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Ewald Frank

Krefeld le 31 mai 1986 à 19 heures 30
(Retransmis le 12 avril 2025)

JEAN 15 : RESTEZ DANS LA COMMUNAUTÉ D'AMOUR AVEC MOI ET LES UNS AVEC LES AUTRES

Nous sommes si reconnaissants envers Dieu pour tout ce qu'Il fait, et nous sommes toujours mécontents de ce que l'ennemi fait. Si nous pouvons faire la différence, nous sommes déjà aidés.

Aujourd'hui, je suis très, très attristé parce que j'ai été impliqué dans une affaire familiale en rentrant de Suisse, et je ressens, en quelque sorte, une très grande tristesse à ce sujet.

Une seule parole m'est venue à l'esprit lorsque le frère Russ a fait la remarque qu'il allait nous apporter une parole, alors la parole qui m'est venue à l'esprit est celle que Jéthro a dit à son gendre, Moïse : « Choisis-toi des hommes capables » (Exode 18 : 21). Et il semble vraiment que la proclamation de la parole doit rester libre de tout ce qui peut encore se trouver ici ou là parmi les hommes. Je suis tellement attristé, surtout quand on ne peut pas aider, quand les gens n'acceptent pas vraiment l'aide de Dieu, et que nous aimerions que tout le monde soit en paix avec Dieu, ce serait le mieux.

Comme je l'ai dit, je vais peut-être mettre en avant quelques pensées de cette parole, puis je vais simplement m'asseoir. Frère Russ, comme nous l'avions promis, prêchera ce week-end. J'ai dit que nous n'aurions pas de réunion. J'ai aussi le droit d'écouter de temps en temps. Chaque fois que d'autres prêchent, je reçois une grande bénédiction ; et quand je dois prêcher moi-même, ce n'est pas bien, alors ce sont les autres qui sont bénis. Oui, alors ce sont les autres qui sont bénis. Oui, eh bien c'est comme ça.

Ce sont des paroles connues de tous que nous lisons, que nous entendons. La question est toujours de savoir dans quelle mesure elles ont pu se manifester dans notre vie, dans quelle mesure Dieu a pu réaliser en nous ce qui est écrit. Et, vous savez que notre désir ne cesse de grandir, à savoir que l'écart entre la promesse et l'accomplissement, l'écart entre la foi et la réalité se réduise de plus en plus, et que Dieu puisse recevoir ce qui Lui revient de plein droit. Tout ce que nous lisons ici est vrai. Il faut juste que cela se manifeste, et de manière positive.

Nous avons lu ici : « Tout sarment en Moi qui ne porte pas de fruit, il est coupé et jeté ». C’est une parole très sérieuse ! Être en Lui et ne pas porter de fruit, et se dessécher ! Cela ne vaut pas la peine d'être en Lui, ou d’être accroché à Lui si l'on ne porte pas de fruit pour Lui. Et puis la promesse : « Tout sarment qui est en Moi et qui porte du fruit, Je le nettoierai afin qu'il porte encore plus de fruit ». C'est notre désir, que Dieu purifie, qu'Il taille, qu'Il aide à ce que le fruit apparaisse.

Et puis la constatation : « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire ». (Jean 15 : 5). Je ne crois pas qu'il y ait un enfant de Dieu qui n'ait pas encore fait cette constatation : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire ». Mais cela signifie qu'avec Lui, nous pouvons tout, comme le dit Paul, « je peux tout faire grâce à celui qui me donne la force ». 

Puis il est dit : « Celui qui ne demeure pas en moi, est jeté dehors ». (Jean 15 :  6). Il y a des comparaisons de ce genre dans les saintes Écritures, peut-être dans le contexte, 2 Timothée 4, où les gens se sont détournés de la vérité, ne sont pas restés dans la parole, ne sont pas restés en Christ. Seul celui qui a déjà été là, peut se détourner ; seul celui qui l'a déjà eu, peut la perdre. Et nous voyons ici comment le Seigneur nous dit : « Celui qui ne demeure pas en Moi, est jeté dehors » ; et nous avons aussi lu : « Si vous demeurez en Moi, et que Mes paroles demeurent en vous ». (Jean 15 : 7). Ce sont des paroles sérieuses. Et si le Seigneur parvient à nous amener à ne pas nous contenter d'entendre, d'écouter Ses paroles, mais à laisser Dieu agir en nous, alors les autres verront que nous ne nous contentons pas de paroles, et que nous n’avons pas seulement des paroles, mais que Dieu veut être avec nous. Jean 15 verset 7 :

« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé ».

Si nous prenons cette parole ici, nous devons aller à l'épître de Jean, car il y est écrit que lorsque Dieu nous exauce, ça veut dire que nous avons apporté devant Lui des prières que nous avons reçues de Lui auparavant. Nous n'avons pas prié comme nous le voulions, nous n'avons pas présenté nos propres souhaits, mais nous avons présenté à Dieu des prières conduites par Lui, et qui étaient dans Sa volonté ; et tout ce qui est dans Sa volonté, Il l’exauce et Il le donne. Puis au verset 8, il est dit :

« C'est ainsi que mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruits, et que vous soyez mes disciples ».

Qu'est-ce que nous aimerions le plus ? Que le Seigneur puisse aller de l'avant avec nous ! Je voudrais presque dire, qu'Il puisse être satisfait, qu'Il prenne plaisir à nous. 

Nous avons entendu la courte prédication d'Arthur Davies « Marcher avec Dieu, plaire à Dieu ». C'était le cas d'Énoch, de Noé, d'Abraham, des prophètes ; et je crois que nous devons y parvenir, que nous y parviendrons. Si nous voulons prendre part à l'enlèvement, alors il faut que la faveur de Dieu, le bon plaisir de Dieu repose sur nous ; alors toute incertitude et tout doute doivent être bannis de nous. Nous devons être venus dans le repos en Dieu, non pas que nous ayons apaisé notre conscience, mais que, vraiment, que nous soyons vraiment parvenus au repos en Dieu, repos de nos propres œuvres, pour trouver le repos en Dieu. Il est dit ici dans Jean 15 verset 9 :

« Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour ».

Combien de fois avons-nous entendu parler de l'amour de Dieu ? On pourrait presque dire : Arrêtez donc d'en parler, et mettons en pratique ensemble ce texte, afin que Dieu puisse répandre sur nous Sa bénédiction en abondance. Mais, il faut prêcher jusqu'à ce que la parole de Dieu ait atteint son but, et accompli les choses pour lesquelles Dieu l'a envoyée. Prêcher ne sera jamais vain.

Mon frère Arthur m'a dit tout à l'heure –je ne voulais pas venir, et encore moins prêcher– mais il a dit : « Si je pouvais croire aussi bien que tu prêches, nous serions tous mieux aidés ! Tu es un original ». Et c'est comme ça, nous avons tous du mal à croire, et nous avons toujours dit que nous pouvions croire Dieu. « Celui qui ne croit pas Dieu, le fait passer pour un menteur ». Donc, nous croyons Dieu, nous croyons la parole de Dieu ; nous croyons encore la parole de Dieu même si nous ne parvenons pas à l'accomplir, nous croyons quand même que c'est vrai, et nous avons le désir en nous de faire mieux la prochaine fois avec l'aide de Dieu. Oui, c'est comme ça. Au verset 10 :

« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour ».

Ici, nous avons à nouveau la comparaison avec Dieu et Christ, et c'est toujours là que butent ceux qui ne peuvent pas vraiment croire. Quand j'ai entendu hier les nouvelles, que le Pape avait écrit cent cinquante pages sur le Saint-Esprit, qu'il avait d'abord parlé de Dieu le Père, puis de Dieu le Fils, et qu'il parlait maintenant de Dieu le Saint-Esprit et de son rôle en politique etc., cela m'a fait tout drôle.

Comme nous pouvons être reconnaissants que Dieu Se soit révélé à nous, que nous puissions tout simplement voir que Dieu a pris un tout nouveau départ, un nouveau commencement ! Et Christ était ce commencement de la création de Dieu, une révélation de Dieu Lui-même en tant que Fils dans la chair, pour pouvoir faire de nous qui sommes dans la chair, des fils et des filles de Dieu.

Mais nous ne voulons pas nous attarder là-dessus maintenant. Mais, c'est tout simplement important, c'est même là que réside la vie éternelle, et seuls ceux qui ont vraiment reçu la vie éternelle le reconnaissent. Pour tous les autres, c'est la même chose. Je vais vous le lire pour que vous le sachiez, et que vous vous en souveniez. C’est un passage de l'évangile de Jean, chapitre 17 verset 3 :

« Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ ».

Voilà en quoi consiste la vie éternelle ! Qui ne reconnaît pas le sens et le but de la révélation de Dieu en Christ ? Où est la vie éternelle ? Si la vie divine est en nous, alors nous reconnaissons Dieu, car l'Esprit de Dieu est en nous, et sonde toutes choses, même les profondeurs de la divinité. Au chapitre 15 verset 15, se trouve alors la parole bien connue. Jean 15 verset 15 :

« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous ai appelés amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître ».

Les amis de Dieu, comme Abraham qui a reçu la visite du Seigneur avant la destruction de Sodome et Gomorrhe, et le Seigneur lui a dit : « Comment pourrais-Je te cacher ce que je vais faire ? » ; c'est ainsi que le même Seigneur a parlé à la postérité d'Abraham de nos jours. Il ne nous a pas laissé dans l'obscurité, mais nous a révélé Sa parole et Sa volonté. Nous ne sommes plus des serviteurs, nous ne sommes plus des étrangers, mais des citoyens de la maison de Dieu, des membres de Sa famille, des amis de Dieu ; et la raison est la suivante : « Parce que Je vous ai tout fait connaître », pas seulement quelque chose, mais tout le dessin, le conseil de Dieu.

Je l'ai remarqué à nouveau, lorsque je parle à des gens qui sont dans un autre bateau, et qui peuvent parler pendant deux heures sans rien dire qui puisse avoir de l'importance. Seul celui à qui la parole de Dieu a été révélée pour cette époque, en ce temps, peut parler de la part de Dieu, comme il est écrit : « Celui qui est envoyé par Dieu, prononce les paroles de Dieu ».

« Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père ».

Je l'ai dit quelque part, maintenant, il faut que la dynamique vienne s'ajouter à cette mécanique. Dieu doit confirmer Sa parole. La puissance de Dieu doit entrer dans cette mécanique de Dieu, afin que le corps du Seigneur soit fonctionnel et prêt à l'emploi dans toutes les tâches et tous les domaines. Et puis, la magnifique constatation, au verset 16 : 

« Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres ».

Que Dieu fasse en sorte que le monde reconnaisse que nous sommes les enfants de Dieu. Nous l'avons vu lors du dernier mariage, et j'espère que nous continuerons à entendre de bonnes nouvelles. Nous avons également montré l'amour de Dieu en ne faisant pas de différence entre les personnes. Nous laissons Dieu juger. Je vous le dis : À quelle vitesse nous pouvons nous tromper en tant qu'être humain ? Très, très rapidement ! Dieu regarde le cœur, Il voit ce qui est caché. Nous, nous jugeons selon l'apparence, mais Lui voit ce qui est à l'intérieur. 

Encore un petit peu plus loin, verset 18 :

« Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait ».

Nous n'avons rien de bon à attendre sur la terre. Ne croyez pas que les gens vont nous féliciter et dire : « Tout va bien, tout est beau ! ». Nous serons haïs de tous, à cause de Son nom. Et on le remarque surtout quand on parle avec les pieux, et qu'il est question du nom du Seigneur. Avant tout était encore très beau, mais soudain la haine se fait sentir, et on se rend compte que l'amour ne peut pas être authentique ; car là où il y a un véritable amour divin, la haine ne peut certainement pas être présente à côté. Soit, le cœur est renouvelé, soit il est resté vieux, et nous n'avons fait que l'étouffer un peu pour que les choses n'éclatent pas. Il est ensuite écrit au verset 20 de Jean 15 :

« Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Un serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s'ils ont obéi à ma parole, ils obéiront aussi à la vôtre ».

C'est une parole très puissante. Il est également écrit que ce qui Lui est arrivé, nous arrivera. Tout comme on a reçu Sa parole, on devrait recevoir et suivre la parole de ceux qui parlent en Son nom, et agir en conséquence ; car les hommes ont reconnu, comme l'écrit Paul : « Vous avez reçu la parole que je vous ai annoncée, non pas comme venant de l'homme, mais comme étant la parole de Dieu, ce qu'elle est véritablement ». (1 Thessaloniciens 2 : 13). Et si la parole de Dieu est reçue de cette manière, comme venant de Dieu, comme étant la parole de Dieu, elle accomplit ce pour quoi elle a été envoyée. J'aimerais pouvoir ouvrir ce passage, mais vous le connaissez. Et voici, c'est 1 Thessaloniciens 2 verset 13 :

« C'est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu'en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez ».

La même parole, le même Esprit, tout reste comme c'était. C'est pourquoi nous pouvons compter sur les mêmes bénédictions, les mêmes confirmations. Et Paul dit ici très clairement : « Nous rendons grâce à Dieu sans cesse de ce que vous n'avez pas accepté la parole de Dieu prêchée par nous comme la parole des hommes, mais comme ce qu'elle est, en effet, comme la parole de Dieu ». 

J'espère que jusqu'à aujourd'hui et jusqu'à la fin, nous n'avons rien annoncé ou prêché d'autre que la sainte parole de Dieu, et que nous ne prêcherions rien d’autre que la sainte parole de Dieu. Lorsque nous parlons à des personnes qui se réfèrent à frère Branham, mais qui annoncent et enseignent beaucoup de choses, et pratiquent ce que ni Paul, ni frère Branham n'ont enseigné, alors nous pouvons effectivement dire avec toute l'autorité : « Mes amis, ce n'est pas ainsi, car cela ne correspond pas à ce que les hommes de Dieu ont dit sous un mandat divin ». Nous sommes donc reconnaissants de pouvoir comparer. 

Comme nous l'avons dit assez souvent, Dieu est lié à Sa parole. Nous devons avoir la possibilité de vérifier, d'examiner, et ce n'est pas arbitraire. La référence c'est seulement la parole de Dieu en toutes choses, et tout repose sur cette parole. Soit la parole confirme une chose, soit elle reste obscure.

Vous connaissez la lumière et la justice (l'urim et le thummim). Si une chose n'était pas de Dieu, elle pouvait être présentée avec enthousiasme, les douze pierres restaient telles qu'elles étaient, la lumière ne se manifestait pas. (Exode 28 : 30). Mais si la chose était juste, la lumière se manifestait. C'est pourquoi la lumière et la justice sont écrites dans l'Ancien Testament. Il est parlé de la lumière et de la justice. La lumière était toujours la confirmation surnaturelle que ce qui avait été présenté était juste devant Dieu. 

Il en va de même aujourd'hui : La lumière n'est pas quelque part, mais : « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier ». C'est le psaume 119 : 5. « Et d'autant plus ferme est pour nous la parole prophétique que nous possédons ; et vous faites bien de prendre garde à celle-ci, comme à une lumière qui brille dans un lieu obscur jusqu'à ce que le plein jour apparaisse ».

Mais, avant de m'asseoir, je voulais encore lire une parole de Pierre, plus précisément de 1 Pierre chapitre 1 du verset 22 :

« Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, sans hypocrisie, aimez-vous profondément les uns les autres, de tout votre cœur, vous êtes en effet nés de nouveaux non d’une semence corruptible, mais d’une semence incorruptible, à savoir de la parole vivante de Dieu qui demeure éternellement. Car Toute chair est comme l'herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l'herbe. L'herbe sèche, et la fleur tombe ; Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Or, c'est ici la parole qui vous a été annoncée comme évangile ».

Quelle chose merveilleuse ! L'évangile est la parole de Dieu, la parole de Dieu est l'évangile ; et ce que nous proclamons doit être la parole de Dieu. Et si c'est la parole de Dieu, alors nous avons à prêcher la même chose que ce qui est écrit ici. 

Si je lis maintenant ici : « Toute chair est comme l'herbe », j'ai tenu hier la main d'une femme, elle avait plus de quatre-vingt-dix ans ; et puis on regarde cette personne, et on pense à quoi elle a pu ressembler quand elle grandissait peut-être à dix ans, à vingt ans et ainsi de suite. L'être humain s'en va ! D'un point de vue terrestre, nous allons et venons, nous venons et partons, nous nous épanouissons comme une fleur. Aujourd'hui nous repensons à nos parents et grands-parents, et nous nous disons : « Eh bien, ils ont vieilli ». Aujourd'hui, on nous regarde, et on dit la même chose. L'être humain a vieilli. C'est ainsi que va la vie.

Mais, que le Seigneur soit remercié ! La fleur se fane, l'herbe se dessèche ; et que se passe-t-il au printemps suivant ? Tout ce qui avait vie renaît. À chaque printemps, une nouvelle création apparaît, une nouvelle vie naît ; ce qui était mort auparavant, les feuilles et les fruits, tout ce qui se trouvait sur les arbres, était nu, balayé par le vent et gémissait ; soudain au printemps, tout est à nouveau complètement différent. Comme nous l'avons souvent dit lors des funérailles… D'ailleurs, c'est déjà le cas : J'avais promis de célébrer un enterrement récemment, un lundi à 14 heures, et j'y ai pensé mardi à 15 heures ! Voilà où nous en sommes. Mais nous l'avons dit assez souvent, l'homme s'épanouit, il s'en va ; mais Dieu nous fait chaque année un nouveau sermon de la vie, de la mort et de la résurrection. Les choses ne s'arrêtent pas avec la tombe ! Nous en sommes profondément reconnaissants à Dieu.

Et voici cette parole de Pierre qui s'accorde si bien avec ce que Paul a dite auparavant : 1 Pierre 1 verset 25 : « Voici la parole qui vous a été annoncée en tant qu'évangile ». Et puis, je peux vous assurer que si cette semence divine a été déposée dans nos cœurs par la proclamation de l'évangile éternellement valable, alors vous pouvez m'enterrer en toute confiance, je ressusciterai à cause de la semence divine qui ne peut être ni étouffée, ni enterrée. Vous voyez ce que je veux dire ? L'homme est enterré, mais la semence divine, où qu'elle soit, émerge. Et pour cela, nous sommes profondément reconnaissants envers Dieu.

La parole du Seigneur demeure éternellement, et nous demeurons éternellement avec la parole de Dieu, car nous sommes nés de nouveau de la même semence, de la semence divine de la parole pour une espérance vivante. Nous n'obtiendrons pas la vie éternelle maintenant seulement, non. Nous avons déjà reçu la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur, car il est écrit ainsi : « Celui qui a le Fils, a la vie éternelle » (1 Jean 5 : 12) ; et Jean 1 dit : « À tous ceux qui l'ont reçu, Il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu, à ceux qui croient en son nom ». Jean 1 verset 12.

On pourra dire jusqu'à la fin : La parole qui vous a été prêchée comme message de salut, comme évangile, sera jusqu'à la fin la parole de notre Dieu. Elle restera pour l'éternité, et nous avec cette parole. Que Dieu nous bénisse tous. Amen !

[Conclusion]

Eh bien ! Que dire ? Nous avons entendu la prédication, et je crois que nous avons tous été touchés par ce qui a été dit, et que nous croyons de tout notre cœur, car nous savons que nous n'avons pas d'autre choix que de croire. Nous sommes destinés à croire, frères et sœurs. Et nous avons entendu parler de l'élection, notre Seigneur l'a dit de manière si merveilleuse, ce n'est pas nous qui L'avons choisi, c'est Lui qui nous a choisi. Et cela vaut encore aujourd'hui. Il nous a élus, et si ce n'était pas le cas, mes chers frères et sœurs, nous ne serions pas ici.

Et l’autre chose était aussi merveilleuse, tel qu'il a été dit ici dans la parole, qu'Il ne les appelle plus serviteurs, mais Ses amis, pourquoi ? Parce qu'Il ne peut rien confier à un serviteur, mais Il a tout confié à Ses amis en ces jours-là et aussi de nos jours. Si nous sommes Ses amis, Il nous a confié beaucoup de choses, et nous pouvons dire en effet, sans nous en vanter, qu'Il nous a confié des choses secrètes et nous les a fait connaître, et a révélé la parole de vérité sur tout ce que les autres ne comprennent peut-être pas.

Comme mon frère l'a déjà dit, si cela n'est pas révélé par Dieu, alors on ne peut pas le comprendre. À combien le Seigneur a-t-Il parlé en Son temps, et qui l'a compris ? Seuls ceux à qui la compréhension pour Sa parole a été donnée ! Les autres ont tous continué ainsi et n'ont rien pu en faire, et peut-être encore jusqu'à nos jours, ils peuvent l'entendre, ils peuvent le lire, mais si Dieu n'ouvre pas la compréhension, ils ne peuvent rien en faire.

Cela a été très important pour moi. Je me suis dit que nous pouvons et devons être reconnaissants qu'Il nous ait révélé ces mystères. Et comme mon frère l'a déjà dit, nous ne pouvons pas faire autrement que d'apporter ce que Dieu nous a donné, par grâce. Et un Paul, lui non plus, ne pouvait apporter que ce que Dieu lui avait confié ; Pierre non plus, il ne pouvait apporter rien d'autre, on, c'était impossible. Ils ne pouvaient apporter que ce qui leur avait été donné, et c'est la même chose pour nous, frères et sœurs : Nous ne pouvons rien apporter d'autre que ce qui nous a été donné. C'est ce qui est merveilleux. Et peu importe ce qui peut arriver.

Je me souviens des paroles que Paul a adressées aux Thessaloniciens, au deuxième chapitre. Le frère Frank a dû lire un peu plus loin, mais j'avais déjà lu le verset 3. 1 Thessaloniciens 2 verset 3 :

« Car notre prédication ne procède pas d'un enthousiasme déraisonnable, ni d'une volonté de nuire, ni d'un esprit de dispute ; non, mais comme nous avons été jugés dignes par Dieu de recevoir la proclamation du message du salut, nous parlons maintenant ainsi, non pour plaire aux hommes, mais pour plaire à Dieu ».

Non pas lui-même, oui, ce n'était plus lui-même, mais comme Dieu le voulait, il devait le faire, il devait le dire, oui. N'est-ce pas merveilleux ? Oh oui ! Il l’a dit en ces termes : Comme Dieu le voulait, et non pas comme les hommes voudraient l'entendre, ce qui aurait peut-être donné des démangeaisons aux oreilles des hommes, mais il devait dire ce que Dieu lui avait ordonné de dire, oui. Oh ! Combien précieuses sont ces paroles ! Verset 4 :

« Nous parlons donc maintenant aussi, non pas pour plaire aux hommes, mais pour plaire à Dieu ».

Et nous devons dire la même chose : Nous ne pouvons pas parler pour plaire aux hommes, mais pour plaire à Dieu. La parole doit être apportée pour cette heure, que les hommes l'acceptent ou non. Celui qui ne veut pas, ne l'accepte pas, ou celui qui ne peut pas, ne peut pas l'accepter ; mais il y a des gens qui l'acceptent, et alors, mes chers amis, cela est destiné à eux. Puis il est dit ici dans 1 Thessaloniciens 2 verset :

« C’est lui qui éprouve nos cœurs ».

Oui, Il éprouve aussi nos cœurs. Verset 5 : 

« Car nous n'avons jamais usé de paroles flatteuses, vous le savez ; ni d'une cupidité dissimulée, Dieu en est témoin ». 

Oh ! Je crois que ce sont des paroles très profondes ! Peut-être, si nous voulons le dire ainsi, des paroles très dures. Car ils n'ont pas utilisé des paroles flatteuses, mais ont mis la vérité absolue sur le piédestal. Ils pourraient dire que Paul était un érudit et qu'il en avait assez de tout cela, mais quand il dit qu'il a dû tout abandonner, il a tout considéré comme de la boue après que la grâce de Dieu lui soit apparue. Et c'est ainsi que nous pouvons dire. 

Et ici, il dit si magnifiquement qu'il n'a pas utilisé des paroles flatteuses, ni de cupidité cachée. Dieu est notre témoin. Nous n'avons pas non plus recherché la gloire des hommes. Les hommes de Dieu, dans toute la Bible, n'ont pas recherché la gloire des hommes, mais ils devaient parler sous le mandat de Dieu.

Ces derniers jours, j'ai lu un peu le prophète Jérémie, en particulier le chapitre 18, où il est question de la façon dont cet homme devait se comporter et apporter les paroles de Dieu aux hommes, et de la façon dont les hommes se rebellaient contre lui. Mais il ne pouvait pas faire autrement : Il était destiné par Dieu, mes chers amis, il devait dire ce que Dieu lui avait ordonné. Ce que faisaient les hommes ne le dérangeait pas, il ne s'y arrêtait pas, il devait continuer à parler, il était mandaté par Dieu, il était un élu de Dieu. C'est tout. Les élus de Dieu ne peuvent faire autrement, ils doivent dire les paroles de Dieu. Verset 6 :

« Nous n'avons pas cherché la gloire des hommes, ni de vous, ni des autres ; Bien que nous, en tant que messagers du Christ, aurions pu très bien revendiquer la gloire ; au contraire nous nous sommes montrés doux parmi vous. Comme une nourrice qui chérit et soigne ses enfants, nous avons donc été attirés vers vous par amour, et nous avons voulu vous offrir non seulement le message du salut de Dieu, mais aussi nos propres âmes, car vous nous étiez devenus chers ».

Oui, n'est-ce pas là des paroles magnifiques ? Frères et sœurs, l'amour de Dieu surpasse tout. Nous le voyons ici, dans toutes ces paroles. Paul, ces hommes de Dieu, ont agi avec amour, car l'amour de Dieu régnait dans leur cœur. Que Dieu nous accorde Sa grâce à nous aussi en ces jours. Qu'Il nous aide !

C'est merveilleux que nous puissions venir de près ou de loin, et c'est l'amour de Dieu qui nous unit, et nous pourrions venir encore et encore, c'est certain. Vous aussi qui venez de plus loin, ce n'est pas si facile, nous le savons, tout cela entraîne des frais. Mais qu'est-ce que c'est ? Nous le voyons et nous croyons que l'amour de Dieu gouverne vos cœurs, que vous avez soif de la parole infaillible de Dieu. Car à quoi cela nous servirait-il d'apporter autre chose ? Nous ne pouvons apporter que la parole de Dieu qui a conservé sa validité jusque dans toute éternité. Et nous en sommes si heureux et si reconnaissants.

Que Dieu bénisse ces quelques paroles ce soir ! Il n'est pas nécessaire que les prédications soient toujours longues. L'essentiel est que nous recevons chaque parole que nous lisons comme un morceau d'or, car c'est un tel trésor. Nous le répétons sans cesse : C'est comme un morceau d'or. C'est plus que de l'or mes chers. L'or terrestre disparaîtra aussi, mais l'or spirituel, lui, demeure. Il sera éternel. Et c'est pourquoi nous sommes si reconnaissants envers le Seigneur, et aussi les uns envers les autres.

Que Dieu nous bénisse tous, telle est ma prière ! Amen !