Ewald Frank
Krefeld le 29 décembre 1985 à 19 heures 30
(Retransmis le 05 avril 2025)
CRUCIFIXION DE JÉSUS-CHRIST DERNIÈRE CÈNE ET LAVEMENT DES PIEDS
Je m'attendais, bien sûr, à ce que le frère Russ prenne un peu de temps, mais ce soir, le temps va certainement passer très, très vite ; nous avons le souper du Seigneur, le repas du Seigneur, puis le lavage des pieds.
Quand j'étais encore là-bas, j'ai essayé de réfléchir : « À qui tu vas laver les pieds ce soir ? », et j'ai pensé : « Tu aimerais laver les pieds de chaque frère, sans exception ! » Et je pense que nous pensons tous ainsi. Nous nous aimons profondément dans l'amour divin, nous sommes liés au Seigneur et les uns aux autres ; Dieu nous a pardonnés, nous nous sommes pardonnés les uns aux autres ; Dieu ne nous a rien imputé, nous ne nous imputons rien les uns aux autres. Et ainsi, en présence du Seigneur, nous pouvons participer au repas du Seigneur en toute liberté avec la certitude que ce n'est pas à nous de faire quelque chose de bien, mais qu'Il a déjà tout fait bien pour toi, pour moi, avec toi, avec moi. Il a payé le prix, Il a réglé la dette. Satan n'a plus aucune exigence à formuler, et toute exigence qu'il formule est une tromperie.
Et puisque nous nous sommes rangés du côté de Dieu, nous croyons ce que le Seigneur nous a dit dans Sa parole. Nous ne prenons plus au sérieux ce que l'ennemi essaie parfois de nous faire croire. Il veut seulement nous détourner de ce que Dieu a préparé pour nous.
Et nous devons décider à qui nous voulons croire. L'ennemi dira : « Tu es coupable, tu as fait ceci et cela, et encore ceci et encore cela ». Et si nous lui prêtons attention, alors cela ne s'arrêtera pas là, il y aura encore ceci et encore cela et encore cela ; et si nous continuons à l'écouter attentivement, cela continue encore et encore. Mais si nous n'écoutons pas du tout et disons : « Éloigne-toi de moi, Satan ! Tu as perdu ton droit, tu es un menteur. Tes revendications ont été réellement réglées par Jésus-Christ, notre Seigneur à Golgotha » ; et si nous croyons de tout notre cœur et que nous nous rangeons du côté de Dieu parce qu'Il S'est rangé de notre côté, nous pouvons, en levant les yeux vers Lui, prendre le repas du Seigneur avec la conviction totale que tout mal a été réparé. Ce qui a été perdu par le premier Adam et qui nous est tombé dessus nous a été enlevé par Christ, le deuxième Adam, et nous avons été réconciliés avec Dieu. Nous le croyons du fond du cœur.
Je voudrais juste lire quelques passages de l'Écriture pour que vous l'entendiez de la bouche de Dieu Lui-même, et que votre foi y soit ancrée. Nous commençons par 1 Pierre au premier chapitre, verset 13 :
« Voilà pourquoi vous devez être prêts et revêtus spirituellement de toute l'armure, pour aller de l'avant avec audace. Soyez donc sobres, et mettez votre espérance uniquement dans la grâce qui vous sera offerte dans la révélation de Jésus-Christ ».
En quoi devons-nous placer notre confiance, notre espérance ? En la grâce de Dieu qui nous a été accordé par la révélation de Jésus-Christ. Au verset 14 nous lisons :
« Comme des enfants de Dieu obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance. Mais, à l'exemple du Saint qui vous a appelés, devenez saints vous aussi dans toute votre conduite ».
C'est une parole sérieuse qui s'adresse à nous tous. Elle parle à nos cœurs et nous met face à l'exigence divine ; et en même temps, le Seigneur veut nous donner la force et la foi nécessaires pour répondre à toutes ces exigences. Il a tout fait pour que cela soit possible. Nous lisons ensuite au verset 16 :
« Selon ce qui est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l'œuvre de chacun, sans acception de personne, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage ; vous savez que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache. Il était, certes, prédestiné avant la fondation du monde, mais il n'a été révélé qu'à la fin des temps pour votre bien. Car c’est par lui que vous êtes venus à la foi en Dieu qui l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, de sorte que votre foi soit en même temps l'espérance en Dieu ».
Nous entendons parfois dire que l'un est venu à la foi par celui-ci, l'autre par celui-là ; et ici on nous dit par qui nous sommes réellement venus à la foi, verset 21 : « Car c'est par Lui que vous êtes venus à la foi en Dieu ». Ce ne sont pas les hommes qui nous ont convertis. Les hommes nous ont peut-être montré le chemin, mais c'était une expérience avec Jésus-Christ qui nous a amenés à croire au Dieu vivant, qui nous a amenés à la foi au Dieu vivant ; et c'est donc l'œuvre de Dieu en nous.
Je lis les versets 9 et 10 du deuxième chapitre de la première épître de Pierre :
« Vous, par contre, vous êtes la race élue, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple élu pour lui appartenir, afin que vous proclamiez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui étiez auparavant un non-peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu, autrefois sans miséricorde de Dieu, mais maintenant riches en miséricorde de Dieu ».
Que pouvons-nous dire à ce sujet ? Nous sommes heureux et reconnaissants lorsque nous lisons de telles paroles dans les saintes Écritures. Elles s'appliquent à toi et à moi, si nous les acceptons dans la foi, si nous les recevons comme un don de Dieu ; car Dieu ne fait pas de vaines paroles et ne fait pas de vaines promesses. Il tient ce qu'Il a promis. Toutes les promesses de Dieu sont oui et amen par Jésus-Christ, notre Seigneur.
« Vous êtes la race élue ». Ici, sur la terre, il y a quelques maisons royales, quelques personnes avec du sang bleu, mais nous, en tant qu'enfants de Dieu, nous sommes cette race royale. Nous avons été ennoblis par le Dieu vivant qui S'est révélé à nous en Jésus-Christ. Lorsque des personnes appartiennent à une famille royale sur la terre, oh c'est une sorte de vitrine pour elles. Que dire ? Nous appartenons à la maison de Dieu, le grand Roi de tous les rois, le Seigneur de tous les seigneurs ; nous sommes une lignée royale, une race royale, un sacerdoce saint. Nous sommes le peuple de Dieu. Autrefois sans miséricorde, maintenant riche en miséricorde ; autrefois loin, maintenant proches ; autrefois sans Dieu et sans espérance dans ce monde, maintenant avec Dieu et une espérance vivante dans ce monde. Et notre Seigneur dit : « Vous n'êtes pas de ce monde, comme Moi je ne suis pas de ce monde ». Nous avons été engendrés par Dieu, et nous sommes nés de Dieu. Nous sommes devenus de race divine, par la grâce. Acceptons-le aujourd'hui dans la foi. Puisse-t-Il nous faire prendre conscience de ce que nous sommes aux yeux de Dieu.
Parfois les hommes nous regardent de haut avec mépris, mais le Dieu vivant n'a pas eu honte de nous. En Christ Il a pris notre place, Il a subi toutes les humiliations et toutes les moqueries, et a payé le prix à Golgotha. La note est réglée. Si l'ennemi devait encore une fois l'envoyer chez vous, écrivez sur l'enveloppe : « REFUS D'ACCEPTATION », renvoyez-le, tout est réglé.
Pouvons-nous l'accepter ainsi dans la foi ? Ou pensez-vous que Christ doit encore mourir ? Y-a-t-il encore quelque chose à régler ? Non. Il est mort une fois pour toutes pour nos péchés, et est entré avec Son saint sang dans le sanctuaire céleste, pour intercéder en notre faveur devant Dieu en tant que Souverain Sacrificateur, jusqu'à ce que nous partions de la foi à la vue. Son sang parle pour nous ce soir encore, et il ne parle pas seulement pour nous, Il nous déclare libres, délivrés, libérés. Alléluia ! Loué soit notre Dieu ! C'est cela le salut, c'est cela la rédemption.
Encore quelques versets dans Luc chapitre 23. Il s'agit du chemin du Seigneur vers Golgotha. Nous commençons ici par le verset 33. Luc 23 verset 33 :
« Arrivés au lieu appelé lieu du Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. Mais Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort (Psaumes 22 : 19). Le peuple se tenait là, et regardait. Les membres du sanhédrin se moquaient de lui en disant : Il a sauvé les autres ; qu'il se sauve lui-même, s'il est vraiment le Christ, le Messie, l’oint de Dieu, l'élu ! Les soldats aussi se moquaient de lui ; s'approchant, ils lui présentèrent du vinaigre (Psaume 69 : 22), et disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! Au-dessus de lui, une inscription était également placée en grec, en latin et en hébreu : Celui-ci est le roi des Juifs ».
Jusqu'ici, cette parole du Seigneur de la crucifixion et de ce qui s'est passé à Golgotha. Paul prêchait Christ crucifié, et nous avons affaire à la parole de la croix qui est une folie pour les uns, et une puissance de Dieu pour les autres. D'un point de vue terrestre et humain, ce que nous avons, disons-le, dans le christianisme, est un objet de dégoût pour les autres. Nous avons quelqu'un qui a été crucifié dans la faiblesse. Tous les autres sont morts dans la gloire et l'honneur, entourés de leurs disciples, on les admirait ; et ici, quelqu'un qui avait été abandonné même par Ses propres disciples, est mort suspendu entre ciel et terre, abandonné par Dieu et les hommes ! Il S’est écrié : « Mon Dieu, mon Dieu ! Pourquoi M'as-Tu abandonné ? ». Il a pris sur Lui notre abandon de Dieu, notre séparation d'avec Dieu, pour nous réconcilier avec Dieu à l'instant d'après, lorsque la lance Lui a transpercé le côté, et que le sang a jailli.
Je sais que nous ne devons pas faire ici de comparaison avec tous les autres fondateurs de religion, car Christ n'est pas venu pour créer une religion ; Il est venu pour donner à l'humanité une vie nouvelle et éternelle, Il est venu pour apporter le royaume de Dieu sur cette terre. J'ai noté ici ce que je viens de dire. Bouddha est mort en 480 avant Jésus-Christ, à l'âge de soixante-dix ans. Après quarante-cinq ans d'enseignements, il a rassemblé ses disciples autour de lui, et leur a demandé : « Avez-vous encore une question concernant l'enseignement ? », ils ont répondu : « Non, maître, tout est clair pour nous ». Et c'est alors que la pluie de fleurs a commencé, on l'a couvert de fleurs encore et encore. Après sa mort, on l'a divisé en 8 parties afin que chacune des maisons princières de l'époque qui étaient sous son règne, puisse en conserver une partie dans un reliquaire. Il y a aujourd'hui plus d'un milliard de bouddhistes sur la terre. Et qu’ont-ils ? Une philosophie morte ! Mais ils nous regardent de haut avec mépris, et disent : « C'est ainsi que notre maître est mort. Et comment est mort votre Jésus-Christ ? ».
Mes chers amis, une telle comparaison ne nous dérange pas du tout, bien au contraire, nous avons compris le plan de Dieu. Notre Seigneur a dû prendre sur Lui la malédiction qui nous a tous frappés. Il s'agissait de la rédemption, de la délivrance et de la victoire sur la mort, comme on peut le lire dans l'épitre aux Hébreux (2 : 14), afin qu'Il détruise celui qui avait le pouvoir de la mort, et qu'Il fasse paraître la vie et la nature incorruptible. Christ est mort d'une mort infamante, c'est vrai, mais Il n'est pas resté dans la tombe ! Il est ressuscité le troisième jour ! Il est vivant, Il a vaincu et surmonté la mort, le diable et l'enfer. Sa victoire est notre victoire, car nous sommes crucifiés avec Lui et ressuscités avec Lui pour une vie nouvelle et éternelle.
C'est ainsi dans le plan de Dieu. Nous ne demandons pas pourquoi il devait en être ainsi ou pourquoi. C'est ainsi. Si Dieu nous avait créés comme un mécanisme qui ne peut pas décider par Lui-même, que serions-nous alors ? Que dirions-nous à ce sujet ? Dieu a doté l'humanité du libre arbitre, et l'homme a ensuite utilisé ce libre arbitre pour prendre la mauvaise décision.
Et puis, nous lisons toujours dans l'épitre aux Hébreux de Christ, notre Seigneur et Sauveur, dans Hébreux 10 verset 7, il est écrit : « Il est écrit de moi dans le rouleau : Je viens pour faire ta volonté, ô Dieu ». Adam n'a pas pu le faire. Christ, le deuxième Adam, l'a accompli, Il l'a fait. Satan l'a tenté de toutes les manières possibles, mais Il est resté ferme. Il était Dieu et homme en une seule personne : D'un côté, Il était tentable, et de l'autre, Il était infaillible. Et c'est là la grâce de Dieu. Dieu devait donner une chance à l'ennemi sous forme humaine, mais cette fois, il n'avait pas affaire à Abraham, ni à Moïse, ni à l'un des prophètes, mais à Celui qui avait envoyé les prophètes ! Il avait affaire au Seigneur Lui-même, bien que sous forme humaine.
Nous sommes si reconnaissants envers Dieu d'avoir été intégrés dans ce grand plan éternel de Dieu. Nous reconnaissons cependant que le prix a été très élevé, et qu'Il a été payé cher pour nous. Et cela devrait nous rendre encore plus humbles, encore plus reconnaissants que nous ayons eu une telle valeur aux yeux de Dieu, et qu'Il ne nous a pas laissés dans nos péchés, mais qu'Il nous a rachetés par grâce. Croyons de tout notre cœur que cela s'est produit. Nous sommes rachetés, nous sommes pardonnés, notre dette est payée. Alléluia ! C'est vrai, nous pouvons le croire, c'est vrai, car Dieu ne S'est pas contenté de le dire, Il l'a aussi accompli. Notre Seigneur est mort pour que nous puissions vivre.
Maintenant, une partie sur le lavage des pieds, car il se peut que certains d'entre nous ne soient pas familiers avec cela, et nous en tenons toujours compte. Tout le monde l'a certainement lu, peut-être n'a-t-il pas été enseigné et pratiqué dans les assemblées concernées ; mais dans l'évangile de Jean au chapitre 13, nous lisons très clairement et très distinctement ce qui suit. Jean 13 à partir du verset 4 :
« Il se leva de table, ôta ses vêtements, prit un linge et se l'attacha autour de la taille. Puis il versa de l'eau dans le bassin, et commença à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge qu'il avait attaché autour de la taille. Il arriva ainsi jusqu’à Simon Pierre ; celui-ci lui dit : Seigneur, tu veux me laver les pieds ? Jésus lui répondit : Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras plus tard. Pierre lui dit : Jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave pas, tu n'auras pas de part avec moi. Simon Pierre lui dit alors : Seigneur, alors pas seulement mes pieds, mais aussi les mains et la tête. Jésus lui répondit : Celui qui est lavé n'a pas besoin qu’on lui lave autre chose que les pieds, mais il est pur de tout son corps ; et vous êtes purs, mais pas tous. Il connaissait bien celui qui le trahissait ; c'est pourquoi il a dit : Vous n'êtes pas tous purs ».
D'abord, cette parole jusqu'ici. Pierre fut effrayé lorsque le Seigneur lui dit : « Si Je ne te lave pas, tu n'auras pas de part avec Moi ». Nous comprenons tous très bien cela. Nous avons une part grâce à la rédemption. Mais chaque commandement du Seigneur est saint, et chaque parole de Dieu est vraie, et désobéir à la parole de Dieu est comme le péché de la sorcellerie, et la rébellion contre la parole de Dieu est comme l'idolâtrie. (1 Samuel 15 : 23). Les hommes négligent la parole avec légèreté, cherchant telle ou telle excuse. Continuons à lire ce que le Seigneur a à nous dire ici, dans Sa parole, à partir du verset 12 :
« Après leur avoir lavé les pieds, et après avoir remis ses vêtements et repris sa place à table, il leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m'appelez Maître et Seigneur ; et vous avez raison de le faire, car je le suis vraiment. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ».
Je ne peux pas le lire autrement ! Et je n'ai pas lu dans le magazine de Spiegel (le Miroir en français. N.d.t) ou dans le journal de Welt am Sonntag (Le monde dimanche, en français. N.d.t). J'ai lu dans la parole du Dieu, dans les saines Écritures ! J'ai lu ce que notre Seigneur a dit. Quiconque croit en Lui peut et doit le suivre, et le suivra, donc mettra cela en pratique. Parfois cela prend un peu de temps, et nous ne voulons pas en pousser un seul à le faire, absolument pas. Il m'a fallu des années pour comprendre. Pourquoi devrais-je attendre que les autres le fassent d'un seul coup ? Mais nous croyons que l'heure est venue et que le temps presse, et que nous devons prendre notre décision pour le Seigneur et Sa parole sans la repousser. Verset 14 :
« Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez… (vous êtes obligés) vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un modèle, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son maître, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez cela, vous êtes bénis si vous le faites ».
« Si vous agissez ainsi ». Eh bien, nous voulons tous être bénis, être béatifiés, et nous n'avons donc pas d'autre choix que de faire ce que le Seigneur nous a ordonné. Les gens prennent beaucoup sur eux pour le faire, pensant ainsi se rendre juste aux yeux de Dieu. Nous ne faisons que ce que le Seigneur nous a ordonné, et nous nous reposons sur l'œuvre de rédemption accomplie à Golgotha. Cependant, le repas et le lavage des pieds sont des ordonnances qui ont été laissées à l'Église. Et nous sommes heureux et reconnaissants de pouvoir célébrer le repas en mémoire à ce qui s'est passé sur la croix à Golgotha, car notre Seigneur a dit au verset 26 (1 Corinthiens 11) :
« Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne… Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'alors seulement il mange du pain ».
Mais distinguons le corps du Seigneur. Dans ce cas, le corps du Seigneur est l'Église, innocente, totalement rachetée, réconciliée avec Dieu et unie avec Lui, justifiée, purifiée, sanctifiée et consacrée à Dieu, unie à Lui. Nous avons été intégrés dans ce corps en tant que membres, et nous reconnaissons que Christ est notre tête, notre chef. Et S'il est notre tête, nous devons obéir à ce qu'Il nous a dit dans Sa parole. C’est écrit ici, nous l'avons lu dans Jean 13 verset 17 : « Si vous savez cela, vous êtes bénis si vous le faites ». Maintenant nous le savons, et nous le ferons. Ce n'est pas par coutume, ni par formalité, mais parce que le Seigneur l'a ordonné, que nous célébrerons le repas avec Lui et entre nous, par amour intime pour le Seigneur et pour tous les rachetés, les uns avec les autres, dans le même amour divin. Les sœurs laveront les pieds des sœurs, et les frères les pieds des frères, en souvenir du fait que notre Seigneur et Maître a lavé les pieds de Ses disciples. C'est ainsi que nous devons agir les uns envers les autres.
En fait, c'est évident tel que le soleil brille, c'est clair. Ou quelqu'un a-t-il besoin d'un cours de rattrapage ? Certainement pas ! La parole de Dieu est claire pour tous ceux qui abandonnent leur résistance intérieure, ouvrent leur cœur et acceptent la parole ; et avec l'acceptation de la parole viennent la lumière et la clarté, puis vient aussi la foi pour pouvoir faire dans l'obéissance ce que le Seigneur nous a ordonné.
Pour moi, je dois le dire, chaque souper est une grande bénédiction. Mais quand vient le lavage des pieds, quand nous nous lavons les pieds les uns aux autres et que chacun sert ensuite la main de l'autre et lui donne un baiser fraternel, c'est l'expression d'un lien intime entre nous et avec le Seigneur ; et nous sommes liés à Lui et les uns aux autres ; nous L'aimons, nous nous aimons les uns les autres. Pourquoi ne devrions-nous pas pouvoir l'exprimer de cette manière ? Dieu nous aidera et nous accordera Sa grâce et Sa bénédiction. Amen.
Levons-nous, et chantons ensemble : « Tel que je suis sans rien en moi » ; et puis nous nous examinerons dans la prière devant le Seigneur, et les frères distribueront ensuite le repas du Seigneur.