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Ewald Frank

Zurich le 27 avril 1986 à 14 heures 00

Actes des Apôtres 22 : 6
CELA ARRIVA LÀ (N°2)

(Retransmis le 31 mai 2025)

2 Corinthiens chapitre 4, versets 5 et 6 :

« Car ce n'est pas nous-mêmes que nous proclamons ; mais le Christ Jésus, comme le Seigneur, et nous-mêmes comme vos serviteurs à cause de Jésus. Car Dieu, qui a commandé que la lumière brille des ténèbres, c'est lui qui a fait aussi briller la lumière dans nos cœurs, afin que la connaissance de la gloire de Dieu brille sur la face de Christ ». 

Prions.

Père céleste, nous Te remercions de tout notre cœur de ce que ces paroles sont devenues réalité dans notre vie : Tu as fait resplendir la lumière de la gloire de Dieu sur la face de Jésus-Christ. Le Soleil de la grâce resplendit ! 

Nous Te remercions de tout cœur pour le privilège d'être rassemblé en Ton nom, devant Ta face, pour écouter Ta parole. Seigneur fidèle, accepte-nous aujourd'hui. Prends toutes nos pensées, soumets tout à l'obéissance de Ta volonté. Nous nous plaçons consciemment sous la conduite de Ton Saint-Esprit, et Te prions que Ton sang précieux et saint purifie et efface toute tache, toute faute, tout péché, afin que nous puissions entrer dans Ta présence.

Dieu fidèle, devant Toi nous devons tous proclamer : « Nous avons des lèvres impures, et nous vivons parmi un peuple aux lèvres impures ! ». Veux-Tu maintenant toucher, purifier et sanctifier nos cœurs et nos lèvres, et les consacrer en Ta sainte présence ? 

Comment Te remercier pour tous mes frères et toutes mes sœurs ! Quel désir ardent nous anime pour être en communion avec Toi et entre nous ! Nous Te prions de bénir également tous les nouveaux venus. C'est encore le temps de la grâce, et nous Te prions ensemble de nous aider à récolter la moisson. Tu dis : « La moisson est mûre, mais peu nombreux sont les ouvriers ! ». 

Dieu fidèle, bénis-nous maintenant et sois avec nous par Ta grâce. Que le fruit de ce service divin soit trouvé dans l'éternité. Réponds aux questions, résous les problèmes, sauve ceux qui sont perdus, guéris les malades, libère ceux qui sont liés, glorifie Ton nom et confirme Ta parole. Nous T'en remercions. Tu es le même hier, aujourd'hui, et le même dans l'éternité. Alléluia ! Amen !

Cet après-midi, nous renoncerons à chanter des chœurs. Le chant est en effet dans la plupart des cœurs une expression de reconnaissance et d'adoration. 

J'ai eu la surprise d'apprendre que frère Russ est ici aujourd'hui à mon insu. Et je voudrais lui demander de nous adresser à tous un mot de salutation, ensuite, je vous ferai un compte rendu de voyages, puis nous aurons une méditation sur la parole, et nous espérons que tous, même ceux qui sont peut-être ici pour la première fois, seront touchés par et interpellés par Dieu.

[Frère Russ].

C'est un grand privilège pour moi d'être ici aujourd'hui ; et je vous salue tous très cordialement au nom précieux de notre Seigneur Jésus-Christ.

Je suis très reconnaissant que nous puissions nous revoir. Je ne viens pas très souvent ici. Je ne serais pas venu aujourd'hui, mais mon oncle est très malade, et je lui ai rendu visite, et il est très heureux de me voir. C'est pourquoi j'ai fait ces cent kilomètres supplémentaires pour venir ici. 

Je vous souhaite à tous la bénédiction de Dieu. Je voudrais également transmettre les salutations du frère Schmidt. Je lui ai dit que je serais ici aujourd'hui, à Zurich, et il vous salue tous très cordialement. 

Que Dieu nous bénisse ! C'est ma prière. Amen !

[Frère Frank]. 

C'était très court. En ce qui concerne frère Russ, je peux dire en toute sincérité que nous nous connaissons depuis environ 1953, oui, 1953-1954. Cela fait beaucoup d'années, et nous sommes unis pour le Seigneur, et nous combattons pour la foi qui a été transmise une fois pour toutes aux saints. En lui et en frère Schmidt, j'ai des piliers qui restent debout, immuables, résistants à toutes les tempêtes. Je suis sincèrement reconnaissant à Dieu pour de tels frères dans l'assemblée de Krefeld.

De vous, mes frères et sœurs bien-aimés ici présents, je pourrais dire la même chose de vous tous. Certaines tempêtes se sont abattues sur nous, et d'autres viendront encore, mais par la grâce de Dieu, nous resterons debout si notre maison spirituelle a été bâtie sur le Roc. Seuls ceux qui ont bâti sur sable seront emportés, balayés et renversés. C'est ce que dit le Seigneur dans la parabole. Lorsque les tempêtes viennent, quand la tempête se déchaîne, on voit alors si l'on a bâti sur le Roc ou non.

Ce que je ressens dans mon cœur comme reconnaissance envers Dieu et aussi envers vous ! Lui seul peut le juger. Je sais que le Seigneur a Son chemin avec nous, qu'Il poursuit Son œuvre, et que le dernier message atteint les extrémités de la terre. 

Nous commencerons en Italie dans les prochains jours. Je l'ai déjà mentionné ici. Priez particulièrement pour la période du 3 au 11 mai. Les combats, les combats spirituels deviennent de plus en plus intenses et difficiles, mais la vérité fait son chemin ; et tous ceux qui sont de la vérité entendent la parole de Dieu. Le monde entier peut être sens dessus dessous. Et cela peut sembler présomptueux lorsque Jean écrivait : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du Malin » (1 Jean 5 : 19) ; et : « Celui qui est de Dieu nous écoute » (1 Jean 4 : 6). C'est beaucoup dire, mais c'est vrai, c'est vrai. Un envoi divin, la parole de Dieu, la nourriture spirituelle préparée pour le peuple de Dieu en ce temps clair et pur, et nous en sommes très reconnaissants.

Sur le plan politique et autre, deux événements particuliers se sont produits depuis la dernière fois, l'un en Libye et l'autre à Rome. Ce qui s'est passé à Rome m'a particulièrement touché intérieurement. Je n'ai pas de télévision, mais ceux qui en ont une ne doivent pas en avoir honte, ils n’ont pas besoin de la cacher, ou tout au plus, la mettre dehors. Quoi qu'il en soit, j'ai vu le journal télévisé, et j'ai observé l'homme du Vatican dans la synagogue ; et on ne devrait pas le croire, mais ils ont chanté le Psaume 150 avec beaucoup d'enthousiasme ! Et cet homme s'est laissé célébrer dans la synagogue ! Ils ne savent pas ce qu'ils font. Mais on peut déjà le voir aujourd'hui, lorsque le ministère des deux témoins aura lieu après l'enlèvement et que le temple sera reconstruit, combien il sera facile pour cet homme de faire un pèlerinage et de procéder à l'inauguration de manière si belle. Mais, ce sera alors le moment où le Seigneur le frappera du souffle de Sa bouche, car cela ira trop loin. 

Mais, nous écrirons encore sur ces choses. Elles sont doctrinales, elles sont prophétiques, et elles ne devraient pas seulement être évoquées, elles devraient être traitées en profondeur, afin que tous sachent exactement comment les choses se passent.

Et vous savez bien que Dieu, sans que nous le méritions et sans que nous en soyons dignes, n'a pas laissé tomber Sa parole révélée entre nos jambes, mais dans notre cœur. Nous n'en pouvons rien du fait que nous puissions considérer aujourd'hui les événements prophétiques du point de vue divin. C'est pourquoi nous sommes profondément et sincèrement reconnaissants au Seigneur pour le ministère de frère Branham. Sans ce ministère prophétique, nous n'aurions eu aucune clarté sur toutes ces choses. Nous aurions été perplexes comme tous les autres, nous aurions interprété comme eux, mais nous n'aurions pas su par révélation ce que c'est.

Quand on entend ensuite des gens parler de la marque de la bête, et dire simplement : « Celui qui ne respecte pas le sabbat, a la marque de la bête ». Il y a de la confusion parmi tous les chrétiens ! Des traditions, des opinions sont proclamées. Le sabbat est le sabbat, la bête est la bête, le faux prophète est le faux prophète. Tout a sa place.

Je dis cela uniquement pour souligner une chose : Nous sommes reconnaissants à Dieu, du moins je le suis et j'espère que vous l'êtes tous aussi, de tout notre cœur pour la révélation des mystères qui étaient restés cachés et sur lesquels on s'interrogeait, sur lesquels on spéculait. Aujourd'hui, personne n'a besoin d'interpréter ni de spéculer, car tout est clair, parce que le temps de l'accomplissement est venu.

Nous l'avons toujours souligné : Les prophéties bibliques n'ont pas besoin d'être interprétées. Elles doivent être vues dans leur accomplissement, acceptées et vécues telles qu'elles sont destinées pour nous. Dieu confirme et accomplit Sa parole en faisant ce qu'Il a promis. Je ne sais pas si c'est ici ou ailleurs, mais chaque fois que les promesses de Dieu s'accomplissent, la lumière vient, la clarté vient, la révélation de la parole et de la volonté de Dieu vient, mais elle vient là où le peuple de Dieu est dans l'attente que Dieu confirme Sa parole et qu'Il l'accomplit.

À l'époque de Moïse, le monde entier était dans le chaos, toute l'Égypte était recouverte de ténèbres, et l'Écriture dit qu'on pouvait les toucher ; mais, là où se trouvaient Israël et la promesse, le prophète, tout ce que Dieu avait préparé et déterminé, là il y avait un soleil radieux, là il y avait la lumière, là il y avait la clarté, là il y avait la parole de la promesse, là il y avait le ainsi parle le Seigneur, là Dieu a agi. Et c'est de cela qu'il s'agit pour nous aujourd'hui. Il ne s'agit pas de créer une ambiance, de faire semblant d'être pieux, mais de reconnaître Dieu dans Son œuvre en cette époque, et de tout classer avec Son aide comme Il l'a déjà fait dans l'Écriture.

Nous avons commencé ici avec le passage de 2 Corinthiens chapitre 4, où il est dit :

« Car Dieu qui a commandé que la lumière brille des ténèbres, c'est lui qui a fait aussi briller la lumière dans nos cœurs ».

Si c'est le cas, dites amen ! Alléluia ! Dieu a fait briller Sa lumière dans nos cœurs. Qu’a dit le prophète Ésaïe à l'époque ? « Le pays de Nephtali et celui de Zabulon qui étaient dans l'obscurité, ont vu une grande lumière ». Le Seigneur est allé là-bas pour servir. Il était et Il est la lumière du monde. Tous sont éclairés par Lui. Sans Lui, il n'y a ni lumière ni vie ! « En Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ». Tout cela va de pair. Ce n'est pas le prédicateur, pas l'homme qui apporte la parole de Dieu ; mais, comme nous l'avons toujours dit, la tâche de la proclamation consiste à mettre les hommes en relation avec Dieu. Ça, c'est le sens et le but de la proclamation de la parole de Dieu, que les hommes soient mis en relation avec Dieu par la parole et l'Esprit, afin que par cette relation avec Dieu, par l'Esprit et la parole, la clarté leur soit donnée. Il est dit plus loin : « Afin que la connaissance de la gloire de Dieu brille sur la face de Christ ».

Passons maintenant à 2 Timothée chapitre 4. Je voudrais lire quelques passages de l'Écriture pour souligner cela. Voici ce qui est dit au verset 16 de 2 Timothée 4. Versets 16 et 17 :

« Lors de ma première défense, personne ne m'a soutenu. Tous m'ont abandonné. Que cela ne leur soit pas imputé ! Mais le Seigneur m'a assisté et m'a donné la force, afin que par moi la proclamation soit achevée et que toutes les nations l'entendent ».

Ce qui m'importe ici, c'est que même si les prédicateurs et les hommes se retirent et ne peuvent pas suivre ce que Dieu fait actuellement, je peux et nous pouvons tous affirmer et dire : « Mais le Seigneur m'a assisté et m'a donné la force, afin que par moi la proclamation soit achevée et que toutes les nations l'entendent ». Quand je lis une telle parole, je suis rempli de reconnaissance, vous savez, bien que le chemin des vrais serviteurs de Dieu était un chemin solitaire, escarpé, épineux et semé de malentendus. Notre Seigneur dit : « Où donc avez-vous trouvé un prophète que vous n'ayez persécuté ? Ou un messager de Dieu que vous n'ayez tué ? Depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, tout le sang a été versé » (Matthieu 23 : 35). Le chemin du Seigneur était tout aussi incompréhensible pour les hommes, pourquoi ? Parce qu'ils étaient enlisés dans leurs propres opinions et leurs propres chemins.

Et nous sommes ici aujourd'hui pour être sortis de nos propres chemins [où nous sommes] enlisés, afin de parvenir à celui qui pouvait dire de Lui-même : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Si Dieu réussit aujourd'hui à sortir chacun de ses propres chemins, de ses propres pensées, de ses propres enseignements, de tout ce qui lui est propre, pour l'intégrer et le placer dans le divin, alors cette réunion aura valu la peine. Ayons dans notre cœur un oui à Dieu, un oui à Sa parole ! Disons-Lui en silence : « Seigneur ! Montre-moi Ton chemin, je veux le suivre. Révèle-moi Ta parole, je veux y croire ! ». Si nous sommes ainsi dans cette disposition de cœur envers notre Dieu sous la proclamation de la parole, alors je vous le dis, Dieu donnera Sa bénédiction et Il aidera, car Sa parole ne peut revenir à vide, elle accomplira ce pour quoi elle a été envoyée.

Dans 2 Timothée au chapitre 1, il est écrit aux versets 9 à 11 :

« Qui nous a sauvés, et appelés d'une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son dessein, et selon sa grâce qui nous a été donnés en Jésus-Christ d'éternité en éternité, et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la puissance de la mort, mais qui a mis en lumière la vie et une nature incorruptible par le message du salut pour lequel j'ai été établi pour ma part, appelé à être prédicateur, apôtre et enseignant ».

Jésus-Christ, notre Seigneur, nous a appelés à une vocation sainte. Et je crois que cet appel divin est entré dans notre vie parce qu'Il nous avait déjà destinés, avant même la fondation du monde à écouter Sa parole, à expérimenter Sa grâce, et à recevoir la vie éternelle. C'est pourquoi il a pu être écrit dans les Actes des Apôtre chapitre 13 : « Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent ». Crois de tout ton cœur que Dieu t'a destiné avant la fondation du monde à vivre non seulement temporairement ici sur la terre, mais éternellement dans la gloire. Et tu verras que, par cette foi dans le plan de Dieu qu'Il réalise, quelque chose s'ouvre en toi pour accueillir le divin et pouvoir y croire. Verset 9 :

« Qui nous a sauvés et appelés d'un saint appel, non en raison de nos œuvres, mais selon son dessein, et selon sa grâce ».

Quelle parole puissante ! Non en raison de nos œuvres, afin que personne ne se glorifie. Que celui qui veut se glorifier, se glorifie dans le Seigneur qui a manifesté Sa grâce envers nous ! Et que celui qui veut remercier, remercie le Seigneur qui S'est interposé, S'est tenu dans la brèche, et a payé le prix fort à Golgotha. 

« Il a détruit la puissance de la mort, mais Il a fait apparaître la vie et l'immortalité par l'Évangile (le message du salut) ».

La proclamation de cette chose merveilleuse que Dieu nous a donné se fait par l'Évangile. L'Évangile signifie : Message de joie, bonne nouvelle pour le pêcheur qu'il est sauvé, bonne nouvelle pour le malade qu'il est guéri, message de joie pour tous ceux qui, dans n'importe quelle situation, veulent simplement venir au Seigneur. C'est pourquoi le Sauveur a dit à l'époque : « Allez dans le monde entier, et prêchez l'Évangile à toute la création ». Pourquoi allons-nous ? Pourquoi proclamons-nous la parole ? Pour offrir aux hommes la richesse insondable de Dieu qui nous a été donnée en Jésus-Christ, pour les familiariser avec elle. Le verset 12 poursuit ainsi :

« C'est aussi la cause de mes souffrances actuelles dont je n'ai pas honte, car je sais en qui j'ai mis ma confiance ». 

Quelle parole merveilleuse ! Chers frères, chères sœurs, chers amis, aujourd'hui nous voulons aussi le dire avec certitude : « Je sais en qui j'ai mis ma confiance, je sais en qui j'ai mis ma confiance ». Et Dieu est fidèle, Il tient Ses promesses. L'Écriture ne peut être annulée. Quiconque invoque aujourd'hui le nom du Seigneur sera sauvé, car ainsi est-il écrit dans le prophète Joël, et ainsi l'a mentionné Pierre dans son premier sermon à la Pentecôte, ainsi Paul écrit ici : « Car je sais en qui j'ai mis ma confiance ». Alléluia !

Il faut aussi laisser une place au cœur pour pouvoir prononcer avec confiance un alléluia, un amen, une louange à Dieu, et dire : « Gloire à Dieu ! ». Dis-le, toi aussi pour toi à ton Dieu dans ton cœur : « Seigneur, je sais en qui j'ai cru. Je sais en qui j'ai mis ma confiance ». Si nous avions mis notre confiance en nous-mêmes, en moi, en toi, en d'autres, nous serions devenus honteux ; mais celui qui se confie au Seigneur ne sera pas et ne peut être confus, car Il veille à ce que Ses promesses soient tenues. Il est également écrit ici au verset 12 :

« Et je suis certain qu'il est assez puissant pour garder jusqu'à ce jour ce qui m'a été confié ».

Mais c’est Lui qui a commencé, Il achèvera. Il peut sauver, préserver, garder, Il peut même relever celui qui est tombé, Il peut fortifier les genoux qui chancellent, Il peut rendre ferme les mains qui faiblissent, Il peut tout. Ayons confiance en Lui aujourd'hui, prenons-le au mot, et disons-Lui : « Seigneur ! Nous sommes venus pour être fortifiés par Toi, pour être bénis par Toi. Nous sommes ici pour Te redécouvrir, pour T'expérimenter nouvellement ». Comme nous souhaitons tous une communion intime avec notre Dieu ! Une nouvelle expérience avec notre Seigneur qui nous rende si frais, si joyeux, remplis intérieurement d'une nouvelle certitude que le Seigneur est avec nous, que nous avons trouvé grâce auprès de Lui !

Nous l'avons également souligné ici, comme Moïse l'a exprimé dans Exode 33, « Seigneur, si j'ai trouvé grâce à Tes yeux, fais-moi connaître Tes voies » ; et nous le voyons depuis les jours d'Abraham et peut-être même avant, Dieu a fait connaître Ses voies à tous Ses serviteurs. Dans Genèse 18 verset 17, nous pouvons lire les paroles du Seigneur : « Comment pourrais-je cacher à Abraham ce que je vais faire ? ». Notre Dieu ne fait rien sans avoir révélé Son dessein à Ses serviteurs les prophètes (Amos 3 : 7). Et le Seigneur est et reste le même dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament.

Comme il est beau de pouvoir dire du fond du cœur : « Le Jéhovah de l'Ancien Testament, est Jésus dans le Nouveau Testament, le grand Je suis, le Seigneur qui a parlé aux prophètes et qui S'est ensuite fait chair pour nous racheter nous qui sommes dans ce corps de chair ». 

Lisons le chapitre 22, verset 6. Il y a là trois mots qui m'ont touché lorsque j'ai lu ce passage auparavant. Actes 22 verset 6 :

« Cela arriva là ». 

Ces trois mots m'ont touché le cœur. Continuons notre lecture :

« Cela arriva là. Or, comme j'étais en chemin là-bas, et que j'approchais de Damas, à midi, une grande lumière venant du ciel m'enveloppa soudainement ».

Ces trois mots en particulier : « Cela arriva là ». Nous devons connaître un jour, une heure, un lieu où nous avons rencontré réellement le Seigneur, où nous avons fait notre expérience avec le Seigneur. Nous devons pouvoir dire : Cela arriva là. Même après des années et des années, nous devons pouvoir revenir à ce moment précis, ou à cet endroit précis et dire : « Cela arriva là, c'est là que le Seigneur m'a parlé, c'est là qu'Il m'a enveloppé de Sa lumière, c'est là qu'Il m'a appelé, c'est là qu'Il m'a chargé d'une mission, c'est là qu'Il m'a envoyé, c'est là qu'Il m'a sauvé, c'est là qu'Il m'a pardonné ». 

Que l'on puisse simplement dire : Aujourd'hui cela peut arriver, aujourd'hui nous pouvons expérimenter Dieu. Et, ne croyez pas que nous sommes ici uniquement pour parler de ce que d'autres ont vécu avec Dieu ; croyez plutôt que nous sommes ici aujourd'hui pour vivre la même chose avec Dieu, et pour recevoir de Lui ce que nos frères et sœurs du christianisme primitif ont vécu avec Dieu et ont reçu de Lui. Êtes-vous d'accord ? 

Si nous pensons seulement que nous avons Paul devant nous et que cela s'est passé là-bas, alors cela nous passe comme un film que nous regardons peut-être. Non. Nous voulons expérimenter Dieu personnellement, nous voulons pouvoir dire aujourd'hui : « Cela s'est passé dimanche après-midi, à Zurich dans la Volkshaus, dans la salle blanche », nous voulons pouvoir dire que c'est là que cela s'est passé, c'est là que Dieu m'a parlé, c'est là qu'Il m'a donné la lumière et la clarté, c'est là qu'Il m'a convaincu de mon péché et m'a montré mon état de perdition, c'est là que je me suis reconnu, c'est là que je L'ai reconnu, c'est là que cela s'est produit.

Continuons à lire. Vous connaissez cette histoire. Je lis maintenant à partir du verset 12. Actes 22 verset 12 :

« Un certain Ananias, un homme pur, respecté de tous les Juifs qui habitaient la ville, vint vers moi, se présenta devant moi, et me dit : Frère Saul, recouvre la vue. Et aussitôt, je recouvrais la vue et pouvais de nouveau voir ».

Même après cela, il aurait pu écrire ou dire : « Cela arriva là ». Lorsque Dieu Se révèle à nous, lorsque nous avons une rencontre avec le Seigneur, quelque chose se produit. Quand Il nous parle, quand Il nous appelle, la lumière et la vie viennent, la clarté vient, nos yeux s'ouvrent. Une fois qu'ils ont été ouverts, nous sommes destinés à transmettre cette même lumière aux autres. Et c'est ce que nous lisons ici au verset 14 :

« Puis il poursuivit : Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre un appel de sa bouche ».

Oh ! Quelle prophétie ! Quelle belle prophétie ! Cet Ananias prophétisait ! C’était un homme qui avait une relation avec Dieu, qui se laissait conduire par l’Esprit, qui pouvait être utilisé comme un instrument entre les mains de Dieu, et cela, de manière puissante. Il convient ici de souligner en particulier ce qui est écrit ici : « Il t'a destiné à connaître Sa volonté ». Comment serait-il possible de proclamer la volonté de Dieu à d'autres, si on ne l'avait pas reconnu soi-même ? Comment serait-il possible d'exposer la partie prophétique de l'histoire du salut, si Dieu n'avait pas révélé et dévoilé les mystères cachés ? 

Permettez-moi d'ajouter ici que Dieu a destiné frère Branham à mettre en évidence la partie prophétique et doctrinale dans cette génération, et Il a confirmé son ministère d'une manière incomparable, afin que tous ceux qui veulent croire puissent croire, car ils n'ont pas seulement entendu des paroles, mais ils ont également vu et expérimenté la confirmation divine comme légitimation. 

Et pourtant, le Seigneur dit : « Nul ne peut venir à Moi si le Père ne l'attire » (Jean 6 : 44). Pourquoi sommes-nous venus ? Parce que nous avons ressenti l'attraction divine ! Nous ne pouvions plus y résister, elle devenait de plus en plus forte. Et maintenant nous pouvons regarder en arrière et dire : « C'est là que cela s'est passé, cela arriva là ». Nous avons pu vivre de nombreuses expériences grâce à la grâce de Dieu.

Si frère Branham pouvait être ici aujourd'hui, il pourrait montrer du doigt : « Le 11 juin 1933, au bout de Spring Street, juste là où elle débouche sur la rivière », et dire : « C'est là que cela s'est passé ! C'est arrivé là, vers 14 heures, lorsque la lumière vive a percé la couverture nuageuse, et que la voix a dit : Comme Jean a été envoyé avant la première venue du Christ, tu es envoyé avec un message qui précédera la seconde venue du Christ » ; il pourrait dire : « C'est là que cela s'est produit, cela arriva là ».

Quiconque voit l'image avec la colonne de feu au-dessus de sa tête, pourrait également dire que cela s'est produit en janvier 1950, à Houston au Texas, il pourrait dire : « C'est là-bas que cela s'est produit ». Jean-Baptiste a pu montrer l'endroit où le ciel s'est ouvert et où l'Esprit est descendu. Il aurait pu dire : « C'est là que cela s'est produit ». Les cent vingt ont pu se référer à la chambre haute, et dire : « C'est là que cela s'est produit ».

Mes chers amis, lorsque nous lisons les saintes Écritures, nous trouvons de nombreux exemples d'hommes qui ont fait l'expérience avec Dieu. Nous sommes le témoignage vivant et ambulant du Dieu vivant ici, sur la terre, au milieu d'un monde qui nie en grande partie l'existence même de Dieu ; et nous pouvons nous réjouir sans cesse des bénédictions de notre Dieu.

Voici maintenant le plus impressionnant, ici, dans le livre des Actes, au chapitre 22 verset 14, il est écrit :

« Mais il continua : Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre un appel de sa bouche ; car tu rendras témoignage de lui devant tous les hommes, de ce que tu as vu et entendu. Et maintenant, pourquoi hésites-tu encore ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant son nom ».

Qu'était-ce donc ? Une conversion totale, baptême compris. Nous voulons servir le Seigneur non pas à moitié, mais entièrement, entièrement. Le moment est venu où Dieu veut nous avoir entièrement. Si nous avons été destinés à connaître Sa volonté, pourquoi ne devrions-nous pas aussi la faire ? Du même Paul, il est écrit dans Actes 26 verset 28 : 

« Tu leur ouvriras les yeux pour qu'ils se convertissent des ténèbres à la lumière, et de la puissance de Satan à Dieu, afin d'obtenir le pardon des péchés et un héritage parmi ceux qui ont été sanctifiés par la foi en moi ».

Il s'agit ici d'ouvrir des yeux. D'abord, ses yeux ont été ouverts, il a été illuminé par la lumière, puis il a été destiné à ouvrir les yeux des autres. Et, croyez-le ou non, partout où la parole de Dieu est prêchée parce qu'elle a été révélée, les yeux des hommes s'ouvrent également, ils sont oints, ils voient ce qu'ils ne pouvaient pas voir auparavant, ils entendent ce qu'ils n'entendaient pas auparavant. Dieu a simplement décidé que par la proclamation, la clarté, l'illumination, la révélation, que tout est donné par Dieu sous la proclamation de Sa parole, que Son Esprit peut planer sur la réunion afin de rendre la parole vivante pour chacun et de la révéler à chacun.

Puisqu'il s'agit également de la partie prophétique de l'histoire du salut, permettez-moi de lire ici un passage de 2 Pierre. 2 Pierre chapitre 1 verset 19, la parole que nous connaissons tous :

« Et, d'autant plus ferme est pour nous la parole prophétique que nous possédons, et vous faites bien de prendre garde à celle-ci, comme à une lumière qui brille dans un lieu obscur, jusqu'à ce que le plein jour paraisse et que l'étoile du matin se lève dans vos cœurs ».

Nous avons la parole prophétique, et cette parole prophétique brille après avoir été révélée par Dieu comme une lumière brillante dans un lieu obscur. « Cela arriva là ». Aujourd'hui, il se peut que Dieu nous donne la clarté nécessaire pour comprendre que nous vivons actuellement dans la partie prophétique finale de l'histoire du salut divin. Dans le livre du prophète Daniel au chapitre 12, versets 8 et 9, nous lisons ce qui suit. Daniel 12, versets 8 et 9 :

« J'ai entendu ces paroles, mais je ne les ai comprises pas ; et j'ai demandé pour cette raison : Mon Seigneur, quelle est la signification de ces choses ? Il répondit : Va, Daniel, car ces révélations doivent rester cachées et scellées jusqu'au temps de la fin ». 

Pas « pour toujours », mais seulement « jusqu'au temps de la fin ». Et comme nous vivons maintenant dans le temps de la fin, nous pouvons comparer la partie prophétique qui s'accomplit actuellement avec la parole prophétique. Nous pouvons observer comment toutes ces choses s'accomplissent sous nos yeux. Il répondit : « Daniel, les révélations doivent rester cachées et scellées jusqu'à la fin des temps », pas plus long que ça. Nous sommes maintenant à la fin des temps, et je l'écris dans la brochure à venir, non pas parce que nous aurions lu davantage la Bible ou que nous en aurions une meilleure compréhension, non, non, ce n'est pas cela, mais parce que le temps est accompli, parce que l'heure de Dieu est venue, que le message de Dieu est là, que la dernière œuvre de Dieu est là, que l'appel de l'Église-épouse a lieu, que sa préparation pour le grand et glorieux jour a lieu.

Vous savez bien que lorsque ce sujet est abordé, on entend toujours les gens dire : « On attend cela depuis des centaines d'années » ; et comme quelqu'un m'a dit récemment : « Ma grand-mère s'est attendue fermement au retour du Seigneur, ma mère aussi, et maintenant je suis déjà vieux ! Comment pourrais-je encore y croire ? ». Alors une parole m'est venue dans la pensée : Si la grand-mère ou la mère n'avaient pas attendu la venue du Seigneur, elles n'y prendraient pas part quand le Seigneur viendra chercher les Siens. C'est simplement une promesse que tous ceux qui ont aimé Son apparition, quelle que soit l'époque à laquelle ils ont vécu, lorsqu'ils seront dans la gloire, ce sont des gens qui auront attendu le retour du Seigneur en leur temps. Si ce n'était pas le cas, ils ne seraient même pas présents, ils n'y prendraient même pas part quand Il reviendra et que les morts en Christ ressusciteront. Et je vous dis aussi pourquoi : Dans tous les vrais croyants, il y a une espérance vivante, divine ; et celle-ci ne peut être réprimée, étouffée. Elle vit, elle vit, elle bouge ! Vous savez ce que je veux dire.

Nous n'avons pas un Dieu mort, ni une foi morte. Nous avons un Seigneur ressuscité, nous avons une espérance vivante. Et si Paul pouvait déjà écrire à l'époque : « Nous ne mourrons pas tous (ou alors nous ne nous endormirons pas tous), mais tous nous serons changés », alors il ne s'est pas trompé, car la parole de Dieu est valable pour toute la durée du temps, jusqu'à ce que le temps aboutisse dans l'éternité. Beaucoup se sont déjà endormis, mais nous sommes encore en vie, nous, nous sommes donc ici. Il ne s'est absolument pas trompé. Ce qu'il a écrit s'accomplit aussi sous nos yeux. Et cette parole s'accomplira aussi, que tous ceux qui sont restés vivants seront changés, et que le mortel revêtira l'immortalité, et le périssable l'impérissabilité, et le corruptible l'incorruptibilité. 

Nous qui sommes avancés en âge, nous avons parfois un peu de peine avec notre corps terrestre. Je l'ai déjà dit ici : Réjouissons-nous et consolons-nous en pensant qu'un jour nous serons à nouveau jeunes et que nous ne vieillirons plus jamais, mais que nous serons éternellement avec le Seigneur, sans soucis, sans maladie, sans souffrance et sans mort ! « Ce que l'œil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme, Dieu l'a préparé pour ceux qui l'aiment ».

Je peux bien sûr comprendre tous ceux qui regardent les jeunes de seize et dix-sept ans et se disent : « Ce serait mieux si j'avais encore seize ou dix-sept ans ! ». Ne vous inquiétez pas, nous le serons tous lors du retour du Seigneur, jeunes, en bonne santé, sans aucune trace de péché, de souffrance, de mort, de tout. L'ancien aura disparu et tout sera devenu nouveau.

Si nous pouvons résumer ce que nous avons examiné ici cet après-midi, nous pouvons dire : C'est là que cela s'est produit, c'est là que j'ai rencontré le Seigneur, c'est là que j'ai entendu la parole de Dieu pour la première fois, c'est là que j'ai consacré ma vie à Dieu, c'est là que j'ai reconnu la vérité, c'est là que Dieu a ouvert mon cœur, c'est là qu'Il m'a ouvert les yeux, c'est là qu'Il m'a donné la clarté. On pourrait écrire des phrases, voire des pages entières sur ce que Dieu nous a donné et sur ce que nous avons vécu avec Lui ! C'est là que cela s'est produit. L'important c'est que nous puissions dire : Je sais en qui je crois, je L'ai rencontré, je L'ai expérimenté ; c'est là et là-bas que cela s'est produit.

Je l'ai dit hier à Salzburg : Je ne veux pas seulement avoir prêché. Je veux revoir devant le trône de la grâce de Dieu tous ceux qui ont entendu la parole de Dieu sortir de ma bouche. Et c'est là que vont nos efforts, nos prières, notre proclamation. Tout a un seul but : Voir la troupe sauvée par Dieu, rachetée par Son sang, préparée et parée comme une épouse qui peut aller à la rencontre de son Époux. 

Nous ne pouvons pas faire plus que croire Dieu. Nous ne pouvons pas nous parer et nous embellir nous-mêmes. Non, c'est le Seigneur qui le fait lorsque nous accueillons Sa parole en nous et que nous laissons Son Esprit agir en nous et à travers nous. Dieu accomplit encore de grandes choses, Il parle encore aux hommes, Il a encore la proclamation, Il a encore un Ananias, Il a encore des serviteurs qu'Il peut envoyer, qu'Il peut utiliser, qu'Il peut bénir. Puissions-nous tous avoir à cœur que beaucoup d'autres soient encore appelés et préparés pour le grand et glorieux jour.

Et ceux qui sont peut-être abattus aujourd'hui, mes bien-aimés, nous sommes tous encore sur la terre. Que personne ne croie que chaque jour sera un jour de soleil radieux. « C'est à travers la tribulation ici-bas que mène le chemin vers Toi ! ». Un certain Étienne a été lapidé, et les apôtres, les prophètes, comme déjà mentionné, ont suivi des chemins difficiles. N'attendons de Dieu que ce qu'Il a prévu pour nous. Aucun de nous ne peut choisir son chemin. Ton chemin et le mien ont été déterminés par Dieu : Suivez-le avec foi, suivez-le autant que possible, sans vous quereller avec Dieu, sans discuter avec Lui. Le chemin peut être difficile, mais il mène à la gloire de Dieu.

S'il y en a parmi vous qui n'ont pas encore expérimenté Dieu, écoutez ce que Jésus, notre Seigneur, vous dit : « Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du repos pour vos âmes, Je vous rafraîchirai ». Nous avons tout en notre Seigneur, le Sauveur, le Guérisseur. En somme, tout ce dont nous avons besoin, nous l'avons en Lui. Et les saintes Écritures disent : « Comment est-ce que Dieu ne nous donnerait-Il pas aussi tout avec Lui ? ». Dieu ne peut rien nous refuser, non. Il veut nous donner la plénitude ; car le Seigneur a dit : « Je suis venu afin qu'ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance ». 

Nous attendons de Dieu un rétablissement complet avant le retour du Seigneur, avec tout ce qui s'y rapporte, afin que la puissance de Dieu puisse se manifester comme la parole de Dieu s'est manifestée. Vous savez bien que Dieu n'envoie jamais Sa parole seule. Il envoie Sa parole pour nous montrer ce qu'Il veut faire, et nous croyons à la parole de la promesse, puis nous la voyons s'accomplir. Même si nous devons attendre, nous entendons les prophètes de l'Ancien Testament dire : « Si la prophétie tarde, attend-la car elle ne tardera pas, elle s'accomplira certainement ». Nous attendons ce que Dieu nous a promis. Nous savons en qui nous avons mis notre confiance. Et personne ne sera confondu, pas même toi.

Chers frères, chères sœurs, ne soyez plus incrédules, ne regardez pas à vous-même ni aux circonstances, car le pire péché, c'est celui de l'incrédulité. Même si vous ne voyez pas encore la solution, croyez que Dieu l'a déjà donnée, et qu'elle vous sera accordée. Je vous en prie, quoi que vous fassiez, ne doutez pas de ce que Dieu a promis, sinon nous le rendons menteur. Dieu est vrai, Sa parole est certaine, ce qu'Il a promis, Il le tient. Toutes les promesses de Dieu sont oui et sont amen. Pouvez-vous le dire ? Chaque promesse s'accomplira, car la bouche sainte du Seigneur l'a dit. Dieu n'est pas un homme. Dieu est Dieu, et Il est au-dessus de tout ; et le pouvoir de Satan sera placé sous Son marchepied, et la victoire de notre Dieu sera manifestée aussi certaine qu'elle a été donnée par grâce à Golgotha. Croyez et cela se produira pour la gloire de Dieu, au nom de Jésus. Amen.

Levons-nous pour remercier le Seigneur.

Dieu fidèle, en raison de la foi que nous avons reçue par la proclamation de Ta parole dans la prédication, nous venons ensemble devant Ton trône de grâce pour Te remercier de passer maintenant parmi nos rangs et de confirmer Ta parole en tous ceux qui ont un besoin, une préoccupation, une requête, quelle qu'elle soit, car le royaume de Dieu ne consiste pas en des paroles seulement, mais en la démonstration de l'Esprit et de la puissance.

Seigneur bien-aimé, étend Ton bras, accompli de grands miracles et des signes par le saint nom de Jésus, par la puissance de Dieu ! Que cela se fasse maintenant pour Ta gloire et Ta louange !

Dieu fidèle, comme nous l'avons cru, cela s'est accompli, et nous T’en remercions de tout cœur, et disons ensemble : « Alléluia ! Loué soit Dieu ! Alléluia ! Loué soit Dieu ! ». Seigneur bien-aimé, que l'heure de la glorification de Ton nom et de la confirmation de Ta parole soit venue. Relève Ton peuple, ô Dieu ! Comment Te remercier de pouvoir dire nous aussi : « Cela s'est produit là » ? Alléluia ! Et nous pouvons résumer en indiquant un lieu où cela s'est produit avec nous et pour nous : Sur la croix à Golgotha ! C'est là que cela s'est produit Alléluia ! C'est là que cela s'est produit, pour toi, c'est là que cela s'est produit, pour moi ! C'est accompli pour toi, pour moi, pour nous ! Les perdus sont sauvés, les malades ont été guéris, les captifs, les liés sont libres, sont délivrés.

Le jour favorable, agréable, le jour du salut, l'année du jubilé, l'année qui ne compte pas que trois cent soixante-cinq jours, mais qui ne s'achève que lorsque le temps de la grâce est révolu ; cette année du jubilé où la liberté est proclamée à tous ceux qui sont liés, et où il est écrit qu'ils doivent être libérés.

Oh ! que l'Esprit du Seigneur repose sur la réunion, sur tout le peuple de Dieu, afin que ceux qui sont liés qui entrent, soient délivrés, que ceux qui sont perdus soient sauvés, et que les malades soient guéris. Élève Ton Église à la dignité divine, ô Seigneur fidèle ! Que tout revienne comme au commencement ! Ô nous Te remercions, car cela s'est accompli là ! Glorieux Golgotha ! Glorieux Sauveur, Roi des Rois, Seigneur des seigneurs ! Tu ne nous as pas seulement racheté, Tu T'es révélé à nous, Tu nous as parlé, Tu nous as donné la lumière et la clarté. Nous Te remercions pour cela. 

Accorde-nous bientôt d'aller de l'avant. Accorde-nous une percée. Mon Dieu, enlève tous les soupirs et les plaintes, tous les gémissements. Donne-nous la foi et la confiance, car nous ne nous fions pas à nous-mêmes, mais à Toi, le Dieu vivant. Tu as déjà vaincu, Tu es le Vainqueur de Golgotha. Alléluia à Ton nom ! 

Dieu fidèle, je sais que mon Rédempteur vit. Seigneur, nous savons que Tu as agi parmi nous aujourd'hui. Les gens pourront dire : C'est là que cela s'est passé. Seigneur, je T’en remercie, et je Te rends seul la gloire, au nom de Jésus ! Amen !