Ewald Frank 

Krefeld le 18 mai 1986 à 10 heures 00 

LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT ET DE FEU

(Retransmis le 08 juin 2025)

[L’assemblée chante « crois seulement » Ndlr]. 

Vous pouvez vous asseoir.

Nous sommes tant reconnaissants à Dieu ! Et je suis conscient que nous avons écouté, que la parole de Dieu a pénétré nos cœurs, et que nous avons compris ce qui compte et de quoi il s'agit, que tout va ensemble, la parole, l'Esprit, l'enseignement, la partie prophétique, tout ce qui fait partie du dessein de salut de Dieu.

Aujourd'hui, en ce jour de Pentecôte, nous ne pouvons rien faire d'autre que de lire dans les Actes des Apôtres le deuxième chapitre, dès le premier verset jusqu'au verset 4. Actes des Apôtres chapitre 2, du verset 1 au verset 4 :

« Quand le jour de la Pentecôte fut arrivé, ils étaient tous ensemble en un même lieu. Tout à coup, il s'éleva du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux et puissant, et il remplit toute la maison où ils se trouvaient. Des langues leur apparurent comme du feu, se divisant en petites flammes, et une se posa sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer ».

Ce grand événement est brièvement décrit ici. En termes d'histoire du salut, il y a la naissance de Jésus-Christ notre Seigneur, il y a Son ministère, Ses douleurs, Ses souffrances, Sa mort, Sa résurrection, Sa montée au ciel, et il y a ce grand événement du déversement du Saint-Esprit. Nous ne pouvons pas seulement penser que cela s'est accompli, a eu lieu. Nous devons nous efforcer de faire en sorte que cela devienne notre expérience personnelle. Nous devons avoir part à ce que Dieu a fait, et faire les mêmes expériences que nos frères et sœurs ont fait avec Dieu au commencement.

Hier, nous avons considéré cette parole : « Tenez-vous sur le chemin, regardez et sondez les sentiers d'autrefois, lequel est la voie du salut, marchez-y ensuite ». Ici, la voie du salut nous est montrée dans Actes des Apôtres 2. C'est comme ça que Dieu a commencé l'Église dans le Nouveau Testament, c'est comme ça qu'Il l'a inaugurée, consacrée. Il en a été son origine et son commencement, comme autrefois, le Seigneur avait parlé avec Ses disciples, comme nous le lisons dans Actes des Apôtres chapitre 1 verset 3 :

« Après qu'il eut souffert, il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu ».

Je voudrais souligner deux ou trois choses. Nous savons que le jour de la Pentecôte, autrefois, il y eut subitement un bruit survenant du ciel, mais, pas seulement un bruit, mais encore plus que ça. Le vent était là, impétueux et puissant, mais ce n'était pas tout. Je continue à lire :

« …comme celui d'un vent impétueux et puissant ».

Ils ont dû expérimenter littéralement l'effet de ce bruit, ils l'ont vu, ils l'ont vécu. Ce n'était pas seulement du vent. Avec Dieu il n'y a pas que du vent. Dieu était dans ce bruit, le bruit était le précurseur de ce qui devait descendre d'en haut et pénétrer dans les disciples ; le bruit du vent était là, mais pas seulement le bruit, mais il y avait plus que du vent. Ici, il est écrit au verset 2, la deuxième partie :  

« Et il remplit toute la maison où ils se trouvaient ».

Ça, c'était l'introduction à ce grand événement surnaturel. C'était une expérience acoustiquement perceptible, palpable, un bruit du ciel qui entra dans la pièce ; et il y a eu plus qui a suivi ce bruit, ça n'a pas fait que du vent. Ce bruit n'a pas fait que du vent. Que le Seigneur me pardonne si je l'ai exprimé ainsi. Avec Dieu, il y a plus que du bruit ! Dieu accomplit Ses promesses, accomplit ce qu'Il a dit dans Sa parole ; Il Se révèle à ceux qui l'ont cru. Et aujourd'hui, nous pouvons nous attendre à ce que nous ayons au moins le même résultat, que nous voyons le même résultat et fassions la même expérience. Ici, au verset 3, il est écrit :

« Des langues leur apparurent comme du feu, se divisant en petites flammes, et une se posa sur chacun d'eux ».

Qu'est-ce que c'était ? Ils ont dû voir, entendre et expérimenter, vivre cela. Les hommes de Dieu n'ont pas écrit ou bien parlé de ce qui était dans leur imagination. Ils ont raconté ce qui s'était passé réellement, ce qui s'était passé vraiment là-bas. C'était une expérience surnaturelle, c'était un déversement du Saint-Esprit. 

Et si aujourd'hui je cogne ce vase et le renverse, l'eau se déversera, n'est-ce pas ? L'eau se déversera. C'était un déversement, une effusion, pas seulement de parler de la chose, d'annoncer la chose, de parler de la chose. C'était l'accomplissement même des promesses divines telles qu’on pouvait le lire dans les Écritures. Et Jean l'avait déjà annoncé : « Moi je vous baptise d'eau pour la repentance, mais celui qui vient après moi vous baptisera d'Esprit saint et de feu ». Ici nous le voyons, nous voyons comment cela s'est passé :

« Du ciel s'éleva un bruit comme celui d'un vent impétueux et puissant, et il remplit toute la maison où ils se trouvaient. Et des langues leur apparurent comme du feu, se divisant en petites flammes, et une se posa sur chacun d'eux ».

Je suis reconnaissant à Dieu de ce qu’il n'y avait qu'une seule langue pour chacun ; et j'aimerais que tous les croyants puissent seulement parler d'une seule langue. S'ils parlaient d'une seule langue, c'est-à-dire avec une langue qui a été pénétrée et consumée par le feu de Dieu, le feu divin, pour qu'ils puissent ensuite annoncer les merveilles de Dieu, les œuvres merveilleuses de Dieu ! car dans notre temps, Dieu a fait de grandes choses, des merveilles, et j'ose dire qu'Il fera encore de plus grandes merveilles qu'Il n'a déjà faites ; car la fin, le couronnement, l'achèvement, la perfection de l'Église du Nouveau Testament, viendra en puissance et gloire, et Dieu Lui-même prendra soin de ça. Ça continue encore ici, au verset 4 :

« Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer ».

C'était une expérience surnaturelle ici sur la terre. Ils ont fait une expérience surnaturelle ici sur la terre. J'avais été peut-être deux fois dans la chambre haute à Jérusalem, et à chaque fois que j’y étais, je pensais à cet événement. Aujourd'hui nous sommes ici. Cela peut être aujourd'hui notre chambre haute. Aujourd'hui nous pouvons expérimenter d'ici, à cet endroit. La crucifixion n'a plus besoin de s'accomplir : Elle est accomplie ! La résurrection n'a pas besoin d'avoir lieu maintenant : Elle a déjà eu lieu ! Le déversement, l'effusion du Saint-Esprit ne doit pas venir maintenant : L'Esprit de Dieu est déjà déversé et a été déjà répandu sur toute chair. Ce n'est pas aujourd'hui que cela aura lieu. Aujourd'hui, nous avons seulement besoin de l'accepter dans la foi, et de remercier le Seigneur qui a mis cette expérience à notre disposition.

De même que nous avons une part dans chaque expérience de l'histoire du salut et que nous pouvons littéralement en témoigner par une expérience personnelle avec Dieu, il en va de même avec l'expérience d'être rempli du Saint-Esprit. Chacun doit recevoir, accepter, expérimenter Jésus-Christ comme Sauveur personnel ; chacun qui a vraiment cru, doit suivre le chemin biblique par la repentance et le baptême d'eau, et faire l'alliance d'une bonne conscience avec Dieu ; et ensuite, chacun doit ensuite faire cette expérience-là d'être rempli du Saint-Esprit.

Pour nous, un rappel de cela ne suffit pas. Nous voulons avoir cette expérience et faire cette expérience, pour pouvoir la voir comme elle a été accordée à nos frères et sœurs au commencement. Aujourd'hui, ici, il s'agit de plus que ce que nous voyons ici. Il y a beaucoup plus que ce que l'on peut voir ici. Je crois que c'est l'un des frères qui l'a exprimé ici, il s'agit de la vie de Dieu qui a été mise dans l'Église. Quand on lit Actes des Apôtres 2, il s'agit de beaucoup plus que ce que nous pouvons lire ici. Et nous allons dans Jean 1 verset 4 :

« En lui était la vie, et c'est la vie qui était la lumière des hommes ».

C'est en Jésus-Christ que la vie de Dieu était. C'était même le sang divin, le sang de Dieu qui a coulé. Ça, vous pouvez le lire dans Actes des Apôtres chapitre 20 verset 28 :

« Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis surveillant, pour paître l'Église de Dieu, qu'il s'est acquise par son propre sang ».

Ça c'est une parole merveilleuse. Le sang divin dans un corps humain, parce que Jésus, notre Seigneur, n'était pas moins que Dieu Lui-même manifesté en forme humaine, Emmanuel, Dieu avec nous. Et nous savons que dans Lévitique chapitre 17 verset 11 il est écrit : 

« Car la vie du corps est dans le sang. Je l'ai mis à part pour vous sur l'autel, afin que par lui vous obteniez l'expiration de vos péchés, car c'est le sang qui produit l'expiration par la vie qu'il contient ».

Cela ne peut pas être exprimé plus clair que ça ! Dans le sang de Dieu, de Jésus, le sang divin de Jésus, la pleine réconciliation avec Dieu a eu lieu, elle a été accomplie. C'était le grand jour de réconciliation de Dieu avec l'humanité. Les hommes ne périssent pas parce qu'ils ont péché. Les hommes périssent parce qu'ils ne croient pas que leurs péchés sont pardonnés et que leurs fautes ont été expiées. Ici, il est écrit que la vie est dans le sang, et que l'expiration est produite par la vie qui est dans le sang. C'était la vie divine, la vie de Dieu qui coulait dans Ses veines. 

Et vous, mes bien-aimés, au moment où la rédemption fut accomplie, ce sang, cette vie de Dieu a été libérée pour pouvoir revenir sur la troupe rachetée. [Il y avait] Plus qu'un bruit impétueux, puissant, plus qu'un vent, plus que des langues de feu divisées en petites flammes, plus qu'un parler en langue : C'était la plénitude de la vie divine qui, par le déversement du Saint-Esprit, est venue dans l'Église. Et cette vie de Dieu, c'est ce dont nous avons besoin. C'est d'elle que nous avons besoin pour vaincre ; et nous pouvons l’avoir ce soir. Aujourd'hui, en cet endroit, nous pouvons expérimenter Dieu tel que nos frères et nos sœurs, là-bas, l'ont expérimenté avec Dieu.

Je vous pose la question aujourd'hui : Maintenant, où se situe le problème s'ils n'ont pas encore fait la même expérience ? Dieu ne peut pas en être responsable, parce qu'Il a tout préparé, tout ce qui était nécessaire, Il l'a fait de Son côté pour nous ; Il nous a appelés, Il nous a rachetés, Il nous a accordé le pardon de nos péchés, Il nous a fait grâce, Il a répandu Son Esprit, Il nous a accordé Sa parole, révélé Sa volonté. Qu'est-ce que Dieu peut faire encore ? 

Maintenant, cela dépend de notre foi, que dans la foi, nous puissions déjà remercier Dieu, dans la foi, de ce qu'Il ne nous a pas laissé orphelins. Qu'est-ce que notre Seigneur a dit ? « Je ne vous laisserai pas orphelins ». Notre Dieu n'est pas mort. C'est le Seigneur qui est mort. Je ne vais pas expliquer cela maintenant. C'est le Seigneur qui est mort ; mais, ce qui était homme est mort, mais ce qui était Dieu est allé dans les endroits inférieurs de la terre pour, en Esprit… c’est en esprit que le Seigneur a vaincu la mort, l'enfer, le diable, et que le troisième jour, Il est ressuscité des morts. C'est pour cette raison que Paul pouvait écrire : « Mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? ». 

Résumons ensemble. Le jour de la Pentecôte, Dieu a fait le commencement de l'Église, Il l’a consacrée. Ça, ce fut le commencement. Toutes les autres choses c’étaient des préparations. La rédemption avait eu lieu. Mais ils s'étaient éparpillés et ils ont été de nouveau rassemblés après Sa résurrection, et le Seigneur les a enseignés. Sur les choses concernant le royaume de Dieu. Mais le jour de la Pentecôte, la troupe des Rachetés comme corps du Seigneur constituée de plusieurs membres qui forment un corps, ont été joints pour que le ministère du Seigneur, par la puissance de l'Esprit, puisse être poursuivi.

Et je crois que si aujourd'hui nous pouvions prendre Dieu au mot, alors quelque chose de surnaturel se passerait ici. Nous n'avons pas besoin d'attendre un bruit impétueux, puissant. Cela a eu lieu seulement une unique fois, au commencement. Après, quand on regarde tous les autres baptêmes du Saint-Esprit dans les Actes des Apôtres, il n'y avait qu'un seul résultat : Ils furent tous remplis du Saint-Esprit. Aujourd'hui nous pouvons faire la même expérience avec notre Dieu. Je sais que beaucoup l'ont expérimenté, et malgré tout ils portent une faim, une soif dans leur cœur : ils veulent encore recevoir plus de Dieu. Abandonnons toute résistance qui pourrait être dans notre cœur ! Prenons Dieu au mot, prenons Dieu à Sa parole, sondons les chemins d'autrefois et trouvons la voie authentique du salut qui a été suivie autrefois, et marchons-y aussi pour que nous puissions faire les mêmes expériences sur ce chemin du salut.

Dans 1 Jean, il y a une parole merveilleuse. 1 Jean chapitre 1, versets 1 et 2 :

« Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie —car la vie a été manifestée… la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle— ».  

La vie de Dieu a été manifestée. Ce dont nous avons besoin dans le domaine spirituel, c'est la vie de Dieu Lui-même dans nos âmes. Et nous savons que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui est sortie de la bouche de Dieu. Beaucoup de paroles de Dieu nous ont été adressées, mais maintenant, dans la foi, nous devons oser ce pas, et prendre Dieu au mot, sans s'imaginer comment cela doit arriver. Ce qui est important, c'est que nous ne soyons pas seulement ici pour écouter ce que d'autres ont expérimenté avec Dieu, mais nous sommes ici pour faire nos propres expériences avec Dieu, nos expériences personnelles. Combien sont venus ici avec un tel désir sincère dans ces jours-ci, et aujourd'hui ?

Il y a un cantique qui dit : « Regarde-moi et réponds à mon désir ! Réponds à mon désir ». Si notre désir devient si grand que nous disions : « Seigneur ! Je ne peux plus, je ne peux plus continuer à vivre, si ce n'est que Tu me remplisses du Saint-Esprit ! ». Mes bien-aimés, il faut que les choses arrivent à ce point. Pas seulement lire ce qui est arrivé et ce que d'autres ont reçu, ont expérimenté, mais de l'expérimenter personnellement, car c'est ainsi que c'est écrit : « Si la puissance qui a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts habite en nous, alors nos corps mortels seront vivifiés, changés, par la puissance qui habite en nous ». 

Qu'est-ce qui s'est passé avec Énoch ? Énoch marchait avec Dieu, il avait la parole de Dieu, et il fut enlevé. Dans la parole de Dieu, dans l'Esprit de Dieu, il y a la puissance de Dieu, la vie de Dieu qui veut se manifester, qui veut produire son effet. La parole doit pouvoir produire l'effet pour lequel elle a été envoyée. Et l'Esprit vient sur ceux qui ont écouté la parole de la promesse divine, et confirme la promesse par une expérience personnelle en chacun individuellement, avec Dieu. 

Et c'est pour cette raison que nous sommes ici aujourd'hui, pas seulement pour écouter, mais pour expérimenter personnellement, pour recevoir. Un désir est là. Sommes-nous rassemblés d'un commun accord au nom du Seigneur ? N’avons-nous rien les uns contre les autres, ou bien, il n'y a rien entre nous, en quoi que ce soit ? Est-ce que tout a été mis en ordre avec Dieu et les uns avec les autres ? Est-ce que nous pouvons venir devant Sa face ? Tout a été réglé entre nous ? Faisons comme ça doit être fait, apportons tout au Seigneur, et croyons qu'Il a réparé tout dégât, croyons ce qu'Il a dit : « Je t'ai racheté ». Croyons qu'Il a ramené l'homme à Lui : « Je t'ai appelé de ton nom, tu es Mien ».

Et je vous dis, aujourd'hui, si vous prononcez de vos lèvres de tout votre cœur cette phrase, si vous pouviez le dire : « Seigneur, je Te remercie de ce que Tu m'as sauvé, Tu m'as racheté, Tu m'as pardonné, Tu m'as accueilli, Tu m'as agréé, Tu m'as fait grâce ; je peux être Ta possession pour ce temps et pour l’éternité » ; au moment où vous commencez ainsi à confesser cela de votre bouche, pas comme ça de vous-même, mais parce que vous le croyez de votre cœur, sincèrement, alors, subitement, vous expérimentez la délivrance, et vous êtes remplis de joie, et la paix qui dépasse toute pensée humaine remplira votre âme, et alors la parole s'accomplit : « Vous trouverez du repos pour vos âmes », le repos de Dieu Lui-même. « Il y a un repos présent pour le peuple de Dieu ».

Dans ce monde, tout est en désordre, les gens sont stressés et en mouvement ; mais Dieu a des hommes sur la terre qui ne se laissent pas emporter par l'esprit de ce monde, de ce siècle, (qui ne se laissent pas) emporter par le train de ce monde, des hommes qui, ici sur cette terre, prouvent leur nouvelle naissance par leur conduite, comme un frère disait : « Nous voulons suivre le chemin, marcher et vivre avec Dieu ». 

Que Dieu puisse faire de nous de telles personnes, qui marchent dans Ses voies et qui font Sa volonté, et qui se tiennent à Sa disposition, des hommes en qui peut s'accomplir que nous sommes devenus quelque chose pour la louange de Sa glorieuse gloire, pour la louange de Sa glorieuse grâce ; comme notre frère l'a lu, que celui qui veut se glorifier, qu'il se glorifie dans le Seigneur. Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse, mais celui qui veut se glorifier, qu'il se glorifie dans le Seigneur, du Seigneur. La sagesse restera en arrière, la richesse restera aussi, et tout le reste, nous le laisserons ici ; mais ce que Dieu aura pu produire en nous, dans notre cœur, dans notre âme, nous le prendrons avec pour aller au ciel. Oui, cela nous fera passer de l'autre côté. 

Comme je l'ai dit d'abord, nous portons les promesses dans notre cœur, et ensuite les promesses nous portent. Dieu porte Lui-même ceux qui, dans la foi et la confiance, Le suivent, et ont reçu dans leur cœur Sa parole comme promesse divine. Ne regardons pas à nous-mêmes, aux uns, aux autres, aux circonstances, à l'environnement, à la maladie ou bien à la faiblesse. Aujourd'hui, regardons à Jésus, fixons les regards sur Jésus, c’est Lui qui suscite la foi et la rend parfaite. Tous ceux qui regardent à Lui ne seront jamais confus. Tous ceux qui se confient en Lui, qui mettent leur confiance en Lui, ne seront jamais déçus.

Si déjà, dans les jours de Moïse, ça suffisait que tous ceux qui avaient été mordus par ces serpents, seraient morts s'ils n'avaient pas regardé au serpent d'airain. Le fait seulement de regarder au serpent d’airain, ils étaient guéris ! Qu'est-ce qui devrait se passer avec nous aujourd'hui ? Nous tous, nous avons été trompés par le serpent ancien, nous sommes nés dans ce monde sans espoir et sans Dieu ; mais maintenant, nous qui étions éloignés, nous sommes devenus rapprochés, nous qui étions étrangers, nous sommes devenus les gens de la maison de Dieu, nous avons reçu la grâce de Dieu. Qu'est-ce qui devrait se passer avec nous si, aujourd'hui, dans la foi, nous fixons le regard sur Jésus, sur la croix ? Alors, au même instant, nous recevrons le salut.

Aujourd'hui, nous ne voulons pas seulement avoir écouté ces choses, et peut-être humblement penser à ceux-là : « Oh ! Ils ont vraiment expérimenté quelque chose de merveilleux le jour de la pentecôte avec Dieu ». Non, nous voulons aujourd’hui croire, croire que cette expérience de la Pentecôte est aussi pour toi et pour moi, elle est à ta disposition, elle t'est déjà donnée. Nous n'avons pas besoin de mettre violence. L'Esprit de Dieu a déjà été répandu.

Et si maintenant, aujourd'hui, nous voulons faire la même expérience, faisons aussi comme avec la crucifixion : Jésus-Christ a été crucifié une fois pour toutes, et Il est mort, et Il a été enseveli, et le troisième jour Il est ressuscité. Il n'existera pas encore une autre crucifixion ! C'est aussi comme ça avec l'expérience de la Pentecôte : Le Saint-Esprit a été répandu, et il s'agit ici d'un fait divin historique de salut. Nous voulons le recevoir en nous.

Comme l’Adam terrestre a reçu le souffle de vie, et subitement il s'est tenu sous ses pieds, et depuis il pouvait parler, il pouvait marcher dans un corps de chair, tout fonctionnait ; dans le corps du Seigneur aussi, les différents membres sont là, mais c'est seulement quand la vie de Dieu Lui-même vient dans l'Église, et que par cette vie nous nous tenons sur nos pieds de la foi, c'est à ce moment-là seulement que tout se déroulera sans frottement et fonctionnera sans frottement, de manière divine. Et je l'attends, et je crois que Dieu l'accordera, car c'est ainsi, tel que c'était au commencement, c'est ainsi que ça doit être maintenant à la fin. « Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et le même éternellement ». Il est celui qui baptise encore aujourd'hui d'Esprit et de feu.

Aujourd'hui, j'ai une demande que nous voulons apporter devant la face de Dieu avec reconnaissance, avec louange, avec allégresse et avec adoration ; pas avec des supplications et des prières, mais avec reconnaissance, avec action de grâce, devant le trône de la grâce, venir devant notre Dieu ; et vous verrez, tel qu'il est écrit, ce qui est écrit va s'accomplir. Psaume 50 verset 23 : 

« Celui qui offre des actions de grâce en sacrifice, qu'il me loue !  Et ça, c'est le chemin du salut que je lui montre ».

C'est ainsi que notre chemin commence avec Dieu : Dans la foi et dans la confiance en Lui et en l'œuvre de la rédemption accomplie sur la croix à Golgotha par Lui. Le Saint-Esprit vint sur la troupe des rachetés autrefois ; et le même Saint-Esprit vient maintenant sur la troupe des rachetés. Par Sa grâce, nous pouvons nous compter dans cette troupe.

L'Esprit de Dieu est la puissance de Dieu, est la vie de Dieu. Tout est contenu en cela. Aujourd'hui, que cela nous soit accordé dans l'adoration, dans la foi de tout notre cœur, de remercier le Seigneur et de Lui apporter des actions de grâce. Et que cela soit ainsi, que ce soit aujourd'hui, qu'ensemble, d’un commun accord dans l'adoration, dans la louange, dans l'allégresse, nous venons devant la face de Dieu, et vous verrez que Dieu Se tient sur ce qu'Il dit, garde et confirme Sa parole, et qu'Il l'accomplira.

Loué et exalté soit Son saint nom ! Amen !