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Ewald Frank

Krefeld le 21 août 1985 à 19 heures 30
(Retransmis le 06 avril 2025)

Jacques 1 : 19 à 26 : QUE DIEU RENDE TOUJOURS SA JUSTICE EN NOUS ET À TRAVERS NOUS

[Introduction]

Loué et remercié soit le Seigneur, car nous savons que notre Seigneur appelle encore aujourd'hui ; mais la question est : Qui vient à Lui ? Qui veut s'approcher de Lui ? Qui veut être sauvé ? Qui veut accepter la rédemption ? Personne ne le veut ! Il appelle, Il frappe, mais les hommes ne veulent rien savoir de Lui, peut-être seulement dans leurs têtes, selon leurs compréhensions humaines, mais leurs cœurs sont vides, fermés.

Mais nous avons entendu il y a un peu de temps dans la prédication de notre cher frère Branham, comme il disait, notre Seigneur veut prendre possession de nos vies, de nos cœurs. Il ne veut pas seulement être un peu admis, mais Il veut prendre entièrement possession de nos cœurs. Et nous sommes reconnaissants qu'Il nous appelle encore aujourd'hui et que nous puissions nous précipiter vers Lui ce soir, Lui demander Sa bénédiction, Sa force et Son soutien.

Avant de prier ensemble, lisons quelques versets de Jacques chapitre 1, peut-être à partir du verset 19 :

« Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l'homme ne fait pas ce qui est juste devant Dieu. Rejetez donc toute impureté et les derniers résidus de la méchanceté, et acceptez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui est capable de sauver vos âmes. Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter seulement, sinon vous vous trompez vous-même par de faux raisonnements ».

Et qui veut se tromper lui-même par de faux raisonnements ? Personne ! Mais personne. Et il est dit ici, et c'est une déclaration très importante, au verset 22 :

« Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter seulement, sinon vous vous trompez vous-même par de faux raisonnements. Car celui qui n'est qu'un simple auditeur de la parole et qui ne la met pas en pratique, est semblable à un homme qui regarde dans un miroir le visage de son corps, car après s'être regardé et s'être éloigné, il oublie aussitôt l'aspect qu'il avait. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et demeure en n'étant pas un auditeur oublieux, mais un véritable pratiquant, celui-là sera béni et bienheureux dans ses actes ».

Peut-être seulement jusqu'ici cette parole de Dieu, sainte et précieuse. Je crois qu'elle est si claire que tout le monde peut comprendre ce que cela signifie. Que Dieu nous aide, qu'Il nous accorde grâce et force à nous tous pour que nous ne venions pas seulement ici pour entendre et écouter, mais que, comme il est écrit et comme nous l'avons lu, que nous devenions des acteurs, des pratiquants de la parole. Frères et sœurs, de notre point de vue, il est difficile de le devenir, mais Dieu est capable de nous y amener, et nous Lui faisons confiance ce soir. Il nous bénira de la richesse de Sa grâce, Il nous parlera.

Levons-nous maintenant, et implorons-Le de nous bénir.

Dieu fidèle, nous sommes à nouveau réunis ici en Ton nom glorieux et merveilleux de Jésus. Nous Te remercions pour toutes ces paroles précieuses. Partout où nous ouvrons les Écritures, nous trouvons et lisons des paroles de vie.

Seigneur, accorde-nous la grâce de ne pas être des auditeurs inutiles, mais de mettre en pratique Ta parole. Dieu fidèle, aide-nous à marcher dans la foi et à accomplir les œuvres que Ta parole exige. Seigneur donne-le-moi, donne-le à nous tous, Seigneur. Nous avons besoin de Toi, nous avons besoin, Seigneur, pour ne pas nous contenter de parler de Ta parole, pour ne pas nous contenter d'écouter Ta parole, mais pour pouvoir aller et porter du fruit, ô Seigneur.

Accorde Ta grâce à Ton peuple ; accorde-nous Ta grâce, à moi et à nous tous ô Dieu ! Nous sommes ici ensemble : Seule Ta parole Seigneur nous apporte le vrai réconfort, nous donne la vraie vie. Seigneur, ôte de nous tout ce qui pourrait encore faire obstacle à Ta volonté. Ta parole dit : « C'est pourquoi déposez toute impureté, et les derniers résidus de méchanceté ». Seigneur, accorde-nous tout cela, afin que nous puissions être libres de tout, et laisse-nous marcher dans la douceur et l'humilité, et respecter Ta parole, Seigneur.

Accorde-nous Ta grâce, Seigneur. Nous Te prions, sois miséricordieux envers nous tous, même en cette heure. Que Ton nom soit glorifié ! Amen !

[Frère Frank]

J'aimerais que nous puissions continuer à chanter pour que nous soyons joyeux dans le Seigneur. Il est de plus en plus difficile de prêcher, mais avec l'aide de Dieu nous pourrions encore chanter. Oui, nous devons nous occuper davantage des différentes préoccupations. Elles doivent nous toucher au cœur, comme si c'était nous qui étions à l'hôpital et qui attendions de l'aide et du secours. Vous savez ce que c'est. Tant qu'une personne est en bonne santé, elle ne sait pas ce qu'elle a ; et quand ça ne va pas si bien, on s'en rend compte seulement, alors on a envie de rendre grâce, d'être reconnaissant ; et c'est là que commence le temps des lamentations. Ce sont des épreuves, des difficultés qu'on rencontre dans la vie, mais grâce à Dieu, il n'est pas trop tard.

Je sais que la plupart des enfants de Dieu cherchent et trouvent leurs réponses dans les saintes Écritures. Il est certain que des centaines de milliers de fois, des personnes en situation d'urgence ont demandé à Dieu de leur répondre, et Il l'a fait, et Il le fait. Mais il y a aussi des cas où l'on lit une parole ici et là, et où l'on ne trouve toujours pas de réponse à ce qui nous préoccupe sur le moment.

Frère Branham a donné l'instruction suivante : « Si vous avez quelque chose et que vous n'avez pas encore reçu la réponse, allez devant le Seigneur ». Mais où sont les gens aujourd'hui qui le font ? Et nous voulons l'admettre très ouvertement. Où sont les gens aujourd'hui ? Je veux dire nous, maintenant. Où sommes-nous quand il s'agit d'aller devant la face de Dieu, quand on est obligé d'y aller, quand on ne veut pas seulement mais qu'on est obligé d'y aller pour obtenir la réponse ? Mais avec Dieu tout est possible, toutes choses sont possibles ; et nous voulons croire que même là, que ce ne soit pas le désespoir qui s'installe, mais que la foi fasse ses preuves, et que la réponse de Dieu vienne.

Aujourd'hui, nous avons une leçon de Bible, et c'est toujours la plus difficile. En fait, cela devrait être une leçon de prière. Je vois que la sœur Ing (orthographe non correcte. N.d.l.r) est de retour. Oui, nous sommes bientôt au complet, mais nous le saurons vraiment que lorsque la salle sera pleine et que nous pourrons remercier le Seigneur sans réserve. Nous attendons tous ce moment. Mais nous devons apprendre à remercier Dieu en toutes circonstances, car c'est ainsi qu'il est écrit.

J'avais pensé dire quelques mots, puis j’ai transmis les salutations, et j'ai voulu ensuite parcourir brièvement quelques passages de la Bible avec nous. Nous avons déjà entendu parler de l'épître de Jacques, et la question a été déjà soulevée de savoir dans quelle mesure la parole du Seigneur et l'Esprit de Dieu ont pu agir sur nous.

Il y a deux ou trois choses que je ne peux pas croire, et cela ne devrait surprendre personne, mais c'est comme ça, cela existe. J'espère que vous pourrez vous rallier à mon opinion, même s'il s'agit de quelque chose que je ne peux pas croire. Pour la plupart, nous adhérons à ce qui peut être cru ; mais parfois il peut en être autrement. 

Pour ne pas vous faire attendre, je ne peux pas croire que d'une même source sortent le doux et l’amère (Jacques 3 : 11). Est-ce que vous ne pouvez pas tous y croire non plus ? Non ! Et je ne peux pas le croire, parce que c'est ce que dit la Bible. Il y a des choses que je crois parce que la Bible le dit ainsi, et il y a des choses que je ne crois pas parce que la Bible le dit ainsi. Et la Bible dit : « Une source ne peut pas produire à la fois de l'eau douce et de l'eau amère ». La source peut être un peu agitée, elle peut même être mise en ébullition peut-être, mais elle ne peut pas être inversée à cent quatre-vingt degrés. Elle ne peut pas être modifiée. Ce qui est à l'intérieur doit sortir. Il ne peut en être autrement.

La deuxième était dans le même sens. Je ne peux pas croire que les enfants de Dieu aient une nature diabolique. Je ne peux pas. Je ne peux pas. Je peux croire que les enfants de Dieu passent par des épreuves, je peux croire qu'ils tombent sur le nez, je peux aussi croire qu'ils se relèvent. Je peux croire beaucoup de choses, mais je ne peux pas croire que les enfants de Dieu ont une nature du diable. Je ne peux pas le croire !

Et nous pourrions peut-être continuer cette liste dans le but de nous remettre en question et nous examiner nous-mêmes. Et nous ne voulons pas appliquer la norme aux autres, mais à nous-mêmes, et nous demander dans quelle mesure Dieu a pu recevoir ce qui Lui revient de plein droit en nous. Et si une nouvelle vie divine a pu réellement se manifester selon la parole de l'Écriture de 2 Corinthiens 5, probablement les verset 18, 19 ou 20… verset 17 : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ».

Mais il y a encore des paroles de l'Écriture que nous devons prendre à cœur. Pour ma part, je pense à Éphésiens 4 verset 22 : « Débarrassez-vous du vieil homme, dépouillez-vous du vieil homme ». Il y a aussi des choses qui peuvent encore s'accrocher à une personne malgré le renouvellement intérieur. Il peut s'agir d'habitude de toutes sortes de choses, et il faut alors les reconnaître et s'en dépouiller, s'en débarrasser. Ce verset a été souligné dans Jacques 1 verset 21 :

« Rejetez donc toute souillure et tout résidu de méchanceté, et recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous et qui peut sauver vos âmes ».

Et la parole suit directement au verset 22 :

« Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l'écouter sans la mettre en pratique, sinon vous vous trompez vous-même par de vain raisonnement ».

Où cela commence-t-il ? Où cela s'arrête-t-il ? Où commence l'aveuglement, la tromperie de soi-même, et où est-ce qu'elle s'arrête ? Nous savons ce que les autres doivent faire, mais ici, chacun de nous est interpellé personnellement. Et je pense que c'est dans le but que Dieu veut nous aider. C'est dans le but que Dieu veut nous aider. Il ne veut pas nous laisser ou nous abandonner dans cet état, mais Il veut nous aider. Et tout est résumé dans le verset 26 :

« Si quelqu'un pense servir Dieu, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, son service divin est vain ».

Et il est également possible que nous trompions notre propre cœur ! Nous ne le sentons plus, nous ne remarquons plus que les choses ne sont pas comme elles devraient être. Et là encore, comme nous l'avons déjà lu, parfois la langue doit être tenue en bride. Si seulement nous pouvions apprendre à ne parler que lorsque ce que nous avons à dire peut être une bénédiction pour les autres ! Si nous pouvions commencer à ne pas accabler les autres ! Si nous pouvions faire ce commencement, que nous puissions ne pas commencer à accabler les autres, que ce soit par des soupçons, des rumeurs ou quoi que ce soit d'autre, mais plutôt commencer à nous servir les uns les autres, à nous aider les uns les autres !

Combien de fois les gens sont-ils accablés par des choses qu'ils ne peuvent pas porter, qu'ils ne peuvent pas gérer, pour lesquelles ils n'ont pas de solution ! Et pourtant il est écrit : Déchargez-vous sur Lui de tout, de toutes vos inquiétudes, vos inquiétudes. Sans exception, chacun d'entre nous aurait certainement apprécié que l'on parle de ce qui nous touche, moi, toi ou nous ; mais nous ne sommes pas là pour cela. Nous avons plutôt pour tâche, en tant qu'enfants de Dieu, d'être à la disposition du Seigneur. Et à travers les discussions, les conversations, on peut ressasser les choses cent fois, à moins que Dieu ne les résolve et ne donne une réponse, sinon nous parlons et parlons sans que cela puisse servir à grand-chose.

D'ailleurs, c'est bien dans le sermon sur la montagne, j'y ai pensé aujourd'hui juste avant le service divin, même si quelque chose est dit sur nous ou sur quelqu'un, peu importe qui, et si ce n'est pas vrai, la personne concernée devrait s'en réjouir. Nous devrions nous en réjouir, nous devrions même crier de joie. Ici, Matthieu 5 versets 11 et 12 :

« Béatifiés serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement contre vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ; de même, on a persécuté les prophètes avant vous ».

En fait, de quoi il s'agit ici ? Il s'agit de la chose suivante : Tout comme le Seigneur et tous ceux qui ont porté Sa parole étaient la cible de l'ennemi, il en est de même aujourd'hui. Et le diable recevra le pape avec tous les honneurs parmi quatre-vingt mille musulmans dans le stade de football de Casablanca, et le laissera tranquille. Il le recevra avec honneur. On n'entend alors seulement aux informations que quatre-vingt mille musulmans… et vous connaissez les conflits entre musulmans et chrétiens ; mais l'homme qui a déjà enduit de savon le monde entier, il y va quand même, et les gens l'interrompent sans arrêt avec enthousiasme ; et il ne fait pas partie d'eux ! Il n'est pas musulman, mais c'est justement à lui qu'il incombe de jouer ce rôle. C'est justement à lui qu'il incombe de jouer ce rôle, et tout se passe très bien.

J'ai entendu deux personnes probablement à l'aéroport de Hambourg, c'est une blague bien sûr, l'une d'elles disait à l'autre en anglais : « Sais-tu pourquoi le pape embrasse toujours la terre quand il arrive quelque part dans le pays ? » ; et l'autre dit : « Non, comment pourrais-je le savoir ? ». « Oui, dit-il, celui qui a pris l'avion avec Alitalia remercie Dieu de toute façon s'il est bien arrivé ». Mais ce n'est qu'une remarque en passant.

Aujourd'hui, je m'intéresse à bien plus, pas du tout à ces choses extérieures. Que Dieu apprenne ceux qui Lui sont destinés ou qui Lui appartiennent, mais que Dieu fasse valoir Ses droits sur Son peuple. C'est de cela qu'il s'agit. Il ne s'agit pas de mettre en évidence ou de souligner les aspects négatifs, mais de faire une comparaison, et de dire : « Seigneur, où en sommes-nous et comment en sommes-nous arrivés là ? Qu'est-ce que Tu veux faire de nous ? Quelles sont Tes intentions ? Jusqu'où as-Tu pu aller avec nous, et qu'est-ce qui nous attend ? ».  Tout d'abord, nous devons absolument apprendre les règles spirituelles de notre foi. Il n'y a pas d'autre solution. 

Je voudrais ajouter une parole, le mot église. Chaque fois qu'un problème se pose, le mot église est utilisé de manière globale, même si une seule personne est concernée ; et je pense que ce n'est pas correct. S'il y a quelque chose qui ne va pas, qui n'est pas à sa place, il ne faut pas dire de manière générale : « Oui, il y a quelque chose qui ne va pas dans l'assemblée et dans toute l'église ». Non, pas toute l'assemblée, non, pas toute l'église, mais quelque part, il y a peut-être quelque chose qui ne va pas ! Mais il ne faut pas toujours impliquer l'église dans tout de manière générale et globale. L'Église est, en effet, irréprochable. 

Il y a des choses individuelles, que ce soit chez toi ou chez moi, auxquelles nous devons faire face. Et si nous sommes tout à fait honnêtes et ouverts, nous avons pris de nombreuses décisions dans notre vie, convaincus qu'elles avaient été prises devant Dieu ; plus tard, il s'est avéré que ce n'était pas le cas. Et je pourrais aller encore plus loin, lorsque des personnes ont même utilisé des dons, exercé des dons, convaincus à cent pour cent que le Seigneur avait parlé à travers eux et que la volonté de Dieu était apparue, du moins en apparence, cela ne devait pas toujours être le cas.

Dieu seul est infaillible, Lui qui ne S’est jamais trompé et ne peut jamais Se tromper, qui ne doit jamais revenir sur une décision ou dire : « Je devrais peut-être faire autrement maintenant ». Mais nous, en tant qu'êtres humains, nous devons admettre que nous ne pouvons pas prendre toutes les décisions correctement. Et si c'est le cas, il ne faut pas s'y accrocher ou s'arrêter, ni empêcher les autres de continuer, mais plutôt continuer ensemble notre chemin avec Dieu. Il n'y a pas d'autre solution.

Nous ne sommes pas là pour nous entraver les uns les autres. Nous sommes là pour nous encourager mutuellement, pour nous réconforter, pour nous soutenir les uns les autres, afin d'avancer avec le Seigneur. Mais nous sommes aussi là pour laisser la parole de Dieu nous juger et lui donner raison. Et cela aussi doit arriver et arrivera, mais pas selon notre volonté.

La décision de Dieu peut toujours être différente de celle que nous imaginons. Soyons honnêtes, nous avons deux opinions différentes, mais chacun d'entre nous est convaincu qu'il, ou elle, ou elle, ou lui, ou lui et lui, peu importe qui, mais chacun est convaincu qu'il a raison ; et l'un dit : « Seigneur, je Te remercie de m'avoir révélé cela ! Que Ton nom soit loué », et l'autre dit la même chose : « Seigneur, je Te remercie de m'avoir fait comprendre cela si clairement ! Que cela brille aussi clairement que le soleil dans le ciel ». Les deux ont compris chacun pour soi, mais il n'y a rien de commun malgré tout entre eux deux, entre eux. Oui, et alors, et alors ? Et ce n'est pas un cas isolé, cela se produit encore et toujours et toujours de nouveau.

Et c'est pourquoi nous devons nous efforcer de laisser seulement la parole du Seigneur s'appliquer à toutes nos décisions, pas en fonction de ce que nous ressentons, de ce que nous pensons être juste ; car qui ne se sent pas bien quand il pense avoir raison ? Et on ne se sent bien que lorsqu'on est dans son tort, on est mis dans son tort, on nous dit qu'on a tort. Mais ici, il ne s'agit pas de savoir si quelqu'un a raison ou tort. Mais je pense que nous devrions nous efforcer intérieurement et en toute sincérité de laisser Dieu obtenir justice, d'avoir raison, de laisser la parole de Dieu conserver son droit, conserver sa raison.

Et il peut arriver que l'un d'eux prenne un passage de la Bible pour se faire justice ; et l'autre n'a pas dormi non plus, et il prend l'autre passage de la Bible et se fait aussi justice et se donne aussi raison avec la même Bible ! Maintenant les deux ont de nouveau raison, n'est-ce pas ? Chacun avec un passage de la Bible. Mais cela ne tient toujours pas. Il faut alors peser le pour et le contre en se référant à d'autres passages de la Bible, jusqu'à ce que ce qui est valable devienne clair devant la face de Dieu, jusqu'à ce qu’apparaisse ce qui est clair et vrai.

Il y avait un passage, il y en avait plusieurs que je voulais lire, mais quand on vient ici devant, et qu'on n'est pas tout à fait préparé… mais ici dans le chapitre 4 de la première épître de Pierre, 1 Pierre chapitre 4, nous avons quelques indications très importantes. Il nous est dit à partir du verset 7 :

« La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour la prière. Mais surtout, aimez-vous intensément les uns les autres, car l'amour couvre une multitude de péchés ».

L'amour divin –et nous l'avons répété à maintes reprises– a déjà tout couvert ; « car Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné Son Fils engendré de Lui, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle ». Mais maintenant, cela va encore plus loin ici. Verset 9 :

« Soyez hospitaliers les uns envers les autres, sans murmurer. Servez-vous mutuellement, chacun selon le don qu'il a reçu, comme de bons intendants des multiples dons de Dieu ».

Et maintenant vient le verset 11 : « Si quelqu'un parle, que ses paroles soient comme les paroles de Dieu ».

Nous avons dit tout à l'heure que notre langue et notre bouche doivent être consacrées au Seigneur ; et ici, cela va si loin que même nos paroles, c'est-à-dire lorsque quelqu'un parle, nos paroles doivent être comme les paroles de Dieu. Vous savez ce que sont les paroles de Dieu ? C'est-à-dire que, quand quelqu'un parle, que ce soit ainsi parle le Seigneur, ce sont les paroles de Dieu, des paroles qui sont sorties de Sa bouche. Nous devons donc dire ce que Dieu a dit, et c'est alors seulement que Dieu a réellement parlé, sinon nous avons parlé, et cela à côté de Lui, et donc à côté de la question.

« Si quelqu'un doit accomplir un service, qu'il le fasse dans la puissance que Dieu lui donne, afin que Dieu soit glorifié en toute chose par Jésus-Christ ».

Et c'est bien là notre souhait à tous. Mais passons maintenant au chapitre 5 verset 8. 1 Pierre 5 verset 8 :

« Soyez sobres, soyez vigilants. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant ».

Vous connaissez tous ce passage de la Bible. Maintenant le verset 12 :

« Je vous écris brièvement par Sylvain, que je tiens pour un frère fidèle, pour vous avertir et vous témoigner que c'est là la véritable grâce de Dieu dans laquelle vous devez vous tenir ».

Auparavant plusieurs choses ont été exposées, puis elles sont résumées et accompagnées ici de l'avertissement suivant, au verset 12 : « et vous témoigner que c'est là la véritable grâce de Dieu dans laquelle vous devez vous tenir ». Pierre avait aussi un cœur de berger, comme je l'ai dit. Vous pouvez le lire vous-même. Il a dit certaines choses au verset 7 : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, vos inquiétudes car il prend soin de vous », et puis ce qui va avec ; il conclut au verset 11 : « À lui appartient la puissance pour toute éternité ! Amen ! ».

Aujourd'hui, il s'agit de comprendre que Dieu veut nous montrer l'état de grâce, une grâce de Dieu dans les situations de la vie, dans les décisions, quelles qu'elles soient ; et aussi la grâce de Dieu manifestée dans l'église. Une personne qui a reçu réellement la grâce, la transmettra, car elle ne peut pas faire autrement. 

Ici, dans 2 Corinthiens 7, Paul écrit là aussi, il y a plusieurs choses à partir du verset 2 :

« Laissez-nous entrer ! Nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons exploité personne. Je ne dis pas cela pour prononcer une condamnation ; je vous ai déjà expliqué tout à l'heure que nous vous portons dans notre cœur ».

Ici, l'apôtre Paul développe le raisonnement : « Laissez-nous entrer dans vos cœurs ! Nous n'avons fait de tort à personne, nous n'avons détruit personne, nous n'avons trompé personne ». Peut-être puis-je aussi dire ceci : Je sais qu'il faut être prouvant dans l'auto-évaluation, mais j'espère en Dieu que je peux dire la même chose. Ce que Dieu veut, c'est entrer dans notre cœur, trouver place. Il veut que Sa parole puisse pénétrer en nous. Et puis, au verset 9, il dit à propos de la tristesse :

« Je me réjouis maintenant, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. Car la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut que personne n’a à regretter, tandis que la tristesse du monde produit la mort ». 

Il y a toujours ces deux choses en tout. Dans Romains 8, il est question du soupir tout à fait normal de ceux qui ont reçu l'Esprit comme prémices, et ils gémissent intérieurement avec la création, et aspirent à la manifestation des fils de Dieu ; et puis Jacques (5 : 9) écrit : « Ne soupirez pas les uns contre les autres (ne vous plaignez pas les uns contre les autres), mes frères, car le Seigneur est proche ».  Donc, tout dépend de la situation et de ce dont il s'agit.

Ici nous avons entendu parler de tristesse : Il y a une tristesse qui vient de Dieu, qui nous apporte le salut et qui agit comme une bénédiction. (2 Corinthiens 7 : 10). Ici, il s'agit alors d'une tristesse divine spirituelle. Mais si elle est de nature matérielle, mondaine, nous lisons ici qu'elle agit et produit la mort. Elle ne peut agir jusqu'à la mort, produire la mort, que là où il y avait auparavant la vie. S'il n'y avait pas de vie auparavant, elle ne peut pas provoquer la mort. Qui doit mourir deux fois ? Il y en a peu ! 

Mais il s'agit ici de faire la distinction si l'ennemi est impliqué et que nous nous rendons compte qu'il s'agit en fait des questions matérielles, et que nous nous laissons entraîner vers le bas et qu'elles peuvent nous entraîner dans la mort spirituelle. Il est donc nécessaire de distinguer la situation et ses conséquences, afin de savoir si le salut et la bénédiction en découlent ; si un repentir intérieur, comme il est écrit ici, se révèle salvateur qu'on n'a pas à regretter, ou si, comme il est dit plus loin au verset 10, la tristesse du monde en revanche produit la mort. Au verset 11 : 

« Car voyez donc cette même tristesse qui plaît à Dieu, quelle bonne volonté a-t-elle suscité en vous ! ».

Alors, si quelque chose vient de Dieu, alors nous recevrons intérieurement de Dieu une approbation à la chose, et le Seigneur pourra y mettre Sa bénédiction. Si l'ennemi est en jeu, c'est de nature terrestre, et nous sommes entraînés, et nous perdons la vie spirituelle à cause de choses qui sont terrestres et humaines ; et cela ne doit pas être. Nous devons, dans tous les cas, distinguer de quoi il s'agit. Et nous le reconnaissons aux effets que cela a dans notre vie.

Il y avait encore un passage que je voulais lire, dans 1 Corinthiens chapitre 10, du verset 31 jusqu'à la fin.

« Que vous mangiez, que vous buviez, ou que vous fassiez quoi que ce soit d’autre (donc tout est inclus ici), faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun sujet de scandale ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l'Église de Dieu, car moi aussi je vis pour plaire à tous en tout, ne cherchant pas mon propre avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'il soit sauvé ».

Une personne qui vit pour Dieu, aura toujours sous les yeux le salut et le bien des autres. Celui qui ne peut pas garder cela à l'esprit, dans ses paroles, dans ses actes et ses décisions, doit se remettre en question devant Dieu, et s'examiner devant Dieu. Il est dit au verset 32 :

« Ne donnez aucun sujet de scandale ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l'Église de Dieu, comme je m'efforce de plaire à tous en tout, cherchant non pas mon intérêt, mais celui du plus grand nombre, afin qu'il soit sauvé ».

En tout et toujours, une chose est évidente : l'amour de Dieu reçu, expérimenté, vécu personnellement. Et une personne qui a fait l'expérience de cet amour de Dieu et l'a reçu, est poussée à le transmettre, à le partager. S'il est accepté, nous sommes heureux ; s'il n'est pas accepté, nous sommes tristes. Mais nous voulons vivre pour plaire à Dieu, ne pas être préoccupés par notre propre intérêt, mais aider tout le monde. Et, que personne ne soit laissé pour compte et que personne ne soit déshonoré ou laissé derrière la grâce de Dieu.

Il y avait encore deux ou trois passages, mais le temps est écoulé, et nous voulions prier pour que Dieu reçoive ce qui Lui revient de plein droit. 

Partout où l'on va, il y a des détresses ! Elles ne sont pas seulement ici, elles sont aussi ailleurs ; et le cri des enfants de Dieu devient de plus en plus fort. Puisse la foi nous venir en aide et nous rendre capable d'agir ! Comme l'a dit un jour frère Branham, ce n'est pas seulement l'épée de l'Esprit qui compte, mais la main forte de la foi qui peut prendre l'épée et l'utiliser. Nous espérons et croyons que ce sera bientôt le cas. L'épée de l'Esprit, la parole de Dieu, doit encore être ressentie. Il doit y avoir une justice divine, un ordre divin, une orientation, une réprimande, une correction. Tout doit simplement arriver pour que le Seigneur puisse nous regarder avec satisfaction, bon plaisir, et non pas nous en vouloir, mais nous bénir afin que nous puissions être une bénédiction pour les autres.

Prenons à cœur ce que nous avons entendu, à savoir que Dieu peut faire justice en nous, peut recevoir ce qui Lui revient de plein droit en nous et à travers nous. Il faut commencer par circoncire ton cœur et le mien, ta langue et la mienne. Nous savons tous que nous devons peser nos paroles. Il n'y a pas de bon ou de mauvais. Ce qui nous touche, nous voulons ou devons même le transmettre de temps en temps, mais apprenons à tout apporter au Seigneur. Il est le seul à avoir la solution à mes problèmes et aux tiens ; Il a la solution à tous les problèmes, car au fond, c'est le Seigneur qui veut agir sur tout, et qui le fera. Nous sommes ceux sur qui Il veut agir. Et si nous pouvons croire, nous verrons aussi la gloire de Dieu. Mais commençons par en parler ensemble.

Même si quelqu'un prend des décisions, je le dis très honnêtement, les choses peuvent sembler très claires de l'extérieur, et personne ne connaît les circonstances exactes, mais tout le monde juge, et ne sait pas en fait sur quoi. Voulons-nous nous épargner tout jugement et attendre que la parole écrite s'accomplisse ? « Ne jugez pas avant le temps, jusqu'à ce que ce qui est caché dans le cœur soit révélé » (1 Corinthiens 4 : 5) ; et alors nous ne jugerons pas sur la base de rumeurs, mais nous serons heureux de ne pas avoir été condamnés par Dieu.

Nous devons également reconnaître cette grâce. Certaines personnes se retrouvent dans des situations sans l'avoir voulue. Si vous posiez la question à de nombreuses personnes qui ont traversé des épreuves difficiles : L'as-tu voulu ? était-ce ta décision ? Non. Ils laisseraient libre cours au cri de leur âme, et diraient : « Jamais je n'ai voulu cela ! », et pourtant, il peut en être autrement pour l'un, différent pour l'autre ; mais une chose est sûre : Pour ceux qui ont reçu l'amour de Dieu dans leur cœur, tout contribue à leur bien, voire même au meilleur. Même si nous buvons quelque chose de mortel, cela ne nous fera pas de mal. Par la grâce de Dieu, nous sortirons victorieux avec Sa victoire et Sa force ! 

J'attends quelque chose de Dieu sous peu. Cela ne peut pas continuer ainsi. Et je crois que nous le croyons tous, mais nous devons préparer le terrain pour le Seigneur. Nous devons reconnaître ce qui Lui fait obstacle, et nous devons le nettoyer, le mettre en ordre, le mettre de côté ; pas seulement avec des mots et en toute bonne foi, mais comme nous l'avons entendu, la foi sans les œuvres est morte en elle-même. Et nous pouvons nous asseoir ici, sous l'écoute de la parole, ouvrir le miroir, et regarder à l'intérieur. Et nous nous voyons comme sur une radiographie, et puis nous fermons la Bible, et oublions à quoi nous ressemblions, et nous ne pensons plus qu'à l'apparence des autres. Nous pensons plus à l'apparence des autres ! Et à quoi nous a servi de nous regarder nous-mêmes dans le miroir ? À rien du tout.

Par la grâce de Dieu, nous nous mettrons à Sa disposition de tout notre cœur et de toute notre âme, et nous le supplierons de faire que Sa volonté se fasse par grâce.

Amen !