Ewald Frank
Krefeld le 02 octobre 1985 à 19 heures 30
(Retransmis le 02 avril 2025)
Éphésiens 4 : 1 à 6 : SOYEZ DILIGENTS POUR MAINTENIR
L’UNITÉ DE L’ESPRIT PAR LE LIEN DE LA PAIX
[Introduction]
Louange et remerciements soient rendus à notre Seigneur pour cette heure de grâce, où nous pouvons être rassemblés aujourd'hui devant Sa face.
Avant de prier ensemble, j'aimerais lire une parole que nous trouvons dans Éphésiens au chapitre 4 à partir du verset 1, et pour cela je voudrais demander que nous puissions nous lever. Éphésiens chapitre 4, à partir du verset 1 :
« Je vous exhorte donc, moi, prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, avec toute humilité, douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans l’amour. Et efforcez-vous de conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix. [Il y a] un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, par tous et en tous ».
Prions.
Père céleste, nous Te remercions pour Ta grâce et Ta fidélité, ô Dieu. Merci, Seigneur, de ce que, par Ta parole, Tu nous as appelé et Tu nous as indiqué comment nous pouvons nous approcher de Toi. Mon Seigneur, que nous puissions nous approcher de Toi, Dieu dans les cieux. Aide-moi, Seigneur, aide-nous, ô Dieu, afin que nous puissions nous approcher de Toi dans l'unité de l'Esprit, Seigneur Jésus-Christ.
Tu sais que nous regardons à Toi. Nous voulons davantage de Toi et de ce que Tu as préparé pour nous, ô Dieu. Prépare mon cœur, prépare nos cœurs à tous en cette heure pour que nous recevions Ta parole, ô Seigneur, afin que Ton nom soit glorifié et loué.
Seigneur, nous Te prions aussi de bénir Ton peuple sur toute la terre, partout, dans tous les pays où Tu les as placés, ô Dieu. Tu connais chacun d'eux par son nom, Tu les as appelés, ô Seigneur. Fais grâce, ô Dieu, afin que nous puissions Te louer, T'adorer et élever Ton nom.
Bénis-nous ce soir, ô Dieu. Parle-nous, ô Seigneur. Parle-moi, ô Seigneur, et donne-moi la force d'accepter tout ce que Tu dis, ô Dieu, pour la gloire et la louange de Ton nom. Amen.
Nous nous asseyons.
[Frère Frank]
Louange et remerciements soient rendus au Seigneur pour le privilège de pouvoir être à nouveau ici. Dans nos cœurs, nous avons le désir de servir Dieu, Lui rester fidèle parce qu'Il nous est fidèle ; et nous voulons être à Sa disposition autant que possible. Et pour cela, qu'Il puisse nous accorder, à moi et à nous tous, la grâce.
Nous avons tous certainement à cœur la cause de Dieu. J'ai aussi entendu parler des réunions bénies qui ont eu lieu ici, en particulier la prédication intitulée « L'état de l'Église ». Je me suis posé la question, et je voudrais poser la même question à chacun de nous : Qu'avons-nous, de manière personnelle, appris de toutes ces choses ? Où est-ce que nous nous sommes laissés corriger, remettre sur le droit chemin ? Qu'est-ce que de telles prédications ont apporté ? Elles sont certainement aujourd'hui aussi actuelles qu'elles l'étaient il y a vingt ans, tout comme la parole de Dieu est aussi actuelle aujourd'hui qu'elle l'était il y a deux mille ans ou quatre mille ans. Et puis nous nous posons la question : Qu'est-ce que Dieu a pu accomplir ? Qu'est-ce qui est resté de ce qui est divin, éternel, de ce qui vient de Lui, de ce qui mène à Lui et qui demeure éternellement ?
Et là, nous devons, je le crois et j'espère, que notre frère de la DDR (République Démocratique Allemande), le comprend aussi de la bonne manière : Nous ne voulons pas être une association pieuse, mais nous voulons que Dieu arrive à ce qui Lui revient de droit. Et s'il faut réprimander, alors la parole de Dieu nous dit que le jugement commence dans la maison de Dieu (1 Pierre 4 : 17). Et si nous voulons être la maison de Dieu, et ainsi l'église de Dieu, l'église ce n'est pas la salle, ni les quatre murs, ni les chaises. L'église est l'organisme vivant, et le corps du Seigneur. Si la parole de Dieu dit que le jugement commence dans la maison de Dieu, et ainsi en moi et en toi, en nous, que devons-nous alors dire à ce sujet ? Alors nous devons être en accord avec cela intérieurement, et dire : « Seigneur, ce que Tu as à réprimander, à condamner, alors condamne-le ! Ce que Tu as à corriger, alors corrige-le. Nous voulons Te servir ».
Et en méditant sur le sujet de la sainte cène, j'ai découvert un parallèle entre le Nouveau Testament et l'Ancien Testament que je n'avais jamais vu jusqu'à aujourd'hui. Paul écrit dans 1 Corinthiens au chapitre 10, peut-être devrais-je lire ces paroles, il écrit dans 1 Corinthiens chapitre 10 versets 20 et 21 :
« Non, mais je dis plutôt que les païens offrent des sacrifices aux démons et non à Dieu ; mais je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez pas boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez pas être assis à la table du Seigneur, et à la table des démons. Ou, voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? ».
Et le passage parallèle à celui-ci est Lévitique chapitre 17 à partir du verset 3, lorsque les Israélites pouvaient égorger les animaux dans le camp ou hors du camp, et qu'ils offraient leurs sacrifices ; et le Seigneur Dieu dit simplement : « Ce n'est pas à moi que vous les avez offerts, mais vous les avez offerts aux démons ». Et cela m'a vraiment transpercé le cœur.
On peut faire des choses que Dieu a déterminées, que Dieu exige, mais si on ne les fait pas comme Il l'a ordonné et là où Il l'a déterminé, alors la chose n'est pas faite pour Lui. Et ainsi, je vous le lis dans Lévitique chapitre 17. Oui, vous pourrez lire vous-même à partir du verset 3, et moi je vais lire à partir du verset 5. Lévitique 17 verset 5 :
« Les israélites amèneront donc leurs animaux à sacrifier qu'ils ont l'habitude de d’égorger dans le camp. Ils les apporteront en sacrifice à l'entrée de la tente d'assignation pour le Seigneur, et ils les offriront en sacrifice d'action de grâce pour le Seigneur. Le sacrificateur en répandra le sang sur l'autel du Seigneur qui se trouve devant l'entrée de la tente d'assignation ; et il brûlera la graisse qui sera d'une odeur agréable pour le Seigneur. Ils n'offriront plus le sacrifice de leurs animaux aux mauvais esprits dont ils se servent maintenant pour pratiquer l'idolâtrie. Ce sera pour eux une ordonnance éternellement valable de génération en génération ».
Je dois avouer en toute honnêteté que j'ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre quand il est écrit dans les prophètes qu'Israël s'est livré à l'idolâtrie, car Israël ne croit pas aux dieux et aux idoles. Israël croit à un seul Dieu, et nous le savons. Mais partout il est parlé de l'idolâtrie qu'Éphraïm et Israël ont pratiqué, partout, ici et là, il est toujours mention d'idolâtrie et d'idolâtrie ; et ici, nous voyons que même les sacrifices qui devaient être consacrés à Dieu ont été offerts aux démons, mais offerts dans la foi que c'était offert à Dieu. Et le service divin est devenu une idolâtrie, et toute l'affaire était alors sous la malédiction, et l'ennemi avait ainsi sa main au milieu du peuple de Dieu.
Et si nous voulons tirer une leçon de ces paroles, alors c'est que tout ce que nous faisons n'est fait pour Dieu que si nous le faisons exactement selon les instructions qu'Il a données. Tout le reste n'a aucune valeur à Ses yeux et n'est pas fait pour Lui, au contraire, c’est fait dans l'incrédulité, la désobéissance et tout ce qui va avec. Et là, nous pouvons remonter jusqu'à Caïn qui, lui aussi, a offert un sacrifice, et il pensait l'offrir à Dieu, mais Dieu ne l'a pas considéré.
Et si le Seigneur nous a accordé maintenant la grâce d'entendre Sa parole en ces jours, et de l'entendre et de l'entendre encore, je ne pense pas qu'il existe un endroit sur la terre où la parole de Dieu a été apportée avec une telle abondance ! Nous avons même traduit les prédications de frère Branham des années 1960, oui, nous les avons traduites, et nous les avons écoutées au moins deux fois ici, et la plupart d'entre nous même trois fois ; nous avons lu dans les saintes Écritures, nous avons considéré la parole de Dieu, et malgré tout nous devons nous poser la question avec la main sur le cœur, nous poser la question de savoir qu'est-ce qui est resté en nous et qu'est-ce que Dieu a pu accomplir en chacun de nous. Où est mon propre moi ? Ou est-ce qu'Il a été crucifié ? Ou est-ce que ma propre vie a cessé afin que Christ puisse vivre ?
Et maintenant frère Schmitt nous a lu un passage d'Éphésiens chapitre 4, et il est dit au verset 1 :
« Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, avec toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans l’amour ».
Qu'en est-il d'un tel verset ? Si ce verset n'est écrit que sur le papier et ne se reflète pas dans nos vies, alors il ne sert à rien ! Les derniers jours, j'y ai réfléchi et je suis arrivé à la conclusion qu'une personne qui est de Dieu aimera tous ceux qui sont engendrés et nés de Dieu. C'est ce que disent les Écritures, et c'est ainsi que ça doit être. Et si ce n'est pas le cas, alors quelque chose ne va pas.
Lorsque le Seigneur a dit : « Je mettrai l'inimitié… », l'inimitié n'était pas entre la semence divine et la semence divine, mais l'inimitié était entre deux lignées différentes, comme nous pouvons le voir le long de toutes les Écritures. Ce qui vient de Dieu conduit ou ramène à Dieu, nous lie à Lui et les uns avec les autres. Il se peut même que si nous continuons à lire ici, il est dit au verset 3 :
« Et efforcez-vous de conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix ».
Nous reconnaissons que nous avons trouvé la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. Et si cette paix de Dieu est devenue une réalité en nous, alors nous sommes des enfants de paix. J'ai lu un passage à ce sujet tout à l'heure, un passage où Paul parle même des personnes qui ont marché ensemble sur un chemin et puis se sont séparés. Il est dit aussi : « Dieu nous a appelés à la paix ». 1 Corinthiens 7 : 15 :
« Si la partie non-croyante veut absolument se séparer, alors qu'elle se sépare ; dans de tels cas, le frère ou la sœur n'est pas lié, au contraire, Dieu nous a appelés à une vie en paix ».
Là où Dieu est, la paix de Dieu doit y être. Et s'il arrive que nous ne devions pas avancer ensemble, marcher ensemble, alors nous devons quand même pouvoir avancer séparément en paix avec Dieu, et nous devons conserver cette paix dans nos cœurs, cette paix qui surpasse toute intelligence humaine. L'intelligence argumentera, elle saura et aura beaucoup de choses à dire, mais la paix de Dieu, lorsqu'elle règne dans nos cœurs et dans nos pensées et notre esprit, alors la bénédiction devra se répandre. Il ne peut pas en être autrement. Tout ce que le Seigneur nous a donné doit se révéler, se manifester. Il ne peut pas en être autrement.
Et si nous nous soumettons au jugement de Dieu… Je n'ai pas pu m'empêcher de penser que même nous, les croyants, nous pouvons parfois nous tromper et commettre des erreurs, des fautes ; et j'ai pensé à un exemple de l'Ancien Testament. J'ai pensé à Jonas. Jonas a été véritablement désobéissant, et à cause de lui la tempête s'est abattue sur le bateau dans lequel il était ; et il s'était endormi comme si cela ne l'intéressait pas du tout, et un des marins le réveille et lui dit : « Toi aussi crie vers ton Dieu, peut-être qu'Il nous entendra », et puis Jonas s'est donné la peine et a prié, et les hommes se sont réunis et ont tiré au sort pour savoir qui était le coupable : Et voilà que le sort tombe sur Jonas ! Il lève alors les mains, et se soumet aux jugements, et il dit même : « Je suis un adorateur du Dieu vivant », et puis il dit : « Maintenant prenez-moi, et jetez-moi dans la mer ». Terminé. Il était prêt, il savait que : « C'était le chemin que j'avais choisi, pas le chemin sur lequel Dieu m'avait envoyé. Il m'avait envoyé à Ninive et moi je suis maintenant sur le chemin vers Tarsis ». C'est à ce moment que tout a basculé.
Et je me suis moi-même posé la question suivante : Si nous avions aujourd'hui la possibilité de savoir pourquoi les tempêtes s'abattent, pourquoi les vagues nous submergent, pourquoi l'ennemi peut exercer son pouvoir, alors je crois que nous allons tous avouer, et nous devrions dire afin que cela ne se reproduise pas…
Combien étaient dans le bateau avec Jonas ? Ils étaient nombreux ! Mais à Ninive, il y avait cent vingt mille personnes ; et Jonas, comme je l'ai dit, n'était pas à la hauteur de la tâche, à ses yeux. Mais ce que je veux dire c'est ceci : Même si quelqu'un est coupable et qu'on l'attrape et qu'on le jette dans la mer, si c'est un enfant de Dieu, Dieu, même dans le jugement, Se souviendra de Sa grâce, et ne laissera pas un homme couler et se noyer, mais viendra à Son secours. Ça, c'est ce que les saintes Écritures nous enseignent. Dieu ne peut pas abandonner les Siens, même s'ils font des choses qui ne sont pas justes devant Lui. Les Siens ont malgré tout la possibilité de s'approcher de Lui. Et vous savez, Jonas a crié au Seigneur à ce moment (Jonas 1 : 14), car les choses allaient vraiment mal jusqu'au fond de la mer.
Mais aujourd'hui, nous sommes ici. Aujourd'hui nous devons nous demander : « Comment Dieu me voit-Il ? Qu'est-ce que Dieu veut faire ? ». Nous avons reçu l'enseignement de la parole de Dieu dans une telle mesure que nous devrions tous être une bénédiction pour les autres, vraiment une bénédiction pour les autres. Et si nous le considérons de la bonne manière, il peut même nous arriver de ne pas être une bénédiction pour les autres ! Il peut même nous arriver de devenir comme une malédiction entre nous, sans considérer le fait que nous devons être une bénédiction pour un monde dans lequel Dieu nous a placés. Et dans ce cas, nous devons être honnêtes et demander au Seigneur de nous éclairer, vraiment de nous éclairer.
Et c'était en Autriche… dans tous les cas quelque part, dans une conversation, et là, il y a quelqu'un qui a mentionné l'état que l'on voit très vite chez les autres. C'était écrit quelque part, sur une feuille je crois, il était écrit que quiconque voit une écharde chez quelqu'un d'autre, a lui-même une poutre dans son œil. Il ne peut pas en être autrement. Mais si nous nous voyons tel que Dieu nous voit, c'est-à-dire à travers Christ, à travers la rédemption, à travers le pardon, à travers la grâce, dans le plein salut que Dieu nous a accordé, alors nous ne nous tenons plus du tout rigueur les uns les autres, comme Dieu l'a fait pour nous ; alors nous savons que la grâce de Dieu est suffisante même pour les folies que nous pouvons commettre en tant que des hommes, folies qui nous empêchent de progresser dans la foi avec Dieu, et nous empêchent de progresser nous-mêmes et d'aider les autres.
Et quand le Seigneur dit que les enfants de ce monde sont plus sages que les enfants du royaume, on pourrait dire oui et amen à cela. Parmi les non-croyants, il n'y a vraiment pas autant de folies que parmi les croyants, il n'y a pas autant de manque de respect, il n'y a pas de cas parmi les non-croyants qui puisse être comparable à l'état de détresse qui règne parmi les croyants. Et cela ne s'explique que par le fait que l'ennemi est impliqué d'une manière ou d'une autre.
Moi, j'ai à croire ce que la parole de Dieu dit, à savoir que le royaume de Dieu n'est pas seulement le manger et le boire, mais la paix et la joie dans le Saint-Esprit. (Romains 14 : 17). Je voudrais revivre le royaume de Dieu avec tout ce qui en fait partie. Et je crois que depuis l'époque de Jean-Baptiste, le royaume de Dieu est pour les violents, et les violents y entrent ; et quand ils y entrent, alors ils sont dedans !
Comme je l'ai dit le mercredi dernier, si le royaume de Dieu est en nous, alors nous sommes aussi dans le royaume de Dieu. Si la vérité est en nous, alors nous sommes aussi dans la vérité. C'est toujours une expérience de réciprocité avec Dieu. Ce n'est pas une voie à sens unique, mais toujours la promesse et l'accomplissement de ce que Dieu a promis.
Nous devons donc, avec toute notre énergie, nous présenter devant la face de Dieu. Il faut reconnaître et abandonner tout ce qui est enfantin, humain et mondain, et certainement tout ce qui vient de l'ennemi, afin que Dieu puisse arriver à ce qui Lui revient de droit. Paul écrit aux Galates (5 :7) : « Vous courriez bien : qui vous a arrêté ? ». Nous devons tous ensemble prier Dieu, et chacun doit chercher et trouver la connexion, le lien avec Dieu, et en faire l'expérience.
Dans la parole que nous avons lue ici dans Éphésiens chapitre 4, il est dit que nous devons, avec toute humilité et douceur, avec patience, nous supporter les uns les autres dans l'amour, et nous efforçant de conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix. La paix est comme un lien qui nous enveloppe tous ; et si ce lien se rompt, alors tout s'effondre, alors tout s'effondre. C'est comme une gerbe qui est bien liée, tout est bien ordonné, et si ce n'est pas le cas, alors tout s'effondre.
L'amour de Dieu est le lien de la paix. Si on coupe le lien de la paix, qu'avons-nous alors ? Qu'avons-nous alors ? Si l'amour est le lien de la paix, alors nous devons veiller à ce que la paix de Dieu nous soit préservée. Au verset 4 d’Éphésiens 4, nous lisons :
« Un corps, un seul Esprit, comme vous avez été appelé à une seule espérance par votre vocation ».
C'est la même espérance que nous portons en nous, le même Seigneur en qui nous croyons, les mêmes promesses que nous avons entendues et reçues. Bien-aimés frères et sœurs, soyons honnêtes les uns envers les autres, et ayons confiance au Seigneur de ce qu'Il achèvera en nous la bonne œuvre qu'Il a commencée pour le jour de Son retour ; et que personne ne laisse pousser en lui des racines d'amertume et ne reste en arrière par rapport à la grâce de Dieu, mais que nous soyons tous pénétrés par Dieu, que nous puissions tout déposer à Ses pieds, et alors Il fera de nous un seul corps et un seul esprit.
Il faut que nous puissions discerner le corps de Christ. Et Paul dit qu'il y a beaucoup qui sont faibles et malades et même quelques-uns qui sont morts, parce qu'ils n'ont pas pu discerner le corps du Seigneur (1 Corinthiens 11 : 30). Le corps du Seigneur, en tant qu'église, a été jugé en Christ. Le jugement l'a frappé dans Son corps de chair. Et lorsque nous voyons le corps du Seigneur aujourd'hui, nous voyons une troupe rachetée par le sang, nous voyons alors des hommes sauvés, nous voyons alors des enfants de Dieu, nous ne connaissons alors plus personne selon la chair, mais selon ce que Dieu a fait. Le corps du Seigneur est sous le sang de l'Agneau, sous la conduite du Saint-Esprit, dans la parole de Dieu. Et si nous avons ce discernement, cette distinction dans nos cœurs de la même manière que nous croyons que Dieu nous a acceptés et nous a pardonnés, nous croyons aussi que Dieu a accepté et pardonné notre frère et notre sœur. Nous ne mesurons plus avec deux poids, deux mesures.
Vous savez que nous sommes tous des hommes. Il ne faut pas croire que l'on peut facilement mesurer avec deux poids et deux mesures. Comme nous pouvons juger les choses de manière différente ! Et certains ne s'en rendent même pas compte, parce qu'ils ne se remettent pas en question. Mais, remarquez que lorsqu'une personne nous plaît, alors nous voyons automatiquement toutes choses de manière rose, tout est bien ; et lorsqu'une personne ne nous plaît pas, alors tout devient d'une autre couleur, et nous jugeons les choses très différemment. Est-ce vrai ? Soyez honnêtes ! Nous sommes encore tous des hommes. Oui.
Mais qu'en est-il de la parole ? « L'homme spirituel juge tout correctement, mais personne ne le comprend ou ne le juge correctement » (1 Corinthiens 2 : 14). Si Dieu nous a accordé la grâce d'être spirituels, être spirituel ne signifie pas redresser le torse. Être spirituel signifie être conduit par l'Esprit en accord avec la parole de Dieu.
Je dois maintenant peut-être faire mention de frère Russ, car ce qu'il a dit m'a touché. Je lui ai dit aussi qu'il devrait prier pour que Dieu nous accorde le don de discernement. Et autant que je m'en souvienne, il a dit : « Tu as déjà ce don ! ». J'ai sursauté, j'ai sursauté et je me suis dit en moi-même : « Non, certainement pas » ; et puis il m'a donné la réponse : « Le don de discernement réside dans la parole ». La parole dit le droit, et les choses ne sont pas coupées et jugées selon notre bon vouloir, selon notre propre mesure, mais Dieu a fixé une norme, et cette norme se trouve dans Sa parole et c'est à cela que tout est examiné ; et ce qui n'est pas conforme est automatiquement faux. Et c'est ainsi, on ne peut pas changer la parole. Nous devons tous nous soumettre à cette parole de Dieu avec tout ce que nous sommes.
Verset 5 : Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un corps (le corps du Seigneur) un Esprit, le Saint-Esprit, une seule vocation sur base de l'espérance que nous portons en nous, un seul Père, qui est tout en tous. Il est dit : Un seul Dieu et Père qui est au-dessus de tous, par tous et en tous. Oui, par tous, pas seulement un ou deux, mais tous, tout ce qui signifie enfant. Verset 6 : Qui est au-dessus de tous, par tous et en tous. Oui, que manque-t-il encore ? S'Il est le même Dieu, notre Père à tous, le Père de tous, et s'Il est encore au-dessus de nous tous, et qu'Il peut encore Se révéler à travers de nous tous, qu'est-ce qui manque encore ?
Ma question est la suivante : « Dieu a-t-Il déjà pu faire des choses, et nous sommes seulement retenus par l'ennemi pour que Dieu n'arrive pas à ce qui Lui revient, et que nous ayons divers obstacles sur le chemin ? Ou alors manque-t-il encore ces premières expériences qu'un homme doit vivre, expérimenter avec Dieu, pour vraiment comprendre qu'on ne met pas du neuf dans du vieux, mais que Dieu peut faire toute chose nouvelle ?
Je l'ai dit assez souvent, je crois qu'un homme, même un homme de Dieu, qu'il soit prophète ou autre chose, tant qu'il est sur la terre, il demeure un homme, mais ils ont été appelés des dieux, parce que le divin était en eux. Sur la terre, il y a peut-être eu des erreurs, des manquements ici ou là, mais ils avaient une ligne divine claire dans leur vie, ils savaient qui leur avait parlé, ils savaient que l'Esprit de Dieu reposait sur eux, et ils nous ont laissé ce que Dieu leur avait dit. Alors, la même parole, le même Esprit doit produire la même vie en nous. Il ne peut pas en être autrement. Chaque semence doit se reproduire selon son espèce.
Nous avons notre leçon Ici : Il y a un seul corps, le corps du Seigneur ; il y a un seul Esprit, le Saint-Esprit ; il y a un seul Dieu, à savoir notre Père à tous ; un seul Seigneur ; une seule foi ; un seul baptême. Et si nous voulons parvenir à cette unité divine, alors nous devons nous soumettre au Seigneur, et nous devons véritablement considérer comme venant de l'ennemi tout ce qui nous bloque, mais jamais des hommes. Je vous en prie, jamais ! Nous devons faire très clairement la distinction.
Nous tous, nous avons une soif de Dieu, notre âme crie. Et si Dieu a mis une telle faim en nous, alors Il va la soulager. Nous voulons laisser à Dieu ce que nous ne comprenons peut-être pas, et Lui faire confiance. Il y a suffisamment de choses dans les saintes Écritures que nous ne comprenons pas. Dieu dit au prophète Osé : « Vas, prends une prostituée, et engendre des filles avec elle ». Et c'est un prophète ! Oui, là, nous faisons tous une tête d'enterrement, et nous ouvrons grands les yeux, n'est-ce pas ? Qu'est-ce que Dieu a dit ? Oui, c'est ce qu'Il a dit ! Vous pouvez le lire. Il y a suffisamment de choses dans les saintes Écritures qu'aucun d'entre nous ne comprendrait, mais ce n'est pas à toi que Dieu l'a dit ! Alors tu n'as pas à t'en occuper.
Dieu voulait représenter de manière imagée ce qui se passait à l'époque parmi le peuple de Dieu, à savoir l'infidélité d'Israël, et Il pouvait faire ce qu'Il voulait. Il n'a demandé à personne, Il ne demandera à personne maintenant, ni à toi ni à moi, Il ne demandera à personne. Il cherche seulement les gens qui sont prêts à faire ce qu'Il a dit. Le prophète a peut-être été surpris, mais Dieu l'a dit ! Que pouvait-il faire d'autre ? L'obéissance est récompensée par Dieu.
Nous revenons au point de départ. Israël était le peuple de Dieu, et parce qu'il en était ainsi, Dieu ne se souciait pas de ce que faisaient les philistins, les amoréens, les jébusiens, ni le reste du monde ! Pour le dire d'une manière un peu cruelle, le bon Dieu s'en fichait. Il ne se souciait que d'une seule chose, et c'était Sa cause, et Sa cause était Son peuple qu'Il avait choisi par Abraham, par Isaac, par Jacob. Il a laissé massacrer les autres peuples sans Se soucier. Il l'a dit lui-même. Et une fois quand cela n'a pas été fait, à l'époque de Saül, quand on pouvait encore entendre le beuglement des vaches, Dieu n'était pas content.
Savez-vous que les gens qui n'atteignent pas le bonheur, la grâce, ou bien le salut, ou qui n'y sont pas destinés, ne comptent pas du tout pour Dieu ? Pour Dieu, seul compte ce qui est Sa semence divine. Seulement Sa semence divine compte. Et Jésus est venu pour acheter les Siens. Toutes les autres continuent leur chemin.
Et ce que je voulais en fait dire, c'est ceci : Si nous avons été trouvés dignes en ces jours d'entendre la parole de Dieu, et si un enseignement est tombé sur nous comme la pluie, et si nous avons trouvé notre orientation, efforçons-nous alors de vraiment tout faire selon la parole de Dieu, afin que le service divin puisse redevenir le service divin, et que chaque chose qui se passe puisse plaire à Dieu, afin qu'Il puisse bénir.
Imaginez-vous qu'il y a le peuple de Dieu, le peuple d'Israël, et il y a de nombreux sacrifices, et le Seigneur dit, Il regarde et dit : « Les sacrifices que vous M'avez offerts ne M'ont pas du tout été présentés ! Vous les avez offerts aux païens et aux démons ! Les sacrifices que vous devez M'offrir, apportez-les à l'entrée de l'attente d'assignation, c'est-à-dire à l'endroit où Dieu est entré en contact, a rencontré Son peuple et a établi la communion, l'alliance ; pas n'importe où, ici et là ». Rappelez-vous la prédication « Le seul lieu d'adoration de Dieu », là où Dieu détermine le lieu, le moment, le nom et la manière dont les choses doivent être faites, c'est là qu'Il rassemble Son peuple, c'est là qu'Il donne Ses instructions, et c'est là qu'il faut faire ce qu'Il a ordonné. Non pas que chacun aille à l'arbitraire dans son champ, et que chacun apporte son offrande comme il le veut.
Et ensuite, le Seigneur dit, dans Lévitique 17 verset 7 : « Vous ne m'avez pas servi, vous avez pratiqué l'idolâtrie ». Je ne sais pas comment ces choses se sont passées, mais ce qui ne se fait pas selon la volonté de Dieu, n'est pas fait pour Dieu, et c'est pourquoi c'est l'idolâtrie. Et nous devons, avec toute la force qui est en nous, nous devons trouver le chemin qui mène vers Dieu, et Dieu doit pouvoir nous saisir. Et j'ai dit au Seigneur : Si nous ne sommes pas en mesure de trouver le chemin qui mène vers Toi, alors que Toi, Tu trouves le chemin qui mène vers nous, afin que cette rencontre vivante puisse avoir lieu.
Et si nous pouvons saisir tout cela si profondément et si intimement, de sorte que nous disions : « Seigneur, nous sommes Ton peuple, nous avons fait beaucoup de choses selon notre propre volonté », alors nous pourrions aller dans Samuel, où il est écrit que la volonté propre est comme l'idolâtrie, et la désobéissance comme la sorcellerie. Qu'est-ce que c'était ? La volonté propre du peuple d'Israël était comme l'idolâtrie. Alors, qu'en est-il de ta propre volonté ? Qu'en est-il de ma propre volonté ? Qu'en est-il de ton affaire, de la mienne, qui n'est pas en accord avec la parole de Dieu ?
Le Seigneur cherche aujourd'hui parmi ceux à qui Il S'est adressé, Il cherche ceux qui respectent vraiment Sa parole, et qui la respectent pour eux-mêmes. Et nous avons tous une tendance, qui est peut-être innée chez nous tous, mais seulement par la naissance naturelle, nous avons une tendance à vouloir juger les autres, mais jamais nous-mêmes. Que Dieu nous fasse vraiment grâce.
Quand la pensée sur Jonas m’est venue à l'esprit, je me suis dit : Seigneur, est-ce que je fais ce que Tu as dit ? Est-ce que je le fais correctement ? Est-ce que je le fais selon Ta parole ? Il ne s'agit pas seulement de faire quelque chose. Tout le monde peut faire quelque chose aujourd'hui. Où est-ce qu'il n'y a pas des programmes religieux ? Et plus on fait des choses, mieux ça semble être. Mais ici, il s'agit de la parole de Dieu, du peuple de Dieu, du corps du Seigneur : Un corps, le même corps du Seigneur ; une église, l'église de Dieu ; une vérité, Sa parole ; un Dieu et Père de tous, pour tous, par tous et avec tous. Que nous manque-t-il alors ?
Si nous nous soumettons les uns les autres comme il convient à Dieu, et si nous disons au Seigneur dans la prière les choses que nous voudrions voir changer ! Qui peut diriger les cœurs ? Toi et moi ? Non ! Nous ne sommes même pas capables de bien connaître nos propres cœurs. Nos propres cœurs nous trompent. Mais il y a un seul qui sonde et examine les cœurs et les reins et qui sait exactement ce qui se passe en nous. Il ne condamne pas, Il ne rejette pas, mais Il veut que nous acceptions la correction, Il veut que nous comprenions une fois pour toutes que Dieu… et je le dis maintenant de cette manière : Il veut que chacun puisse suivre sa propre, voie mais pas Son peuple. Il a racheté Son peuple à un grand prix, et Son peuple est trop précieux pour Lui pour qu'Il le laisse suivre sa propre voie en regardant simplement ce que nous faisons comme si cela Lui était agréable. Tout doit être fait selon Sa parole. Et ça, c'est le fil rouge que nous pouvons voir dans toutes les saintes Écritures.
Que Dieu nous accorde véritablement, à moi et à chacun d'entre nous, la grâce de nous tourner vers Lui de tout notre cœur, et de Lui dire : « Seigneur, nous sommes arrivés à la dernière étape de l'histoire du salut. Tu nous as jugé dignes d'entendre Ta parole, Tu nous as accordé la grâce d'accepter toutes les corrections de l'enseignement ; alors soyons maintenant prêts à accepter les corrections nécessaires même dans nos vies personnelles ».
Et je vous le dis : Dieu a toujours de bonnes intentions pour nous. Même s'Il nous met à genoux, Il a de bonnes intentions pour nous. Nous, en tant que des parents humains, nous éprouvons parfois de la pitié, aujourd'hui nous sommes désolés de ne pas avoir toujours fait ce qui était juste ; mais Dieu est un véritable Père, et Il sait exactement comment et ce qui doit être fait.
Nous voulons le remercier et nous voulons prier de nous aider à nous supporter les uns les autres avec humilité, douceur et patience dans l'amour, comme il est écrit ici dans Éphésiens : « Et efforcez-vous de conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix ».
Je crois que dans la prédication « L'état de l'église », il est dit que l'Esprit de Dieu peut être très facilement attristé et se retirer. Et que nous reste-t-il alors ? Il nous reste une forme. On peut chanter les mêmes cantiques, respecter les mêmes horaires de culte et tout continue, et qu'en est-il ? Frère Branham a dit un jour que Billy Graham aurait dit que si le Seigneur revenait, les groupes religieux continueraient à faire à quatre-vingt-dix pourcent les mêmes choses, et ne remarqueraient même pas que le temps de la grâce est écoulé.
Nous sommes habitués à certaines choses, mais Dieu veut que la vie puisse être manifestée, que Son peuple soit réuni à Ses pieds en tant que le corps du Seigneur, et que Son Esprit puisse nous pénétrer tous, et que nous soyons tous conduits à marcher au même pas. Cela ne peut se produire que si nous nous laissons conduire par la parole, qu'aucun d'entre nous ne fasse plus ce qui lui plaît, mais que nous fassions ce que Dieu exige dans Sa parole.
Vous savez que les réunions du week-end sont devant nous ; et, qui est plus sous pression que moi ? Proclamer la parole en ce temps est une telle responsabilité, que cela pourrait être même effrayant et angoissant ! Mais nous faisons confiance au Seigneur de ce qu'Il fera grâce.
Le cantique que nous avons chanté dit ceci dans la troisième strophe : « Éprouve-moi, sonde-moi, et vois si je porte déjà Ton image. Je veux Te rester fidèle, obéissant jour après jour, jusqu'à ce que je sois complètement transformé, jusqu'à ce que je sois sanctifié, entièrement façonné à Ton image dans l'âme, l'esprit et la pensée ». Quel désir peut s'élever vers Dieu et être exprimé par Ses paroles ! Oh ! Devenir complètement semblable à Toi ! Oui, ce sera le cas et ça doit être le cas. « Tu as écrit Ta parole dans mon cœur, et avant que Tu n'aies vu pleinement Ton image en l'épouse, Tu ne pourras jamais enlever la reine, l'épouse ». Oh ! Ce sont des paroles que les hommes ont exprimées, les hommes qui ont porté en eux une espérance vivante, comme toi et moi. Ils savaient aussi ce que Dieu avait exigé de nous tous dans Sa parole. Nous ne voulons pas l'exiger les uns des autres, non, mais nous voulons tous nous tenir devant la face de Dieu, et demander : « Seigneur, que veux-Tu que je fasse ? Où est-ce qu'il manque quelque chose en moi ? Aide-moi, fais-moi grâce », et Dieu le fera.
L'achèvement de l'Église-épouse du Seigneur se fera comme cela a été au commencement : Un seul cœur, une seule âme imprégnée par l'amour divin qui a été révélé à la croix ; et tous serviront le Seigneur et les uns les autres, et le Seigneur pourra Se révéler à travers tous pour la gloire et la louange de Son nom.
Dans nos prières, consacrons ce week-end au Seigneur, afin qu'Il révèle Sa volonté et nous prépare intérieurement à faire Sa volonté.
Prions.
Père céleste, de tout cœur, je Te remercie pour Ta grâce. Seigneur, je Te remercie pour Ta présence, pour Ta précieuse et sainte parole, pour Ton amour, pour Ta grâce et Ta miséricorde envers nous. Fidèle Seigneur, c'est notre prière commune, que Tu arrives à ce qui Te revient de droit dans Ton Église : Un corps, le corps du Seigneur, dont nous sommes des membres ; un seul Esprit, le Saint-Esprit, qui nous introduit dans ce corps ; un seul Dieu et Père, notre Père à tous, en tous et par tous.
Bien-aimé Seigneur, que cela soit ainsi ! Que Tu ordonnes à l'Esprit l'unité. Que Tu ordonnes l'unité à l'esprit du temps, et à tous les autres esprits. Seigneur bien-aimé, exige-le pour Ton peuple, car Tu l'as racheté par Ton sang précieux et saint à la croix de Golgotha. Seigneur, révèle Ta victoire.
Je Te demande une chose ce soir : Accorde-moi, ainsi qu'à chacun personnellement de venir devant Ta face, et que personne ne regarde l'autre, ne pense à l'autre, mais que chacun se présente devant Toi et Te prie : « Fais-moi miséricorde, montre-moi ce qui me manque, aide-moi ». Seigneur, si Tu pouvais nous donner à chacun d'entre nous cette attitude, et si nous pouvions tous nous présenter devant Toi, de sorte que Tu puisses visiter chacun d'entre nous, car Tu as parlé à chacun personnellement ! Et c'est ainsi que nous venons aussi à Toi d'une manière personnelle.
Quand il s'agit de bénédiction, nous prions pour nous tous, mais quand il s'agit des épreuves, que chacun s'éprouve soi-même. Mon Dieu, donne-nous la capacité de discerner sur base de Ta parole ce qui est juste, afin que le service divin puisse être le service divin, et que nous puissions nous asseoir à la table du Seigneur et nous rassasier des riches biens de Sa maison.
Fidèle Seigneur, fidèle Dieu, bénis les réunions de ce week-end. Seigneur, je suis très anxieux, mais nous Te prions ensemble : Fais-nous miséricorde, donne Ta parole avec onction et conduite de Ton Saint-Esprit ; révèle Ta volonté maintenant pour ce temps, ô Dieu dans le ciel. Tu laisses tous les peuples faire ce qu'ils veulent, mais Ton peuple, non. Tu laisses toutes les églises faire ce qu'elles veulent, mais pas Ton église. Tu bâtis Ton église et Tu l'achèves pour le jour de Ton retour.
Nous nous plaçons ensemble sous Ton précieux et saint sang, et nous voulons toujours discerner Ta souffrance. Bien-aimé Seigneur, fais-nous grâce au nom de Jésus. Amen !