Ewald Frank
Krefeld le 25 décembre 1985 à 19 heures 30
(Retransmis le 16 avril 2025)
Jean 1 : 1 à 18 : L’ŒUVRE ACCOMPLIE DE LA RÉDEMPTION
[Introduction]
Louange et remerciements soient rendus au Seigneur de ce que nous pouvons croire de tout cœur que la rédemption a été accomplie pour nous une fois pour toutes ! Oui, nous avons des jours où les gens célèbrent la naissance de Jésus avec beaucoup d'alcool et tout le reste, mais nous pouvons lever les yeux avec foi vers celui qui nous a tout apporté. Nous n'avons pas besoin de nous enivrer des choses terrestres, mais nous avons plutôt besoin des choses spirituelles.
Ainsi, nous sommes reconnaissants envers Dieu de savoir par Sa grâce que ce n'est pas ce jour-là que Christ est venu au monde, mais par la grâce de Dieu, nous avons pu savoir par Ses serviteurs et prophètes que c'était en avril.
Quoi qu'il en soit, nous servons Dieu chaque jour. Pour nous, chaque jour est bienvenu, et nous sommes reconnaissants à Dieu pour chaque jour et pour chaque occasion où nous pouvons nous rassembler pour rendre gloire à notre Dieu ; pas seulement à Noël, mais aussi à la Pâque et à la résurrection. Cela nous donne beaucoup de joie.
Avant de prier, j'aimerais lire quelques versets de Jean chapitre 1 à partir du verset 1. Verset 1 :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue (ou accepté) ».
Nous pouvons simplement dire un amen à cela. C'est la même chose jusque dans nos jours : La lumière éclatante a brillé, mais les hommes ne l'ont pas acceptée, ne l'ont pas reçue. Verset 6 :
« Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui. Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en entrant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été créé par elle, et le monde ne l'a pas reçue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont pas nés de la chair et du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
Et la Parole s’est faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire transmise par le Père au Fils engendré. Jean lui a rendu témoignage, et a proclamé à haute voix : C'est celui dont j'ai dit : Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. Et de sa plénitude, nous avons tous reçu grâce sur grâce ; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils engendré, qui repose sur la poitrine du Père, est celui qui l'a fait connaître ».
Jusqu'ici, cette précieuse et sainte parole. Nous voulons nous lever et prier Dieu pour Sa bénédiction, et pour la suite du service.
Dieu fidèle, nous Te remercions du fond de notre cœur de ce que nous pouvons être à nouveau réunis ici ce soir ensemble en tant que Ton peuple, Seigneur, pas seulement comme une foule rassemblée, mais comme des personnes qui ont fait une expérience avec Toi, qui ont la certitude dans leur cœur que Tu les as rachetés, que tu les as libérés, que Tu as tout accompli pour eux. Seigneur, nous Te prions, nous T'adorons ce soir ! Fais-nous grâce !
Tu es venu dans ce monde, Seigneur, Tu as apporté la lumière dans les ténèbres, mais les hommes ne l'ont pas accepté ; et jusque dans nos jours, les hommes ne veulent pas la vraie lumière, mais ils veulent les choses fabriquées par eux-mêmes. Seigneur, nous Te remercions de nous avoir donné la lumière qui nous éclaire, car Tu es Toi-même la lumière. Louanges et remerciements, gloire et adorations soient rendues à Ton glorieux nom !
Nous Te prions de continuer à nous bénir. Bénis nos frères et sœurs, même ceux qui ne sont pas ici, qui, peut-être sont à la maison et partout, et qui sont unis avec nous dans leurs pensées. Ô Seigneur ! Fais grâce ! Fais grâce au-delà des frontières, Seigneur ! Ô Dieu fidèle ! De Ta plénitude, oui, Seigneur, nous avons tous reçu grâce sur grâce. Nous pouvons le dire, ô Seigneur ! louanges et remerciements soient rendus à Ton merveilleux et glorieux nom de Jésus !
Continue à nous parler, continue à nous bénir, Seigneur. Pour cela nous Te rendons gloire, nous Te louons, nous T'adorons, au nom de Jésus ! Amen !
[Frère Frank]
Nous nous asseyons. Nous sommes très reconnaissants pour tout ce que Dieu a fait. Je vous transmets aussi les chaleureuses salutations de tous les bien-aimés de la région de Salzburg, de Vienne, de Graz et de Kanten. Nous avons eu de bonnes communions, de merveilleuses réunions. Dieu a béni particulièrement à Vienne, un certain nombre de nouvelles personnes sont venues, et nous nous en sommes réjouis. Il n'y a rien de plus grand, rien de plus beau que de voir des hommes trouver leur chemin vers le Seigneur, expérimenter le salut de Dieu, et remercier le Seigneur pour cela.
Comme vous le savez, j'étais à Palerme le week-end dernier, et il y avait beaucoup de monde là-bas, peut-être huit cent personnes, peut-être plus ; dans tous les cas, là aussi Dieu a béni. Notre bien-aimé frère est naturellement encore un peu en réserve, il n'a pas encore tout à fait compris ceci ou cela sur le plan de l'enseignement, mais Dieu a fait grâce. Vous savez qu'il m'apprécie, qu'il m'aime et qu'il sait que je ne prêcherai rien si ce n'est pas la parole de Dieu. Et c'est ce qu'il a aussi dit en conclusion avec sa mentalité et toute sa force, il a dit : « Nous avons entendu la parole de Dieu en vérité ». Nous n'avons pas besoin de plus que ça ! Nous voulons simplement que les hommes témoignent d'avoir entendu la parole de Dieu en vérité.
À Salzbourg, j'ai eu pour la première fois l'occasion de parler avec des étudiants musulmans. Une des conversations a duré jusqu'à deux heures du matin, et la seconde conversation s'est terminée très vite. C'était des partisans de Kadhafi, et nous avons eu une discussion très rude, mais c'était bien. Ça m'a fait du bien d'entendre les pensées de ces gens.
Et l'un d'eux a fini par dire : « Oui, qu'en est-il d'Israël ? Qu'en est-il de ce Juif, de ce Juif, Jésus ? » ; et j'ai dit : « Quoi ? Qu'avez-vous dit avec ce Juif, Jésus ? » ; et j'ai répondu : « Je ne le connais pas ! Il n'existe pas du tout ! ». Et le porte-parole qui était avec moi m'a regardé et dit : « Oui, mais vous savez, je veux dire ce Jésus-là, ce Juif-là » et j’ai répondu : « Si vous parlez de Jésus que je proclame, alors vous ne parlez pas d'un Juif ! Alors vous devez parler de Dieu ! ». Alors ça a chauffé, alors, bien sûr, on est passé à des choses sérieuses. Mais ne me demandez pas les détails. Avec les jeunes personnes, on peut encore se permettre de sortir des cartes qu'on ne sortirait pas habituellement. Mais c'était quand même très bien, et j'espère que ces gens y réfléchiront.
Il y a vraiment une grande détresse ; les gens ne connaissent pas la vérité. Ils ont été induits en erreur depuis leur naissance, et ils le seront, si Dieu ne fait pas grâce, ils seront dans l'erreur jusqu'à leur mort, et ils n'auront jamais entendu la vérité. Et j'en ai pris encore une fois connaissance, et cela est monté à mon cœur, que Dieu puisse encore une fois accorder Sa grâce, et qu'Il puisse encore une fois offrir la grâce de Dieu à tous les peuples, y compris aux quarante pays qui sont dans les gouvernements islamiques. C'est vraiment dans mon cœur. Si je pouvais encore expérimenter cela, ce serait un grand cadeau pour moi !
Nous avons un glorieux message, sans fanatisme. Nous n'avons pas honte de la parole de Dieu. Bien sûr, nous devons admettre que Dieu a choisi un chemin qui est méprisé dès la base. Quand nous en venons à notre Sauveur qui a été crucifié dans une telle faiblesse, qui a dû porter Sa propre croix et S'est laissé clouer sur cette croix, et qui a été ridiculisé ! Si nous le comparons avec les autres fondateurs de religion, notre Seigneur est dans une mauvaise posture. Tous ces fondateurs de religion ont été honorés et se sont fait célébrer.
Et je pense en particulier à la mort de Bouddha. Tous les Chinois, les Japonais, plus d'un milliard de personnes qui croient en lui et le suivent, et alors qu'il voyait approcher les dernières heures de sa vie, il était entouré d'une foule immense, et ses disciples se tenaient autour de lui. Pendant des jours on n'a fait que jeter des fleurs sur lui, des fleurs en signe de remerciement pour l'enseignement particulier qu'ils disent qu’il leur a apporté ; et quand il est mort, on l'a encore couvert de fleurs pendant sept jours. Il est mort avec de grands honneurs, mais notre Seigneur avec de grandes douleurs, abandonné par Ses propres disciples, seul, crucifié à Golgotha, pas de fleurs, pas de reconnaissance, rien du tout, suspendu entre le ciel et la terre, Il S'est vidé de Son sang.
L'homme qui le considère avec l'intelligence, ne peut pas le comprendre ! Et c’est pourquoi Paul écrit : « Pour les uns, la prédication de la croix est une folie ; pour les autres, elle est une puissance de Dieu ». Les hommes ne peuvent pas comprendre que Dieu ait choisi un tel chemin, que notre Seigneur ait dû se laisser ridiculiser en portant une couronne d'épines. Lui-même Il avait dit dans Genèse 3 : « Maudit soit le sol d'où tu as été tiré. Il produira des épines et des ronces ». La malédiction qui avait été prononcée par Lui a été placée sur Sa propre tête ! Et c'est ainsi qu'Il a été suspendu là, à la croix.
Comme nous pouvons être reconnaissants de croire que nous avons vu et expérimenté la lumière de Dieu au milieu des ténèbres ! Nous ne l'avons pas seulement vue, nous l'avons expérimentée, nous avons vu Sa gloire. Oui, c'est ce que nous avons tous lu : « Nous avons vu Sa gloire, la gloire du Fils engendré par le Père, plein de grâce et de vérité ». En Lui, la grâce et la vérité ont été manifestées et révélées. La loi et la condamnation sont venues par Moïse, et la grâce et la vérité et la pleine justification sont venues par Jésus-Christ, notre Sauveur, notre Seigneur.
Quand nous avons chanté le cantique, j'ai dû penser, c'était le cantique 299 qui dit : « Oh ! Toi, Agneau de Dieu ! Tu as remporté une victoire glorieuse à Golgotha ! Amen ! Alléluia ! Tu as acquis le salut pour le monde entier, et Tu as payé la rançon au prix fort. Tu t'es écrié d'une voix forte dans la nuit de la mort : Tout est accompli, tout est accompli ». Quelles paroles ! Quel cantique ! Quelles pensées sont exprimées ici ! « Oh ! Agneau de Dieu ! Tu as remporté une glorieuse victoire à Golgotha ! ».
La victoire n'avait rien d'humain, bien au contraire, c'était l'humiliation, le dépouillement de Sa propre vie, la crucifixion avec tout ce que cela implique ; mais c'est précisément là que Dieu a révélé Sa victoire sur l'enfer, sur la mort, sur le diable. C'est précisément là où les hommes ne pouvaient plus comprendre, où ils ne pouvaient plus suivre, où cela devenait incompréhensible pour eux, c'est précisément là que Dieu S'est révélé dans la simplicité.
Les masses pouvaient suivre lorsque le pain était distribué et multiplié, elles pouvaient suivre lorsque les aveugles ont recouvré la vue et les boiteux ont marché, elles pouvaient suivre quand on chantait et criait : « Béni celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au fils de David ». Mais alors, quand les choses sont devenues sérieuses, ces foules étaient de moins en moins nombreuses. Et même Pierre, qui était certainement proche du Seigneur, a dit : « Seigneur, même s'ils t'abandonnent tous, moi je ne T'abandonnerai jamais » ou Je ne te renierais jamais, quoiqu'il soit écrit dans ce passage. Et quand le moment est venu, même le dernier a jeté les armes, et a dit : « Je ne connais pas cet homme ».
Imaginez-vous cette situation ! L'avoir aimé profondément, et pourtant le renier au moment décisif, et dire : « Je ne connais pas cet homme ! », pourtant il l'avait si bien connu ! Lorsqu'il l'a rencontré pour la première fois, il n'avait pas besoin de donner son nom. D'habitude, quand on se salue, chacun dit son nom et on sait à qui on a affaire ; mais Pierre n'a pas eu besoin de dire son nom : Le Seigneur lui a dit son nom : « Tu es Simon, fils de Jonas ». (Jean 1 : 42). Oh ! Cela a dû lui traverser les os et la moelle ! Et justement, à l'heure de l'épreuve, Pierre dit : « Je ne connais pas cet homme ». Que s'est-il passé en lui à ce moment ?
Tout a eu lieu pour un but précis. Plus tard, Pierre ne pouvait pas se vanter en disant : « Oh ! J'ai bien fait les choses, j'ai tenu bon, j'ai été aux côtés de mon Seigneur ! ». Il n'y avait rien pour se glorifier et il n'y aura jamais rien pour se glorifier. « Celui qui veut se glorifier, qu'il se glorifie dans le Seigneur ». Nous ne nous glorifions pas à cause de notre fidélité, mais nous nous glorifions de la fidélité de Dieu, de la miséricorde de Dieu, de la grâce de Dieu ! Nous nous glorifions de tout ce que Dieu nous a donné par grâce.
Il est dit ici dans ce cantique : « Oh parole de vie, ici ma foi peut reposer ! ». Que c’est merveilleux ! « Oh parole de vie ! Ici ma foi peut reposer ». Oui, c'est là que notre foi est ancrée, elle peut se reposer immobile, inébranlable. « Oh ! Parole de vie ! Ici ma foi peut reposer ! Sur ce Rocher, je peux maintenant m'appuyer ou me fonder. Le salut de notre Dieu est éternellement parfait. Accepte-le, oh pécheur, et il te sera donné. Tu n'as rien à faire, Il l'a déjà fait ! Tout est accompli, tout est accompli »
Oh ! Ces hommes ont chanté ce qu'ils avaient expérimenté avec Dieu. Nous avons des centaines, voire des milliers de cantiques que nous connaissons tous. Oui, seulement dans ce recueil de cantiques, on en a sept cent un ou sept cent sept, peu importe, il y a eu des hommes qui ont voulu exprimer ce que le Seigneur et l'œuvre de rédemption accomplie signifient pour eux, et nous les ont laissés en grande partie. Oui, ils ont laissé ce qu'ils ont chanté de leur cœur, parce qu'ils ont fait les mêmes expériences, les mêmes rencontres avec Dieu.
Et nous aussi, nous pouvons dire : « Ô parole de vie, ici ma foi peut reposer ». Puissions-nous tous aujourd'hui le prendre pour nous dans la foi, pour reposer dans l'œuvre accomplie de Dieu. Tu n'as plus rien à faire : Il l'a déjà fait, tout est accompli, tout est accompli. Et dans la troisième strophe, il est dit : « Oh ! Parole de la victoire ! Quand Satan s'approche de moi, je regarde vers le Héros qui l’a écrasé ».
Dans Genèse chapitre 3 verset 15, le Seigneur a parlé de la semence de la femme qui est le Christ, qu'Il viendrait, et écraserait la tête du serpent. Oui, cela a eu lieu, et c'est pourquoi la parole de la croix est une parole de victoire, une parole de Dieu, une parole de triomphe sur tous le pouvoir de Satan. « Oh ! Parole de victoire ! Quand Satan s'approche de moi… », oui, cela peut arriver, cela peut se produire encore et encore, même plusieurs fois par jour, mais ici il est dit : « …je regarde vers le Héros qui l’a écrasé ! Dans les meurtrissures de Jésus, je suis racheté et libre. Son cri dans la mort est maintenant mon cri de victoire. Il n'y a pas de parole pour mieux exprimer ce qui a été fait ici en quelques mots. Rien ne peut plus me retenir sous l'emprise de l'ennemi, tout est accompli. Tout est accompli. Il a même amené captive la captivité, a fait des dons aux hommes, a apporté la liberté à ceux qui étaient liés, le salut à ceux qui étaient perdus ».
Tout cela s'est produit. Ça ne se produira pas, mais c'est déjà accompli. Et puis vient le remerciement, la reconnaissance : « Jésus, mon Sauveur ! Je Te rends gloire et remerciement ! Ô Vainqueur ! Écoute mon chant de louange ! Je m'enveloppe profondément dans Ta grâce ! dans Ton précieux sang, je suis juste et pur. Gloire à l'Agneau qui S’est écrié à la croix : Tout est accompli. Tout est accompli ». Ça, c'est l'un des plus puissants cantiques que nous puissions chanter de ce recueil.
Nous attendons la bénédiction de Dieu pour les jours à venir. Samedi, nous commencerons par la grâce de Dieu et si le Seigneur le veut, nous aborderons en particulier les sept sceaux. Nous allons nous y plonger et nous y approfondir, et nous allons demander ensemble à Dieu de nous conduire par Son Esprit, que Sa volonté soit faite, et que nous soyons fermement fondés dans Sa parole, ; que nous ayons réellement la certitude de tout ce qui concerne Dieu et le royaume de Dieu, et que nous sortions fortifiés de ces réunions.
Lorsque la parole a été lue, la parole dans l'évangile de Jean, on pourrait s'arrêter sur chaque verset et trouver le verset parallèle. Mais il est dit ici au verset 12 de Jean 1 :
« Mais à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom ».
Comme c'est merveilleux de savoir que nous pouvons croire que nous n'avons pas simplement accepté un enseignement, pas seulement accepté une religion, mais que nous l'avons accepté Lui, Lui notre Sauveur ; et parce que c'est le cas, nous avons reçu le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Et c'est pourquoi nous croyons aussi en Son nom. Il est dit au verset 11 :
« Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue (ou acceptée) ».
Il était dans le monde, et le monde a été fait par Lui, et le monde ne l'a pas reconnu (ou reçu). Et cela s'accorde avec la parole de Colossiens chapitre 1 verset 14 :
« En lui nous avons la rédemption par son sang, à savoir la rémission des péchés. Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités, tout a été créé par lui et pour lui ».
Nous le croyons. Je voudrais lire dans Romain chapitre 1, les versets 16 et 17 :
« Car je n'ai pas honte de l'Évangile : c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, car en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi ; comme il est écrit : Le juste vivra par la foi ».
L'Évangile est une puissance de Dieu dans laquelle se trouve le salut, la rédemption, la guérison et tout ce dont nous avons besoin. C'est pourquoi Paul dit : « Je n'ai pas honte de l'Évangile (ou du message de salut) car c'est une puissance de Dieu qui apporte le salut à tous ceux qui croient ». Et la foi doit être là ; et la foi doit venir de la prédication, non pas de la réflexion intellectuelle avec les va-et-vient et les pensées de oui ou de non ; mais la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur, doit être suscitée en nous par la proclamation et par le Saint-Esprit. Verset 16 de Romains 1 :
« Car je n'ai pas honte de l'Évangile : c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ».
Puissions-nous croire aujourd'hui et accepter le salut pour nous, ainsi que tout ce que Dieu nous a préparé en Christ. Verset 17 :
« Car en lui (c’est-à-dire l’Évangile) est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi ; comme il est écrit : Le juste vivra par la foi ».
La loi est venue par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ, notre Seigneur. Nous prêchons la parole de la Croix, l'Évangile de Jésus-Christ ; et nous voulons entendre cet Évangile non seulement comme une bonne nouvelle, mais aussi comme une puissance de Dieu qui agit en nous, nous permettant de vivre ce que la parole proclame, ce qu'elle contient, ce qu'elle promet, et ce dont elle rend témoignage. Et si cela peut se produire, alors nous serons tous dans la joie. Et cela peut se produire, car c'est une œuvre de rédemption accomplie.
Nous ne sommes pas de faux témoins qui attestent ici et là une chose qui ne serait pas vraie ou qui n'a pas eu lieu. Jésus, notre Seigneur, a dit à ceux qu'Il a envoyés : « Vous êtes mes témoins ». (Luc 24 : 48). C'était des véritables témoins. Et aujourd'hui, nous après avons presque deux mille ans, le même témoignage que nous apportons avec joie et avec foi.
Puisse cela être notre prière commune, une prière profonde, une prière ardente à notre Seigneur, qu'Il puisse bénir les jours qui sont devant nous comme jamais auparavant ! Dieu peut le faire. Dieu peut le faire. Si nous sommes intérieurement prêts à recevoir et à nous mettre à la disposition du Seigneur, Il peut faire plus que ce que nous pouvons demander et penser. Mais aujourd'hui, nous voulons demander. Cela peut se faire par de courtes prières, à moins que frère Russ ait encore quelque chose à dire ; nous voulons prier que Dieu prenne sous son contrôle les jours qui sont devant nous, qu'Il les prenne sous la conduite de Son Esprit, et pas seulement ici devant, mais aussi pour tous ceux qui viendront, afin que nous ne soyons concentrés que sur une seule chose, et que cette chose soit la cause de Dieu. Nous sommes reconnaissants que Dieu nous accordera Sa grâce. Que Son nom soit glorifié ! Amen !
[Conclusion]
Je crois que nous avons pris à cœur les paroles qui nous ont été données, et nous voulons maintenant adorer et apporter la louange à notre Dieu. Je n'ai rien à dire, mais je voudrais peut-être continuer la lecture avec deux versets dans l'épitre aux Romains, chapitre 1. Frère Frank a lu les versets 16 et 17, je voudrais peut-être lire encore les versets 18 et 19 de Romains 1. Il est dit ici au verset 18 Romain 1 :
« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive ».
Nous l'avons entendu, frère Frank l'a déjà exprimé, notre Seigneur a été opprimé en tous points, on s'est moqué de Lui, on l'a méprisé, on a rejeté Sa parole. Et ça, mes bien-aimés, ça se fait jusque dans nos jours. D'un côté on veut l'honorer, mais de l'autre côté on le rejette, on le méprise et on rejette Sa parole. Mais nous savons que Sa parole gardera sa validité, et Sa parole accomplira ce pour quoi elle a été envoyée, premièrement, pour sauver ceux qui croient de tout cœur, et deuxièmement : « La colère de Dieu se manifestera du ciel contre toute impiété et injustice des hommes ». Ça c'est certain, mes bien-aimés. La Bible ne fait pas de vaines paroles. Nous pouvons croire de tout cœur que l'heure viendra où Dieu fera Ses comptes avec Ses ennemis, avec Ses adversaires.
« Car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître ».
C'est vrai à cent pour cent. Et je crois que personne ne pourra trouver d'excuses, car Dieu veille à ce que Sa puissance et Sa gloire soient manifestées à tous les peuples, à toutes les langues, à toutes les nations et à tous les hommes. Et pour cela, nous rendons gloire à notre Dieu. Verset 20 :
« En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'œil nu, depuis la création du monde ».
Et nous pouvons dire que nous sommes reconnaissants envers Dieu de nous avoir ouvert les yeux et que nous puissions voir par grâce ce qu'est Dieu et ce qu'est le plan de Dieu. Et pour cela nous voulons adorer, comme notre frère l'a dit. Nous voulons prier pour que Dieu nous accorde Sa grâce pour les heures qui sont devant nous, mais pas seulement pour les heures qui sont devant nous, mais pour toutes les heures ; car nous n'avons pas seulement besoin de trois ou quatre heures ensemble avec Lui, mais qu'Il soit avec nous jusqu'à la fin.
Mes bien-aimés, nous avons besoin de Lui, nous avons besoin de Sa présence, nous avons besoin de Son Esprit, nous avons besoin de Sa puissance. Mais je voudrais nous encourager tous. Il a promis d'être avec nous tous les jours. Combien de temps ? Jusqu'à la fin. Pouvons-nous faire confiance à cela ? Nous pouvons simplement dire amen ! Il est véritable et vrai, et même si tout homme est menteur, Dieu est vrai et véritable, et Dieu tient Sa parole.
Louanges et remerciements à Son glorieux nom ! Maintenant, comme le frère Frank l'a dit, nous voulons adorer le Seigneur, Lui rendre gloire et louange, et le prier de nous aider dans ces jours. Amen !