'

Ewald Frank

23 octobre 1988 à 10 heures 00, Krefeld, Allemagne 

INTERPRÉTATIONS BIBLIQUES DU NOUVEAU NOM  ET DE L’ARMÉE CONQUÉRANTE

(Retransmis le 05 novembre 2025)

Frère Schneider a déjà exprimé un grand nombre de pensées précieuses et j’aimerais prendre une de ces pensées qui rappelle la parole de Colossiens 3 verset 17, que frère Schmidt a lue ici hier soir. Il a posé la question de savoir qui a le droit de se réunir au nom du Seigneur, qui a le droit de se rassembler véritablement au nom de Jésus-Christ de Nazareth et de se référer à Lui à juste titre, de se rassembler en Son nom à juste titre.

Nous savons qu’il est écrit : « Beaucoup viendront en ce jour-là et diront : N’avons-nous pas fait ceci et ceci en Ton nom ? », et Il dira : « Je ne vous connais pas ! ». Il doit y avoir des personnes à qui ce nom a été révélé par l’Esprit, des personnes qui connaissent la signification du nom de Jésus. « Tu Lui donneras le nom de Jésus, et Il sauvera Son peuple de ses péchés ». Ce sont des personnes qui ont fait l’expérience du Seigneur.

Aujourd’hui, un peu avant la réunion, j’ai écouté une cassette, puis une autre, puis une autre à moitié et une autre en entier. Vous savez que le décalage horaire fait qu’il faut rattraper les sept heures de décalage. Je me suis donc réveillé très tôt et j’ai écouté. J’ai écouté l’un parler de sept tonnerres et l’autre aussi. Et d’ailleurs, pendant le vol, j’ai lu ce qui m’a été donné à Singapour et je dois dire – et j’espère que vous voyez les choses de la même manière – nous prenons très au sérieux tout ce qui est écrit dans la parole de Dieu et tout ce qui nous a été transmis ou apporté par les bouches mandatées. Cela signifie que nous croyons que Dieu nous a parlé au travers de Sa parole, et nous croyons qu’Il a envoyé Son serviteur et prophète pour nous ramener à cette parole. 

Mais, ça fait mal. Comme je l’ai lu aujourd’hui dans le livre des sept sceaux, lorsque frère Branham dit : « Vous devez distinguer si c’est AINSI PARLE LE SEIGNEUR, ou si je l’ai dit de moi-même ! », et c’est un point important. Il y a quelque chose de très profond dans cette déclaration : Est-ce que tout a été révélation ? Est-ce que tout a été contraignant ? Ou alors, a-t-il dit ici ou là quelque chose qui venait peut-être encore de lui et non du Seigneur ? Maintenant quelqu’un va demander : « Si cela est possible, dans quelle situation nous trouvons-nous alors ? ». Qui osera dire : « maintenant ceci est une révélation, et ceci ne l’est pas ! Ceci vient de Dieu et ceci ne vient pas de Dieu ! ». 

Comme je l’ai dit aujourd’hui, j’ai eu du temps depuis 6 heures 15 et j’ai écouté, j’ai écouté avec disposition et, de rien de ce qui a été dit dans la prédication sur les sept tonnerres, premièrement, il y avait les sept messagers dans les sept âges de l’Église. C’étaient les sept voix des sept tonnerres et puis soudain, c’était l’épouse dans les derniers jours, le fruit du message, les sept tonnerres et cela passait d’un point à un autre. Non ! 

Je ne veux pas juger cela, car je n’ai pas été envoyé pour cela. Mais pour compléter cette pensée, et cela me préoccupe particulièrement car je pense que nous sommes arrivés à un tournant, à un point décisif. Nous avons fait ce que nous pouvions pour distribuer le message. Nous nous sommes abstenus de toute interprétation, car nous savons très bien qu’aucun homme n’a le droit d’interpréter, mais Dieu seul. Et quand Dieu fait quelque chose, Il n’a pas besoin d’être aidé. Nous allons tous le sentir, le remarquer et savoir que ça, c’est la main du Seigneur.

Le frère dont j’ai lu le livre est allé très loin ! C’est un homme de Singapour. Il a écrit que les sept tonnerres se manifestent par sept hommes qui voyageraient à travers le monde entier. C’était, pour lui, le sens des sept tonnerres. Sept frères spécialement oints, qui seraient alors d’un même esprit, et par lesquels cette chose puissante se produirait.

Il existe Dieu sait combien d’interprétations à ce sujet ! Et je dois dire honnêtement qu’il existe également différentes déclarations de la bouche du frère Branham à ce sujet, et cela rend la chose très compliquée. S’il n’y avait eu qu’une seule déclaration, qu’une seule possibilité, alors il n’y aurait pas eu de controverse. Mais dès lors où plusieurs déclarations sont faites au sujet d’une même chose, on a la possibilité de choisir, mais aussi la possibilité de faire le mauvais choix.

Et c’est pourquoi la question très sérieuse se pose maintenant : Comment pouvons-nous savoir avec certitude ce qui est vraiment vrai, ce qui est vraiment correct ? Et là, nous ne pouvons pas faire autrement si ce n’est de prétendre qu’il faut revenir à la parole de Dieu pour obtenir la réponse définitive et éternellement valable de la parole de Dieu elle-même. Il n’y a pas d’autre moyen, il n’y a pas d’autre possibilité.

Et si le moment dans lequel nous sommes arrivés est déjà si grave, et Frère Schneider l’a aussi mentionné, nous sentons que le temps touche à sa fin, et je le crois de tout cœur que nous le croyons tous. Et de la même manière, nous croyons que Dieu achèvera Son œuvre, oui, qu’Il doit l’achever, non pas qu’Il doive le faire, comme une obligation. Il ne s’agit pas de dire à Dieu ce qu’Il doit faire, mais Il a commencé et Il achèvera.

Supposons que frère Branham ait raison dans ce qu’il a dit, que les sept tonnerres… ou qu’un tonnerre est toujours la voix de Dieu. Ça, c’est ce que je crois le plus de tout ce qui a été dit depuis lors, que c’est Dieu qui parle, et quand Il parle, alors la chose arrive ! quand Il ordonne, alors la chose est là. Et alors, il se peut vraiment qu’une action finale de Dieu dans l’Église, associée à la parole directe de Dieu comme révélation divine, que cela nous soit accordée et sorte de nos lèvres, et que ce qu’Il a dit soit alors prononcé de manière contraignante au nom du Seigneur. Comprenez-vous cela ?

Je n’ai pas pu me préparer à cela car j’ai trop écouté, mais de temps en temps, il faut aussi écouter ce que d’autres disent pour pouvoir se rapprocher de la chose. Croyez-moi, cela me tient vraiment à cœur. Il ne s’agit pas seulement de moi ou des quelques-uns qui sont ici aujourd’hui. Il s’agit en fait de l’épouse dans le monde entier. Et, chacun peut penser ce qu’il veut et classer la question comme il le veut, mais quand il s’agira vraiment de venir au point, alors tous les frères dans le monde entier devront reconnaître qu’aucun d’entre eux n’a reçu un appel direct et un envoi direct. Et, que vous me croyez ou non, les hommes attendent que Dieu aille de l’avant et achève Son œuvre.

Quand je pense, comme je viens de le dire, que beaucoup de choses ont été dites sans qu’on arrive à un dénominateur commun ! Notre mentalité est différente lorsque nous traitons un sujet, nous veillons à ce qu’à la fin, il y ait une image claire de ce qui a été dit et de ce qui a été considéré. Si à la fin d’un enseignement, une image claire, un langage irréprochable n’est pas là – vous voyez ce que je veux dire – Alors on a toujours l’impression qu’il manque le point sur le « i », que la chose n’a pas atteint son apogée, qu’elle n’a pas encore été achevée. Mais nous croyons que Dieu achèvera Son œuvre. 

Et comme je viens de le dire, je veux juste lire cela brièvement ici, car ça m’a un peu attristé ; et peut-être puis-je aussi l’exprimer ici, nous sommes aujourd’hui à la maison. Il n’est pas toujours nécessaire de prêcher, on peut aussi parfois simplement parler face à face. 

Rien ne peut me toucher plus que de constater que frère Branham a dit différentes choses sur le même sujet. Rien ne me déchire plus intérieurement que de devoir admettre qu’ici aussi, certaines choses doivent encore être mises en ordre et classées. J’aurais préféré que tout nous soit transmis de manière claire et ordonnée, afin que nous n’ayons absolument rien à ordonner ici, mais plutôt une vue d’ensemble, totale, avec l’ordre et la classification divine et définitive de toutes les choses telles qu’elles devraient et pourraient se dérouler dans l’ordre. Ce serait pour moi une raison de me réjouir et de jubiler ! Et je ne sais pas si je sauterais par-dessus le mur, mais je sauterais par-dessus cette chaire. Avant j’étais très bon en gymnastique, j’étais toujours le meilleur dans toutes ces activités sportives, mais maintenant ce n’est plus le cas.

Tout comme dans la prophétie biblique, les choses ont été dispersées, vraiment dispersées. Je n’en veux à personne qui dit simplement : « Oui, je ne comprends plus rien, je ne m’y retrouve plus ». Et nous avons également examiné ici combien de fois il était question dans l’Ancien Testament de la première ou de la deuxième venue de Christ ou d’une autre de Ses venues. 

Prenez simplement Malachie chapitre 3 verset 1. Là, il n’est pas seulement écrit : « Voici, J’envoie Mon messager devant Moi pour qu’il prépare le chemin devant Moi », mais il est aussi écrit : « Il s’assiéra et purifiera les fils de Lévi » et ainsi de suite, et cela est dit d’un seul trait, l’un après l’autre, dans le même flot ! Oui, lors de la première venue, la première partie s’est accomplie et lors de la seconde venue, la seconde partie s’accomplira ; et pourtant, cela a été dit dans le même flot ! Ou encore : « Les montagnes sauteront. Qu’avez-vous, montagnes, pour sauter ? Ou vous, collines ? », et ainsi de suite (Psaumes 114 : 6). Il y a tellement de choses ! J’aimerais avoir le temps de les énumérer.

Mais voici, par exemple, une chose que j’ai lue tout à l’heure en venant ici. Dans le livre des sceaux, à la page 46, il est écrit (N.d.l.r. : Brochure N° 3 : Révélation des sept sceaux : Le Premier sceau Parag. 217) :

« Pour ce qui est de Jésus, Son Nom sur la terre était le Rédempteur, Jésus. Quand Il était sur la terre, Il était le Rédempteur. C’est vrai. Mais quand Il conquit la mort et le séjour des morts et les vainquit, puis s’éleva dans le Ciel, Il reçut un nom nouveau. C’est pourquoi, malgré que les gens crient comme ils le font, ils n’obtiennent rien : il sera révélé dans les tonnerres ».

Une forte déclaration ! Quand je lis dans les saintes Écritures, je vois qu’à la fin, lorsque l’achèvement viendra, tout genou fléchira et toute langue confessera. Ils confesseront qui ? « Toute langue confessera que Jésus-Christ est le Seigneur » jusqu’à l’achèvement absolu, jusqu’à ce que les derniers ennemis soient placés sous Ses pieds. Il en sera ainsi, qu’au nom de Jésus-Christ, tout genou fléchira, tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre.

Il y a maintenant des gens qui disent : « Frère Branham a dit ici que le nouveau nom a été révélé, qu’il l’a reçu et qu’il sera révélé dans les tonnerres ». Je ne peux pas énumérer tous les noms qui ont déjà été écrits et proclamés, mais la question est de savoir : Comment pouvons-nous classer cela bibliquement ? Ça, c’est la question ! Et c’est précisément la tâche principale que Dieu nous a confiée ; et je ne peux pas faire autrement. Que Dieu m’aide ! Je ne peux pas faire autrement. Je suis lié à Dieu et à la parole de Dieu pour le temps et pour l’éternité. Et cela doit ressortir très clairement de la parole de Dieu. On ne peut donc pas passer d’une déclaration à l’autre, d’une citation à l’autre. Il faut ramener les choses à la parole de Dieu.

Je ne sais pas si je l’ai écrit, probablement pas, mais je veux vous montrer à partir des saintes Écritures que ce nouveau nom ne sera valable et applicable que lorsque toute la troupe des vainqueurs sera réunie. Apocalypse chapitre 3 verset 12 :

« Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises ».

Ça, c’est l’une des sept promesses liées aux sept lettres adressées aux Églises dans chaque âge des Églises, exactement comme il est écrit au chapitre 2 d’Apocalypse, versets 25, 26. Je me réfère uniquement à la promesse qui a été faite aux vainqueurs dans les différents âges de l’Église et qui sera ensuite accordée collectivement à tous les vainqueurs à la fin. Ici, il est dit dans Apocalypse chapitre 2 verset 25 :

« Seulement, ce que vous avez, retenez-le jusqu’à ce que je vienne. À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile… »

…et ainsi de suite. Nous savons très bien que cette promesse se réfère au règne de Christ dans le royaume millénaire. Vous pouvez prendre n’importe quelle promesse dans les sept lettres aux Églises, et aucune d’elles ne se réalisera avant l’enlèvement, pas une seule ! Chacune des sept promesses est donnée à la troupe de vainqueurs. Lorsque la troupe de vainqueurs apparaîtra à la venue du Seigneur, au retour du Seigneur Jésus, lorsque les morts ressusciteront et que nous serons transformés et enlevés vers le Seigneur, tout ce qui a été dit aux vainqueurs sera accordé collectivement à ceux qui ont vaincu par le sang de l’Agneau et par la parole de leur témoignage. Ils hériteront de tout ce qui a été promis aux vainqueurs, pas avant et pas après. C’est ainsi… Je ne veux pas ajouter « ainsi parle les saintes Écritures », mais c’est ainsi qu’elles parlent, car c’est écrit ainsi.

Et pour nous, c’est très important de ne pas simplement placer les choses dans une autre période, mais de les laisser là où elles appartiennent et où Dieu les a placées. Je vous lis également la promesse faite au dernier âge de l’Église ou aux vainqueurs du dernier âge de l’Église. Ça nous montrera le mieux ce que cela signifie et quand cela s’accomplira. Apocalypse chapitre 3 verset 20 :

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ».

Et voici maintenant la promesse faite aux vainqueurs. Verset 21 :

« Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône ».

Cette chose aussi ne deviendra réalité que lorsque le moment sera venu, et pas avant. Et nous savons que Christ, en tant que Fils de David, S’assiéra sur le trône de Sa gloire ; mais maintenant, Il est sur le trône de Dieu dans le ciel. Mais lorsque le règne de mille ans commencera, Il s’assiéra sur Son trône, et nous avec Lui. Tout comme Il a vaincu et S’est assis sur le trône de Son Père, tous ceux qui vaincront avec Lui s’assiéront alors sur Son trône, et Son trône est le trône de David. Oh ! cela réjouit et exulte le cœur ! 

Si on regarde le registre généalogique, on trouve une mention très brève et concise qui dit : Jésus-Christ, fils de tel et de tel, puis il est dit : « Fils d’Abraham, fils de David » ; et c’est là que les choses sérieuses commencent. Pourquoi ces deux hommes ont-ils été mentionnés dans le registre généalogique de Christ ? Pourquoi pas tant d’autres et tous les autres ? Ici dans Matthieu 1 verset 1, il est dit :

« Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham ».

Abraham était le père d’Isaac et ainsi de suite. Pourquoi ces deux, ces deux ont-ils été mentionnés ? « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham ». Il y en avait pourtant beaucoup d’autres qui formaient toute la lignée généalogique, et ici ce sont les deux qui ont été mentionnés. Comme c’est merveilleux ! Abraham avait reçu de Dieu une promesse pour Isaac, et Isaac a également été représenté de manière concrète portant le bois pour l’autel qui a été bâti et sur lequel il devait être sacrifié ; et Christ, le Fils promis, a porté la croix sur laquelle Il a été crucifié. Ici une promesse, là une promesse ; ici une bénédiction, là une bénédiction ; ici, porter la croix, là, porter la croix. Qu’en était-il de David ? Dieu lui a dit : « Tu ne manqueras jamais des descendants sur ton trône. Ton trône est établi pour toujours et à jamais » et : « Je lui donnerai les grâces immuables (qui ne peuvent pas être brisées) promises à David ».

Puisqu’il s’agit d’une lignée terrestre, Dieu n’a laissé aucune de Ses promesses être brisées, ni par l’échec humain, ni par quoi que ce soit d’autre. Dieu a accompli Son plan. Que les hommes aient échoué ou non, Dieu ne peut pas échouer, et Son plan est un plan éternel et nous devons nous inclure dans ce plan.

Mais, venons maintenant à un autre point qui m’a également touché, à savoir, dans l’introduction dans les sceaux, les deux prédications qui ont été proclamées avant le premier sceau « Dieu caché est révélé dans la simplicité », c’est la première et la deuxième est je crois... Oui, vous pouvez vous même vérifier, en tout cas, ici, introduction dans les sceaux, il est dit ici, à la page 78, en bas, tout à la fin (N.d.l.r. Brochure n° 2 : Révélation des sept Sceaux : La brèche entre les sept âges de l’Église et les sept Sceaux, paragraphe 33) :

« Et lorsque les Sceaux seront brisés et le mystère révélé, alors descend l’Ange, le Messager, Christ, posant Ses pieds sur la terre et sur la mer et ayant un arc-en-ciel au-dessus de la tête. Ainsi donc, rappelez-vous que ce septième ange est sur la terre au moment de cette venue ».

Une déclaration sérieuse ! Elle m’a été présentée avec beaucoup d’insistance pour savoir si je le crois ou non, que Christ, en tant qu’Ange de l’Alliance, est venu au moment du septième messager, quand il était sur la terre. Quiconque lit ceci doit simplement dire : « C’est ce que frère Branham a dit, on ne peut pas l’interpréter autrement, ni le présenter autrement ». Mais ici, il est littéralement écrit : « Souvenez-vous que ce septième ange est sur la terre au moment de cette venue ».

Qu’en pensez-vous si je vous montre maintenant que le même frère Branham dit que Christ vient aux Juifs à cette époque, selon Apocalypse 10, et que l’Église est déjà achevée à ce moment ? Je vous lis la page sept 16. (N.d.l.r. Brochure n° 2 : Révélation des sept Sceaux : La brèche entre les sept âges de l’Église et les sept Sceaux, paragraphe 26) :

« Ce Livre scellé de sept Sceaux est révélé au temps des sept Tonnerres d’Apocalypse 10. Prenons donc Apocalypse 10 un petit instant afin que vous voyiez les liens avant que nous ne puissions continuer. Cela se rapporte à la fin des temps ».

Maintenant vient le texte biblique. Apocalypse 10 verset 1 : « Je vis un autre ange puissant, qui descendait du ciel, enveloppé d’une nuée ; au-dessus de sa tête était l’arc-en-ciel… ». Revenons maintenant à frère Branham. ((N.d.l.r. Brochure n° 2 : Révélation des sept Sceaux : La brèche entre les sept âges de l’Église et les sept Sceaux, paragraphe 27) :

« Si vous avez prêté attention, c’est Christ parce que dans l’Ancien Testament Il était appelé l’Ange de l’Alliance ; maintenant Il vient tout droit vers les Juifs car l’Église est achevée ».

Oui, frère Schmitt tu dis : Oui, très bien, alléluia à haute voix. Tu aurais dû dire « amen » avant, n’est-ce pas ? Oui. Voici le point essentiel et tout le monde sait, ou plutôt frère Branham l’a dit, le voici, vous pouvez le lire, il l’a dit, et Romains 11 le confirme : Ce n’est que lorsque le nombre complet des païens sera entré, que Dieu Se tournera vers le peuple d’Israël (Romains 11 : 25).

Comprenez-vous cela ? D’une part le septième ange est sur la terre lorsque l’Ange de l’alliance descend, d’autre part l’Ange de l’alliance ne vient qu’aux Juifs après l’enlèvement. Oui, qu’est-ce qui est vrai ? L’un ou l’autre ! Et je dois être confronté à toutes ces choses, et heureusement pas vous ! Vous pouvez remercier Dieu. Oui, je n’aurais presque plus mes nerfs aujourd’hui si je n’avais pas toutes ces difficultés. Vous pouvez remercier Dieu de pouvoir vous asseoir, écouter, recevoir la parole du Seigneur en vous. Mais ne vous inquiétez pas, nous avons toujours eu une seule chose à cœur : Simplement nous tenir devant Dieu et transmettre ce que Dieu a dit en accord avec Sa parole.

Je crois que nous l’avons clairement exprimé. Il est impossible de colporter des citations isolées en une pièce. On causera du tort avec cela. Chaque parole doit être placée dans le contexte des saintes Écritures. Elle doit s’inscrire dans le témoignage global du message et de la parole de Dieu. C’est alors, c’est seulement alors, que tout est juste sans qu’il n’y ait lieu de s’inquiéter. Je vous lis une autre citation, ici, à la page sept 9. (N.d.l.r. Brochure n° 2 : Révélation des sept Sceaux : La brèche entre les sept âges de l’Église et les sept Sceaux, paragraphe 34) :

« …il doit révéler par le Saint-Esprit tous les mystères de Dieu et ramener la foi des enfants à la foi des pères apostoliques ».

Et à cela, nous pouvons vraiment dire amen, car il ne peut pas y avoir autre chose qu’un rétablissement de tout ce qui était au commencement. Et puis, il est dit dans la suite :

« Or l’ange sur la terre et l’autre Messager puissant qui descend. (Vous voyez ?). Ce premier ange était un ange terrestre. (L’ange signifie messager). Mais voici maintenant un autre Ange qui descend du Ciel avec un arc-en-ciel (l’alliance) au-dessus de lui. Ce ne peut être que Christ, exactement tel que nous Le voyons dans le premier chapitre de l’Apocalypse marchant au milieu des sept chandeliers d’or (Apocalypse 1 : 13), avec un arc-en-ciel ayant l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine ». 

Et au chapitre 4 verset 3, il est dit, Apocalypse 4 verset 3 : « Celui qui était assis avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine… ». Encore un paragraphe. (N.d.l.r. Brochure n° 2 : Révélation des sept Sceaux : La brèche entre les sept âges de l’Église et les sept Sceaux, paragraphe 36) :

« Ici, Il revient au chapitre 10 afin que les mystères doivent être achevés, que les Sceaux doivent être brisés et qu’il soit proclamé qu’il n’y aurait plus de délai. Et Il dit : lorsque la voix du septième ange retentira, le mystère de Dieu sera révélé. Et c’est le moment où l’Ange apparaît. Quelque chose est sur le point d’arriver. C’est vrai ».

Je ne veux pas continuer à lire maintenant et continuer à vous faire plus de peine ou remplir le temps avec cela. Je voulais juste dire une chose : Chaque fois que j’entends certaines choses qui sont interprétées et appliquées en référence aux déclarations de frère Branham, ou qui sont diffusés parmi le peuple, alors je suis attristé. 

L’œuvre de Dieu… je ne peux pas être indifférent à l’œuvre de Dieu. Je ne dois pas seulement m’épanouir dans cette œuvre de Dieu. J’en fais partie : Si elle tombe, je tombe avec elle. Si elle se tient debout, je me tiens debout avec elle. Si elle est bénie, je suis béni. Il n’y a rien d’autre. S’il n’y a rien, alors rien n’arrivera, ni à nous, ni à moi. Nous sommes devenus une partie intégrante de l’œuvre de Dieu et nous espérons que nous aurons la grâce jusqu’à la fin ; et cette grâce nous permettra de persévérer et de ne pas devenir une partie d’une interprétation, mais d’attendre vraiment que la révélation vienne comme Dieu l’a promis.

Hier d’ailleurs, j’ai également lu dans un article à propos du ministère de frère Branham dans la tente, avec un petit compartiment dans cette tente où il y avait alors une petite porte ; et il a dit : « J’ai vu cette immense tente qui ressemblait à une cathédrale, et il y avait des gens à la droite de la plateforme ». Si vous considérez cette salle maintenant et s’il se tenait ici et là, quelque part au fond à la gauche, il y avait un petit compartiment clôturé, puis des gens qui voulaient tous être guéris se sont formés le long de toute la salle et puis ici autour, et cela allait jusqu’à l’extérieur et tous voulaient être guéris. Cela semblait être le dernier tour. Et l’Ange du Seigneur qui lui parlait a dit à frère Branham là-bas, et il a dit littéralement qu’il avait vu le doigt de l’ange, et l’Ange lui a dit : « C’est là que Je te rencontrerai ».

Et beaucoup de choses sont aussi faites avec cette expérience ! On parle même dans ce contexte d’une résurrection de frère Branham et d’un retour pour achever son ministère. Mais là encore, je pose la question : Où trouve-t-on la moindre indication à ce sujet dans les Écritures ? Nous avons en fait la meilleure réponse dans le prophète Ésaïe 28, à savoir que le Seigneur S’élèvera Lui-même et que, comme au temps de Gabaon, comme dans le temps où la lune s’est arrêtée et que le soleil aussi ; le Seigneur Se lèvera et achèvera Son œuvre Lui-même.

Et quand Sa voix retentira alors comme le tonnerre et que nous serons tous saisis, cela me conviendra parfaitement. Et je ne dis pas cela sans raison, mais juste parce que c’est la vérité. J’ai entendu une seule fois la voix du Seigneur dans le tonnerre à l’époque, et ne me demandez pas comment je me suis senti ! J’ai vraiment cru que cela allait m’atteindre ! Ceux qui ne sont jamais allés en Suisse, ne savent pas ce qu’est un orage, ce que signifie un tel tonnerre qui se propage horizontalement jusqu’à ce qu’on ne l’entende plus, mais un tonnerre qui gronde verticalement et qui est suivi de fracas. C’est ainsi que ce tonnerre était, je m’en souviens très bien, c’était, oui, soit le jour même, soit le lendemain que la sœur Brigitte et Hans se sont mariés ici. Je leur ai envoyé un télégramme depuis l’Allemagne alors que je partais pour le Danemark, et c’est là que je voulais mettre un terme à ma vie. Je ne savais pas comment elle allait continuer, mais je n’oublierai jamais le matin où le déluge est arrivé.

Quand il est écrit dans l’évangile de Jean : « La foule disait : C’est un tonnerre », et quand la réponse vint : « Je T’ai glorifié et Je Te glorifierai encore », je sais, par expérience personnelle, ce que ça signifie, quand ce tonnerre, ce tonnerre assourdissant et puissant comme je n’en ai entendu qu’une seule fois en Suisse, dans les montagnes, où il y a un écho, quand cette voix est sortie et que je suis tombé sur le côté gauche. 

Je sais que la voix du Seigneur est comme un tonnerre. Elle n’est pas toujours ainsi. Il existe aussi une voix douce et calme. Dieu peut parler de manière différente, Il peut parler de plusieurs manières. Mais je crois avoir lu le livre du prophète Job. Cela devrait se trouver au chapitre 37 où il nous est dit [au] verset 2 :

« Écoutez la voix de Dieu qui tonne (Écoutez le tonnerre de sa voix. Trad. Allemande), le grondement qui sort de sa bouche. Il le fait rouler (Il le déchaîne. Trad. Allemande) dans toute l'étendue des cieux, et son éclair brille jusqu'aux extrémités de la terre.

Après lui rugit une voix, c'est Dieu qui tonne de sa voix majestueuse ! Dès que la voix de son tonnerre s'entend, Dieu ne retient plus ses éclairs. Par le tonnerre de sa voix, Dieu produit des merveilles, il fait de grandes choses qu'on n'arrive pas à comprendre. (Trad. Français courant) ».

Je suis toujours en train de lire. Oui, je lis dans Job 37. Le dernier verset que j’ai lu c’est le verset 5.

« Par le tonnerre de sa voix, Dieu produit des merveilles, il fait de grandes choses qu'on n'arrive pas à comprendre ». (Trad. Français courant).

Ne serait-ce pas là la clé, que Dieu, à la fin, de manière si puissante parmi l’épouse, puisse parler de manière puissante ? Je veux dire parler littéralement. Et j’espère que personne ne viendra en disant : « Dieu a parlé quelque part avec des tonnerres ! », mais je veux dire que tous ont entendu que Dieu est parmi tout Son peuple, qu’Il Se révèle et accomplit alors des choses incompréhensibles.

Vous savez, frère Branham y avait placé un grand espoir. Mais nous arrivons maintenant à un point que nous ne pouvons pas ignorer. Quand on dit que Dieu parlera et agira avec puissance à la fin, alors nous disons oui et amen ! Et quand il est dit que Sa voix est comme un tonnerre, nous disons oui et amen ! Et quand il est dit qu’Il fait des choses puissantes qui dépassent notre compréhension et notre connaissance, nous disons amen et nous nous y attendons.

Mais, si quelqu’un veut nous présenter à l’avance Apocalypse 10 alors qu’il ne s’accomplira que plus tard, alors nous avons beaucoup de mal à l’accepter, alors notre pied est un peu lourd et nous ne pouvons pas seulement suivre comme nous voulions. Il est tout simplement fait ainsi que nous sommes intérieurement tenus devant Dieu de classer les choses bibliquement, et cela doit rester ainsi jusqu’à la fin.

Je ne vous l’ai peut-être pas dit hier soir, mais frère Branham, lorsqu’il a commencé son ministère, a convenu avec le Seigneur quelque chose. Je crois que je l’ai dit. Il a convenu certaines choses avec le Seigneur et une de ces choses était que si les frais des réunions ne pouvaient plus se couvrir, s’il y a des manquements par rapport aux supports, s’ils ne peuvent plus être supportées financièrement, alors il s’arrêterait.

Mais moi j’ai dit autre chose au Seigneur. Je lui ai aussi dit trois choses quand j’avais dix-huit ans et que je Lui ai consacré ma vie. Je savais que j’avais été appelé à proclamer la parole, même si je n’avais pas encore reçu cet appel direct, mais je le savais d’une manière ou d’une autre dans mon cœur. L’une de ces trois choses était que Dieu le Seigneur qui m’a appelé à proclamer Sa parole, puisse me préserver jusqu’à la fin de ne rien proclamer qui ne puisse subsister devant Lui.

Et quand on le dit comme ça à un moment où on fait couler beaucoup de larmes, où l’on est touché intérieurement, et où l’on peut évaluer d’une certaine manière la tâche qui nous attend, alors cela n’est certainement pas une petite affaire ! Pour moi, il ne s’agit pas du fait que les réunions puissent être supportées financièrement ou non (ce qui est certainement très important), mais ce qui m’a touché et m’a accompagné tout le long de ma vie, c’est le lien avec la parole de Dieu, sans dévier, sans fléchir, sans hésiter, sans calcul. Oui, le calcul doit être juste. Si ça ne marche pas, alors ça ne marche pas.

Mes frères Russ, frère Schmitt, vous tous les frères qui êtes ici, je crois que le cinquième verset de Job 37 ici peut vraiment être la clé. [Frère Russ dit : « C’est la clé ! »]. Amen ! Ça, c’est la clé, car, comme je l’ai dit, frère Branham était un prophète, et nous le savons tous, il n’y a pas eu un autre prophète comme lui la terre. Il était comme Moïse, il était comme Élie, il était plus que Pierre, il était plus que Paul ! Il avait le signe du Messie et il nous a beaucoup donné, oui, il nous a tout révélé. Maintenant, c’est notre tâche d’ordonner les choses comme elles passent bibliquement dans l’ordre divin.

Les prophètes n’avaient pas eu cette tâche. Ils avaient uniquement la tâche de nous fournir le matériel. Leur tâche n’était pas de classer et d’assembler les choses individuellement. Mais, j’aimerais relire ce verset comme il nous touche aussi intérieurement et que nous pouvons le valider, être en accord avec ce verset. Il est dit au verset 5 de Job 37 : 

« Dieu tonne avec sa voix d'une manière merveilleuse ».

Je ne suis ni un prophète, ni un disciple de prophète. J’ai peut-être pu apprendre un peu par grâce au cours du temps, mais la grande partie vient tout de même de la révélation. On ne peut pas apprendre des choses divines comme on suit un processus d’enseignement ou d’apprentissage dans le cadre d’une formation professionnelle ou une formation continue ou quoi que ce soit. Les choses qui viennent de Dieu viennent de la révélation ; mais la révélation de Dieu est là où elle est, alors, elle vient sur base de la parole par le Saint-Esprit. La révélation qui vient de Dieu ne se trouve pas à côté de la parole, à droite ou à gauche, mais elle se trouve dans la parole et brille, elle illumine tout simplement, et à ce moment-là s’accomplit l’Écriture : « Nous tenons d’autant plus certain la parole prophétique qui brille comme une lumière dans un lieu obscur ».

Et quand il est écrit dans Job 37 verset 5 : « Dieu tonne avec sa voix d'une manière merveilleuse ; Il fait de grandes choses que nous ne comprenons pas », n’est-ce pas en fait notre espérance que Dieu, à la fin, fera parmi l’épouse des choses qui dépassent notre compréhension ? Que, comme frère Branham l’a vu, que les gens entrent avec un bras et sortent avec deux bras, qu’ils entrent avec une jambe et sortent avec deux jambes, que des miracles de création puissants puissent se produire ? Et cela ne peut pas venir d’un prédicateur qui essaie de créer l’ambiance, non. Dieu dans le ciel le sait bien et nous aussi sur la terre : Personne n’a besoin de venir pour créer l’ambiance, car l’ambiance ne m’apporte rien. J’ai besoin de Dieu et quand Dieu est là, Il Se manifestera. Êtes-vous d’accord avec cela ? Si l’on ne fait que mettre de l’ambiance, oui, et alors l’ivresse de l’ambiance passera et tout deviendra comme avant. Je n’en ai pas besoin.

Et maintenant, une pensée merveilleuse me vient à l’esprit. Loué soit le nom du Seigneur ! Savez-vous ce que c’est ? Une chose merveilleuse ! Job était l’homme à qui Dieu avait fait une promesse, avec qui Dieu était, mais contre qui Satan était très en colère, que Satan avait maltraité et complètement détruit et qu’il voulait, pour ainsi dire, anéantir. Job était l’homme qui a expérimenté une double restitution de tout ce qu’il avait avant. Cette pensée me vient maintenant à l’esprit maintenant que nous parlons : Si Dieu a décidé de parler de Sa voix pour accomplir ce qu’Il a dit, alors cela doit être lié au rétablissement de toutes choses, alors la foi et les œuvres doivent être en accord, doivent marcher ensemble, alors Dieu doit pouvoir rendre témoignage. Ça c’est quelque chose de tout simplement merveilleux. Loué soit le nom du Seigneur ! Oui, Job a expérimenté la restitution, la restauration d’une manière tout à fait merveilleuse. Au chapitre 38, il est dit au verset 1 :

« Le Seigneur répondit à Job du milieu de la tempête et dit : Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? »

C’est là que Dieu a commencé à intervenir ! Vous pouvez continuer à lire les autres chapitres et ainsi de suite… : « Où étais-tu ? » et ainsi de suite jusqu’à cette magnifique restauration qui est mentionnée au chapitre 42. Job 42 verset 10 :

« Le Seigneur rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis ; et le Seigneur lui accorda le double de tout ce qu'il avait possédé. Alors tous les frères et sœurs de Job et tous ceux qui l’avaient connu autrefois vinrent lui rendre visite. Ils vinrent manger avec lui, ils lui manifestèrent leur sympathie et le réconfortèrent de tous les malheurs que le Seigneur lui avait envoyés. Enfin, chacun d’eux lui fit cadeau d’une pièce d’argent et d’un anneau d’or ». (Trad. Français Courant).

Mais vous savez bien tout ce que cela signifie. Dieu a restauré à Job le double de ce qu’Il avait auparavant. Une double mesure de restauration ne devrait-elle pas aussi être valable pour tout ce que Dieu avait autrefois dans l’Église ? Comme à l’époque  – et frère Branham l’a dit littéralement – ce qui s’est passé avec Élie et Élisée était un signe par rapport à Christ et l’Église. Jésus a dit : « Vous ferez des choses plus grandes que celles-ci » (Jean 14 : 12). À la fin, il faut vraiment que des choses plus grandes que jamais auparavant se produisent ! La restauration, la restitution doit devenir visible.

Vous savez, dans l’Ancien Testament, quand quelqu’un disait : « J’ai vu la gloire de Dieu », alors les gens avaient vraiment vu quelque chose ! Ils avaient vu la nuée lumineuse de la gloire de Dieu. Quand Ézéchiel dit : « J’ai vu la nuée sur le fleuve de Kébar » ou sur l’Oulaye ou quelque part ailleurs, ce n’était pas seulement une supposition. C’était la nuée surnaturelle de gloire du Seigneur notre Dieu ! Et on le voit tout le long de l’Ancien Testament.

Bien-aimés, si un jour nous pouvons dire que la gloire de Dieu est au milieu de nous, ce ne serait pas seulement parce que nous nous réjouissons et jubilons, mais parce qu’elle est vraiment là, parce que Dieu descend vraiment dans Sa gloire pour bénir Son peuple. Et je crois qu’Il aura une Église qu’Il pourra sanctifier et purifier, une Église qui Le croit, dans laquelle Il pourra agir et bénir comme Il le souhaite.

Ces paroles que nous avons déjà considérées et qui se trouvent, je crois, dans l’évangile de Jean, lorsque la voix a retenti, je vais vérifier, oui, ça doit être dans Jean chapitre 12, il est dit au verset 28 :

« Père, glorifie ton nom ! Et une voix vint du ciel : Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore. La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c'était un coup de tonnerre. D'autres disaient : Un ange lui a parlé ».

Les uns faisaient probablement référence au bruit du tonnerre, les autres, à la voix qu’ils avaient entendue. Les deux avaient raison : Les deux étaient présents : Il y avait un tonnerre et il y avait une voix. Il est dit ici au verset 30 :

« Jésus dit : Ce n'est pas à cause de moi que cette voix s'est fait entendre ; c'est à cause de vous ».

Ce n’était pas un tonnerre. Dans le tonnerre il y avait une voix ; et Jésus dit : « Ce n’est pas pour Moi que cette voix s’est fait entendre, mais pour vous ». Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Lui-même, comme je l’ai déjà dit et comme il est écrit, je vais vous le lire rapidement afin que même ceux qui ne connaissent peut-être pas tous les passages bibliques puissent en profiter. Moi-même, je ne connais pas tous les passages, mais certains sont précieux, comme on a pu s’en rendre compte. Ésaïe chapitre 28, à partir du verset 19 :

« Elle passera tous les matins, le jour et la nuit. Chaque fois qu’elle passera, elle vous emportera. Quand les gens comprendront son message, ils seront morts de peur. Oui, comme le proverbe le dit, le lit sera trop petit pour se coucher dessus, la couverture sera trop étroite pour se couvrir. Le Seigneur agira comme sur la montagne de Perassim. Il tremblera de colère comme dans la vallée de Gabaon, pour agir et pour faire son travail. Mais quelle action surprenante, quel travail inhabituel ! ». (Trad. Parole de Vie).

À ce moment-là, aucun prophète ne se lèvera, aucun messager, même pas un huitième messager, mais le Seigneur Lui-même ! Et Il achèvera Son œuvre avec l’Église, avec Israël. Tout ce qu’Il a commencé, Il l’achèvera. Amen ! Que Son saint nom soit loué !

Lisons très brièvement les paroles des saintes Écritures qui concernent le baptême. L’ordre de mission de Matthieu 28 verset 19 et Marc chapitre 16 sont bien connus. Dans Marc chapitre 16 verset 16, il est écrit… Marc 16 verset 16, ou peut-être à partir du verset 15 :

« Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné ».

La foi est une condition, c’est la condition préalable pour un baptême biblique : Croire en Jésus-Christ notre Seigneur. Je voudrais à ce sujet lire un passage que je comptais lire. Je n’avais pas l’intention de parler des choses dont j’ai parlé. Dans l’évangile de Jean au chapitre 5 versets 39 et 40 :

« Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! ».

Ce passage m’a préoccupé ce matin. Il y a beaucoup de gens qui sondent les Écritures, ils étudient le message, mais ils ne viennent pas à Jésus-Christ, ils ne parviennent pas à recevoir la vie de Dieu. Ici, le Seigneur Jésus dit… ce n’est pas moi qui le dis ou quelqu’un d’autre, mais Lui-même dit ici au verset 39 :

« Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » ; puis la constatation au verset 40 : « Mais malgré ça, vous ne voulez pas venir à Moi ». À quoi sert de sonder toutes les Écritures, les saintes Écritures, si nous ne trouvons pas le chemin vers Jésus, si nous ne venons pas à Lui, si nous ne L’expérimentons pas ? À quoi sert-il de sonder tout le message si nous n’avons pas trouvé Jésus comme le centre du message, si nous ne Le rencontrons pas face à face et n’avons pas une expérience personnelle avec Lui ? Il y a tout simplement beaucoup, beaucoup qui sont venus et ont dit : « Bonjour, monsieur ! Je crois le message », et ils pensent qu’ils sont sur le chemin qui mène à la vie étroite. « Étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent ».

Bien-aimés, cette parole m’a profondément touché ! Il est possible de sonder les saintes Écritures avec de bonnes intentions, de même que le message et l’ensemble des prédications est sondé, mais la question est la suivante : Est-ce que sonder les Écritures nous a-t-il conduit à Jésus ? Avons-nous pu Le rencontrer ? Car Lui est la somme de tous les témoignages des saintes Écritures. Alléluia ! 

Il en va de même pour le message : Ce ne sont pas les enseignements individuels qui nous donnent la bénédiction, mais c’est la rencontre avec Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. Celui qui sonde les Écritures, celui qui croit le message, il doit être par cela conduit à Jésus, mis en relation avec Lui, et il doit venir à Lui, car il est dit ici au verset 40 Jean 5 : « Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! ». Nous devons venir à Lui.

Il y a suffisamment… j’ai entendu aujourd’hui encore quelqu’un de Londres, il avait un accent de cette région, en tout cas il a dit : « Donc, celui qui n’est pas avec nous est dehors, et nous avons la révélation, et nous sommes maintenant dedans, et nous sommes le fruit » et ainsi de suite. Le fruit n’est pas une doctrine particulière, mais le fruit de l’Esprit, la nature de Jésus, la nature divine en toi et en moi, l’expérience de la grâce de Dieu en nous, le fait que le salut nous a été accordé.

Et frère Schneider, nous la luttons, dans l’épître et les pierres, que nous n’avons pas été rachetés par l’or ou par de l’argent périssable, mais par le sang précieux de l’agneau. Et pourquoi avons-nous été rachetés ? Vous pouvez lire tout le texte de 1 Pierre chapitre 1. Il est si merveilleux ! On pourrait le relire et le relire encore. Tout nous a été accordé par grâce. Amen !