'

Ewald Frank

02 octobre 1988 à 15 heures 00, Krefeld, Allemagne 

LA GRANDE DIFFÉRENCE ENTRE LE FILS DE L’HOMME ET LE FILS DE DIEU

(Retransmis le 02 novembre 2025)

Nous voulons directement passer à la méditation de la parole et laisser Dieu nous parler.

Combien ont été bénis hier et aujourd’hui ? Amen ! C’est toujours bon de le savoir. Merci, frère Pézal. Je l’ai constaté. C’est toujours bon de savoir quand l’assemblée suit.

Je l’ai déjà dit ici une fois : La proclamation du véritable message divin est une chose très difficile. Si nous prêchons comme le fait le monde entier, alors nous serions bien acceptés, nous pourrions certainement avoir des locaux encore bien plus grands et nous n’aurions pas assez de place pour tout le monde ! Et si tous ceux qui ont déjà entendu le message et qui se sont ensuite égarés dans différentes directions, s’ils étaient tous ici aujourd’hui, alors la salle pourrait être deux, trois, quatre fois plus grande que ce qu’elle est aujourd’hui. Mais Dieu nous a destinés à rester sur ce chemin et à ne pas dévier à droite ou à gauche. Ça, c’est une destinée divine, et nous ne pouvons rien y changer et nous ne voulons aussi rien y changer. Il y a des gens qui sont véritablement destinés par Dieu à suivre le chemin du salut jusqu’au bout, à rester uniquement dans la parole et ne pas s’écarter à droite ou à gauche dans les interprétations. Nous l’avons également souligné : La vie éternelle est dans la Parole, en Dieu, et la mort, la mort spirituelle, est dans toutes les interprétations des hommes.

Nous voulons maintenant considérer les saintes Écritures en résumé de ce que nous avons déjà considéré et, avec l’aide de Dieu, souligner encore quelques points. Par exemple, la glorieuse parole tirée d’Hébreux chapitre 2, à partir du verset 10 :

« Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, ait élevé à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul (d’un même Père). C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères, lorsqu’il dit : J’annoncerai ton nom à mes frères, Je te célébrerai au milieu de l’assemblée ».

Je pense qu’on pourrait approfondir cette parole dans le Psaume 89. Ces glorieuses paroles sont en effet partout dans l’Ancien Testament, et vous voyez comment elles ont été rassemblées et classées de manière appropriée dans le Nouveau Testament. Les versets 14 et 15 sont aussi très importants. Hébreux 2 verset 14 :

« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable ; ainsi il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude ».

Il l’a fait ! Il est mort ! Et les saintes Écritures disent : « Comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. De même que la mort est entrée dans le monde par un homme, de même le don de grâce de Dieu et la vie éternelle sont également entrés dans le monde par un homme, par cet homme Dieu, Jésus-Christ ». Nous n’irons pas plus loin sur ce point.

Je voudrais lire un passage de l’Apocalypse pour nous démontrer qu’il y aura des martyrs après l’enlèvement, lorsque la marque de la bête entrera pleinement en vigueur, et que ces martyrs seront également avec nous lorsque le royaume de Dieu, le royaume millénaire, sera établi. Apocalypse chapitre 15, à partir du verset 1 :

« Puis je vis dans le ciel un autre signe grand et admirable ; sept anges qui tenaient sept plaies, les dernières, car c'est par elles que s'accomplit la colère de Dieu. Et je vis comme une mer de cristal, mêlée de feu, et les vainqueurs de la bête, de son image et du chiffre de son nom, debout sur la mer de cristal. Ils tiennent les harpes de Dieu. Ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, Roi des nations ! ». (Trad. Colombe).

Si vous avez prêté attention à la formulation, il s’agit ici de deux choses : d’une part, des cent quarante-quatre mille qui sont déjà scellés à ce moment-là et qui seront ensuite livrés après la rupture de l’alliance avec Rome, et soumis à la persécution ; car le cinquième sceau dit que ceux qui avaient déjà été assassinés doivent patienter jusqu’à ce que tous leurs frères aient subi également la mort, comme eux ils l’ont subi. Ici, deux catégories sont mentionnées qui ont en commun ce qui s’est passé : D’une part ceux du peuple d’Israël : Ils entendent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, ils font partie du peuple d’Israël ; puis les autres qui chantent le cantique de l’Agneau, et ce, avec le même texte. Pas deux textes, mais un seul texte, le même texte. Verset 3 :

« Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, Roi des nations ! ».

Non, ce n’est plus l’Époux, mais le Roi, car maintenant commence le règne royal. Et ensuite au verset 4 : 

« Seigneur, qui ne craindrait et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi, parce que ta justice a été manifestée ».

Je voudrais ajouter à cela Apocalypse chapitre 20 au verset 4. Vous pouvez lire vous-même rapidement les trois premiers versets pour voir de quoi il s’agit. Ici, il s’agit du début du règne… ou bien c’est avant le début du règne millénaire, et puis il est dit au verset 4 :

« Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ».

Ici, il n’est pas question de l’enlèvement, ni de la transformation, ni du festin des noces. C’est après le festin des noces, après le ministère des deux témoins, après la grande tribulation, directement avant l’établissement du royaume millénaire. Et comme cela est ainsi, toutes ces personnes sont encore comptées comme faisant partie de la première résurrection et non de la seconde. Car la seconde résurrection n’a lieu qu’après les mille ans (le royaume millénaire). Nous devons très bien garder ça en esprit. Je lis à partir du verset 5, Apocalypse 20 :

« Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. C’est la première résurrection. Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans ».

Une merveilleuse concordance avec ce que nous avons déjà considéré hier soir. Seulement, je pense qu’il est nécessaire de nous faire savoir que tous, qu’ils appartiennent à l’épouse ou qu’ils appartiennent aux cent quarante-quatre mille, qu’ils appartiennent aux martyrs, tous, tous ceux qui seront ressuscités avant l’établissement du royaume millénaire appartiennent à la première résurrection. Est-ce que c’est clair ?

Car vous savez, nous avons très souvent utilisé la formulation : « Ceux qui ont part à la première résurrection, ceux qui ont part à la transformation, à l’enlèvement » et ainsi de suite. Comprenez-vous cela ? Nous l’avons souvent dit ici et ailleurs, et c’est vrai en grande partie, mais ce n’est pas toute la vérité. Toute la vérité est qu’il existe différents groupes que Dieu place là où tous doivent être. S’ils sont ressuscités avant le début du règne millénaire, ils font partie de la première résurrection. Même les martyrs qui devront donner leur vie pendant la grande tribulation à cause de la parole de Dieu, à cause du témoignage de Jésus et parce qu’ils n’adorent pas la bête et ne reconnaissent pas le nombre de son nom et ainsi de suite, s’ils restent fidèles, comme nous l’avons déjà considéré, et perdent leur vie, Dieu leur récompensera leur fidélité et ils feront aussi partie de la première résurrection. Est-ce clair pour tout le monde ? Oui, l’amen n’a pas été prononcé par tout le monde et certains, au lieu de bouger la bouche ont bougé les yeux et ont regardé vers devant. [Frère Russ dit : « Alors cela n’était pas clair pour eux ! »].

Mais, regardez, ceux qui ont lu attentivement « Le livre scellé des Sceaux », ceux-là ont bien compris que frère Branham dit clairement : « La marque de la bête n’entrera pleinement en vigueur que lorsque l’épouse aura été enlevée ». Nous aurons, certes, encore beaucoup de choses à souffrir et nous le ressentons déjà dans certains pays où nous ne pouvons plus obtenir de salles pour nos réunions parce que nous ne faisons pas partie du conseil mondial des églises, parce que nous n’appartenons pas à ceci ou à cela ; nous sentons déjà que nous ne suivons pas le chemin large qui mène à la perdition avec la masse religieuse, nous le ressentons déjà, oui, et nous le sentons ; mais comme nous l’avons déjà dit, le moment viendra en particulier après les trois ans et demi, après le service accompli des deux témoins, lorsque l’alliance sera rompue, alors les saints seront livrés à la violence de l’antichrist pendant deux temps, un temps et un demi temps, et ce sera précisément la période de la grande tribulation au cours de laquelle ceux qui seront restés, ceux qui n’auront pas été enlevés et les cent quarante-quatre mille devront perdre leur vie, puis ils seront joints à nous, et ensemble nous serons alors dans le royaume millénaire avec eux.

Vous savez bien qu’il existe là aussi certaines différences. Il y a des gens comme l’auteur du livre « Les sept âges de l’Église », il affirme que lorsque le feu de Dieu s’abattra sur la terre, tout sera balayé, il ne restera que des cendres, et les seuls qui subsisteront seront l’épouse et les cent quarante-quatre mille. Cela n’est simplement pas vrai. Il faut lire tous les passages bibliques à ce sujet. Année après année, ils viendront de tous les peuples pour rendre hommage au Roi des rois, ils adoreront, célébreront la fête des Tabernacles et remercieront Dieu ; et si un peuple ne vient pas, aucune pluie ne tombera sur ce peuple.

Là aussi, nous voyons à quel point il est important de lire attentivement chaque parole de Dieu. Bien sûr, il est écrit : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur, et il brûlera comme une fournaise. Tout sera détruit avec fracas et se dissoudra dans le feu ». L’Allemagne a aussi été embrasé dans le feu pendant la seconde guerre mondiale, du moins à la fin de la seconde guerre mondiale, mais il y avait beaucoup de décombres et de cendres, nous l’avons tous vu, mais il est resté plus de vivants que ceux qui n’ont pas été épargnés.

Il en sera de même avec le processus de purification. Si on lit le prophète Ésaïe, il est écrit que tous les méchants, tous les rebelles, tous les orgueilleux, tous seront comme de la paille et du chaume. Là encore, il est important de lire les passages où les choses sont précisées, où l’on peut voir clairement. C’est donc ici que cela se passe. [Il ne faut] pas seulement lire de manière générale, mais aussi avec les passages de la Bible où ce qui va se passer est décrit très clairement. Nous en sommes également reconnaissants à notre Dieu de tout cœur.

Nous avons reçu une telle multitude et une telle diversité de révélations de la Parole à travers le message de la fin des temps, qu’il est vraiment difficile de distinguer ou de choisir ce qui doit être dit ou ce qui doit être mis en exergue et ce qui ne le doit pas. 

J’ai dû y réfléchir lorsque j’ai rédigé la dernière Lettre Circulaire qui sera probablement imprimée dans les prochains jours. Le Seigneur Jésus dit, ou du moins je l’ai mentionné par écrit, mais j’y pense maintenant, le Seigneur Jésus dit : « comme aux jours de Noé, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants » et ainsi de suite, ce n’était pas nouveau ! Depuis Adam, les hommes mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et mariaient leurs enfants depuis Adam et cela continue jusqu’aujourd’hui. Mais cela n’est pas le plus important, ce dont il s’agit. 

Il fallait le ministère d’un prophète envoyé par Dieu pour nous dire qu’il existe deux lignées depuis le jardin d’Éden : L’une de Caïn et l’autre de Seth. Et lorsque nous arrivons à Genèse chapitre 6, il est également clairement souligné que les fils de Dieu (les hommes de la lignée de Seth) se sont unis aux femmes de la lignée des Caïn, ils se sont croisés, provoquant ainsi la colère de Dieu. Et le Seigneur a dit : « Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme. Maintenant c’est la fin ». Ce n’était pas seulement le fait de se marier ou de ne pas se marier, de fêter ou de ne pas fêter : C’était le mélange, c’était le croisement qui a provoqué la colère de Dieu, et il faut simplement le savoir.

Tout le monde connaît la première chose ! Demandez aujourd’hui à n’importe quel évangéliste de radio ou à tous qui ils sont. Ils vous répondront avec un flot de paroles : « Ils mangeaient, ils buvaient… ». Nous ne pouvons pas en parler, oui, avec onction, ce n’est d’ailleurs pas nécessaire ; mais ils ne voient pas ce qui est vraiment important ! et c’est là qu’intervient la révélation ; et c’est pourquoi nous savons à quel point la révélation est devenue précieuse pour nous non seulement en tant que concept, mais en tant que réalité divine.

Et frère Branham le dit si bien : Tout est révélation, tout est fondé sur la révélation. Il dit même : « La foi est une révélation, et la révélation est la foi ! ». Dieu Se révèle à nous dans la simplicité. L’avez-vous déjà remarqué ? Non pas avec des paroles arrogantes de sagesse humaine, mais dans une profondeur qui n’était pas encore connue sur la terre ! Oui, c’était la nécessité.

Et le Seigneur dit : « Comme il en était en ces jours-là, il en serait de même maintenant ». Toutes les églises qui se sont autrefois tenues fermes dans la proclamation de l’Évangile jusqu’au mouvement pentecôtiste, passent toutes dans le conseil mondial des églises par Rome et tombent dans la perdition. Vous direz peut-être : « Est-ce vrai ? ». Je dis : Oui, c’est vrai ! 

Et nous l’avons considéré ce matin : Le message divin est suivant : « Mon peuple ! Sortez du milieu d’eux, séparez-vous, ne touchez pas à ce qui est impur », et il est dit : « Venez tous ! Il y a de la place pour vous tous ici ». Dieu a envoyé un prophète pour apporter le message d’appel à sortir, et ceux qui ne l’entendent pas ––cela peut sembler extrémiste, presque fanatique–– mais ceux qui n’entendent pas le message divin pour ce temps, l’appel divin, alors ceux-là n’écoutent pas Dieu. Ils suivent leur propre chemin, ils sont emprisonnés dans les programmes des hommes, ils sont conduits à l’abattoir sans le savoir.

Par la grâce de Dieu, en ce lieu, nous avons très bien distingué deux choses et cela doit demeurer ainsi jusqu’à ce que nous passions de la foi à la vue : Nous n’avons pas fait un culte des prophètes envoyés de Dieu, nous n’avons pas décoré la salle avec leurs photos, nous n’avons rien fait de ces choses ici. Mais nous avons fait une chose : Nous l’avons accepté lui et le mandat divin avec toute sa mission et nous avons cru de tout cœur la parole révélée. Et c’est ça qui est important. L’avons-nous compris ? Et ça, c’est la grâce, encore une fois la grâce que nous avons trouvé l’équilibre en cela, et que Dieu nous l’ait donné, sinon nous nous épuiserons dans ces choses et nous nous tiendrons ici devant pour dire : « Le prophète a dit, le prophète a dit », et ainsi de suite. Non ! « Dieu a dit par le prophète » : Ça, c’est la formulation correcte. Dieu a parlé il y a longtemps par les prophètes, et à la fin des temps, par Son Fils ; et maintenant, par la parole prophétique, Il a tout révélé de manière merveilleuse et l’a mis en lumière.

Je pense maintenant à la comparaison entre le Fils de l’homme et le Fils de Dieu. Demandez aujourd’hui à tous les prédicateurs qui se présentent partout si l’un d’eux peut vous expliquer la différence entre le Fils de l’homme et le Fils de Dieu. Et maintenant vient la question : Pourquoi est-il écrit à chaque fois : « Si vous voyez le Fils de l’homme monter là où Il était auparavant » ? (Jean 6 : 62). Il n’est pas dit une seule fois : « Vous verrez le Fils de Dieu monter là où Il était auparavant », non ! Pourquoi est-il écrit : « Vous désirez voir l’un des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas » ? Pourquoi est-il écrit : « Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre » ? (Luc 18 : 8). Pourquoi pas : « quand le Fils de Dieu viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre » ?

Mes bien-aimés, tout cela est-il clair pour vous ? Avons-nous compris pourquoi l’un est écrit ici et l’autre là-bas et quel est le lien entre les deux ? Avons-nous suffisamment approfondi ces choses ? Frère Russ, l’avons-nous fait ou non ? Est-ce clair pour tout le monde ? Oui ? Dites-moi, combien de temps devons-nous encore recevoir l’enseignement ? Nous voulons passer à l’étape suivante. L’enseignement devrait bientôt être suffisant. Je lis dans l’évangile de Luc au chapitre 18, au verset 8 :

« Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ».

Pas « le Fils de Dieu » ! Je lis le verset bien connu de l’évangile de Jean, au chapitre 3. Jean 3 verset 13 :

« Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme [qui est dans le ciel] ».

Encore une fois « le Fils de l’Homme ». S’il était écrit ici « le Fils de Dieu », ce serait impensable, impossible, absolument impossible ! Cela ne pourrait pas être ! Alors, qu’en est-il ? Vous regardez tous devant avec tant de sérieux comme si vous vouliez dire : « Où cela va-t-il nous mener ? ». Cela nous mène à l’origine des choses. La proclamation de la parole nous ramène toujours au point de départ de la révélation divine. Elle ne nous mène pas quelque part, mais elle nous ramène toujours au point de départ. 

Regardez, frère Branham l’a aussi exprimé très, très clairement. Il y a la deuxième comparaison : « Comme il était aux jours de Sodome, il en sera de même au jour du Fils de l’homme ». Et là, le Seigneur est venu à Abraham sous une forme humaine, Il S’est assis avec lui, et Abraham a fait tuer un veau. Il y a aussi sur la terre, oui, des végétariens parmi les croyants, mais le Seigneur n’en était pas un ! Oui, juste pour votre information. Parfois l’information vaut de la peine, n’est-ce pas. Beaucoup de gens en vivent. Ainsi, le Seigneur est venu à Abraham... Dois-je le lire ? (Genèse chapitre 18), et Abraham fit tuer un veau, il fit préparer un repas, et le Seigneur, sous forme humaine (c’est ce que dit littéralement frère Branham), le Seigneur S’est assis et S’est fait laver les pieds. Ce n’était pas le Fils de Dieu. C’était le Fils de l’homme révélé sous forme humaine, et Il a mangé et bu tout comme Melchisédech. 

Il est devenu Fils de Dieu par la naissance selon qu’il est écrit : « Tu es Mon Fils, Je T’ai engendré aujourd’hui » (Psaume 2 : 7), et : « Celui qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1 : 35). Et puis nous revenons à la parole prophétique qui dit : « Son nom est Conseiller, Dieu Tout-Puissant, Père éternel, Prince de paix » (Ésaïe 9 : 5). Mais, qu’est-ce qui est dit précédemment ? « Un Fils nous est né ». Il n’était pas né avant cela. Il n’avait pas été engendré avant cela. Avant, Il était Seigneur.

Et si vous relisez Hébreux 7, lorsqu’Il est venu vers Abraham en tant que Roi de Salem, après qu’Abraham a vaincu les rois, Il n’avait ni père ni mère, Il n’avait pas d’ancêtres, Il n’avait ni frères ni sœurs. L’avez-vous tous lu ? Hébreux chapitre 7, c’est également écrit ! pas seulement dans Genèse 14. Comprenez-vous de quoi il s’agit ? La clarté divine en toutes choses ! En tant que Fils de Dieu, Il devait être manifesté dans la chair afin de pouvoir nous ramener, nous qui sommes des enfants des hommes, Il devait nous ramener en faisant de nous qui étions des enfants des hommes, en faisant de nous des enfants de Dieu.

Et cela aussi est très important. Lorsqu’Étienne a vu le Seigneur Jésus dans la gloire, il n’a pas dit : « Je vois le ciel ouvert, et je vois le Fils de Dieu à Sa droite ». C’est une absurdité, cela n’existe pas ! Il dit : « Je vois le Fils de l’homme ! ». C’est le Fils de l’homme qui marche au milieu des sept chandeliers. Il est absolument nécessaire de savoir comment Dieu S’est révélé, afin de classer et ordonner ces révélations de manière biblique.

Nous devrons probablement approfondir un peu plus la question afin que cela soit bien clair. Je ne veux pas dire que cela soit approfondi au point que vous puissiez le dire à d’autres personnes, mais que ce soit clair et que ce soit devenu une révélation directe pour vous. 

Prenez le prophète Daniel. Lorsqu’il a été prédit la venue du Fils de l’homme, il a vu « quelqu’un qui ressemblait à un fils de l’homme », pas qui ressemblait à un Fils de Dieu. Vous pouvez le lire dans Daniel chapitre 7 : « Il vint vers l’Ancien… »… Je le lis dans Daniel chapitre 7 verset 13 :

« Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit ».

« Fils de l’homme », pas « Fils de Dieu ». Tout comme je viens de le dire, chaque chose à sa place. En tant que Fils de Dieu révélé dans la chair, Il est notre Sauveur, notre Rédempteur, et nous étions en Lui en tant que fils de Dieu. Du Fils ne peuvent que sortir des fils et des filles tout comme de Dieu ne pouvaient naître que des dieux. Des brebis engendrent des brebis, les hommes engendrent des hommes. Chaque chose se reproduit selon son espèce. Lorsque Dieu a voulu créer une race divine, Il a dû engendrer quelque chose de Lui-même et être Lui-même le géniteur. Avons-nous compris cela ? Il devait Lui-même être le géniteur : « Tu es Mon Fils, Je T’ai engendré aujourd’hui » (Psaume 2 : 7). 

De Dieu ne pouvait sortir que Dieu, mais pas un Dieu en Esprit, et un second à Ses côtés, mais un Dieu en Esprit et ici un nouveau commencement de Dieu par Jésus-Christ qui S’est fait chair comme il est écrit : « …et la Parole S’est faite chair, et nous avons contemplé Sa gloire, la gloire du Fils engendré du Père, pleine de grâce et de vérité ». 

Mais, quand il est parlé ici dans Daniel 13 verset 7 du Fils de l’homme, c’est un tout autre lien que nous voyons ici, un tout autre contexte. Je vous le montre à partir du Nouveau Testament. Lorsque le Seigneur Jésus reviendra, après l’enlèvement, Il reviendra en tant que Fils de l’homme, et pas en tant que Fils de Dieu ; et lorsqu’Il viendra pour le royaume millénaire, alors Il reviendra en tant que Fils de David, car en tant que Fils de David, le trône, le trône royal Lui appartient ; et c’est pourquoi il est écrit, il y a deux passages merveilleux, l’un dans Apocalypse chapitre 3 les deux derniers versets. Apocalypse 3 verset 21 :

« Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône ».

Le trône du Père est dans le ciel. « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié », pas notre Fils, mais « notre Père qui es aux cieux ! Que Ton nom soit sanctifié ». Mais, lorsqu’il s’agit de Son retour pour mettre en ordre et juger, je vous le lis dans Matthieu chapitre 25 verset 31 : 

« Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui ».

Si quelqu’un remplaçait ici le mot et écrivait « Fils de David » ou « Fils de Dieu » à la place de « Fils de l’homme », ce serait un meurtre ! Ce serait absolument impossible, impensable ! Cela ne serait pas possible.

Savez-vous que dans aucune épître depuis Romains chapitre 1 verset 1 jusqu’au dernier verset Jude, savez-vous que le terme « Fils de l’homme » n’est mentionné qu’une seule fois ? Il est toujours question de Fils de Dieu. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que cela est en relation avec l’Église, avec le salut, avec les instructions, avec l’édification, avec tout, mais toujours en rapport avec l’Église. C’est pourquoi, quand il s’agit de cela, laissez-moi lire dans Romains chapitre 1, en effet, ici, il ne peut jamais être question du Fils de l’Homme ! Ici, il doit être question du Fils de Dieu. Il ne peut pas en être autrement. Romains chapitre 1 à partir du verset 1 :

« Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, Évangile qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures ; il concerne son Fils, né de la postérité de David, selon la chair, déclaré (ou révélé) Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté ».

Amen ! « Révélé comme Fils de Dieu », pas comme Fils de David, pas comme Fils de l’homme, mais : « Comme Fils de Dieu ». En tant que Fils de Dieu : Rédemption, salut, grâce. En tant que Fils de l’homme : La partie prophétique du ministère et tout ce qui a trait à la prophétie biblique. Et ensuite, Il règnera en tant que Fils de David. Amen ! Nous l’avons lui ici : « Celui-ci est issu de la postérité de David » au verset 3 de Romains 1. Là aussi, certaines questions restent en suspens. On m’a déjà posé la question : « Pourquoi il est écrit qu’Il serait Fils de David ? ». Même la formulation : « Je vous donnerai les promesses de grâce immuables faites à David ». Je crois que cela est écrit dans le prophète Ésaïe. Et la question est alors : Oui, quelles sont donc ces promesses que Dieu voulait donner ? Voyons si je trouve ce passage, oui, le voici : Ésaïe chapitre 55 verset 3 :

« Prêtez-moi votre oreille, et venez à moi, écoutez, afin que votre âme vive : Car je vais conclure avec vous une alliance éternelle, et réaliser les promesses immuables de grâce faites à David ».

Qu’est-ce que c’était ? Oui, nous lisons dessus encore dans le Nouveau Testament. Dieu avait fait des promesses. Il avait dit à David : « Tu ne manqueras jamais de successeurs sur le trône d’Israël. C’est de toi que sortira Celui qui règnera sur Israël ». Il y avait suffisamment de promesses jusqu’à la clé de la maison de David qui reposerait sur Son épaule selon (Ésaïe 22 : 22). Et croyez-moi, cette clé n’est pas portée par un dignitaire sur son vêtement et elle se fait voir de tous les côtés. Non. C’est une clé divine : Là où elle ouvre, personne d’autre ne peut fermer et ainsi de suite. Maintenant je vous lis dans Romains chapitre 9 à partir du verset 4 :

« …qui sont les Israélites, à qui appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ (le Messie), qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! ».

Comprenez-vous de quoi il s’agit ? Si nous repensons à Genèse chapitre 6, lorsque les fils de Dieu virent la beauté des filles des hommes et que ce mélange a eu lieu, Dieu voulait que le Messie, selon la chair, naisse de cette lignée qui a été interrompue, cette lignée qui venait de Seth. Et juste au moment où le mélange s’est produit, où ce croisement s’est produit, Dieu a dû dire : « Je vais les détruire avec la terre ! ». Vous savez que cela a commencé dans le jardin d’Éden et s’est poursuivi au travers du temps. 

Quel était le plus grand échec d’Israël ? Dieu était avec eux par la colonne de feu, par la colonne de nuée, Il les a nourris pendant quarante ans ; et il est écrit que six cent mille hommes, sans compter les femmes et les enfants et le bétail qu’ils avaient. Je ne sais pas, je ne m’en souviens plus, oui, aucun ongle ne devait rester. C’est ce que frère Hermann Zeiss a dit. En soit le bétail aussi, je ne sais pas, lui, il le savait. Eh bien, dans tous les cas, pensez à tout ce que Dieu leur a donné.

Un homme a calculé. J’ai trouvé cela si beau ! Je n’ai jamais aimé les mathématiques, mais quelqu’un a calculé que Dieu aurait eu besoin chaque jour d’un camion de vingt tonnes chargé pour nourrir toute cette masse d’environ deux millions de personnes ! Et aucun camion n’est venu, aucun n’avait besoin de venir : Tout est descendu du ciel. Amen ! Tout est descendu du ciel. 

Mais, que s’est-il passé ensuite ? Ils avaient déjà assez à faire avec eux-mêmes, puis est arrivé un faux prophète nommé Balaam, qui n’appartenait pas au peuple d’Israël, mais qui était en quelque sorte un sacrificateur madianite, et tous ceux qui étaient là voulaient que quelque chose soit fait : « Ce peuple devient trop puissant, trop bruyant, il s’étend trop », et ainsi de suite. Et, comme il ne pouvait pas maudire mais devait bénir, car « celui que Dieu a béni, aucun homme ne peut le maudire » et s’il essayait, la malédiction retournerait sur lui-même, qu’a-t-il alors fait ? Il a alors conseillé aux israélites de se mélanger avec les madianites et les moabites et ainsi de suite, et il disait : « Nous servons tous le même Dieu ». Non, justement non, car Dieu n’avait choisi que le peuple d’Israël et non les autres ! Mais voilà, il y avait de nouveau un mélange et vingt-trois mille personnes sont mortes le même jour.

Dieu veut la séparation, l’ennemi veut le mélange. Et c’est en cela que nous avons reçu une très belle leçon. Même si nous avons du mal à nous détacher de quelque chose, Dieu veille à ce que nous soyons parfois détachés plus rapidement que nous ne pourrions le faire nous-mêmes. Si nous hésitons à sortir et nous pensons : « Eh bien, cela ira encore », alors nous serons jetés dehors. Oui, c’est comme ça que ça se passe avec Dieu. Si quelqu’un hésite, alors Dieu l’aide, même si cela doit se faire par l’intermédiaire d’une autre personne.

En effet, nous ne pouvons plus rester dans toutes les choses qui ne sont pas en accord avec Dieu et avec la parole de Dieu. Nous croyons que Dieu a une Église qui porte Sa parole, qui porte Son nom, qui porte Sa vie, qui est Sa semence, qui est transformée à Son image, de la même nature que Lui comme Paul le dit dans Éphésiens au chapitre 5, membre de Son corps et ainsi de suite, un avec Lui, du même Esprit, avec la même vie, conduit à une nouvelle vie par l’Esprit, né de nouveau pour une espérance vivante. Nous l’avons aussi déjà lu.

Résumons donc. Dieu, en ces jours, a donné le dernier signe, à savoir le signe du Fils de l’homme, et cela a été expliqué très clairement par frère Branham. Je me réjouis qu’il ait dit deux ou trois fois dans cet interview que : « L’Ange du Seigneur qui est venu à moi, m’a cité de nombreux passages de l’Écriture ». Pas seulement un ou deux passages, mais de nombreux passages. Il s’est principalement référé aux passages de Jean 1 et Jean 4, mais il existe un grand nombre de passages bibliques qui décrivent très clairement le ministère de Jésus à l’époque en tant que Fils de l’homme, à savoir Son ministère prophétique en tant que Fils de l’homme. Il a pu dire à la femme au puits : « Tu as eu cinq maris ou cinq hommes, mais celui que tu as maintenant n’est pas ton mari » et la femme a couru dans la ville et a dit : « Venez et voyez celui que j’ai trouvé, n’est-ce pas le Messie ? ». 

Les Juifs savaient que Moïse avait prophétisé : « Dieu vous suscitera parmi vos frères un prophète comme moi. Et quiconque n’écoute pas ce prophète sera exterminé du peuple ». Il n’était pas Ésaïe, Il n’était pas Moïse ! Il était le Sauveur Lui-même, le Seigneur, le Roi des rois. Il avait simplement tout abandonné et pris la forme de serviteur, mais Il était le Seigneur avant la naissance, à la naissance, après la naissance, et Il l’est encore aujourd’hui. L’avez-vous bien compris ?

Mais, en tant que Seigneur, Il S’est dépouillé, Il est devenu Serviteur, car il est écrit dans Ésaïe 42 : « Mon serviteur en qui J’ai trouvé Mon bon plaisir réussira. Il ne criera point dans la rue, Il n’éteindra pas la mèche qui fume, Il ne brisera pas le roseau cassé jusqu’à ce qu’Il ait apporté le droit et la justice aux nations ». C’est ce qui est écrit dans Ésaïe 42. Vous pouvez lire dans le Nouveau Testament comment les hommes de Dieu l’ont exprimé. Il devait être Serviteur.

Frère Branham l’a également fait deux ou trois fois lorsqu’il priait comme on priait dans l’église primitive. Cela semble étrange ! « Oh Dieu, étends ton bras pour guérir par Ton serviteur Jésus ». Oui, qui voudrait associer le mot serviteur au Seigneur ? Mais c’est ce qui a été dit à plusieurs reprises dans les Actes des Apôtres ! Ils savaient très bien qu’ils devaient respecter chaque désignation et tout ce qui faisait partie du plan de salut de Dieu. Et quand il est écrit : « Mon serviteur réussira », alors Il devait être ce Serviteur. Et en particulier la parole du prophète Ésaïe disant qu’Il n’avait ni beauté ni éclat et ainsi de suite, et que s’Il donne Sa vie en sacrifice, Il verrait une postérité et aura une descendance… Nous ne pouvons plus aborder toutes ces choses aujourd’hui.

Plus le temps passe, plus je me réjouis du fait que Dieu nous a visités en grâce, qu’Il nous a pris dans l’école du royaume des cieux, et que nous, les plus méprisés, les plus ignorants, nous savons plus que ceux qui savent tout. Mais notre connaissance ne nous rend pas orgueilleux, car c’est une connaissance divine par révélation. Ce n’est pas une connaissance dans la tête, car alors nous aurions tous bientôt besoin d’une plus grande tête, mais c’est une révélation dans le cœur, et Dieu nous l’a donnée !

Qu’est-ce que Jésus a dit en tant que Fils de l’homme ? « Père, Seigneur dans le ciel ». Voyez-vous ? « Seigneur dans le ciel ». (Luc 10 : 21). Il était le Seigneur : « Aujourd’hui vous est né le Christ qui est le Seigneur », et Il dit : « Je Te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants, car tel était ton bon plaisir ». Tout est révélation jusqu’à ce jour : Révélation de Jésus-Christ notre Seigneur, révélé à certains, mais caché aux autres.

Nous avons l’avantage, comme nous l’avons déjà mentionné, l’avantage de pouvoir croire chaque parole telle qu’elle est écrite. Lorsque notre Seigneur parle en tant que Fils de l’homme, Il dit : « Le Père est plus grand que Moi ». (Jean 14 : 28). Quand on vient Lui rendre hommage, et qu’avec un simple titre, Il a corrigé. On a dit : « Bon Maître », et c’était déjà terminé ! Il répondit : « Personne n’est bon, sinon Dieu seul ». (Marc 10 : 18). Et les gens le regardent et pensent : « Que s’est-il passé ? Personne n’est bon sinon Dieu seul ? Il nous rejette ? ». Oui, Il était sous forme humaine, Il a pris la forme d’un serviteur, Il a dû devenir comme toi et moi, oui, Il a même dû pousser notre cri à la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? ». 

Il n’est pas devenu homme pour être célébré comme Dieu, non ! Il s’est fait homme pour nous délivrer de la misère, nous les hommes, pour nous racheter de la mort et ôter à la mort son pouvoir, pour faire manifester la lumière à l’existence impérissable ; mais nous ne nous arrêtons pas là-dessus, au contraire, nous nous réjouissons que cela soit arrivé.

Mais les scribes prennent tous ces passages bibliques et trouvent même un Seigneur qui devait prier. Le Seigneur n’a pas besoin de prier ! Le Seigneur a adoré ! Mais, en tant que Fils de l’homme, en tant que prophète, Il a prié. Il S’est éloigné à un jet de pierre et S’est prosterné et a prié. Ce n’était pas du spectacle, c’était réel, vous pouvez me croire. Il était humain, Il ressentait ce qu’un être humain ressent. Et je suis reconnaissant à Dieu qu’Il l’ait ressenti dans Sa chair sinon Il nous aurait toujours jugé d’en haut sans pouvoir ressentir ce que nous ressentons.

Je ne sous-entends pas que Dieu ne ressent pas de compassion pour nous ou qu’Il ne compatit pas, mais je veux vous dire ceci : Il Lui était difficile, dans Sa nature spirituelle, de Se mettre à notre place : C’est alors qu’est venue la loi avec sa dure condamnation. Mais, depuis que le Seigneur S’est fait homme, Il a pris une forme de serviteur, a été tenté en tout point comme nous le sommes, afin d’être serviteur, fidèle, souverain sacrificateur, mais selon quel ordre ? Je vous demande : Selon l’ordre d’Aaron ? Probablement pas ! Probablement pas ! Mais selon l’ordre de Melchisédek ! Et Melchisédek est Roi de Salem, Il n’a pas de commencement et n’aura pas de fin ! Amen ! N’est-ce pas merveilleux de savoir cela ? De savoir comment le classer ?

Pour terminer, revenons à la parole du prophète Daniel au chapitre 7. Le prophète y voit le Dieu du ciel comme « un Ancien », mais Dieu n’est pas un grand-père ! Dieu est Esprit, et « personne n’a jamais vu Dieu ». Car c’est ce qui est écrit à plusieurs reprises dans la Bible, dans Jean chapitre 1 et dans les épitres de Jean : « Personne n’a jamais vu Dieu ». Qu’est-ce que c’était ? Le prophète Daniel vit alors que des sièges étaient placés pour le jugement. L’avez-vous vu ? C’est très, très important. Il faut le lire pour comprendre dans quel contexte cela a été dit et écrit. Il vit des chaises placées, et il vit le trône, et il est dit : « pour juger », c’est Daniel 7 versets 9 et 10.  Et là, nous voyons Dieu, le Seigneur, en tant que Juge. Avez-vous entendu ? Frère Branham dit au sujet de la nuée, qu’Il était visible en tant que Juge, pas en tant que Sauveur, mais en tant que Juge, comme je l’ai dit. Et Dieu l’a exprimé dans de tels exemples.

Quand on lit l’Ancien Testament, on trouve par exemple des expressions telles que « Il nous a couverts sous Ses ailes ». Oui, Dieu a-t-Il des ailes ? Alors je vous demande, si oui, depuis quand ? Ce sont des expressions. J’en ai lu récemment une multitude qui décrivent Dieu. Il a pourvu à tous nos besoins sur tous les plans et continue à le faire aujourd’hui, mais Dieu est et demeure dans Sa nature Esprit, et Il peut Se révéler comme Il veut, quand Il veut, où Il veut et comme cela s’accorde avec Son dessein de salut divin.

Et ensuite vous voyez alors dans quel contexte le Fils de l’Homme est venu, et Il lui a été donné le pouvoir sur tous les peuples, sur toutes les langues et sur toutes les nations. En tant que Fils de Dieu, Il avait la mission de donner Sa vie, Son sang pour nous, afin de nous racheter. Personne ne peut dire : « Fils de l’Homme, pardonne mes péchés ! ». Ce serait une pure folie. Ça n’existe pas. Mais si quelqu’un dit : « Fils de Dieu ! Aie pitié de moi, pardonne mes péchés, sois miséricordieux envers moi ! », alors cela est juste. Tout doit toujours être à sa place.

C’est avec cela que nous voulons conclure ce service divin et remercier le Seigneur aujourd’hui comme jamais auparavant du fond du cœur pour les saintes Écritures, pour la révélation de Jésus-Christ, pour la révélation de tous les mystères des Écritures et tout ce qui s’y rapporte, et enfin, pour l’envoi de Son serviteur et prophète, frère Branham, car nous l’admettons tous très ouvertement : Nous aurions tâtonné dans l’obscurité et nous serions passés à côté comme tous les autres, si Dieu n’avait pas envoyé Son serviteur et prophète pour nous apporter la parole au nom de Dieu, sous mandat divin, et nous annoncer toutes ces choses afin qu’elles nous soient révélées par l’Esprit. 

Nous ne faisons pas partie de ceux qui restent chez eux et disent : « Dieu me révélera tout comme Il l’a révélé à frère Branham », mais nous faisons partie de ceux qui viennent sous la proclamation de la parole de Dieu ; et, par la prédication de la Parole, nous sommes fortifiés dans la foi et nous voyons tout plus clairement et plus vrai, et nous allons littéralement de clarté en clarté et de connaissance en connaissance jusqu’à ce que nous passions de la foi à la vue.

Combien sont heureux même pour ce week-end, de ce que Dieu nous parle, et simplement qu’Il agisse, qu’Il mette de la joie dans notre cœur, la joie envers Lui et la joie pour tout ce qu’Il a fait ? À Son nom soit la louange et la gloire pour toute éternité ! Amen !