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Ewald Frank

22 février 1989 à 19 heures 30, Krefeld 

(Retransmis le 16 novembre 2025)

QUESTIONS ET RÉPONSES SUR LES DONS SPIRITUELS DANS L’ÉGLISE, 1 CORINTHIENS 12 ET 14

Je n’ai pas de salutation directe à vous transmettre cette fois-ci. Nous étions avec frère Osterhout à Londres et à Birmingham où nous avons tenu quelques réunions, mais c’était plus ou moins un terrain inconnu, à Birmingham, dans une grande communauté baptiste. Voyons ce que Dieu va faire là-bas. Le prédicateur était très touché, il a demandé des cassettes, il voulait en savoir plus sur ce que Dieu a fait. Nous ne pouvons que prêcher, le reste c’est à Dieu de le faire.

Mais, comme c’est parfois le cas chez moi, je ne fais pas attention au bâtiment ou aux gens. Quand il s’agit de la vérité, je dois la prêcher et aussi dire que toutes les dénominations sont en route vers Rome ! Et avant même de m’en rendre compte, j’ai parlé dans cette communauté baptiste du pape comme étant l’antichrist et de toutes les communautés qui retournent maintenant à Rome, et j’ai remarqué que c’était déjà un pas de trop pour eux et une bonne dose de trop ; mais ils ont quand même célébré le repas du Seigneur après la prédication. Ça ne devait donc pas être si grave.

Comme je l’ai dit, nous ne pouvons que proclamer la parole. Et Dieu m’a accordé la grâce de ne pas avoir peur de ce qui pourrait arriver, mais de proclamer ce qui doit être proclamé. Et à Londres, j’ai de nouveau mis des bâtons dans les roues à nos frères, comme on le dit dans le langage populaire. Nos frères, en particulier dans toutes les assemblées d’Amérique et d’Angleterre, ont adopté certaines formes de tradition et de dénomination ; et en Angleterre en particulier, la chorale a ses propres vêtements, ses uniformes, ils ont institué des évêques, et l’évêque est alors l’homme d’honneur. Bien qu’ils croient en l’unité de Dieu, baptisent au nom de Jésus-Christ et luttent pour cela de toute leur force, mais d’un autre côté, ils ont adopté et introduit des choses qui ne sont pas correctes !

Je me suis récemment rendu chez un tel évêque et on ne devrait pas le croire ! Un homme qui prêche l’unité de Dieu, qui baptise au nom de Jésus-Christ, vêtu d’une robe avec une grande croix suspendue devant lui ! Et ce genre de choses m’inspire doublement. Je n’ai alors plus à me soucier de rien et j’ai dû dire : « Il ne suffit pas de croire en l’unité de Dieu et il ne suffit pas d’être baptisé au nom de Jésus-Christ ! Nous devons revenir au modèle biblique des apôtres ». J’ai ajouté : « Vous devez également oublier vos évêques et tout le reste, et vous conformer à la Bible » et tout est devenu très calme. Avant, on entendait « alléluia ! » et « loué soit le Seigneur ! », puis un grand silence s’est installé. Mais là encore, celui qui doit prêcher la vérité doit le faire ! Nous ne pouvons pas faire preuve de considération.

Et lorsque ce cher homme m’a demandé à la fin s’il devait également faire un don d’amour, une offrande pour moi, j’ai refusé, j’ai dit : « Mon voyage est déjà payé », et je lui ai dit : « Je serais heureux s’il avait porté ses fruits en vous amenant à accepter la parole de Dieu ». Et tout est rentré dans l’ordre. Oui, ce sont des expériences que l’on accumule, en particulier lorsque, comme cela s’est produit ces deux fois, je prêche là où je n’ai encore jamais prêché, et alors, certaines choses doivent être dites. 

Eh bien, ici chez nous les choses se passent très souvent très vite. Aujourd’hui, j’ai entendu parler d’un cas à Düsseldorf, une jeune fille de dix-huit ans qui est sur le point de passer son baccalauréat traverse un carrefour avec son amie, un conducteur ne respecte pas le feu rouge et elle est non seulement blessée mais aussi légèrement handicapée mentalement, et doit être internée dans un établissement spécialisé ! Une grande détresse s’est abattue sur elle ! Quand on entend tout ce qui peut arriver soudainement et toute la détresse et la misère qui règne parmi le peuple, nous pouvons être reconnaissants de notre sort.

Parfois cela nous fait même du bien de savoir que nous ne sommes pas les seuls à souffrir, les seuls à devoir supporter et endurer certaines choses. Nous pouvons être reconnaissants d’être vraiment comme nous sommes, nous avons un logement, nous avons de quoi nous nourrir, nous avons des vêtements, et ce qui est le plus important, nous avons la nourriture spirituelle au temps convenable, la Parole révélée de Dieu.

Mes chers amis, on s’en rend compte de plus en plus, surtout lorsqu’on se rend dans des assemblées qui ne savent absolument rien de ce que Dieu a promis pour cette époque, sans parler de ce qu’Il a fait. Et comme nous l’avons entendu, les critiques à l’égard de notre Seigneur dans notre pays en disent long ! C’est sans doute la critique la plus virulente qu’un homme ait jamais formulée à l’égard du christianisme, du Christ, des évangiles, des épîtres et des apôtres ; que cet homme en arrive à s’en prendre ainsi… un disciple de la communauté religieuse romaine, un homme qui est passé d’un monastère à l’autre, et qui a ainsi mené toute sa carrière jusqu’à ce que cela déborde et qu’il quitte la communauté religieuse et se déclare athée. Mais dans ses explications il démolit tout : « Notre Seigneur qui S’est trompé ; les apôtres qui ont menti et trompé ; les évangiles qui ont été écrits quelques temps plus tard ». C’est une chose vraiment triste dans notre pays ! Et quand on lit cela –j’ai les volumes dans mon bureau– cela nous monte à la tête. Ô Seigneur ! Combien de temps encore vas-Tu regarder tout cela avant de rendre Ton jugement ou de Te révéler ? Nous avons connu une époque où l’on déclarait Dieu mort, et cela est monté en nous et nous avons dit : « Oh Dieu ! Prouve que Tu es vivant ! ». Vous savez comment nous nous sentons dans de tels cas.

L’un des anciens princes d’une communauté religieuse avait dit un jour : « Nonante neuf pourcent des Écritures sont crédibles », et cet homme renverse la situation et dit : « Le contraire pourrait être plus vrai ». Il faut que l’homme se rende compte d’une telle chose. Mais Dieu remportera la victoire là aussi. Il le faut.

Cet homme, en Angleterre, qui s’en est pris au prophète Mahomet sous le titre : « Les versets sataniques », est désormais recherché pour dix millions de dollars ! Celui qui le tuera recevra dix millions de dollars parce qu’il n’a fait que reprendre ce qui a été omis dans la cinquante troisième Sourate du Coran. En effet, Mohamed a réellement dit qu’il avait été interrompu dans sa conversation avec Gabriel. Vous savez, il prétend que le ciel s’est illuminé, que Gabriel lui est apparu et lui a dicté le Coran, et soudain, il a été interrompu et il devait, pour sauver le paganisme, inclure trois déesses dans son programme, lui qui devait croire en un seul Dieu ! Et c’est ce qu’il a dit avant de se rétracter plus tard. Mais cet homme reprend cela et explique en disant que Satan s’en est mêlé, et bien sûr, il a tout détruit.

Nous voyons que plus personne ne s’arrête, ni ici, ni là-bas, ni ailleurs. Nous vivons en effet à une époque sans crainte de Dieu, et il faut se demander si les gens ne sont pas en train de perdre leur lucidité. Ils ne savent plus ce qu’ils font ! Dieu merci, nous pouvons encore être sensés ! Et je dois vous dire très honnêtement, même si cela nous fait mal à tous quand on humilie ainsi notre Seigneur, qu’on L’insulte, qu’on va même jusqu’à dire : « L’existence historique de Jésus n’est pas prouvée ! On ne sait pas du tout s’Il n’a jamais vécu ». Il faut s’imaginer cela ! 

Et pour nous, c’est pourtant quelque chose de si précieux ! Il vit en nous, Il est ressuscité ! Il y a encore des gens sur la terre à qui Il Se révèle, à qui Il parle, des gens qui peuvent encore aujourd’hui L’expérimenter comme nos frères et sœurs L’ont expérimenté au commencement. Et, plus ces critiques se font entendre, plus grand est en nous le désir que Dieu Se révèle à nouveau ! Nous pourrions exulter comme Samson à l’époque : « Seigneur ! Encore une fois, encore une fois ! ». Et nous avons la promesse dans l’épitre aux Hébreux que Dieu ébranlera encore une fois le ciel et la terre et que tout ce qui peut être ébranlé sera ébranlé. Nous croyons tous de tout notre cœur que Dieu nous accordera une visite miséricordieuse avant le retour d’Jésus-Christ.

Que Dieu bénisse également cette étude biblique et cette heure de prière avant que nous rachetions le temps. C’est vraiment une époque mauvaise, une époque grave, la fin des temps ; mais d’un autre côté une époque merveilleuse comme il n’y en a jamais eu sur la terre.

Lorsque j’ai chanté ce cantique, probablement dans le troisième couplet, ici au numéro 8, j’ai pensé à une citation de Rockefeller, sans doute l’homme le plus riche des Etats-Unis à son époque et peut-être encore aujourd’hui. Il dit : « Tu rends les pauvres riches, Tu rends les pauvres riches ». Rockefeller a dit un jour : « Voulez-vous que je vous dise qui est l’homme le plus pauvre sur la terre ? », et tous étaient étonnés que lui, l’homme le plus riche, veuille maintenant dire qui était le plus pauvre ! Il a alors dit avec son air indifférent : « L’homme le plus pauvre est celui qui ne possède rien d’autre que de l’argent ». Une belle déclaration. À quoi sert l’argent ou la fortune ? Et si un homme gagnait le monde entier mais perdait son âme, à quoi cela lui servirait-il ? (Marc 8 : 36). À rien ! L’homme riche a ouvert les yeux trop tard, il aurait mieux valu qu’il les ouvre plus tôt. Il les a ouverts quand il était trop tard.

Vous savez, je prends la liberté de changer l’image : Le pauvre homme était le riche, et le riche était le pauvre Lazare. Ici-bas, l’un était riche et l’autre pauvre. Ici l’un était pauvre, mais là-bas il était dans le sein d’Abraham. Ce n’est pas ce qui est ici-bas qui compte, mais ce que Dieu a mis en nous. Ne cherchez pas les trésors qui sont sur la terre, mais recherchez ce qui est là-haut, car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. Les riches ont du mal à entrer dans le royaume de Dieu, et c’est pourquoi nous sommes si bien entrés dans le royaume de Dieu, parce que nous n’avions pas de lourds fardeaux à porter. 

Notre Seigneur dit : « Il est plus facile pour un chameau de passer par le trou d’une aiguille, qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu ». Vous savez bien sûr que cela fait probablement référence à cette porte de Jérusalem appelée « Trou d’aiguille », où tout le monde devait se baisser très bas pour pouvoir entrer. Personne ne pouvait passer debout. Ils devaient tous se baisser très, très bas pour pouvoir passer. Quoi qu’il en soit, notre Seigneur dit : « Rien n’est impossible à Dieu. Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu ». 

Frère Russ a annoncé que nous répondrions aux questions, avec l’aide de Dieu. Qui a une question qui est importante pour nous tous, qui est importante pour les l’édification globale de l’Église ou qui est suffisamment importante pour mériter une réponse ? Qui souhaite la poser ? Je vous en prie.

[Une question est posée. N.d.l.r].

1 Corinthiens 12, à partir du verset ? Oui. C’est bien sûr un sujet dont on peut parler très longtemps. Je ne sais pas si nous pouvons le traiter ici en une soirée ou en quelques soirées. Puis-je savoir quel est le point abordé dans ces deux chapitres qui devrait peut-être être éclairci ? Quelle est la question directe ? Oui.

Il est donc vrai que, par le baptême du Saint-Esprit, les dons de l’Esprit sont placés dans le cœur de l’homme. Les neuf dons de l’Esprit sont contenus dans l’effusion du Saint-Esprit, mais l’exercice des dons est alors différent. Par exemple, nous ne trouvons pas que les femmes chassent les démons, imposent les mains aux malades ou prêchent l’Évangile, mais nous constatons qu’elles peuvent prophétiser, parler en langue, interpréter. Les dons sont uniques et répartis. Il faut lire les Actes des Apôtres pour voir l’effet pratique des dons, comment ils ont été utilisés dans tous les cas par la plénitude de l’Esprit ou le baptême du Saint-Esprit. Il existe différents termes pour cela. Comme je l’ai dit, l’homme est baptisé dans le corps du Christ, à savoir par un Esprit, et cet Esprit unique opère tout en tous. Nous le lisons ici au verset 6, ou déjà au verset 5 du même chapitre :

« Il y a diversité de ministères, mais le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous ». 

Maintenant arrive le verset 7 : « Or, à chacun… », et non à un ou deux. 

« Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune ».

C’est-à-dire pour l’édification de l’église. Verset 8 : 

« En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ».

C’est effectivement le cas, et je crois que ce sont ces deux dons de l’Esprit que nous avons le plus expérimentés de la manière la plus impressionnante au fil des ans, que par la révélation de l’Esprit, la parole de sagesse divine a été donnée dans la révélation de la parole, dans la connaissance… Combien de fois l’avons-nous expérimenté, que ce soit chez toi, chez moi, chez nous qui avons servi ici ? Nous ne savions pas du tout ce qui allait arriver, mais cela est arrivé, cela est venu par révélation. Nous ne l’avons pas apporté avec nous ! Cela nous a été donné ici par Dieu, nous ne sommes pas venus avec, mais cela nous a été donné ici, par Dieu, par l’inspiration du Saint-Esprit, pendant la réunion.

Bon, j’ai justement ici une lettre, je vais vous lire les premiers mots ou les premières lignes. Je vais devoir en informer cette personne. Cela vient de notre pays voisin. Ces gens parlent allemand. Et il est dit : « Notre cher et bien-aimé frère Frank. J’ai de nouveau le besoin sincère de t’écrire quelques lignes. Je le ressens dans mon cœur, car au téléphone, je ne peux pas m’exprimer comme je le voudrais. Je dois te redire à quel point je suis reconnaissant à notre Seigneur bien-aimé de t’avoir donné à nous. Nous ne pouvons pas assez apprécier le fait de pouvoir connaître personnellement un homme de Dieu aussi doué ou plutôt de vivre à la même époque que lui ».

Tout cela est bien et beau, mais le Seigneur Lui-même a dit dans Sa chair : « Je ne reçois pas la gloire des hommes ». Il faut être vigilant et faire attention. Mais je continue à lire un peu plus loin où il est dit ici : « C’est à la fois réjouissant et bouleversant de voir à quel point le Seigneur te bénit et peut t’utiliser ; et cette bénédiction rejaillit sur le peuple en abondance. Il me semble vraiment que nous vivons à l’époque des apôtres et que nous pouvons être témoins de leurs œuvres etc. ».

Tout cela est bien beau, les gens sont bénis, mais ce n’est pas à un homme qu’il faut exprimer la reconnaissance, mais seulement à Dieu et à Dieu seul ! car, qu’avons-nous eu ? Nous n’avons rien eu ! Et qu’aurions-nous aujourd’hui si Dieu ne nous l’avait pas donné ? Toujours rien ! N’est-ce pas ? Et c’est pourquoi, lorsqu’il est écrit ici : « À chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune », donc, nous ne recevons pas un don, un ministère ou le baptême du Saint-Esprit pour nous-mêmes. Nous les recevons afin de pouvoir servir le corps de Jésus-Christ. Verset 7 : « Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune ». Pas toi pour toi, pas moi pour moi. Dieu me donne, Dieu te donne pour nous tous, afin que tous les membres soient bénis par ce qu’Il donne. Les neuf dons de l’Esprit sont donc énumérés ici. 

Nous croyons que la parole de Dieu est valable du début à la fin, et nous disons avec Paul, comme il l’exprime ici dans 1 Corinthiens 14 verset 1 : « Recherchez l'amour. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie ». (Dans une autre traduction : « Recherchez le don de la prophétie »). Et nous en arrivons à un point important. Lorsqu’il s’agit de questions doctrinales, nous trouvons la réponse quelque part ici, dans les saintes Écritures. Mais lorsqu’il s’agit de questions personnelles, frère Branham a dit littéralement lorsqu’il enseignait à ce sujet, que les détenteurs de dons doivent se réunir et se présenter devant le Seigneur afin que, par le Saint-Esprit, que ce soit par le parler en langue et l’interprétation ou par la prophétie, la personne concernée qui est dans le besoin, qui a besoin d’une réponse ––Mais ce n’est pas une réponse par l’enseignement, c’est une réponse pour sa vie ou pour quoi que ce soit d’autre, quelque chose de personnel–– que cette réponse puisse alors être donnée par les dons de l’Esprit, par le Saint-Esprit.  

Et ainsi, le don est à nouveau utile à ceux qui sont dans le besoin. Et je pense que nous sommes tous dans le besoin. Qui d’entre nous n’aimerait pas avoir une réponse à telle ou telle question ou chose ? Et que souhaitons-nous ? Que Dieu nous aide ? Et voyez-vous, chers frères et sœurs, nous y croyons de tout cœur. Nous ne croyons pas que quelqu’un qui prophétise doit répéter le Psaume 23 : « Je suis le bon Berger, Je vous conduis vers des pâturages verdoyants ». Ça ce n’est pas une prophétie ! On entend cela sans cesse dans le mouvement pentecôtiste, ou encore : « Je suis le Seigneur ! Je suis parmi vous, Je vous bénis ». Il l’a déjà promis ! Ou encore : « Ainsi parle le Seigneur : Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». C’est déjà écrit dans Matthieu 28 verset 20. C’est déjà écrit. Tout cela n’est pas de la prophétie.

Une prophétie, c’est quand Agabus prend la ceinture de Paul, s’en ceint, et dit : « L’homme à qui appartient cette ceinture, sera livré à Jérusalem où il sera emprisonné et devra beaucoup souffrir ». (Actes 21 : 11). Il en fut de même pour les quatre filles de Philippe qui avaient également le don de prophétie. (Actes 21 : 9). Elles n’ont pas dit : « Ainsi parle le Seigneur : Je suis le bon Berger », mais elles ont prophétisé dans le même sens : Elles ont dit à cet homme ce qui allait lui arriver.La prophétie révèle la volonté personnelle de Dieu pour une personne. 

En fait, il existe différents types de prophéties. Il y a aussi la prophétie selon laquelle, lorsque des incroyants viennent dans l’assemblée, les pensées de leur cœur sont révélées et ils tombent sur leur visage en s’écriant : « Dieu est vraiment parmi vous ! », comme cela était souvent le cas dans le ministère de frère Branham, lorsqu’il disait simplement aux gens par révélation avec quelles pensées ils étaient venus, quels étaient leurs intentions… ils n’avaient d’autre choix que de tomber sur leur visage.

Je pense en particulier aux deux frères, Léo Mercier et Gene Goad. C’étaient deux vagabonds très élégants. Ils s’étaient habillés spécialement pour l’occasion et sont venus voir frère Branham en disant : « Nous venons de la police criminelle et nous avons été envoyés ici pour enquêter, pour voir si tout se passe bien », et avant même qu’ils aient pu continuer, frère Branham a dit : « Vous êtes deux menteurs et deux vagabonds, vous êtes tel et tel », il a dit leur nom et : « Vous venez de tel endroit », et, comme frappés par la foudre, ils se sont mis à genoux et se sont repentis en portant le sac et la cendre. Ça, c’est l’Esprit de Dieu. J’ai personnellement rencontré ces deux frères en juin 1958. J’ai fait leur connaissance. Ça c’est une révélation, c’est « ainsi parle le Seigneur ». Ce n’est pas la répétition de textes bibliques ou de dictons quelconques qui sont de nature générale, mais c’est aussi précis (ciblé) que l’Esprit de Dieu, par la parole de la sagesse divine et la connaissance, éclaire, révèle, met en lumière Sa parole ici dans la Bible.

C’est ainsi aussi que la volonté de Dieu est révélée par le don de l’Esprit, et cela par le parler en langue et l’interprétation, qui, ensemble, équivalent au don de prophétie, ou bien directement par le don de prophétie. C’est ainsi que la volonté de Dieu est révélée. Qui peut donner des exemples ? Ici, au cours des années précédentes, nous avons certainement vécu toute une série de choses que Dieu a révélées, qu’Il a dites et qui se sont réalisées à cent pour cent. 

Je crois que notre frère Uri a mentionné le verset 30. Est-ce exact ? Ai-je bien entendu tout à l’heure ? C’est possible. Dans 1 Corinthiens 12, au verset 30, il est écrit :

« Tous ont-ils le don des miracles ? Tous ont-ils le don des guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? ».

Toujours un point d’interrogation et un point d’interrogation. Avant cela, il est déjà écrit : « Tous sont-ils apôtres ? ». Non ! Tous ne peuvent pas être apôtres. « Tous sont-ils prophètes ? » Non ! Tous ne peuvent pas être prophètes. « Tous sont-ils docteurs ? » Non ! Ils ne peuvent pas tous être enseignants. Ont-ils tous le don des miracles ? Non, ils ne peuvent pas tous avoir le don des miracles, sinon il y en aurait partout en permanence. Et cela continue ainsi : Ont-ils tous le don de guérison ? Non, justement, ce n’est pas le cas. Et puis, est-ce que tout le monde parle en langue ? Est-ce que tout le monde peut interpréter la langue ? Non, et c’est là que l’Esprit de Dieu distribue à l’un ceci, à l’autre cela. 

Tous les membres sont nécessaires pour accomplir des tâches et des services très différents dans l’Assemblée, mais les dons doivent être là. Que je les aie ou que vous les ayez, peu importe qui les a, mais ils doivent être là. Si je ne suis pas apôtre, tu dois l’être. Si tu n’es pas enseignant, je dois l’être. Si tu n’es pas prophète, je dois l’être. Comprenez-vous ce que je veux dire ? Les ministères doivent être là, les dons doivent aussi être là.

Et si nous croyons que la fin sera comme le commencement, alors remercions Dieu pour nos frères et sœurs bien-aimés qui sont venus nous rappeler ces questions, puis, prions jusqu’à ce que Dieu Se soit vraiment révélé à chacun et que tous aient été baptisés réellement du Saint-Esprit, mais aussi qu’ils se soumettent à l’Esprit, qu’ils ne veuillent pas seulement vivre dans l’Esprit, mais aussi marcher selon l’Esprit, qu’ils ne se vantent pas, mais qu’ils marchent dans l’humilité avec Dieu, humblement.

Et comme je l’ai dit, vous voyez peut-être aussi ici qu’il y a une grande différence entre les prophètes de l’Ancien Testament et ceux du Nouveau Testament. J’espère que vous le savez : Les prophètes de l’Ancien Testament ont annoncé dans leurs prophéties les choses qui allaient arriver ; les prophètes du Nouveau Testament exposent ce conseil de Dieu révélé par les prophètes. 

Et puis, deux ou trois personnes peuvent parler à tour de rôle dans une assemblée, et si quelqu’un qui est assis là reçoit soudainement une révélation, c’est-à-dire que si quelqu’un parle et ne touche pas le cœur du sujet, mais que cela est soudainement montré et révélé à quelqu’un qui est assis et qui écoute, alors il se lève et dit ce que Dieu lui a révélé, et celui qui parle devant peut continuer à parler. Avez-vous tous lu cela ? Bien sûr ! C’est écrit ici, dans 1 Corinthiens 14 verset 29 :

« Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent ; et si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise. Car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et que tous soient exhortés ».

Remarquez-vous de quoi il s’agit ici ? Il s’agit en effet du ministère prophétique au sein de l’Église du Nouveau-Testament. Et je crois que nous avons eu un tel ministère précisément maintenant dans cet âge prophétique, et j’ose dire que nous avons maintenant la continuation dans le même Esprit et que nous pouvons en faire l’expérience par la grâce de Dieu. Il n’y a pas eu de changement de cap. Nous n’avons rien ajouté à la parole de Dieu, mais par la grâce de Dieu, les choses que nous avons entendues sont devenues plus claires, plus certaines. Pour nous, nous les avons comprises plus profondément et nous avons acquis une meilleure vue d’ensemble. Mais au fond, nous avons et vivons maintenant la continuation du ministère prophétique, la continuation du ministère d’enseignant, la continuation d’un ministère apostolique. 

Maintenant, quelqu’un dira : « Oui, à la fin, tu lies tout cela si bien avec toi-même ». Je vais vous dire une chose. Lorsque Dieu est dans le besoin, Il peut aussi en utiliser un seul pour beaucoup de choses ! Paul écrit, il dit : « Je suis un enseignant, un apôtre, un prédicateur de l’Évangile… ». Quand il faut prêcher, on est prédicateur pour Dieu ; quand il faut enseigner, oui, alors il faut enseigner ; si la partie prophétique doit être exposée, oui, voilà, Seigneur, me voici ! Si Tu as quelqu’un d’autre, très bien ! Si Tu n’en as pas, alors prends-moi aussi pour cela, comme cela vient, et que cela soit ainsi. Et nous avons ressenti que lorsque l’on a vraiment une vocation, un appel divin, ni l’orgueil, ni la déviation, ni quoi que ce soit d’autre ne peuvent surgir. Et Dieu y veille. 

Je l’ai dit assez souvent, et je le pense vraiment : Je prêcherai ce que je prêche, même si tous les prophètes et tous les apôtres étaient assis devant moi et m’écoutaient. Je suis certain que je ne prêche pas moi-même, ni ma connaissance, mais Jésus-Christ comme Le Seigneur, et la Parole de Dieu telle qu’elle nous a été révélée dans les saintes Écritures. Et si les gens le reconnaissent, voire l’écrivent, prenons-le simplement à cœur et gardons à l’esprit que personne ne fait grand cas d’un homme.

Que dit Paul ? « L’un dit : Moi, je suis de Paul ! et moi, d'Apollos ! et moi, de Céphas ! et ainsi de suite ; et il dit : « Qui est mort pour vous ? Paul ou Pierre ? Le Christ n’est-Il pas mort pour nous tous ? ». Et ainsi nous nous efforçons, en effet, de ne prêcher ni Paul, ni Pierre, ni frère Branham. Il arrive que nous mentionnions les hommes de Dieu parce que Dieu les a utilisés, mais la prédication, c’est la Parole, et le ciel et la terre passeront, mais la parole de Dieu demeure éternellement.

Comme je l’ai dit, nous pourrions dire beaucoup de choses concernant l’exercice et l’utilisation des dons de l’Esprit. Savez-vous ce que je préférerais sincèrement ? Que nous soyons tous d’abord baptisés réellement très fortement du Saint-Esprit et qu’ensuite l’enseignement puisse être donné en relation avec l’exercice du ministère. D’accord ? Pas avant, chers frères et sœurs. Demandons sincèrement à Dieu de persévérer et d’être vraiment persévérants jusqu’à ce que nous soyons baptisés réellement d’Esprit et de feu. Et je suis convaincu que tous ceux qui ont déjà vécu cette expérience ont dans leur âme un désir encore plus grand de vivre, un cri encore plus grand de vivre une nouvelle expérience avec Dieu si fraîche et si vivante que nous ne voulons pas subir ce qui a été mentionné, à savoir que quelqu’un a écrit un livre sur tous les neuf dons de l’Esprit, et quand il eut terminé, il vint vers frère Branham et lui dit : « Oui, Dieu t’utilise de manière si merveilleuse dans l’exercice des dons de l’Esprit. Peux-tu m’éclairer à ce sujet ? », mais il avait déjà tout écrit à ce sujet ! « Peux-tu me dire comment cela fonctionne ? ». Il dit : « J’ai écrit à ce sujet, mais je ne sais pas comment cela fonctionne ». Frère Branham lui a alors demandé : « Mais, n’as-tu donc aucun don ? Tu as seulement écrit sur les dons ? ». Oui, alors il dit : « C’est comme ça réellement, c’est ainsi ». Oui, et cela ne doit pas se produire ici.

Nous voulons aussi être honnêtes devant le Seigneur et devant nous-mêmes à ce sujet, et demander à Dieu de nous visiter avec une véritable effusion du Saint-Esprit, que tout esprit doive s’en aller et que le Saint-Esprit vienne sur nous ainsi que le feu saint de Dieu, afin que nos langues soient purifiées, consumées et purifiées pour que nous puissions parler en nouvelles langues.

Vous savez, la plupart des croyants parlent en deux langues ou deux visages, mais le peuple de Dieu doit parler d’une seule langue. Et pour cela, il fallait que des langues de feu viennent ! Pas des yeux, pas des oreilles, pas des nez, mais des langues, des langues, des langues. La langue est le membre le plus mauvais de tout notre corps, vraiment le membre le plus mauvais. Jacques écrit : « La langue est un feu de l’enfer ! ». Et il est difficile de décrire combien de croyants ont déjà mis le feu à toute une forêt et causé beaucoup de dégâts. Rares sont ceux qui, comme à la Pentecôte, après avoir reçu le baptême Saint-Esprit et de feu, ont annoncé la bonne nouvelle à la foule qui s’était précipitée. Que leur ont-ils dit ? Qu’ont-ils entendu, ceux qui se sont précipités ? Qui le sait ? Pardon ? Eh bien, qu’ont-ils entendu ? Qu’est-ce qui a été dit ? « N’entendons-nous pas les grandes merveilles de Dieu être proclamées ? ». Cela doit être écrit quelque part ici, dans le chapitre 2 des Actes des Apôtres. Qui peut me citer le verset ? Eh bien, attendez, ça commence au verset 8. Oui, verset 8. Ça ne fait que commencer ici. Verset 8 :

« Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? ».

Imaginez ! Et savez-vous qu’un double miracle s’est réellement produit ? D’une part, le miracle chez ceux qui ont été baptisés du Saint-Esprit et de feu, et d’autre part, le miracle chez ceux sur qui l’Esprit est déjà descendu, ceux qui allaient rejoindre l’Église : Chacun entendait ce qui était dit dans sa propre langue, Parthes, Mèdes, Élamites, seize ou dix-sept langues différentes, la Cappadoce, libyens, syriens, etc. et cela doit être dit quelque part ici, oui, c’est écrit ici, au verset 11, verset 10 : « même les Romains qui résident ici, les Juifs de naissance et les prosélytes, tous les entendaient parler dans leurs propres langues, Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ? ». Ça, c’est le baptême de l’Esprit. C’est le baptême de l’Esprit. Que l’Esprit de Dieu proclame Lui-même ce que Dieu vient de faire en eux, les merveilles de Dieu, afin que les hommes soient submergés par ce que Dieu a fait. 

Les dons de l’Esprit ne sont pas là pour être entendus et vus par les hommes, ni même pour être célébrés par eux, pour qu’on soit vus. Non ! Les dons de l’Esprit sont là pour que Dieu, s’Il veut utiliser la bouche, puisse parler Lui-même. Est-ce vrai ou non ? C’est pour que l’Esprit de Dieu Lui-même puisse parler à travers l’homme, que l’Esprit de Dieu est donné à l’homme. C’est la seule raison. Au verset 11 :

« Comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ? Ils étaient tous dans l'étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres : Que veut dire ceci ? ».

C’était ceux à qui S’adressait l’Esprit de Dieu, ceux qui étaient touchés et émus par Lui. Les autres, au verset 13 :

« Mais d'autres se moquaient, et disaient : Ils sont pleins de vin doux ».

Il y a toujours deux réactions lorsque Dieu Se manifeste. Qu’Il le fasse et qu’Il puisse Se révéler à nous et à travers nous, et qu’Il nous accorde vraiment un baptême de l’Esprit tel qu’il est décrit dans ce livre, tel qu’il a été vécu ici dans ce livre. Qu’Il nous accorde un tel baptême de l’Esprit par grâce.

Je suis tout à fait honnête : Cela me conviendrait si frères Russ et les frères sont d’accord, que nous venions ici spécialement le mercredi soir et que nous commencions par chanter des chœurs, puis que celui qui se sent conduit dise quelque chose, et que nous nous mettions tout de suite ensuite peut-être à prier. Mercredi soir, si possible, dès le début, et que nous voyons ensuite comment cela se passe. Si l’Esprit de Dieu ne Se manifeste pas et que la prière ne s’étend pas, nous pourrons toujours répondre aux questions. Mais, il serait préférable que Dieu nous donne une réponse Lui-même. Préparons-nous intérieurement et demandons cela à Dieu. 

Nous n’avons plus besoin d’attendre. Le temps d’attente n’a été que de dix jours. Nous n’avons pas un seul jour à attendre. À l’époque, ils devaient attendre parce que l’Esprit n’était pas encore descendu, mais depuis la Pentecôte, personne n’a plus besoin d’attendre. Dans la maison de Corneille, lors du premier sermon, alors qu’il venait à peine de commencer, le Saint-Esprit est descendu sur tous ceux qui ont entendu la Parole. Puisse cela vraiment se produire par grâce parmi nous ! Amen ! 

Levons-nous.

Je Te remercie de tout cœur pour Ta présence, pour Ta Parole précieuse et sainte, pour le désir que Tu as mis en nous, le désir de Te vivre, de T’expérimenter maintenant comme au commencement, afin que nous puissions vivre encore une fois les Actes des Apôtres tels qu’ils ont été écrits. Commence par une effusion de Ton Esprit Seigneur bien-aimé !

Nous avons encore une demande : Que Tu puisses déjà utiliser ceux qui sont là, pour nous révéler éventuellement les obstacles qui pourraient se trouver dans notre vie. Seigneur bien-aimé, nous Te demandons sincèrement et de tout cœur que Ton Esprit parle réellement et révèle la vérité. Et quand il est dit : « Ainsi parle le Seigneur », que ce soit que Tu aies réellement parlé ainsi avant que nous ne le prononcions.

Seigneur bien-aimé, nous aspirons à entrer dans Ta présence réellement et cela en étant un seul cœur et une seule âme, sans soupirer les uns contre les autres, sans aucune discorde, sans rien, purifiés par le sang de l’Agneau dans Ta présence, entrer dans Ta présence, être sanctifiés par la parole de vérité, unis devant Toi, être un, afin d’être assemblé en un seul corps.

Nous Te demandons de nous aider à surmonter toutes les déceptions que nous avons vécues envers nous-mêmes et envers les autres. Nous Te demandons de nous relever, de nous donner un nouveau courage, une nouvelle joie, de Te prendre au mot, car Tu es le même aujourd’hui, Tu es le « Je suis », non pas le « J’étais », mais le « Je suis ». Nous T’en remercions ! Et Tu as dit à Moïse : « C’est Mon nom de génération en génération ».

Seigneur bien-aimé, Tu es un Dieu merveilleux ! Nous sommes restés un petit troupeau et cela s’accomplit dans le monde : « Vous avez peur, mais rassurez-vous : J’ai vaincu le monde ». Seigneur bien-aimé, lorsque nous entendons et voyons tout ce qui se passe sur la terre, nous prions comme au début du temps des apôtres : « Étends Ton bras et accompli des miracles et des signes ! Vois la fureur des païens et les vaines pensées des peuples ». Tout va de travers. Ô Dieu ! Ordonne que Ton peuple revienne à la raison et soit arraché du feu comme d’un incendie. Accorde-nous, comme à Samson, la grâce de ne pas moudre à la meule, mais de saisir les colonnes et de faire s’effondrer les bâtiments de Babylone.

Nous voyons, Seigneur bien-aimé, que Tu es toujours le même aujourd’hui. Tu peux nous donner une nouvelle puissance pour que nous nous levions. Nous savons que Tu es le vainqueur de Golgotha. Satan est un menteur, un trompeur, un meurtrier ! Il est vaincu, désarmé, cloué au pilori. Puisses-Tu nous donner la foi en Toi et à travers Toi, la foi qui peut être considérée comme une victoire qui a déjà vécu le monde.

Bénis-nous et bénis tout ton peuple sur toute la terre. Viens nous chercher, Seigneur, Dieu Tout-Puissant. Tu nous as parlé et Tu as ainsi éveillé en nous une espérance légitime de voir les promesses s’accomplir. Seigneur bien-aimé, fais-le bientôt par Ta grâce. Nous Te remercions pour Golgotha, nous Te remercions pour Ton sang précieux et saint, pour Ta parole précieuse et sainte, pour Ton Saint-Esprit qui agit avec puissance.

À toi, Seigneur et Roi, Seigneur des armées, à Toi, Dieu unique, soit la louange et l’honneur, la gloire et l’adoration ! Avant Toi il n’y a pas eu de Dieu et après Toi, il n’y en aura pas ! Tu es le Premier et Tu es le Dernier ! Dieu d’Israël, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Tu es devenu notre Dieu par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Bénis-nous de la richesse de Ta grâce. Donne-nous un nouveau courage, une nouvelle force. Enlève toute crainte de nous et donne-nous confiance. À toi, Dieu vivant, soit la louange et l’honneur, la gloire et l’adoration maintenant et pour l’éternité, au nom de Jésus-Christ ! Amen !