'

Ewald Frank

Krefeld le 11 décembre 1985 à 19H30
(Retransmis le 26 mars 2025) 

Philippiens 1 : 6
CELUI QUI A COMMENCÉ CETTE BONNE ŒUVRE EN VOUS L'ACHÈVERA JUSQU'AU JOUR DE JÉSUS-CHRIST

Chaque fois que nous pouvons être ici pour écouter la parole du Seigneur, nous sommes dans la joie ; et comme je l'ai souvent dit, ce sont les meilleurs moments que nous puissions avoir, les moments où nous sommes ici, dans la présence de Dieu.

Nous avons déjà entendu des paroles merveilleuses, la seule question est de savoir si nous tenons compte de toutes ces choses, si nous y réfléchissons afin de recevoir la force de les mettre en pratique. Parfois c'est très difficile, quand il est écrit ici : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur », et nous nous lamentons dans la plupart du temps, et cela ne plaît pas au Seigneur. Et pourtant, il y a une lamentation qui est agréable au Seigneur ! Il faut bien peser les Écritures et les mettre ensemble. Chaque chose en son temps. Je crois que c'est notre Seigneur Lui-même qui a dit : « Pleurez avec ceux qui pleurent, réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent » et ainsi de suite. Je pense que c'est Paul qui l'a dit… peu importe qui l'a dit.

Ce soir, j'ai en fait un témoignage de ce que Dieu a fait pour des personnes, et c'est toujours ce qui est le plus beau. Lorsque Dieu agit encore en des personnes, ça n'a pas toujours besoin d'être en nous, ça peut aussi être en quelqu'un d'autre. Et d'ailleurs, j'ai aussi dû apprendre une leçon par le témoignage qui m'a été donné, à savoir que d'ici devant, on ne peut absolument rien dire de ce que l'on a expérimenté quelque part. Avant qu'on ne se rende compte, la chose est déjà retournée chez le concerné qui a donné le témoignage, et on se retrouve dans une situation difficile.

Le dernier week-end, j'ai dit à quelqu'un que j'étais en visite en Belgique, et comme c'est souvent le cas, même si les gens ne sont pas ici, ce n'est qu'une question d'heure, et alors tout le monde est au courant. Il y a malheureusement aussi un téléphone dans d'autres pays, alors on peut se retrouver rapidement dans des difficultés. Mais avec l'aide de Dieu, on peut quand même bien gérer les choses.

Dans tous les cas, j'ai entendu l'un des témoignages les plus glorieux de la part d'un frère. Cinq hommes sont venus dimanche après-midi, dont justement ce frère dont il était question, et en quelques minutes, nous avons pu dissiper les malentendus. Dieu nous en a fait grâce. Nous n'avons pas l'esprit de dispute, mais l'esprit de paix. Et nous pouvons plus gérer les disputes que les créer. Il y a certaines personnes qui le comprennent dans le sens contraire, mais il y a des personnes aussi qui sont destinées à apporter la paix.

Mais revenons-en au témoignage. Ce frère est originaire de l'Italie, et a vécu quelques années en Belgique, mais c'est ici qu'il est devenu croyant ; et sa femme qui était très catholique ne voulait pas croire, elle ne voulait pas croire ; puis un jour, il a dit : « Écoute ! Soit, tu viens avec moi une fois à Krefeld, soit nos chemins se séparent. J'ai fait l'expérience de Dieu, alors tu peux aussi faire l'expérience ». Et elle est venue avec lui, elle est venue avec un pantalon et maquillée ; et elle était troublée intérieurement, car, oui c'était un samedi, et le dimanche, oui dans sa famille catholique il y avait la sainte communion (sainte communion entre guillemets). Et l'homme lui dit : « Tu viens avec moi » ; mais elle, elle voulait aller dans sa famille pour célébrer cette communion. Et il lui dit : « Non, tu viens avec moi ; et si tu veux aller à la fête, alors tu peux y aller et y rester ». Mais elle ne le voulait pas, et elle est venue à Krefeld, et elle est montée et ne voulait plus redescendre. Elle ne voulait pas venir à la réunion. Elle était troublée intérieurement et ne voulait plus redescendre de la chambre. Et ce frère qui n'avait jamais vu sœur Kupfer de sa vie, se trouvait là en prière en conflit avec Dieu, avec lui-même ; et il voit la sœur Kupfer, et il lui demande : « Parles-tu français ? » et elle lui dit : « Bien sûr ! ». Et il dit à la sœur Kupfer : « Monte s'il te plaît voir ma femme. Elle est dans la chambre telle. Mais n'aie pas peur, elle n'est pas encore croyante » et il lui donne quelques détails, et elle répond : « oui je monte ». Et bien sûr, vous pouvez imaginer ce qui s'est passé.

Et la sœur Kupfer avait été à peu près dans la même situation étant venue à Zurich la première fois. Et le dimanche suivant la communion devait avoir lieu dans leur propre maison ; elle, étant devenue croyante, elle est immédiatement allée voir le prêtre pour lui dire : « La communion n'aura plus lieu. Je suis devenu croyante ». Et maintenant, Dieu utilise cette sœur Kupfer qui s'est trouvée dans la même situation à l'époque pour monter ici dans le bâtiment à côté, et dire à l'autre sœur : « Écoute ne t'inquiète pas, j'ai vécu beaucoup de choses, je suis devenu croyante, figure-toi il y avait une communion, elle devait avoir lieu le dimanche suivant » ; et la femme entend : « oui, communion ? Elle aura lieu demain chez nous ». Maintenant la sœur Kupfer donne son propre témoignage, et cette femme se dit : « Oui, est-ce qu'elle parle de moi maintenant ? De quoi s'agit-il ? ». Pour faire court par rapport à l'histoire, dans tous les cas quelques minutes ont suffi, et la femme s'est changée, elle est venue à la réunion, et a fait l'expérience du seigneur.

Je voulais juste dire que Dieu a toujours encore des moyens de parler avec les gens. Il a les moyens pour les appeler, pour trouver le ton juste et les bonnes personnes pour parler avec ces gens.

Quand on entend de tels témoignages, alors intérieurement on est dans la joie, car toute la connaissance, tout l'enseignement, oui, c'est certes précieux, mais le plus précieux demeure les âmes, car les âmes valent plus que le monde entier. 

Et j'étais vraiment très reconnaissant pour les témoignages que j'ai entendu ici ce dimanche après-midi. Et nous voyons que le Seigneur agit encore. Parfois nous pensons, oui, qu’il ne se passe rien dans nos familles, dans notre entourage et autour de nous, mais Dieu agit encore. Nous sommes encore dans le temps de la grâce, les gens sont encore sauvés et trouvent le chemin qui mène au Seigneur, ils sont pardonnés et trouvent ainsi la paix avec Dieu.

Personnellement, cela m'a beaucoup interpellé que des gens trouvent encore leur salut et leur béatitude dans le Seigneur. Et pour cela, chaque service divin devrait avoir pour but que le Seigneur puisse Se révéler en des personnes. Et à partir des paroles que nous avons entendues, nous devrions, comme notre frère a dit, nous devrions reprendre le courage, et faire confiance au Seigneur ; car on a lu dans le chapitre 1… je venais d'arriver, je ne suis pas très sûr, mais il était question du Seigneur, et que le Seigneur, au jour de Jésus-Christ, achèvera ce qu'Il a commencé et là où Il a commencé.

Chers frères, chères sœurs, chers amis, si tu sais que le Seigneur a commencé dans ta vie, alors je peux t'assurer, sur base de la parole du Seigneur, qu'Il achèvera ce qu'Il a commencé. Et si nous le savons, alors nous nous reposons dans la foi dans le Dieu vivant, et nous ne tâtonnons pas dans l'incertitude, mais nous avons ancré notre foi qui ne dépend pas des circonstances, mais qui est ancrée dans ce que Dieu a fait en Christ. Au verset 6 de Philippiens chapitre 1, il est dit :

« C’est pourquoi je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ ».

Je répète : si nous savons et nous avons expérimenté que le Seigneur a commencé Son œuvre en nous, alors nous avons la certitude qu'Il l'achèvera le jour de Jésus-Christ, pas en ton jour. Tu te fixes une date et dis : « Oh ! Cher Sauveur ! Je ne peux plus ceci, et cela doit se produire à tel moment ». Non, ce n'est pas ce qui est écrit ici. Ici, il est écrit : « au jour de Jésus-Christ ». Et quand ce jour a lieu, ce n'est pas ton jour, c'est le jour de Jésus-Christ ! Et alors, l'œuvre qui a été commencée sera achevée.

Mais parfois, nous nous compliquons la vie nous-mêmes –peut-être pas vous, mais ma mentalité a tendance à le faire– Ici, il est véritablement écrit que Lui qui a commencé l'œuvre en nous l'achèvera, pas quand toi tu auras fixé le temps, pas quand nous pensons que cela devrait déjà être le cas, mais le jour de Jésus-Christ. Et si l'œuvre de Dieu en moi est achevée au jour de Jésus-Christ, alors je n'ai rien à craindre, alors le commencement aura valu la peine, et alors nous ne pourrons que remercier le Seigneur pour Sa grâce et Sa fidélité. Acceptons-le aujourd'hui dans la foi, Lui qui a commencé, l'achèvera au jour de Jésus-Christ. Nous aimerions voir l'achèvement déjà aujourd'hui. Nous aurions même préféré que ce soit hier et encore mieux avant-hier, et voici ce qui est écrit : « Au jour de Jésus-Christ ». Et nous nous inquiétons, nous nous affligeons et nous causons du tort, du souci au Seigneur, au lieu de croire du fond du cœur et de nous abandonner complètement à Dieu.

Et si parfois le doute nous saisit, alors ce n'est pas par rapport à ce que Dieu a fait, absolument pas. Non. Nous croyons en une œuvre parfaite et accomplie, mais cette œuvre parfaite de Dieu trouve son accomplissement dans l'Église et par l'Église au jour de Jésus-Christ. Et c'est ainsi que nous voulons remercier le Seigneur du fond du cœur de ce qu'Il l'a promis et de ce qu'Il le fera. Puis ensuite, au verset 9, Paul écrit :

« Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en sensibilité pour que vous discerniez ce qui est juste ».

Faisons de cela notre sujet de prière. Que ce soit notre prière. C'était la prière de Paul, et il dit : « Ce que je demande dans mes prières », oui, ma prière aussi ce soir, notre prière à tous ce soir est que notre amour augmente de plus en plus en connaissance et en sensibilité. Qui a de la sensibilité ? Que Dieu nous la donne, vraiment une sensibilité affinée. J'aimerais même appeler cela un tact dans le domaine spirituel. Comment pouvons-nous nous servir les uns les autres, être une bénédiction les uns pour les autres, dire ce qui édifie les autres ? C'est ce qui nous a été lu dans les derniers chapitres. Il est dit dans Philippiens chapitre 4, il est dit à partir du verset 8 :

« Au reste, frères, tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste ».

Si nous pouvions seulement prendre ces trois choses, dire seulement ce qui est vrai, non pas ce que nous pensons, mais ce qui est vrai, ce qui est honorable et ce qui est juste. Mais qui peut le faire ? Qui peut être juste ? Mais Dieu pourra nous aider aussi à cela. Et dans la suite, il est dit :

« …tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est irréprochable, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées ».

Que toutes ces choses soient l'objet de vos pensées ! Nous remarquons comment l'apôtre, par l'Esprit de Dieu, a attiré l'attention sur les choses et les a soulignées, les choses qui ne peuvent que profiter à chacun. Si nous disons ce qui est vrai, ce qui est honorable, si nous faisons régner la justice, ce qui est pur, ce qui est aimable, irréprochable, et si nous avons tous toutes ces vertus, quelque chose de louable, que ces choses soient l'objet de nos pensées.

Nous devons également prendre cela à cœur. Nous devons savoir ce qui est important, nous devons savoir ce qui édifie et ce qui détruit ; nous devons comprendre ce qui rassemble et ce qui divise et déchire ; et à partir de là, nous reconnaitrons l'esprit qui nous anime. Si c'est l'Esprit de Dieu, alors, comme nous l'avons lu, c'est comme un fil, oui, comme un maillon qui s'entremêle à l'autre, ainsi sont les choses autour de nous, et nous remarquons que Dieu bénit et peut nous utiliser pour la bénédiction. Là il n'y a pas de querelle, là il n'y a pas de manie de vouloir avoir raison, là il n'y a pas d'entêtement, chacun est attentif à ce qui appartient à l'autre, afin de devenir une bénédiction les uns pour les autres. Verset 6 de Philippiens 4 :

« Ne vous inquiétez de rien ».

C'est ce que je voudrais retenir en premier lieu. Verset 6 :

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces ».

Oui, c'est pour cela aussi que nous sommes ici ce soir, pour présenter nos requêtes à Dieu par des prières, des supplications liés à des actions de grâces. Et puis vient le résumé au verset 7 :

« Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ ».

Si nous pouvons arriver à ce que toutes nos pensées soient gardées en Christ, alors nous sommes déjà aidés ! Et comment ces pensées peuvent-elles être en Christ ? Si nous pensons selon les pensées divines, si nous pensons ce que Dieu a pensé. C'est ce qui est écrit : « Ayez les pensées, les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2 : 5). Les mêmes sentiments.

« La paix de Dieu qui surpasse toute intelligence ». Oui, l'intelligence argumente, et voilà que vient la discorde et les disputes. Mais la paix de Dieu est plus grande que tout argument, plus grande que tout ce que nous pourrions dire ou apporter. La paix de Dieu remonte jusqu'à Golgotha, là où Dieu a fait la paix avec nous. Il a apporté la paix à ceux qui étaient proches, Il a apporté la paix à ceux qui étaient loin. Il a brisé le mur de séparation, Il a fait de nous des artisans de la paix, ceux qui procurent la paix. Nous l'avons assez souvent lu dans Éphésiens 2 verset 15. 

Et cette paix de Dieu, il s'agit bien de la paix de Dieu, car il y a des gens qui font la paix tant que la situation évolue dans leur sens, et quand ce n'est plus le cas, la paix n'est plus là. Mais la paix de Dieu, elle demeure. Celui qui a la paix avec Dieu et qui la garde, ce n'est pas quelque chose que l'on a, puis l'on n'a plus, on a et on n'a plus, mais c'est comme la grâce de Dieu et le salut de Dieu ou notre expérience avec Dieu : Nous l'avons et nous la portons en nous. Alors, la paix de Dieu, non pas une paix, mais la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence d'homme, cette paix règnera sur nos cœurs, sur nos pensées, sur nos sens, sur tout ce qui est en nous. Et ça, c'est une bonne domination. Je souhaite une telle domination dans mon cœur de cette paix de Dieu, qui est comme un fleuve qui se déverse. Il est dit dans le prophète Ésaïe : « Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Alors ta paix serait comme les vagues de la mer » (Ésaïe 48 : 18). Verset 7, Philippiens 4 :

« Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ ».

Une glorieuse promesse, oui, être gardés comme nous-mêmes nous ne pouvons pas le faire ! Mais Dieu a fait en sorte que cela soit possible. Au milieu de tous les troubles qui nous entourent, nous devons garder notre paix avec Dieu, et nous devons même veiller à ne pas laisser la paix de Dieu nous être enlevée, car, voyez-vous, dans ces derniers jours, beaucoup de choses devraient être différentes par rapport à celles qui ont été il y a des milliers d'années. Mais les enfants de Dieu font l'exception. Et ce n'est ni notre mérite, ni nos capacités. Tout cela est la miséricorde et la grâce de Dieu.

Pourquoi sommes-nous ici aujourd'hui ? Juste pour écouter quelque chose ? Non. Nous sommes ici pour entendre Dieu, pour qu'Il nous parle par Sa parole ; nous sommes ici aujourd'hui pour que Golgotha nous soit révélé nouvellement et pour que nous puissions prendre conscience de ce que le Seigneur a fait pour nous, et de la voie que nous devons suivre avec Lui. Verset 8 :

« Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est irréprochable, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées ».

Nous devons également prendre cela à cœur. Nous devons être attentifs à cela, car ce sont des choses par lesquelles nous pouvons être une bénédiction pour les autres ; et c'est ce que nous voulons aussi, car « c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle ». Nous pouvons peut-être tromper les autres, mais pas nous-mêmes. Nous devons veiller à ce que nos cœurs soient remplis de cet amour de Dieu, et que toutes nos pensées, tout ce que nous sommes, puissent être enveloppées dans cette paix divine.

« Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en sensibilité pour le discernement de ce qui est juste, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Jésus-Christ, pleinement équipé du fruit de la justice qui croit par Jésus-Christ pour la gloire et la louange de Dieu ».

Le week-end dernier, nous avons parlé du fruit, du cep, des sarments et ainsi de suite. Ici, il est à nouveau question de porter du fruit, savoir ce qui est juste en toute chose. Nous ne pouvons pas le faire de nous-mêmes, non. Nos décisions nous trompent, notre jugement nous trompe. Nous devons nous en remettre à Dieu et dire : « Seigneur, Toi seul, toi seul ». Et si nous nous confions ainsi au Seigneur et si nous disons avec le compositeur de cantique : « Plus de chemin ni de volonté propre ! Que Toi seul Tu puisses décider », alors Dieu le fera certainement sans que nous n’ayons besoin de beaucoup de paroles. L'amour de Dieu doit grandir de plus en plus, et nous ne devons pas non plus manquer de connaissances et de sensibilités. Tout cela doit être là, et que nous puissions discerner ce qui est juste en toutes choses, non pas seulement dans certains cas mais en toutes choses.

Dieu nous amènera à ce niveau, que nous puissions en toutes choses trouver ce qu'Il veut dire ici. Je le crois parce que nous avons soumis, introduit notre volonté dans la Sienne. Il ne peut en être autrement. Nous cherchons la volonté de Dieu, nous disons, nous crions : « Que Ta volonté soit faite dans ma vie ». Et il est certain que chacun d'entre nous a déjà dit à plusieurs reprises au Seigneur : « Notre vie n'a de sens et de but que si elle est au service de Dieu ». Cela vaut pour les frères et pour les sœurs de la même manière. Nous sommes là pour être à la disposition de Dieu. Le service de Dieu ne se fait pas seulement ici par la prédication. Nous servons Dieu tout le long de notre vie. Et si nous prenons cela à cœur et si nous savons que partout où Dieu nous a placés, nous devons être à Sa disposition, à Son service, Il nous le donnera et nous l'accordera. Verset 10 :

« Pour le discernement de ce qui est juste en toute chose ». 

Je me le souhaite, je me le souhaite à moi et je le souhaite à chaque véritable enfant de Dieu. Que ces paroles ne soient pas seulement écrites ici, mais qu'elles puissent devenir une réalité dans la vie de chacun d'entre nous par grâce. Toi et moi, nous ne savons parfois pas quel chemin Dieu a prévu pour nous. Nous nous disputons parfois avec Lui plus violemment que d'autres ne l'ont fait ; mais, c'est peut-être seulement une question, oui, quelque chose pour ceux qui ont un service à accomplir. Tous les autres marchent sur le chemin avec Dieu sans trop de soucis. Il est dit ici au verset 10 :

« Pour le discernement de ce qui est juste en toutes choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ ».

Vous remarquez la différence entre la formulation jour du Seigneur dans tous les autres passages de la Bible. Et ici, il est question du jour de Christ, et non du jour du Seigneur. Le jour du Seigneur est déjà le moment où le jugement se révèle. Le jour du Seigneur est un jour terrible. Mais le jour de Christ, c'est notre jour, le jour que nous attendons, le jour où notre Seigneur reviendra pour nous prendre avec Lui. Et le jour du Seigneur, c'est le jour qui se révélera dans le feu et le jugement de tous les impies. Comme les hommes de Dieu ont bien formulé cela par l'Esprit-Saint ! Je me réjouis toujours de voir cette trace dans la parole de Dieu avec quelle précision, j'aurais presque dit, comme si l'Esprit de Dieu les avait dictés. En effet, Il a dicté ; en effet, c'est Lui. C'était en effet une inspiration directe.

Ainsi, nous devons être présentés sans reproches, sans taches, sans rides, le jour du Seigneur Jésus-Christ. Jean avait déjà vu la multitude parfaite, oui, achevée dans la gloire. Et pourquoi ne serions-nous pas là nous aussi ? Et dans l’un des sceaux, frère Branham a dit la chose de la manière suivante : « Que chacun reconnaisse que son nom est également écrit dans le livre de l'Agneau ». Et j'ose dire que tous ceux à qui ces choses ont vraiment été révélées par l'Esprit doivent appartenir à Dieu, sinon le lien n'existerait pas. Nous avons la même relation avec Dieu que celle que frère Branham avait par l'Esprit de Dieu et dans laquelle il a été introduit dans les mystères ; et nous sommes introduits dans la même parole, dans les mêmes mystères, par le même Esprit.

Et ce que les grands hommes de Dieu ne savaient pas, n'importe quel oncle, quelle tante, s'ils sont des enfants de Dieu, ils le savent et peuvent le savoir aujourd'hui et le recevoir dans leur cœur comme une révélation divine. Ici, ce soir, il y a assez de personnes qui en savent plus que tous les réformateurs et tous ceux qui ont été les plus reconnus, tout cela par la grâce de Dieu. Oui. Qui ? La grâce de Dieu qui leur a été accordée d'avoir les choses cachées qui leur ont été révélées.

Quelle grâce de pouvoir vivre dans cette époque ! J'espère qu'un jour, nous pourrons vraiment mesurer ce qui nous a été donné. Lorsque nous prendrons pleinement conscience de ce que Dieu nous a réellement donné, à savoir de grandes choses merveilleuses. Et celui qui a commencé l'œuvre, l'achèvera au jour de Jésus-Christ. Et c'est le jour vers lequel nous marchons, c'est le jour que nous attendons. Et nous n'attendons pas en vain. Le jour vient, et le Seigneur vient en ce jour pour être glorifié parmi les Siens et trouver l'admiration de tous ceux qui ont cru en Lui.

Personne ne sera déçu. En attendant, nous pouvons tous être déçus de nous-mêmes, des autres, peu importe. L'important est que nous fixions nos regards vers l'avant. C'est exactement ce que Paul dit dans l'épitre aux Philippiens au chapitre 3 verset 13 : « Oubliant ce qui est en arrière et regardant à ce qui est en avant, regardant au but ». Et c'est ce que nous voulons faire ce soir, dans la foi.

Comme ce serait beau si le cœur de chacun de nous s'ouvrait et que nous puissions dire un merci au Seigneur ! Pas forcément avec beaucoup de paroles, mais du fond du cœur. Que Dieu nous fasse grâce pour cela. Amen !