu très-saint, a été fixée une fois pour toutes. Et parce que c'est Dieu qui l'a fait, cela demeure fait pour toujours. Si nous aurions dû le faire, alors nous serions à bout de force. Mais Il l'a fait, et nous l'acceptons simplement avec reconnaissance. Nous continuons dans Romains chapitre 5 verset 3 :

« Bien plus, nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance (ou la patience) ».

Nous pourrions aller dans l'épître aux Hébreux où il est écrit que nous avons besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, nous obtenions le bien promis. (Hébreux 10 : 36). La patience vient de l'affliction. L'affliction produit la persévérance, et la victoire dans l'épreuve produit l'espérance. Romain 5 verset 5 :

« Or, l'espérance ne trompe point, car l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné ».

Lorsque nous parlons de l'amour de Dieu, alors nous devons comprendre ce que Dieu voulait dire par là. Partout, dans les communautés religieuses, les églises libres, on parle de l'amour de Dieu, on parle de la grâce de Dieu, on parle de l'église de Dieu ; mais qui fait vraiment partie de l'Église du Dieu vivant ? À qui le bras du Seigneur a-t-Il été manifesté ? Qui a cru à notre message ? C'est ainsi que Dieu le demande par le prophète Ésaïe (53 : 1).

C'est facile de se tromper soi-même et de continuer son chemin. Il n'y a pas si longtemps, il y a quelqu'un qui m'a dit –c'était un catholique très gentil, et nous parlions de la mort, du combat avec la mort– et puis il dit : « Écoutez : Ma sœur s'est endormie de manière si douce après la dernière onction », et vous pouvez vous imaginer ce qui s'est passé en moi à ce moment-là. Les hommes placent leur espérance dans ce qu'un autre homme leur offre ! Ils apaisent leur conscience à ce moment-là, mais qu'est-ce qui vient après ? On ne peut même pas y penser, on ne peut même pas y penser, penser à ce qui vient après. Il dit qu'elle s'est endormie paisiblement après la dernière onction, mais il n'a bien sûr pas vu le réveil cruel.

Nous ne voulons pas de tromperies, oui, pas de mensonges, pas de coussins pour que nous puissions nous reposer, non ; mais nous voulons être sûrs, avoir l'assurance d'avoir fait l'expérience de Dieu, d'avoir trouvé la paix avec Dieu, et que le Saint-Esprit, que l'amour de Dieu ait été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit ; et alors il deviendra manifeste que l'amour ne s'arrête jamais, ne finit jamais.

Si nous observons chacun pour soi les années de notre vie de croyants, nous pourrons dire : Oui, il y avait de l'amour et soudain, il n'y avait plus d'amour, ça a disparu. Il y a des gens qui ont fait le chemin avec nous, ils ont posé leurs mains sur nous et nous ont serré la main en disant je t'aime, et soudain, ils prennent leur propre chemin.

L'amour de Dieu n'a jamais commencé et ne peut donc jamais plus cesser. Mais ce que nous appelons amour, nous, les hommes, ce que nous appelons amour, ça a commencé et commence à s'effriter dès la première épreuve, et elle est ébranlée dès la deuxième, et s'effondre comme un château de cartes à la troisième épreuve. Mais celui qui a véritablement fait l'expérience de l'amour de Dieu, a été aimé depuis l'éternité, et il aime éternellement tous ceux que Dieu a choisi. Il ne peut pas en être autrement.

Que ferions-nous de Dieu ? Aujourd'hui il aime, demain il n'aime pas ; aujourd'hui il est miséricordieux, demain il ne l'est pas ; aujourd'hui il pardonne, demain il ne pardonne pas. Que ferions-nous alors de lui ? Notre Dieu est souverain, au-dessus de tout. Il a donné la loi, et par la loi Il a donné le commandement, et par le commandement Il a donné la condamnation, et par la condamnation Il a donné la malédiction ; et puis, en tant que Législateur, Il a dû lui-même frayer le chemin, Il S'est fait homme pour prendre sur Lui le jugement et révéler l'amour divin. Et c'est ainsi que la miséricorde de Dieu en Christ a triomphé du jugement, car Il a pris sur Lui notre jugement, notre malédiction, notre péché, notre condamnation. Tout a été placé sur Lui pour notre paix.

Pourquoi lisons-nous ici maintenant : « Nous avons la paix avec Dieu » ? Tout a été placé sur Lui pour notre paix, pour ma paix et pour ta paix avec Dieu. Et si nous avons la paix avec Dieu, alors nous avons la paix avec ceux qui sont nés de Dieu, et alors l'Esprit de Dieu repose sur nous, et l'amour de Dieu règnera dans nos cœurs et dans notre esprit, ainsi que la paix de Dieu, car tout cela fait partie de la chose.

Nous lisons à propos des fruits de l'Esprit dans Galates chapitre 5, à partir du verset 22 :

« Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la tempérance. La loi n'est pas contre de tels fruits ».

Ça, c'est le fruit de l'Esprit en ceux qui ont véritablement expérimenté l'Esprit comme prémices. Et nous voulons prier Dieu du fond du cœur pour cela. Vous connaissez tous cette parole, elle se trouve dans l'épitre aux Romains au chapitre 8, où Paul développe cette pensée sur la position de fils, sur la rédemption et aussi sur les prémices. Romains chapitre 8 verset 23 :

« Et ce n'est pas seulement elle (la création) ; mais nous aussi qui possédons déjà l'Esprit comme prémices, nous gémissons aussi intérieurement dans l'attente de la révélation de la position de fils, c'est-à-dire de la rédemption de notre corps ». 

Ici, il s'agit d'une pensée qui est exprimée très clairement : « Nous qui possédons déjà l'Esprit comme prémices ». Il s'agit de la première résurrection, il s'agit de la troupe des prémices, il s'agit du droit d’aînesse, il s'agit des premiers-nés, il s'agit donc de plus que de dire simplement : « je suis croyant », mais de voir, il s'agit de voir et de croire et d'expérimenter personnellement tout ce que Dieu nous a montré dans Sa parole. Il y a une troupe de prémices, des personnes que Dieu a prédestinées à contempler Sa gloire ; et Jésus-Christ est le premier-né parmi plusieurs frères. Il a été le premier, et nous nous sommes nés de Dieu et nous sommes appelés fils et filles de Dieu.

Et nous croyons ce que les saintes Écritures disent dans la première épître de Jean, au troisième chapitre : « Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté, mais lorsque cela sera manifesté, nous Lui serons semblables ». Souvenons-nous de ces pensées divines, et prions le Seigneur de réaliser tout cela en nous.

Combien croient qu'ils sont véritablement nés de nouveau par la parole et par l'Esprit de Dieu ? Laissez-moi voir vos mains. Et ainsi, vous avez le droit d’aînesse ! La naissance de Dieu est la nouvelle naissance, et notre Seigneur dit : « Si quelqu'un ne nait de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » ; et Jacques nous l'a clairement exprimé au premier chapitre verset 18, comment cette naissance de Dieu a lieu. Et ainsi, nous avons notre droit d’aînesse. Jacques 1 verset 18 :

« Selon son amour, Il nous a engendré par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de Ses créatures ».

Maintenant, en tant que croyants, nous pouvons tous dire que nous avons combattu, que nous avons supplié, que nous avons prié Dieu de nous aider. Tout cela est juste. Nous allons pouvoir continuer à rendre témoignage que l'Esprit de Dieu nous a délivré du péché, de tous les liens, des choses qui ne peuvent pas subsister devant Dieu. Nous avons expérimenté intérieurement un chamboulement, c'était un combat spirituel que nous avons dû traverser, mais ce n'était pas encore la nouvelle naissance.

La nouvelle naissance ne se produit pas par nos combats, ni par nos prières. Mais, écoutez bien : La nouvelle naissance peut se produire pendant nos luttes, elle peut se produire pendant nos prières, elle peut se produire pendant que toi et moi nous croyons ; mais elle ne peut pas se produire par nos efforts, mais c'est une action divine et souveraine dans ta vie et dans la mienne. Et je m'en réjouis sinon celui qui saurait bien prier serait bien, et celui qui ne saurait pas bien prier serait mal barré, et certains qui prient un peu seraient encore pire. Voici la voie de Dieu : Je lis encore le verset 18 de Jacques 1 :

« Selon son amour, il nous a engendré par la parole de vérité ».

Il nous a appelé directement à l'existence. De la même manière que Dieu a appelé toutes choses à l'existence par Sa parole, tous ceux qui y croient et qui reçoivent en eux la semence divine de la parole, sont appelés à l'existence par l'Esprit de Dieu, et ils naissent de nouveau pour une espérance vivante par la puissance de la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts. Ça, c'est la parole de Dieu. Sinon, tous ceux qui ont beaucoup prié, qui ont beaucoup combattu, qui ont beaucoup imploré, tous ceux-là seront nés de nouveau. Le monde entier serait rempli de personnes nées de nouveau. En Amérique, nous en aurions environ vingt ou trente millions, voire plus ; et le monde entier serait alors complètement différent. Non, il y a une différence. Se tourner vers Dieu et se tenir ferme, et se laisser imprégner jusqu'à ce que nous ayons reçu en nous la semence divine de la parole, la parole de vérité dans la foi. La parole parlée, oui, elle est aussi la parole écrite et la parole vivante. Tous les deux sont la parole de Dieu. Elle ne revient pas à vide, mais elle accomplit ce pour quoi Dieu l'a envoyée. Dieu a dit que la lumière soit, et la lumière fut. Dieu a appelé toute chose à l'existence par Sa parole. Et ici, au verset 18 de Jacques 1 : 

« Selon Son amour, Il nous a engendrés par la parole de vérité ». 

Toi et moi, nous avons une raison d'être légitimés par Dieu : Nous avons reçu en nous la semence de la parole, et cette semence a fait naître en nous la vie divine, et cette vie divine est en nous pour l'éternité ; et ainsi, la vérité est en nous, et ainsi, la grâce et la miséricorde de Dieu sont en nous. Dans ce contexte, dans la suite du verset 18, il est également écrit : 

« Afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de Ses créatures ». 

Oui, les prémices de Ses créatures. « Christ, le commencement de la création de Dieu » (Apocalypse 3 : 14), nous en avons déjà parlé, et je me demande seulement si nous avons compris la profondeur de la signification divine, l'impact de ce que Dieu a entrepris, a commencé. « Christ, le commencement de la création de Dieu », en Lui la semence parole a été faite chair. Il était la parole faite chair.

La parole de la promesse a été donnée à Marie, mais elle (Marie) n'était pas la semence. Elle était le vase ! Tu n'es pas la semence, mais tu es le vase. Oui, simplement des vases du saint Maître, mais c’est dans ces vases que la semence divine est placée, et alors le divin va être manifesté, va naître par la parole et par l'Esprit de Dieu. Par le sang de l'Agneau, la réconciliation, le pardon, tout ce que Dieu voulait et pouvait nous donner, a été rendu possible par le sang précieux et saint qui a coulé pour nous. Mais la semence divine est nécessaire pour que la vie divine puisse se manifester.

Encore rapidement un passage de Jean au chapitre 16 à partir du verset 7. Ici il est écrit :

« Mais je vous dis la vérité ».

Aujourd'hui encore, Il dit la vérité. Il n'a jamais dit autre chose que la vérité. Verset 7 :

« Mais je vous dis la vérité : Il est bon pour vous que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas à vous ; mais si je m'en vais, je vous l'enverrai [ou : quand je serai allé, je vous l'enverrai]. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ; en ce qui concerne la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; en ce qui concerne le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé ».

Ici, il y a trois choses qui ne peuvent être données et révélées que par le Saint-Esprit. Qu'est-ce que Jésus a dit en ce temps ? « Le jugement commence maintenant ». Il dit dans Luc chapitre 10 verset 18 : « J'ai vu Satan tomber du ciel comme un éclair ». La victoire de notre Seigneur est une victoire totale, complète. 

Le Saint-Esprit a été envoyé pour cela : Premièrement, pour ouvrir les yeux au monde, et c'est ce que le Seigneur a fait en nous. Nous faisions tous partie du monde, puis l'Esprit a soudainement commencé à agir dans nos vies, n'est-ce pas, et nos yeux se sont ouverts, ce que nous ne voyions pas auparavant, soudainement nous pouvions le voir. Il est écrit au verset 8 de Jean 16 :

« Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement ».

Ici il y a trois choses : En ce qui concerne le péché, la justice et le jugement. Ces trois choses doivent être révélées à chaque croyant, l'une après l'autre, mais dans l’intégralité. Si cela ne se produit pas, alors notre vie de foi tournera en rond. Nous devons comprendre ce qui est dit ici par les saintes Écritures.

Tout à l'heure, nous avons lu dans Romains chapitre 5 que nous avons été justifiés par Dieu par la foi en Jésus-Christ. Mais ici, dans Jean 16, il nous est dit que quand le Saint-Esprit sera venu, Il convaincra le monde, c'est-à-dire Il nous convaincra, nous tous qui appartenons au monde, Il nous convaincra en ce qui concerne le péché. C'est la première chose : En ce qui concerne le péché. Et nous allons le voir dans la suite. Je ne veux pas anticiper, mais frère Branham a toujours souligné que l'incrédulité est le péché auquel tout le reste est lié, qui entraîne tout le reste. Et vous verrez ce que notre Seigneur a dit aussi à ce sujet. Je le relis encore lentement, afin que nous puissions tous le tenir à cœur et aussi, si Dieu nous aide, le comprendre. Verset 8 Jean 16 :

« Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement ».

Si je m'arrêtais ici sans avoir besoin de continuer à lire et peut-être prêcher à ce sujet pendant trente ans, je n'aurais pas encore dit ce que le Seigneur donne directement dans les deux versets suivants. Et ça c'est le point : La plupart des prédicateurs lisent, puis ils s'arrêtent là, et apportent leur philosophie, leur interprétation, leur façon dont ils classent et voient les choses. Non, nous n'avons plus rien à classer. Nous devons tout au plus respecter l'ordre divin, et continuer à lire. C'est toujours le secret de la lecture des saintes Écritures : Ne vous arrêtez nulle part, à moins que le sujet n'ait été traité jusqu'à la fin dans la parole de Dieu. Et là où Dieu s'arrête, nous pouvons aussi certainement nous arrêter. Verset 8 :

« Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement ».

Trois choses. Je lis maintenant le verset 9 :

« En ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ».

Qu'aurais-tu prêché à ce sujet, frère Kupfer ? Qu'aurais-je prêché ? Qu'aurions-nous prêché sur cette première partie ? Qu'aurions-nous prêché sur le péché cet après-midi ? Le Seigneur résume tout, et ramène tout au même dénominateur. Il nous donne, à toi et à moi, la même réponse, à savoir la réponse de Dieu. Mais si nous nous écoutons nous-mêmes, ou si nous écoutons les autres, nous n'obtiendrons jamais une réponse divine. Pardonne-moi d'avoir mentionné ton nom, mon frère. Tu aurais prêché la même chose, je le sais. Je voulais juste souligner ce point. Verset 9 :

« En ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ».

Ouvrez le verset parallèle dans Jean chapitre 8 verset 24 : « Si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés ». Est-ce que c'est écrit ainsi ? C'est ainsi que c'est écrit ! Et cette incrédulité entraîne tout le reste. Elle peut même entraîner jusque dans l'abîme. Verset 9 :

« En ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ; en ce qui concerne la justice… ».

Qu’aurions-nous dit à ce sujet ? Oh ! Combien d'exemples de justice pourrions-nous citer ? Ici la chose est résumée. Verset 10 :

« En ce qui concerne la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ».

On pourrait demander : Est-ce que la réponse n'est pas trop simple ? Est-ce que Dieu ne S'est pas-Il rendu la chose trop facile ? Non, et encore non. Il a simplement su résumer une très grande chose, et nous l'a présentée clairement et distinctement, de sorte qu'un enfant puisse la comprendre. Verset 10 :

« En ce qui concerne la justice, parce que je vais au Père ».

Il est devenu notre justice, et après avoir accompli cette justice divine pour tous ceux qui ont été pardonnés par Dieu, Il a pu retourner dans la gloire ; et Sa justice nous a été donnée par la foi en Son œuvre accomplie. Ainsi, nous avons maintenant été justifiés par la foi en Jésus-Christ. Nous sommes reconnaissants et nous reconnaissons qu'Il est notre justice, Il est notre paix, Il est notre salut.

« En ce qui concerne le jugement ».

Qu’aurions-nous nous dit à ce sujet ? Là aussi la chose est résumée. Verset 11 :

« En ce qui concerne le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé ».

Et je ne pense pas briser les Écritures en me rappelant la parole de Genèse chapitre 3 verset 15, lorsque le Seigneur a fait la promesse de la semence de la femme qui devait venir et écraser la tête du serpent. C'est ce qui s'est produit. Le prince de ce monde a été jugé, le verdict a été rendu contre lui, et nous avons été rachetés, arrachés de son pouvoir, nous avons été délivrés, car c'est ainsi que c'est écrit : « L'Esprit de Dieu repose sur Moi, parce qu'Il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux prisonniers la liberté, pour proclamer une année de grâce du Seigneur ». Revenons au verset 9 de Jean 16 :

« En ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi ».

Cher cœur, crois aujourd'hui comme le dit l'Écriture. Accepte cela aujourd'hui comme un don de grâce de Dieu pour toi personnellement. Crois que Satan, le serpent ancien, le prince de ce monde, a été jugé. Crois qu'il a été jugé, qu'il a été vaincu, que sa tête a été écrasée. Il a planté l'aiguillon de la mort dans le talon de notre Seigneur, mais comme il était écrit : « Tu lui blesseras le talon, et Il t'écrasera la tête », tout cela s'est produit à la croix de Golgotha. Nous avons un plein, gratuit et joyeux salut, et ce salut nous rend heureux.

Je ne peux même pas vous dire ce que j'ai pensé pendant le voyage en revenant d'Autriche, et si je le dis, alors j'espère que vous le comprendrez tous de la bonne manière. Nous avons eu une merveilleuse réunion hier à Salzbourg. C'est un petit cercle, mais toujours très intime et chaleureux. Ils savent que je les aime comme je vous aime aussi, et ils m'aiment, et vous le savez. L'amour de Dieu ne connaît pas de nationalité, pas de frontières, rien du tout. L'amour de Dieu connaît Dieu et les Siens. Alléluia ! 

Mais j'ai dû quand même repenser à une époque lointaine. Je nomme encore une fois le nom de Frère Kupfer, s'il se souvient de cette époque, et si c'est le cas, qu'il l'oublie rapidement, mais on a entendu ces deux mots : « Zik Haïl », le salut victorieux, oui, à maintes reprises pendant cette époque-là, oui, on a entendu ces deux mots : Salut victorieux. Et aujourd'hui en chemin, je me disais que c'était comme une préoccupation, comme un cri de détresse. J'ai pensé : « Ô Seigneur ! Fais que ces gens qui ont si mal utilisé les paroles, qui étaient si possédés et manipulés par le diable, mais qui ont prononcé ces paroles, que ces paroles puissent encore arriver une fois, et qu'on proclame Ta victoire et Ton salut, afin que tous puissent se réjouir et y prendre part ». Je crois que Dieu révélera Sa victoire et Son salut, car c'est déjà écrit dans le prophète Ésaïe : Ils verront le salut qui vient de notre Dieu, et la victoire vient à Sa rencontre, et on chantera la victoire de Dieu dans les tentes des justes.

C'est le jour du salut, c'est le jour favorable. Que Dieu puisse nous inspirer et raviver notre foi pour que nous puissions être revigorés ne serait-ce qu'en méditant simplement la parole de cet après-midi. Sa parole est éternellement vraie, et ce qu'Il a promis, Il le tient certainement. De la même manière qu'Il a appelé à l'existence la création passagère par Sa parole, de la même manière, Il a appelé à l'existence la création spirituelle par Sa parole. 

Et nous ne serons pas surpris à la fin si ceux en qui la parole parlée est devenu une réalité divine, si ces personnes se voient oindre à nouveau les lèvres du même Esprit, pour prononcer des paroles sur les choses qui doivent arriver, et Dieu le fera. La troupe se forme, la troupe est cristallisée. Et un jour, il arrivera que la parole et la parole soient en accord à cent pour cent ; et le même Esprit établira cette union, cette connexion divine premièrement vers le haut, puis parmi nous, afin que la puissance de Dieu puisse agir par l'amour de Dieu, car c'est ainsi que Paul écrit que la foi doit être agissante par l'amour (Galates 5 : 6). Et frère Branham également dit : Ce don est exercé dans l'amour de Dieu, et c'est pourquoi il est devenu une si grande bénédiction dans le monde entier. 

Ce que Dieu a fait, dit et promis par l'intermédiaire du messager sur base de la parole, la même chose est cru par l'épouse, et c'est en elle que la chose se manifestera pour la gloire et la louange de Son saint nom. Ainsi l'a dit Dieu, et ainsi en sera-t-il pour la gloire et la louange de Son nom !