Ewald Frank
Krefeld le 31 décembre 1986 à 10 heures 00
CITATIONS DU SERMON DE FRÈRE BRANHAM
« TOURNER LE REGARD VERS JÉSUS »
DU 29. 12. 1963 SOIR, À JEFFERSONVILLE, INDIANA, USA
(Retransmis le 14 juin 2025)
La prédication que je vais vous lire ce matin s'intitule « Regarder vers Jésus ». J'ai remarqué que frère Branham aussi, à la fin de l'année, se demandait comment les choses allaient continuer. Ce matin, nous allons lire une prédication du 29 décembre 1963, et cet après-midi, une autre datant de décembre 1964, et vous constaterez qu’à la fin de l'année, il avait à cœur de faire en quelque sorte le bilan, pour voir où en étaient les choses et comment elles devaient continuer.
Le texte biblique sur lequel je voudrais baser cette méditation se trouve dans le prophète Ésaïe au chapitre 21, le texte bien connu aux versets 11 et 12. Ésaïe 21 versets 11 et 12 :
« Oracle sur Duma. De Séir on me crie : Sentinelle, quelle heure est-il dans la nuit ? Sentinelle, quelle heure est-il dans la nuit ? La Sentinelle répond : Le matin vient, mais il fait encore nuit. Si vous voulez en savoir plus, revenez une autre fois et demandez ».
Nous voulons en savoir plus, et nous sommes venus pour demander, pour interroger le Seigneur, le consulter et obtenir de Lui la réponse. Une autre traduction dit au verset 12 : « La Sentinelle répondit : Le matin vient, et la nuit aussi ». Ce qui est beau dans toute cette traduction, c'est qu'elles sont toutes justes et qu'elles sont toutes correctes. Je suis le mieux placé pour en juger, car j'en ai une quinzaine à ma disposition, et je les lis assidûment. Elles sont toutes correctes ; et quand on les met ensemble, on a une très bonne vue d'ensemble de ce que Dieu voulait dire.
Nous vivons à la fin des temps, à la fin de la fin des temps. Nous avons parlé du fait que le Seigneur a prédit une période prophétique dans l'histoire du salut pour les derniers jours, et aussi du fait qu'un ministère prophétique était nécessaire pour rétablir ce qui est droit, la justice de Dieu, pour réorganiser toutes les choses doctrinales, pour remettre les choses en perspective, mettre tout en lumière, afin de nous donner la compréhension divine et une vue d'ensemble de tout ce qui est important pour l'Église du Dieu vivant.
Je voudrais lire une partie de la prédication puis, selon que l'Esprit nous conduira peut-être ici et là un passage biblique qui correspondra. Nous commençons à la page 4 vers le milieu. Ici, frère Branham dit :
« Nous sommes reconnaissants pour la lumière de l'Évangile ».
Le sommes-nous tous aussi ? Oui.
« Nous sommes reconnaissants pour la lumière de l'Évangile ». Pas un Évangile selon les hommes, mais comme Paul l'a dit, je l'ai reçu du Seigneur par une révélation de Jésus-Christ. L'Évangile divin, originel, authentique de Jésus-Christ. Paul écrit aux Corinthiens : « Si quelqu'un vient à vous et vous prêche un autre Évangile, vous le recevez volontiers ». Au chapitre 1 de l'épître aux Galates, verset 8, il écrit : « Quiconque prêche un autre Évangile est maudit, il est sous la malédiction ». Revenons donc à l'Évangile que nos frères ont prêché au commencement, car Jésus-Christ est l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier ; il n'y a chez Lui ni transformation, ni changement, ni variation ; Il reste le même, et Sa parole et Son Évangile restent les mêmes. Nous en sommes reconnaissants à Dieu.
« Nous sommes donc reconnaissants pour la lumière de l'Évangile. Jésus a dit lorsqu'Il était sur la terre : Je dis ce que j'entends. Je vais maintenant dire quelques mots pendant les dix à quinze prochaines minutes, avant d'en venir à mon texte, un texte très court, puis à la série de prières. J'ai atteint un point dans mon ministère où je dois dire quelque chose. Jésus a dit : Ce que j'entends, je le dis (Jean 8 : 38). Il a également dit dans Jean 15 verset 15 : Je vous appelle mes amis, car un ami dit tout à son ami ».
Nous avons déjà lu cette parole dans l'évangile de Jean chapitre 15, où Jésus dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs, car tout ce qui appartient à Mon Père est à Moi ; et je vous ai dit tout ce que le Père M'a dit ». Pas seulement une partie, pas seulement des demi-vérités, mais la pleine clarté sur toute la vérité de la parole de Dieu. Et c'est aussi à cela que nous reconnaissons que nous sommes amis de Dieu. Nous sommes retirés de l'hostilité, de l'inimitié, et nous avons été réconciliés avec Dieu et sommes désormais amis avec Lui. Je continue ma lecture.
« Paul a dit dans Actes des Apôtres 20 verset 27 : Car je ne vous ai pas caché tout ce qui concerne le conseil de Dieu. Je veux m'y joindre ce soir, et dire la même chose au mieux de ma connaissance : Je ne vous ai rien caché, mais je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu ».
Nous voyons que frère Branham dit ici la même chose que Paul a dit à l'époque. Prononcer une phrase est une chose, mais que cette phrase soit vraie, en est une autre ! Combien de personnes de nos jours lisent Actes 20 versets 26 et 27 et disent simplement : « Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu » ? J'ai entendu cela récemment de la bouche d'une personne sympathique qui avait reçu le baptême de la foi, et elle faisait déjà référence à tout le conseil de Dieu ! Tout le conseil de Dieu comprend tout le plan du salut de Dieu, toute la prophétie, toute la parole, oui, tout et tout, tout le conseil et toute la parole de Dieu, du début à la fin.
Ainsi, tout ce qui est qualifié de plein évangile, n'est pas vraiment plein. Combien d'évangélistes disent à leurs auditeurs : « Je vous prêche le plein évangile », et quand on regarde dans le vase, le vase n'est pas plein ! On est étonné de voir à quel point le vase est vide, on peut y regarder profondément, certaines choses sont à moitié, d'autres à un quart, et partout il y a des lacunes ! Chez nous aussi il y a encore des lacunes, mais, par la grâce de Dieu, nous avons le désir que cela revienne au plein évangile de Jésus-Christ.
Savez-vous que cela inclut le plein rétablissement de toutes choses ? Vraiment avec toute la diversité de dons, d'opérations, vraiment avec le ministère effectif de Jésus-Christ Lui-même, avec l'autorité divine originelle, avec tout ce qui nous est attesté dans l'Écriture ? Pouvez-vous tous le croire ? Je vais encore plus loin : Si je comprends bien Dieu, ou peut-être est-ce seulement mon souhait, mais cela pourrait bien se réaliser, je peux croire que la gloire de la deuxième maison sera plus grande que celle de la première (Aggée 2 verset 9). Je peux croire que Dieu peut donner une double portion dans le rétablissement de toutes choses, comme nous le verrons bientôt. Nous vivrons au moins ce que nos frères ont vécu au commencement. En haut de la page 5, je lis :
« Nous croyons au même Évangile que celui qui est écrit dans la Bible. Il est réglé sur le centre. Si un fusil est bien réglé et touche le centre de la cible du premier coup, il la touchera aussi du deuxième coup et de tous les coups suivants. Il est réglé sur le centre ».
Frère Branham avait une préférence particulière pour le tir à la cible. J’ai fait le tir à la cible quand j’étais très jeune, j'ai tiré juste après la seconde guerre mondiale, pas pendant la guerre, mais après la guerre, avec des fusils allemands, français et britanniques. J'avais une grande collection de fusils, tout était rassemblé, mais je n'avais pas de préférence particulière. Frère Branham était un tireur hors pair. Qu’a-t-il dit ? Il a touché quarante-sept fois le centre de la cible, quarante-sept fois ! C'était donc un bon tireur. Et ici, il prend cela comme un exemple tiré de sa vie personnelle, et il dit que si la chose est bien réglée, alors elle doit toucher, alors ce doit être un coup dans le mille. Nous ne devons pas nous contenter de tirer en l'air, mais nous devons viser juste. Je crois que Dieu nous accordera cela. Il passe maintenant à un deuxième exemple dans le paragraphe suivant.
« Si un arbre ou un cep produit une branche, et que cette branche porte un certain fruit, alors la branche suivante qui poussera sur ce cep portera le même type de fruit ».
Cela nous semble également logique. Jésus a dit dans Jean 15 vers 1 : « Je suis le Cep, vous êtes les sarments ». Chaque fois qu'une nouvelle branche sort de ce cep, elle doit nécessairement porter le même fruit. Là aussi, frère Branham nous a donné l'exemple d'un citronnier. J'ai vu cela une fois en Californie, en janvier, à l'époque où l'on cueille les oranges etc. et où un arbre peut porter une quantité impressionnante de fruits, il y avait des pamplemousses et beaucoup d'autres fruits gros, puis des petites mandarines, tout cela sur un seul arbre. Mais là, l'homme était intervenu après coup. Dans l'original, lorsqu'un fruit apparaît, il n'y en a pas deux ou trois différents, mais un seul fruit, le fruit original apparaît. Donc, si le Seigneur fait pousser une nouvelle branche maintenant à la fin des temps, cela doit être le même arbre et donc le même fruit. Je continue ma lecture.
« Jésus est le Cep, et nous sommes les sarments. Le livre des Actes des Apôtres relate l'histoire du premier sarment, de la première église issue du Cep. Ce premier sarment a baptisé au nom de Jésus-Christ, ils avaient le Dieu vivant parmi eux, et Il faisait parmi eux les mêmes choses qu'Il avait faites lorsqu'Il marchait Lui-même sur la terre. C'est ainsi que les gens ont reconnu que, bien qu'ils fussent ignorants et sans instruction, ils avaient été avec Jésus, car Sa vie se manifestait à travers eux ».
Non seulement l'Église en tant que concept, mais l'Église en tant qu'institution divine ici sur la terre, en tant que corps composé de nombreux membres à travers lesquels la Tête peut agir, l'Église qui peut accomplir des tâches divines, l'Église dans laquelle Christ Lui-même peut Se manifester comme Dieu S'est manifesté en Christ. Frère Branham, qui était un homme très cultivé tout en mettant en avant sa simplicité, utilise ici des comparaisons qui nous parlent très vite. Il dit plus loin :
« C'est comme je l'ai dit : Si j'avais l'esprit de Beethoven en moi, j'écrirais des œuvres musicales comme Beethoven en a écrit ».
Et puis il fait des comparaisons avec Shakespeare et Mozart et avec toutes sortes de grands personnages ; et bien sûr, le point culminant est le suivant :
« Si l'Esprit de Christ, si Christ a réellement pris demeure en nous… Vous voyez où cela mène ? De quoi il s'agit ? Si quelqu'un disait : Beethoven vit en moi ! Qu'attendrions-nous de cette personne ? ». Quel âge avait Mozart, lorsqu'il a commencé à diriger la chorale ? Six ou huit ans ! Alors qu'il était déjà chef d'orchestre à six ou huit ans ! C'étaient des personnes dotées d'un talent naturel donné par Dieu.
Nous avons besoin de personnes naturelles qui soient douées d'un talent divin, qui n'aient pas besoin de fabriquer quelque chose, mais qui puissent prendre un instrument et faire de la musique. Il faut qu'il y ait de l'ambiance dans la maison de Dieu. Ce n'est pas l'effort qui compte, mais les talents divins, les dons divins. Ce n'est pas beaucoup d'exercices. Il y a aussi aujourd'hui beaucoup d'exercices, en particulier chez ceux qui prient pour le baptême de l'Esprit, et qui ensuite exercent les autres. Ce n'est pas authentique. Personne n'a besoin d'exercer les choses de Dieu. On ne s'exerce pas au Saint-Esprit. On reçoit le Saint-Esprit ! Amen ! Nous pouvons nous passer d'exercices. Nous voulons des talents naturels, des talents naturels de Dieu, des talents divins par le Saint-Esprit. Continuons notre lecture. Frère Kupfer qui lit avec nous et frère Marco, il faut lire à la même page, vers le milieu.
« Qu'était Christ ? La parole. Il a dit dans Jean 15 verset 7 : Si vous demeurez en Moi et que Mes paroles demeurent en vous, alors demandez ce que vous voulez et cela vous sera accordé ».
Si un homme avait dit cela, nous pourrions peut-être être un peu lent à comprendre ou à le croire ; mais comme c'est notre Seigneur qui l'a dit… Et voyez-vous ici le lien ? « Si Mes paroles demeurent en vous ». Pourquoi Dieu nous a-t-Il révélé Sa parole ? Pourquoi nous l'a-t-Il rendue vivante ? Pourquoi l'a-t-Il mise dans nos cœurs ? Afin que s'accomplisse aussi cette Écriture : Jean 15 verset 7 : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, alors demandez ce que vous voulez, et cela vous sera accordé ». La parole est là, il ne manque plus que la lumière. La lumière la fait naître à la vie. Nous avons reçu la parole. Maintenant, l'Esprit doit rendre cette parole vivante afin qu'elle puisse devenir lumière. Il s'agit de lumière, d'illumination, de révélation. Je continue ma lecture.
« Maintenant je vais vous dire quelque chose que je ne vous ai pas encore dit. C'est ce que nous attendons depuis si longtemps, depuis tant d'années, environ cinq ans au plus. Le troisième pull a maintenant été confirmé, et je suis sûr que vous savez tous de quoi il s'agit. N'oubliez pas qu'il n'y aura pas d'imitation. Cela ne peut pas être. Il est maintenant présent ; et j'ai été informé que ce qui s'est déjà partiellement produit, se produira très bientôt dans son intégralité, afin que Son existence puisse vous être prouvée. Mais, il ne sera pas efficace de manière significative avant que le concile ne commence à se resserrer ».
Avez-vous tous entendu ? Peut-être une brève explication. Frère Branham avait le ministère évangélique, le ministère doctrinal, et le ministère prophétique. Il a appelé ces trois phases le premier pull, le deuxième pull et le troisième pull. Il a associé le troisième pull particulièrement à l'ouverture des sept sceaux, mais aussi à la parole parlée, à la parole que Dieu lui a inspirée et qu'il a ensuite prononcée dans la foi, et qui s'est ensuite réalisée. Il nous dit ici : « Ce qui s'est partiellement accompli s'accomplira alors dans sa totalité », ce que Dieu a fait à plusieurs reprises pour indiquer, pour montrer ce qui se passerait à grande échelle au moment où la pression s'abattrait sur l'Église-épouse. Avez-vous compris cela ? Pas quand nous le voulons, mais quand le moment sera venu, quand l'heure de Dieu aura sonné. Il est dit plus loin :
« Les pentecôtistes peuvent presque tout imiter, mais, quand ce moment viendra, quand la pression commencera, alors vous verrez ce que vous avez vu temporairement maintenant, manifesté dans toute la plénitude de sa puissance ».
Cela me suffit. Je n'ai pas besoin de vous l'expliquer, de vous l'interpréter, et vous n'avez pas besoin que je vous l'explique. Personne n'a besoin d'instruire l'autre à ce sujet, c'est trop clair pour qu'il soit nécessaire de l'expliquer. Donc, pas déjà aujourd'hui, mais au moment où l'on dira soudainement : « Stop ! Vous n'en faites pas partie, vous n'avez pas alors le droit de tenir des services divins et ainsi de suite, et d'avoir des réunions » ; et alors nous serons privés de notre droit divin de nous réunir, même sous la menace.
Comment le Nouveau Testament a-t-il commencé ? N'avons-nous pas lu dans la prière dans Actes 4 verset 29 : « Seigneur, regarde leurs menaces, et donne de la puissance à Tes serviteurs de proclamer Ta parole avec une pleine assurance » ? Quand ? Lorsque les menaces ont été proférées ici en prison, battus là-bas, persécutées là-bas. Mais, savez-vous ce qu'écrit Paul depuis la prison à Rome dans 2 Thimothée 2 verset 9 ? « Même si je suis enchaîné, la parole de Dieu n'est pas enchaînée ». À ce moment-là, cela deviendra évident. Combien feront preuve de patience ? Oui, oui, merci frère Pézal, merci frère Muller et merci à tous, oui, merci frères. C'est tout, c'est vrai.
Oh ! Comme on aimerait pousser un peu frère Frank, et lui dire : « Écoute, si tu as été appelé par Dieu, alors tu es appelé ! Alors vas-y, vas-y ». Seulement quand la colonne de feu s'élèvera, seulement quand l'heure de Dieu sonnera. Nous n'avons pas besoin de nous presser, c'est l'affaire de Dieu. Mais nous voulons une chose : Marcher au pas avec le Seigneur, et rester en contact avec l'œuvre de Dieu, en liaison avec l'œuvre de Dieu.
Maintenant, en nous précipitant, nous sommes un obstacle nous-mêmes pour le Seigneur. Nous voulons le laisser aller devant nous. Bien qu'il vienne de dire ce qui s'est produit dans certains cas, cela se produira très bientôt à grande échelle. Et puis, l'Esprit de Dieu lui a fait remarquer : « Ton attente est proche, elle est bonne, mais cela n'arrivera que lorsque la pression sera exercée ». Et maintenant, il dit ici dans le dernier paragraphe, dans les deux dernières lignes, à la page 5 :
« Je dois continuer à évangéliser ». Imaginez ! « Je dois continuer à évangéliser, tout comme j'en ai reçu le mandat au commencement. Je dois continuer ainsi ».
Une prédication de décembre 1963, donc après l'ouverture des sceaux, dans la grande attente des choses les plus puissantes qui aient jamais eu lieu sur la terre, et puis il dit : « Je dois continuer à évangéliser ». Pas même avec l'enseignement, pas même avec le ministère prophétique, mais avec l'évangélisation.
Qu’est-ce-que cela a-t-il pu signifier pour lui d'avoir reçu par révélation ce que Dieu allait faire, et de devoir maintenant accomplir à nouveau le ministère qu'il avait reçu au commencement, avant la fin ? Qui me dit que cela ne s'applique pas également à nous ? Cela peut arriver ! Je ne suis pas prophète, vous le savez, mais il se peut que l'évangélisation doive encore précéder cette grande chose, et soudain, les croyants du message secoueront la tête et diront : « Oui, qu'en est-il de ce frère Frank-là, qui évangélise maintenant dans toutes les communautés religieuses et les communautés religieuses libres ? A-t-il quitté le chemin du Seigneur ? ». Non, et encore non. Il s'est appuyé sur Dieu, il se confie en Dieu et a compris que Matthieu 24 verset 14 doit également s'accomplir : « L'Évangile du royaume sera prêché à toutes les nations pour servir de témoignage, et alors la fin viendra ». Il ne s'agit pas ici de prophétie dans cette affaire. C'était un prophète que Dieu a utilisé pour nous parler.
Mais, pour que vous ne vous sentiez pas tous trop mal, je vais aussi faire une confession personnelle. Moi aussi, je suis parfois pressé par le temps, et j'aimerais que quelque chose soit déjà en cours ; et soudain, j'apprends, je l'ai déjà dit, que des appels viennent du monde entier et qu'il y a une faim parmi les hommes comme on n'en a jamais vu sur la terre. Que dois-je dire à ces gens qui entendent la proclamation pour la première fois ? Est-ce que je dois leur parler de l'ouverture des sept sceaux ? Quoi ! Mais ce n'est pas possible ! Il va bien falloir commencer par l’ABC, non ? Écoutez : Dieu ordonne tout correctement. Laissons-nous simplement classer nous-mêmes correctement. Je continue ma lecture. Les trois derniers mots et demi ici, à la page 5 :
« Vous avez reçu la parole, et vous savez donc ce que vous devez rechercher et comment vous devez vous comporter. Je dois continuer à prêcher de manière évangélique ».
Étrange ! Je continue ma lecture :
« Mes amis, restez calmes et allez de l'avant, car l'heure approche rapidement où quelque chose va se passer ».
Il doit continuer à prêcher de manière évangélique, dit-il à ses auditeurs, « mais vous savez ce que vous devez rechercher, vous savez ce que vous attendez, mais je dois d'abord continuer à évangéliser. Mais l'heure approche rapidement où cela arrivera ».
Je dois vous dire quelque chose pour vous réconforter. Il est écrit dans Apocalypse 22 verset 12 : « Voici je viens bientôt ». Et, les croyants des premiers temps ont attendu le Seigneur, et jusqu'à aujourd'hui, Il Se fait encore attendre ! Mais nous savons que le temps doit être accompli. Si maintenant frère Branham dit que l'heure approche rapidement, qu'est-ce qu'une heure aux yeux de Dieu, ou vingt ans, ou quoi que ce soit d'autre ? Nous ne nous préoccupons pas du tout des notions de temps, mais nous attendons simplement ; et c'est ce que dit frère Branham vers le milieu du deuxième paragraphe :
« J'observe ce point avec impatience, et j'attends le moment où cela sera confirmé. Mais cela sera en action. Tout le monde le sait ; car aussi certainement que le premier a été annoncé, aussi certainement le deuxième a été clairement révélé. Et si, vous qui êtes spirituel, vous y réfléchissez bien, comme le dit la Bible (Apocalypse 13 : 18), c'est ici que la sagesse est nécessaire. Le troisième a également été identifié de manière certaine. Nous savons en quoi il consiste. Le troisième pull est ici ».
Il est ici. Il s'est manifesté à plusieurs reprises ; mais il ne pourra se manifester dans toute sa grandeur et son ampleur qu'au moment déterminé. Je continue ma lecture.
« C'est si saint que je ne peux pas en dire beaucoup ».
Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui prétendent en savoir long à ce sujet, et parlent à côté de Dieu sans avoir compris, parce qu'ils n'ont pas compris de quoi il s'agit en fait.
« C'est tellement saint que je ne peux pas en dire beaucoup, comme il me l'a ordonné au début ».
Je lis les trois dernières lignes de cette partie :
« Ce sera la chose qui, à mon avis (je ne dis pas que c’est le Seigneur qui me l’a dit) ce sera la chose qui produira la foi de l’enlèvement pour le départ. Je dois me reposer un moment ».
Ça, c'est révélateur : « Il ne doit pas être là pendant un certain temps ». Cela fait déjà un certain temps. Nous ne savons pas combien de temps cela durera. Mais ici, il exprime sa conviction que c'est précisément au cours de la dernière phase surnaturelle que la foi de l'enlèvement sera suscitée en ceux qui doivent être enlevés. Et cela suffit, n'est-ce pas ? Tant que cela se produit avant l'enlèvement, cela nous convient. Et si nous pouvons encore être présents, cela nous convient encore mieux. Ce n'est pas grammaticalement correct, mais nous aspirons à ce que cela se produise. Je continue ma lecture.
« Souvenez-vous, vous aussi qui écoutez cette bande, vous verrez immédiatement un tel changement dans mon ministère, un déclin, pas un essor, mais un recul ou une rechute ».
Quoi donc ! Il attend des choses très importantes, puis il dit : Vous percevrez un changement dans mon ministère, pas un essor, pas des foules plus nombreuses, mais au contraire un déclin. Oui, cela ne nous convient pas du tout, surtout ceux qui prêchent parfois, qui savent très bien qu'il vaut mieux parler à cent personnes qu'à dix ; à mille, qu'à cent ; et à dix mille qu'à mille ! C'est dans la nature des choses. Mais quand j'ai une foule devant moi, il y a de la musique, puis l'un de mes frères qui est assis ici au premier rang m'a dit après notre récente visite en Belgique : « Frère Frank, c'était très différent en Belgique » ; oui, à peu près comme ça avec mes propres paroles. Mais ici, je suis parfois un peu retenu. Un prophète n'est de toute façon pas reconnu dans sa ville natale et dans son pays, etc. Mais vous devriez vivre cela quelque part dans le monde. Ce qui arrive, c'est tout simplement énorme et puissant.
Revenons maintenant à ce que Frère Branham disait. Une diminution, pas un essor. Il y en aura moins, pas plus. Et maintenant, écoutez bien : « Nous devons attendre un peu ici que cela se produise, afin de pouvoir recevoir la liaison. Ensuite, le temps viendra ». [Frère Frank dit en français : « Ce jour-là ». Ndt.]. Oui. Jusqu'à ce que le jour vienne, jusqu'à ce que l'heure vienne, jusqu'à ce que Dieu Lui-même intervienne de manière surnaturelle. Et, aussi vrai que Dieu vit, Il interviendra de manière surnaturelle. Dieu n'a pas seulement rendu Sa parole vivante, Il nous a fait devenir une réalité divine. Dieu confirmera la parole vivante parmi nous, afin que nous aussi nous soyons rendus vivants. Je continue ma lecture.
« Maintenant, voici un peu de prophétie, écoutez bien : Il viendra un temps où cette nation exercera toute la puissance que la bête avait auparavant. C'était la Rome païenne qui est devenue la Rome papale. C'est ce que fera cette nation. Apocalypse 13 l'explique. L'agneau est sorti de la terre. L'autre bête est sortie de l'eau, qui symbolise les foules et les nations. Mais cet agneau est sorti d'un endroit où il n'y avait pas d'hommes à l'époque ».
Ceux qui ont lu la dernière brochure vont maintenant sourire un peu et se dire : « Eh bien, maintenant nous savons d'où le frère Frank tient cette pensée ». Je n'ai absolument rien à cacher ! Je suis reconnaissant à Dieu d'avoir envoyé un prophète pour nous révéler toutes ces choses. Soyons honnêtes : Quand nous lisons dans l'Apocalypse, il y a une bête avec sept têtes et dix cornes, alors vous vous dites : « Mon Dieu ! c'est un monstre ! Qu'est-ce que je peux faire avec cela ? ». Et quand nous lisons ensuite : « Puis je vis monter de la terre une autre bête qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau », alors nous disons : « Oh ! Pauvre bête ! Que pouvons-nous en faire ? » ; et quand nous lisons ensuite : « Une prostituée est assise sur la bête », nous pourrions dire : « Pauvre bête ! ». Oui, si Dieu n'avait pas donné la révélation, si Dieu n'avait pas donné l'illumination, la lumière, où serions-nous aujourd'hui ? Dans le premier sceau, nous lisons qu'il y a un cheval blanc et un cavalier. Nous pensons alors à une course de chevaux. Arrêtez donc ! Comme nous sommes reconnaissants à Dieu d'avoir révélé Sa parole par la bouche d'un prophète ! Est-ce vrai ? Loué soit le nom du Seigneur !
La parole de Dieu est-elle devenue précieuse pour toi, frère et sœur ? Sommes-nous reconnaissants pour le privilège que le Seigneur nous a accordé de nous asseoir sous la véracité de Dieu et de Sa parole ?
J'ai encore un tract sur ma table. Je ne sais pas si c'est l'orgueil qu'il a écrit ou qui d'autre. Beaucoup écrivent beaucoup de choses, que ce soit l'humilité, ou je ne sais pas exactement qui l'a écrit, en tout cas, la télévision y est condamnée comme l'image de la bête qui pouvait parler. Mais enfin ! Une télévision est une télévision, et celui qui la regarde est celui qui la regarde ! Il faut voir les choses d'un point de vue biblique. Et je vous dis qui voit le plus loin : Celui à qui Dieu a donné la clairvoyance prophétique, la vue prophétique, par grâce. Il ne voit pas seulement dans un appareil, mais il voit dans la parole ! Il voit les choses dans le royaume de Dieu. Nous continuons la lecture au dernier paragraphe de la page 6.
« Un agneau symbolise la religion, comme l'Agneau de Dieu. Souvenez-vous, Apocalypse 13, il parlait comme un agneau et était un agneau, mais après un certain temps, il reçut le pouvoir et parla comme un dragon, et exerça tout le pouvoir que le dragon avait auparavant ».
Le dragon, c'est toujours Rome. C'est clair. Certains disent : « Frère Frank, tu es un peu trop franc, tu en dis trop ! ». Oui, si je ne le dis pas, qui le dira ? Ceux qui ne le savent pas ne peuvent pas le dire ! Et même si certains le savaient, ils n'auraient peut-être pas le courage de le faire. Mais nous pouvons tout dire en toute confiance. Rien ne peut plus nous arriver. Nous avons le devoir de transmettre la parole de Dieu. Écoutez ce qui est écrit ici encore.
« Ne le voyez-vous pas ? Les confessions romaines, les dénominations romaines ; une confession protestante marquée, une image de la bête, une image de la bête, l'union de tous les protestants ».
Et c'était honteux quand le chef de Rome est venu à Genève, et a dit au conseil œcuménique : « C'est moi l'autorité spirituelle ! », et tous les dirigeants protestants ont approuvé de la tête. Dommage que je ne fusse pas là ! Je ne sais pas si quelqu'un d'autre aurait encore approuvé cela de la tête. Continuons la lecture.
« Afin que tous les protestants soient contraints à l'union », donc, la formation de l'image de la bête. Je relis ici : « [une image de la bête] en forme un pouvoir, afin que tous les protestants soient contraints à l'union. Vous devrez faire partie de ce conseil mondial (ou ecclésiastique), sinon vous ne serez pas considéré comme une communauté ».
Vous voyez où tout cela mène ? Bien sûr ! Les choses sont déjà plus avancées que ce que nous pouvons percevoir extérieurement. Tout est en marche, pas à la surface, bien sûr. Je continue à le dire à la page 7.
« Les gens comme nous serons exclus de tout cela. C'est tout à fait vrai. On ne pourra plus le faire. Ce sera strict quand ce moment viendra et que la pression deviendra si forte que vous serez expulsés. Faites attention alors à ce que je vais vous dire dans quelques minutes ».
Quand donc ? Quand cette pression viendra, et que nous serons effectivement expulsés de tout. Aujourd'hui il y a encore des croyants qui sont ici et là, membres de telles associations. Et je connais par hasard l'une des dernières qui s'est formée ici, après la Seconde Guerre mondiale ; et les dirigeants de cette confession religieuse ont demandé au Conseil œcuménique des communautés religieuses d'être reconnues et admises. Quand l'homme de Dieu qui disait en son temps : « J'aimerais bien aller à Karlsruhe », quand frère Branham vint et qu'il a dit : « Je ne suis pas digne délier les chaussures de cet homme de Dieu », et aujourd'hui, ses successeurs veulent être reconnus ! Cet homme se retournerait dans sa tombe s'il voyait cela.
Mais de quoi s'agissait-il et de quoi s’agit-il ? Tout le monde veut être reconnu. Personne ne veut être laissé pour compte. Tout le monde veut s'asseoir à la table verte avec le plus de couvert possible, et avoir sa part du gâteau ; et ils ne savent pas où tout cela mène. Celui qui recherche la reconnaissance humaine, l'a déjà perdu auprès de Dieu. Celui qui désire être accepté dans le système antichrist, n'a pas encore été accepté par Dieu. Cela peut sembler dur, mais c'est la pure vérité.
Et vous pouvez voir clairement que je ne porte pas de gants. Que disait Frère Branham à l'époque ? L'Évangile doit être prêché sans gants ! Pas avec douceur ici et douceur là, en perdant le sentiment ici, en perdant le sentiment là, mais avec un sentiment clair des choses de Dieu. Et cela presse, cela presse de toutes ses forces. Ce qui retient encore, c'est le Saint-Esprit qui s'efforce d'amener l'Église du Dieu vivant là où elle doit être. Je continue dans le deuxième paragraphe.
« Observez ensuite le troisième pull ». Quand ? Aujourd'hui, maintenant alors. « Observez ensuite le troisième pull ». Et maintenant vient quelque chose que seuls ceux qui ont une compréhension spirituelle peuvent comprendre pour le moment. Je le lis quand même : « Observez ensuite le troisième pull. Il sera clairement destiné aux perdus, mais il sera aussi destiné à l'Épouse, et à l'Église de Jésus-Christ ». Oh ! Maintenant, comme dans les prophéties bibliques, dites-moi ce que ce sera : « Il sera clairement destiné aux perdus, et il sera tout autant destiné à l'Épouse et à l'Église ». C'est tout à fait vrai, à cent pour cent : L'Évangile apporté sous un mandat divin sera prêché à certains pour leur servir de témoignage, non pas pour leur salut, mais pour leur servir de témoignage. Et les autres, ceux qui se laisseront arracher, ceux qui accepteront la parole, seront arrachés du feu comme un tison dans la dernière phase. La dernière phase n'épargnera ni les incroyants, ni les croyants, ni les élus. Il y en aura aussi pour tout le monde. Alléluia ! Loué soit le nom du Seigneur ! Je continue.
« Nous sommes plus près que nous ne le pensons. Je ne sais pas quand cela arrivera, mais c'est très, très proche. Il se peut que je construise une plateforme pour quelqu'un d'autre qui la rejoindra ensuite ».
C'est également possible. Nous ne le savons pas, mais c'est possible. Avec Dieu, tout est possible, n'est-ce pas ? Avec Dieu, tout est possible. Je lis ici :
« Nous sommes plus près que cela ne semble. Je ne sais pas quand cela arrivera, mais c'est très, très proche. Il se peut que je construise une plateforme pour quelqu'un d'autre qui la rejoindra ensuite... » Malheur à celui qui se verra confier cette tâche ! « Il se peut que je sois emporté avant cette heure… ». Oui, qu'est-ce que je lis là ? « Il se peut que je sois repris avant cette heure ».
De quelle heure parle-t-il ? De l'heure où tout sera réuni au sein du Conseil œcuménique des communautés religieuses, de l'heure où la pression sera exercée, de l'heure où le troisième pull se produira de manière globale et majestueuse. Et puis il dit : « Il se peut que je sois repris avant ce moment-là ». Aujourd'hui, nous regardons en arrière et nous constatons avec tristesse qu’il a été repris avant que ne vienne le moment qu'il attendait et dont il parlait. C'est ce qui est arrivé à tous les prophètes de l'Ancien Testament. Ils avaient de grandes attentes, ils voulaient voir ce qui leur avait été révélé.
Je pense en particulier au prophète Ésaïe. Personne n'aurait été autant raillé que lui, car il avait prophétisé : « Une vierge sera enceinte ». Une vierge enceinte ? C'est un paradoxe en soi ! Une vierge enceinte ! Les gens ne l'ont pas compris. Que pensez-vous qu'on lui a fait ? « Ésaïe, toi qui es sur le point de mourir, où est ton accomplissement ? Où est la prophétie ? Où est tout cela ? Où sont les choses dont tu as parlé ? ». Et si une telle question avait été posée, je vous donnerais à peu près la réponse qu'il aurait pu donner à ceux qui l'interrogeaient : « Ayez confiance ! Chaque parole de Dieu qui est sortie de ma bouche s'accomplira quand le temps sera venu ». Et puis, nous lisons dans le Nouveau Testament : « Quand le temps fut accompli ». Alléluia ! « Quand le temps fut accompli », non pas quand Ésaïe l'a voulu ou d'autres, mais quand le temps a été accompli. Je continue ma lecture un peu au-dessus du milieu de la page 7 :
« Je ne sais pas quand il viendra. Il ne nous le dit pas. Mais je crois que nous en sommes si proches que je ne mourrai pas à un âge avancé ».
Il indique ensuite son âge : cinquante-quatre ans. Enfin ! Bon, il est mort à cinquante-six ans. Continuons donc notre lecture.
« À moins que je ne sois abattu ou tué d'une autre manière, je ne mourrai pas de vieillesse ».
Cela aussi s'est accompli. Il a vu le pare-brise complètement brisé, il a entendu le grand bruit et a pensé qu'un coup de feu avait été tiré. Continuons notre lecture.
« Je voudrais dire certaines choses que je n'ai jamais dites auparavant. Tout ce qu'il a dit en 1933 au bord du fleuve et ce que les Écritures attestent, s'est produit exactement comme Il l'avait dit. Je ne le ferai peut-être pas, mais ce message présentera Jésus au monde ».
Très clair ! « Je ne le ferai peut-être pas, mais ce message présentera le Seigneur au monde ». Pas n'importe quelle connaissance, mais le Seigneur, comme Jean pouvait le dire à l'époque : « Voici l'Agneau de Dieu » (Jean 1 : 29), c'est ainsi que nous pourrons désigner le Seigneur. Vous voyez combien ce message est important ? Vous voyez que c'est là que réside notre vie spirituelle, qu'il s'agit de la parole de Dieu pour notre temps ? Ce n'est pas de la paille vide, mais le plein Évangile, la parole de Dieu dans son intégralité que nous avons reçue. Pas quelque chose de vide de sens.
« Je ne le ferai peut-être pas, mais ce message présentera Jésus au monde. Tout comme Jean-Baptiste a précédé la première venue du Christ, ainsi ce message précédera la seconde venue » Amen ! « …ainsi ce message précédera la seconde venue. Jean a dit : Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Tout s'est déroulé de manière parallèle à tout égard ; et je sais que cela continuera ainsi. Le message continuera ».
Lorsque frère Branham a été rappelé à Dieu, vous savez comment c'est dans de tels moments, certains se sont réjouis. Et l'un des prédicateurs pentecôtistes les plus éminents s'est laissé emporter et a fait une remarque qu'il aurait mieux fait de s'abstenir de faire. Vous savez, frère Branham a parlé de l'ange du Seigneur qui était avec lui, mais vous savez aussi qu'il se tenait impuissant sur l'estrade, attendant que l'ange du Seigneur vienne. Et cet homme, lorsqu'il a appris le décès de frère Branham, a dit que l'ange qui était avec frère Branham devait être en congé ce jour-là. Imaginez un peu cela.
Il y a des gens sur la terre qui ont perdu toute crainte de Dieu. Ils sont tellement sûrs d'eux-mêmes et ne savent pas ce qu'ils disent, ne savent pas ce qu'ils font. Qui a dit que l'ange du Seigneur était toujours là quelque part à sa droite ? Mais lorsque le ministère prophétique commençait, il devait être là. Cela faisait tout simplement partie du ministère. Je peux également vous donner des passages bibliques sur ce sujet. Je vous donnerai des passages bibliques qui vous feraient beaucoup de bien.
Nous sommes maintenant arrivés là à la fin de cette réflexion. Le temps est passé. À la page 4, vers le milieu, il est question de ce que le Seigneur a dit à l'époque au bord du fleuve. Je le relis :
« Comme Jean-Baptiste a été envoyé avant la première venue du Christ, tu as été envoyé avant Sa seconde venue. C'est là que l'ange, la lumière qui avait été confirmée devant l'Église par la parole, par la science et de toutes sortes de manières est apparue pour la première fois en public ».
Je n'ai pas lu le contexte, c'est pourquoi vous ne le connaissez pas. Frère Branham prêchait dans un auditorium à San Antonio en Californie, et tout à coup, un homme s'est levé tout au fond, et frère Branham a dit qu'il parlait comme une mitrailleuse dans une autre langue, puis il s'est assis ; et soudain, quelqu'un s'est levé sur l’estrade, un cow-boy un homme vêtu comme un cow-boy, et a donné cette prophétie ou cette interprétation que je viens de lire. Je vais relire :
« Mais lorsque cela fut prononcé, l'interprétation contenait exactement ce que l'ange du Seigneur avait dit là-bas, au bord du fleuve, onze ans auparavant ».
Et l'homme qui avait parlé là-bas ne connaissait pas frère Branham. C'était au tout début. Il faudrait vérifier à quelle date cela s'est passé.
« Et l'ami cow-boy sur la plateforme était certainement assis là pour voir tout cela de près. L'un parlait en langue, l'autre interprétait ; et dans l'interprétation, ce que le Seigneur avait dit le 11 juin 1933 vers 14 heures a été répété ».
Ce sont des choses réelles, ce sont des choses vraies, authentiques. Pas seulement : « Le Seigneur est maintenant ici et vous fait paître dans des verts pâturages », c'est vrai, mais ce n'est pas une prophétie ! C'est déjà écrit dans le Psaume 23. Donc l'Esprit de Dieu est à l'œuvre. Résumons.
J'ai souligné certaines choses. Il y aura encore beaucoup à lire ici. C'est vraiment dommage de ne pas le lire. Mais vous savez quoi ? Vous savez tous lire ! Je ne suis pas le seul ici à savoir lire. Relisez donc ce sermon tranquillement « Regardez vers Jésus », série 7 numéro 1, et alors vous pourrez suivre les traces ; et je suis sûr que le Saint-Esprit le rendra très clair à chacun d'entre vous.
Combien d'entre vous comprennent maintenant un peu mieux la situation dans son ensemble ? Ce n'est donc pas seulement moi. Mais moi aussi je cherche la faute en moi. Croyez-moi, je ne la cherche chez personne d'autre ! Je ne connais personne à qui je devrais aller dire : « C'est toi qui empêches l'œuvre de Dieu ! ». Je ne connais personne à qui je devrais dire : « Tu fais obstacle au Seigneur ». Je ne connais tout simplement personne. Connaissez-vous quelqu'un ? Je vais vous dire quand vous pourrez le rencontrer en partie : Lorsque vous vous regardez dans le miroir, et personne d'autre. Tout le monde se met des bâtons dans les roues, mais vous savez ce que c'est.
Nous connaissons cela depuis nos débuts au volant. Lorsque vous êtes en conversation avec les passagers de la voiture, je n'ai pas eu d'accident, mais il arrive parfois quelque chose sur la route, et alors on accuse simplement les personnes qui ont parlé, au lieu de reconnaître qu'on n'a pas fait attention soi-même, n'est-ce pas ? Tout le monde est très prompt à s'en prendre aux autres et à dire : « Écoute : si tu ne fais pas ça etc. et ainsi de suite ». Arrêtez donc. Ce n'est pas la faute des autres. C'est toi et moi. Nous sommes seuls ; et chacun répondra devant Dieu. Ne cherchons pas à rejeter la faute sur les autres.
Mais ne disons pas non plus : « Bon si ce n'est pas encore le moment… nous avons le temps et quand le moment sera venu ». Non, non, non. C'est le temps de la préparation, maintenant, déjà maintenant. Rien ne vient tout seul. Ce temps présent est maintenant la préparation au temps qui va venir. Et nous ne devons pas rater la liaison. Nous devons aller de l'avant avec le Seigneur. Avons-nous bien compris cela ? Sinon nous pourrions effectivement dire : « Oui, bon, il n'y a pas de pression, et ceci et cela ne se produit pas encore ». Donc nous sommes donc excusés. Personne n'est excusé ! Rapprochons-nous du Seigneur, consacrons-nous entièrement à Lui, croyons ce qu'Il a dit pleinement, et disons : « Seigneur purifie-moi, sanctifie-moi, attire-moi plus près de Toi, révèle-Toi à moi ». Ce désir doit être en nous ; et ainsi nous marchons avec le Seigneur et avançons ensemble côte à côte dans la confiance et la foi dans le Dieu vivant.
Le Seigneur a parlé. Qui ne devrait pas écouter ? Dieu, le Seigneur a parlé, qui ne devrait pas parler comme un prophète ? (Amos 3 verset 8). Nous avons parlé prophétiquement. Nous avons présenté la prophétie au peuple de Dieu. Alléluia ! Loué et glorifié soit le nom du Seigneur.
Une petite prophétie, presque tout le monde peut en faire une, il n'y a rien de mal à cela. Si elle est authentique et bonne, nous en remercions le Seigneur. Mais nous sommes reconnaissants à Dieu pour la grande parole prophétique qui nous a été donnée par frère Branham. Et ce grand homme de Dieu a dû se plaindre et dire : « Au milieu de mon ministère, des gens dotés de dons m'ont interrompu et ont exercé leur don au milieu de l'appel à l'autel ». C'était pourtant un signe que quelque chose n'allait pas avec ces gens, s'ils empêchaient un prophète de Dieu d'exercer son ministère, s'ils interrompaient son ministère. Et toutes ces femmes qui ont prophétisé, elles ne sont pas dans le message, on ne les trouve nulle part ! Elles étaient tout simplement trop fières et trop spirituelles pour pouvoir se soumettre.
Heureux ceux qui se considèrent spirituellement pauvres : Ils peuvent alors être enrichis par Dieu, et c'est à eux que nous voulons appartenir. J'ai pris peur des gens spirituels. En fait, pas peur au point de vouloir m'enfuir, mais je ne veux pas beaucoup de leur spiritualité, voire pas du tout. Je préfère les gens qui ont les deux pieds sur la terre, mais le cœur au ciel. C'est ce que Dieu veut faire de nous.
Qui est reconnaissant pour un tel sermon de frère Branham ? Amen ! Nous tous ! Levons-nous, et adorons.
[Frère Russ].
Dieu fidèle, que pouvons-nous T'apporter, ô Seigneur ? Nous venons tel que nous sommes, Seigneur. Accueille-nous dans Ta grâce. Accorde-nous cette grâce, Seigneur, de pouvoir nous humilier au point de nous considérer comme indignes, Seigneur. Mais Tu nous as néanmoins jugés dignes. Tu as fait de nous Ton peuple. Tu nous parles, Seigneur, non pas comme à des gens qui ne doivent pas comprendre, mais Tu nous parles à nous qui devons comprendre, Seigneur, ouvertement et clairement. Gloire, honneur, louange et adoration soient à Toi !
Dieu saint et véritable qui a fait le ciel et la terre, et qui prépare un peuple pour l'éternité, pour la gloire : Nous T'adorons et Te remercions, Seigneur, de tout notre cœur aussi pour cette heure matinale, nous Te remercions pour Ton serviteur et Ton prophète que Tu as envoyé en notre temps. Et tout doit se passer comme Tu le veux, Seigneur. Ce ne sont pas nos propres pensées ni nos propres plans que nous pouvons ajouter ici, mais tout se passera comme Tu le veux. Gloire à Ton nom merveilleux !
Ô Seigneur ! Aide-nous à nous détacher de nos propres pensées et à respecter Ton œuvre ! Gloire à ton nom glorieux ! Ô Seigneur ! C'est si merveilleux d'être en Ta présence ! C'est si merveilleux d'être assis sous l'écoute de Ta parole et d'entendre ce que Tu as à nous dire !
Seigneur que toute la gloire, toute la louange, toute la renommée Te soit rendue en cette heure matinale. Nous Te prions : Reste avec nous Seigneur, garde-nous dans Ta paix, garde-nous dans Ta bénédiction jusqu'à cet après-midi et au-delà, ô Seigneur ! Telle est notre prière sincère, au nom saint de Jésus ! Alléluia ! Alléluia !