Ewald Frank

Krefeld le 05 mars 1983, 19:30
(Retransmis le 10 février 2024)

L'ALLIANCE DE DIEU AVEC NOUS N°1

Je vais continuer le sujet concernant l'alliance que Dieu a conclue, les promesses qu'Il a faites, et en général Son projet avec Son peuple. 

Dans le Psaume 144, mes yeux ont été attirés par le verset 9, alors que le frère Russ lisait un autre Psaume. Il est dit ici au verset 9, Psaume 144 verset 9 :

« Dieu, je te chanterai un cantique nouveau, je te jouerai de la harpe à dix cordes, à toi qui donnes la victoire au roi, à toi qui sauve de l'épée meurtrière David, ton serviteur ».

Il y a deux épées. L'une, comme nous l'avons lu ici, est une épée meurtrière, et l'épée meurtrière est entre les mains de ceux qui sont spirituellement de la lignée de Caïn, qui ne peuvent pas supporter que Dieu bénisse. Et David se souvint de l'épée que Saül lui avait confiée. Mais David avait la parole, l'épée de l'Esprit. Et il dit en tenant Saül par le pan de son manteau : « Je ne porterai pas la main sur l’oint du Seigneur ». Voilà la grande différence, et je la traite brièvement dans la lettre circulaire, et nous continuerons à nous en occuper.

Les deux étaient oints, mais leur nature était fondamentalement différente. Saül n'avait pas de promesse, il n'avait pas de parole de Dieu sur laquelle se baser ou s'appuyer. Il avait bien l'onction, et l'onction n'avait pas changé sa nature. La semence divine de la parole doit avoir été déposée en nous, ensuite la pluie spirituelle la fait naître.

Aujourd'hui, j'ai noté quelques pensées qui semblent venir maintenant parce que l'âge est là et que l'on ne peut même pas restituer ou apporter alors les pensées les plus précieuses qui sont en rapport avec ce qui doit être apporté. Je voudrais maintenant commencer avec Ésaïe 51, et vous montrer ce que Dieu a fait, comment Il l’a fait et dans quel but Il l'a fait. Dans Ésaïe 51, je lis le verset 22 :

« Ainsi a parlé le Seigneur, le Très-Haut, et ton Dieu qui conduit la cause de son peuple : voici, je prends de ta main la coupe d'étourdissement, la coupe de ma fureur. Tu ne la boiras plus, mais je la mets dans la main de tes bourreaux qui t'ont crié en ricanant : penche-toi, que nous marchions sur toi. Tu devais alors rendre ton dos semblable à la terre et comme une route pour ceux qui marchaient dessus ». 

Nous savons que ceci est déjà une introduction à notre Seigneur qui est d'ailleurs décrit de manière très particulière au chapitre 53. Mais ne vous y trompez pas, notre Seigneur a dit : « Ce qu'ils ont fait au Maître de maison, ils le feront aussi aux Siens ». Sa voie et nos voies ont beaucoup de choses en commun. Il est dit ici au verset 22 :

« Ainsi a parlé le Seigneur, le très-haut, et ton Dieu qui conduit la cause de son peuple ».

Ce n'est pas nous qui dirigeons Sa cause. C'est Lui qui dirige la cause de Son peuple. Nous pouvons être Son peuple par grâce, le troupeau de Sa main, des brebis qu'Il fait paitre. Et nous aussi, nous pouvons croire qu'Il mènera la cause de Son peuple jusqu'au bout, et plus encore, nous pouvons croire qu'Il les conduira glorieusement à l'extérieur, et plus encore, nous pouvons croire qu'Il les conduira victorieusement. L'affaire de Son peuple n'est pas ton affaire, ni la mienne, ni celle des prophètes et des apôtres, mais c'est la Sienne ! Et Il la fera sortir glorieusement. 

Comme il est dit ici : « le Très-haut, au-dessus de Lui, il n'y a personne ». Il n'y avait personne avant Lui, et il n'y en aura pas après Lui. Nous avons entendu dans la parole d'introduction : « Je suis le Seigneur, et il n'y en a pas d'autre. Qui était avant moi ? Si vous le savez, annoncez-le ! ». Personne ne le sait, personne ne peut l'annoncer, car Il est le seul qui existe ; et c'est à Lui que nous nous confions totalement et entièrement. Ésaïe 51 verset 22.

« Ainsi a parlé le Seigneur, le Très-haut, et ton Dieu qui conduit la course de Son peuple : Voici, je prends de ta main la coupe d'étourdissement, la coupe de ma fureur, tu ne la boiras plus, mais je la mets dans la main de tes bourreaux qui se sont moqués de toi ». 

Ensuite, au chapitre 52, il est dit au verset 1 :

« Réveille-toi, réveille-toi, revêt-toi dans ta puissance, Sion ! revêt-toi de tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte, car désormais, aucun d'incirconcis, aucun impurs n'entrera chez toi. Secoue ta poussière ! lève-toi, troupe de captifs de Jérusalem ! détache les liens de ton cou, troupe de captifs, fille de Sion ». 

Vous pouvez continuer à lire. Je vais lire le verset 7 :

« Qu'ils sont beaux sur les montagnes, les pieds du messager de joie qui annonce le bonheur, qui annonce le bien comme message de joie, et qui a le salut à proclamer, qui dit à Sion : ton Dieu a pris possession de sa royauté ». 

Là aussi, nous pourrions continuer à lire, mais nous arrivons maintenant à la dernière partie du chapitre 52, c'est déjà l'introduction directe à notre Seigneur et Sauveur. Il y est dit en conclusion, Ésaïe 52, verset 13 :

« Sachez que mon serviteur prospérera, il montera, il s'élèvera, il s'élèvera bien haut ». 

Ceci est annoncé avant le dépouillement total et l'humiliation, l'opprobre, la moquerie, et tout ce qu'Il a dû endurer. Avant que cela ne soit décrit, il a déjà été prédit qu'Il serait élevé, qu'Il Se tiendrait debout, qu'Il aurait du succès. Tout cela a été annoncé avant que le chapitre 53 ne soit écrit : « Un homme de douleur... », vous connaissez le chapitre 53, personne ne l'ignore. « Il n'a pas ouvert la bouche, mais a été conduit comme un agneau à l'abattoir », et ainsi de suite, et ainsi de suite ; puis, il est dit au chapitre 53 verset 8 : 

« À cause de la faute de mon peuple, le châtiment l'a atteint ».

Ici aussi, nous pourrions continuer à lire, mais je vais maintenant lire le verset 10. Ésaïe 53 verset 10 :

« Mais il a plu au Seigneur de le meurtrir par la maladie, quand il aura livré sa vie comme sacrifice d'expiation pour le péché. Il verra une semence, et vivra de longs jours, et la volonté du Seigneur s'accomplira par lui ».

Le peuple d'Israël a attendu le Seigneur qui viendrait comme Roi en gloire, et établirait le royaume. Même les disciples ont demandé à leur maître : « Établis-tu la royauté d'Israël à cette époque ? ». « Il s'élèvera, Il sera exalté, Il se lèvera bien haut »... tout cela a suivi l'humiliation la plus profonde qu'un homme n’ait jamais connue sur la terre ! Après tout cela, Il S'est exalté, Il est monté au-dessus de tous les cieux, et Il attend que tous Ses ennemis soient placés comme un marchepied sous Ses pieds.

Le verset 22 d’Ésaïe 53 :

« Ainsi a parlé le Seigneur, le Très-Haut, et ton Dieu qui conduit la cause de son peuple ».

Combien de personnes ont imaginé à l'époque comment le Seigneur devait conduire la cause de son peuple ! Même Pierre qui était très proche du Seigneur, lorsqu’Il a parlé d'aller à Jérusalem, de souffrir et de mourir, Pierre lui a dit : « Que cela ne t'arrive pas ! ». Ils n'ont pas reconnu la voie du Seigneur. Sa voie passe par les abîmes avant de pouvoir monter vers les hauteurs. Ensuite, il est dit ici dans le même chapitre, Ésaïe 53 verset 11 :

« À la suite de son angoisse de l'âme, il verra du fruit, et en sera satisfait. Par sa connaissance, mon serviteur, comme Juste, aidera la multitude à être justifiée, en se chargeant et en portant sur lui leurs iniquités. C'est pourquoi je lui donnerai pour héritage cette grande multitude, et il partagera le butin avec les forts, en récompense du fait qu'il a donné sa vie dans la mort, et qu'il a été compté parmi les transgresseurs, alors qu'il a porté le péché de cette multitude, et qu'il a intercédé pour les transgresseurs ».

Bien-aimés, j'ose dire que Dieu a confié aux Siens, comme Il l'a fait dire par Paul autrefois, le ministère de la réconciliation. Et lorsque nous disons que Dieu a conclu une alliance avec nous, il ne s'agit pas seulement des paroles, mais d'un acte de salut divin. Les paroles étaient là, puis l'acte est venu. Et chez Dieu, c'est une chose merveilleuse : les paroles et les actes concordent toujours ! Ce n'est pas le cas pour nous, mais c'est toujours le cas pour Dieu : les paroles et les actes sont toujours en accord. Nous ne devons pas l'oublier. Nous savons que ce qu'Il a promis à Abraham, Il l'a réalisé ! Toutes les promesses que Dieu a faites se sont réalisées. Et nous vivons dans le temps de la restauration, du rétablissement de toutes les choses que Dieu a données à l'Église au commencement.

J'ai noté ici une pensée qui peut paraître purement terrestre, mais qui doit néanmoins exprimer le divin. Nous la trouverons peut-être un peu étrange sur le moment, mais réfléchissons-y en toute confiance. Les apôtres n'étaient vraiment pas des hommes qui devaient distribuer les biens d'une personne insolvable, d'une personne en faillite. Ils étaient des hommes de Dieu placés dans le royaume de Dieu, des hommes qui ont été placés dans le royaume de Dieu en tant qu'administrateurs des mystères de Dieu.

Si nous considérons la chrétienté d'aujourd'hui –et nous y incluons en toute confiance– tout ressemble à une situation où beaucoup ont fait faillite. Et nous vivons une époque sur le plan purement terrestre où de nombreuses entreprises doivent mettre la clé sous la porte, les communes continuent comme si rien n'avait changé. Nous avons au moins l'honnêteté de dire que Dieu a raison. S'Il voulait rétablir, restaurer, ça veut dire que quelque chose devait être perdu. Et nous croyons que le message prophétique que le Seigneur nous a donné a transmis la clairvoyance (la vue lointaine) que Dieu voulait offrir à Son peuple, et que la trompette de l'évangile retentit vraiment à nouveau.

Et si je peux encore le dire, la trompette qui a retentit pour l'année du Jubilé, a retenti le jour des expiations, le jour de la réconciliation. Pas un autre jour, mais le jour de la réconciliation, le jour des expiations.

Et c'est la volonté de Dieu que nous comprenons une fois pour toutes Golgotha et ce qui s'est passé pour nous. Lorsque l'année du Jubilé a été proclamée et que les gens ont compris que leur dette et tout ce qui s’y trouvait avait été remis, ils ont parcouru leur route dans la joie ! Ils ne venaient pas au bout d'un mois et recommençaient comme si rien n'avait changé, et pas non plus après un an !

Comprenez-vous où nous voulons aller ? Une année de Jubilé ? Savez-vous que notre Seigneur a commencé Son service de prédication en prenant le prophète Ésaïe, en l'ouvrant, et en le lisant, et qu'Il a voulu placer l'année agréable du Seigneur en premier parmi le peuple, et lui dire : c'est à Golgotha que vient la rémission, le pardon, le rachat ; c'est à Golgotha que cela se passe. Il a lu l'année agréable du Seigneur.

Je vous demande ce soir si l'un de ceux qui étaient endettés, si l'un de ceux qui étaient dans le besoin est revenu après l'année du Jubilé en disant : « Oui, attendez ; il y a encore des choses à régler ». C'était réglé ! C'était payé une fois pour toutes ! Et je me suis dit que c'était bien que l'année du Jubilé n'arrive pas tous les dix ans, mais pour ainsi dire une seule fois pour chaque homme pendant toute sa vie ! Avant qu'il ne puisse vivre l'autre cinquantième année, ce serait bien tard. Pour chacun, l'année du Jubilé est arrivée en son temps ! Pour chacun, l'acquittement, le détachement est venu. Chacun était libéré de sa culpabilité, et chacun attendait que cette trompette retentisse le jour des expiations, le jour de la réconciliation.

Nous l'avons observé en nous-mêmes : année après année, nous venons à Dieu avec la même chose comme si Golgotha n'avait pas encore eu lieu, comme si Ésaïe 61 n'était pas encore en vigueur ! Nous venons encore et encore et faisons comme si rien n'était encore arrivé. Frères, avant que Dieu puisse aller plus loin avec nous, nous devons comprendre le langage divin et savoir ce que Dieu a réellement fait ; sinon, nous serons toujours tourmentés dans notre conscience, et nous ne pourrons pas nous redresser et encore moins aller de l'avant.

En ces jours Dieu veut nous montrer quelque chose de très grand par la conclusion de Son alliance. Dans les chapitres suivants, les chapitres 54, 55 et 56, le mot « alliance » est écrit à chaque fois. Après le chapitre 53 d’Ésaïe, après le chapitre qui montre notre Seigneur et Rédempteur sur Son chemin à travers Gethsémané jusqu'à Golgotha, dans Ses souffrances, dans ses douleurs, dans Sa mort, après cela, il est question d'alliance. Et vous pourriez, en lisant le chapitre 54 verset 1, ouvrir Galates 4 verset 27, et vous verrez que Paul a pris cette parole. Et si vous lisez le verset 28 de Galates 4, il est écrit : « Vous êtes, à la manière d'Isaac, des enfants de la promesse ».

Bien-aimés, laissez-moi vous le dire : c'était une ruse de l'ennemi qui a pris l'Ancien Testament au peuple de Dieu, et a ainsi enlevé le fondement sur lequel le Nouveau a été bâti ! Vous ne le comprenez peut-être pas très bien –et j'ai parfois l'impression qu'il y en a encore qui ne le comprennent pas– mais quand nous lisons dans les Actes des Apôtres que ceux de Bérée étaient plus nobles et qu'ils sondaient chaque jour les Écritures, si cela s'est donc passé ainsi, alors, je vous le demande : ont-ils lu dans Matthieu ? Ont-ils lu dans les Actes des Apôtres ? Ont-ils lu dans les épîtres aux Romains ? Ont-ils lu dans les épîtres aux Corinthiens ? Où ont-ils lu ? Le Nouveau Testament était loin d'être écrit à cette époque ! Nous devons revenir à la parole de Dieu. Et lorsque le Seigneur a dit : « Il est écrit », Il S'est à chaque fois référé à ce qui était déjà écrit !

Aujourd'hui, nous savons parfaitement que l'Ancien et le Nouveau Testament vont ensemble. Dans l'un, il y a les prophéties et les promesses ; et dans l'autre, l'accomplissement. Mais les deux vont tout simplement ensemble, et on ne peut pas séparer l'un de l'autre. Ici, au chapitre 54, il est dit au verset 2 :

« Élargis l'espace de ta tente, et que l'on étende largement les couvertures de tes pièces d'habitation sans épargner ».

En ce moment, nous devons tous économiser, et c'est ainsi ; mais ici, on nous dit : « sans économiser ». Verset 2 :

« Allonge tes cordes de tente, et plante solidement tes piquets de tente, car tu t'étendras à droite et à gauche, et ta descendance héritera de nations entières, et repeuplera des villes désertes ». 

Après le chapitre 53, il est immédiatement écrit au verset 1 du chapitre 54 : « Pousse des cris de joie, toi qui n'as pas d'enfant, qui n'as pas connu les douleurs de l'enfantement ». Ensuite, comme nous l'avons déjà mentionné, Paul nous a montré que l'Église des nations est plus nombreuse que l’assemblée du peuple d'Israël. Dieu a tout, l'ensemble du conseil de salut qui est déjà écrit dans l’Ancien Testament, et qui a été annoncé dans le Nouveau comme un message de salut joyeux et libérateur par l'Évangile de Jésus-Christ, notre Seigneur. Ici, au verset 7 d’Ésaïe 54 :

« Je ne t'ai abandonné qu'un court instant, mais je te ramènerai à la maison avec une chaleureuse compassion. Dans mon ardente colère, je t'ai caché un instant ma face, mais avec une infinie bienveillance, j'aurai de nouveau compassion de toi, dit le Seigneur ton Rédempteur ».

Voici maintenant une déclaration, le verset 9 :

« Car j'agirai ici comme autrefois, lors du déluge de Noé, comme j'ai juré que le déluge de Noé ne submergerait plus jamais la terre, de même, j'ai juré maintenant de ne plus m'irriter contre toi, et de ne plus te réprimander. Car même si les montagnes s'écartent et que les collines chancellent, ma grâce ne s'éloignera pas de toi, et mon alliance de paix ne chancellera pas, dit le Seigneur, qui te fait miséricorde ». 

Qu'est-ce qui est écrit ici ? Une alliance de paix. Dieu ne veut plus réprimander. Notez donc ce chapitre 53. Dieu ne peut plus s'irriter. La colère qui nous a frappé toi et moi, a été placée sur Lui. Tout le châtiment a été mis sur Lui afin que nous ayons la paix, et c'est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris. Ça, c'est l'alliance que Dieu a faite. « Rassemble-Moi Mon peuple avec lequel J'ai conclu l'alliance du sacrifice ». 

Dieu a en effet fait une alliance ici et là avec Noé et ses fils, une alliance selon laquelle Il ne voulait pas que la terre soit à nouveau détruite par un déluge. Dieu l'a tenue. Et ici, Il dit qu'il en sera de même maintenant. De même que Dieu a respecté chaque parole de Son alliance individuellement et dans l'ensemble du peuple, de même, depuis Golgotha, Dieu tient toutes les promesses qui entrent dans cette nouvelle alliance. Mais, nous devons l'accueillir dans la foi, et reconnaître une fois pour toutes qu'il s'agit d'une œuvre de rédemption accomplie.

Supposons que vous avez une dette et que vous ne puissiez pas la payer, et que quelqu'un paye la dette à votre place ; combien de fois allez-vous payer cette dette ? Pas du tout ! Ce serait faire preuve d'un manque de compréhension spirituelle que de ne pas comprendre qu'une dette payée n'a plus besoin et ne peut plus être payée ! Certes, le diable a le culot de poser certaines exigences, mais vous pouvez dire en toute confiance : elles sont toutes payées ! Elles sont toutes payées. Il n'y a absolument plus de dette ! Notre dette a été transférée sur Lui afin que nous ayons la paix. L'alliance de Golgotha, par le sang précieux et saint, inclut pleinement la foule rachetée par le sang. Dieu nous fait savoir : « J'ai tout réglé, tout payé, tout rendu bon, et J'ai établi l'alliance de la paix ! ». L'inimitié est enlevée, ôtée. L'alliance de paix a été établie.

J'en reviens toujours au chapitre 53. La souffrance et la mort de notre Seigneur. En effet, ce n'était pas seulement une alliance en tant que contrat avec des mots, mais c'était une alliance dont notre Seigneur a bien dit : « Ceci est la nouvelle alliance en Mon sang ». Il a fait cette nouvelle alliance avec le peuple de l'alliance du Nouveau Testament sur la croix à Golgotha.

Je vous dis qu'il est grand temps que nous prenions conscience de ce que Dieu a vraiment fait ; que nous ressentions une approbation intérieure dans notre cœur sous la proclamation de la parole de Dieu ; que nous disions : « Oui, Seigneur, c'est ainsi : Tu as fait l'alliance, Tu as payé la dette, Tu as fait l'expiation, Tu as pardonné, nous pouvons sortir librement », et c'est alors seulement que nous devenons vraiment reconnaissants.

Si quelqu'un est très endetté et que quelqu'un d'autre se porte garant pour lui, il peut l'apprécier ! tous les autres ne savent pas de quoi on parle alors. Nous avons tous été endettés. L'un d'entre eux n'avait pas de dette, mais il a pris sur Lui notre dette à tous. Il a réglé le compte de chacun dans son intégralité. Il ne reste plus rien, effacé, pardonné, oublié pour toujours. Ésaïe 54, verset 10

« Que les montagnes s'écartent et que la colline tombe, mais que ma grâce ne s'éloigne pas de toi, et que l'alliance de ma paix ne chancelle pas, dit le Seigneur qui te fait miséricorde ».

Pas : « ton Juge », mais celui qui te fait miséricorde. En tant que Juge, Il se prononcera sur ceux qui n'ont pas accepté l'alliance de paix et le sang de l'alliance par lequel ils ont été sanctifiés. À ce sujet, je peux vous lire tout de suite la parole tirée de l’épitre aux Hébreux. C'est une chose très sérieuse et en même temps très merveilleuse.

Dans cette lettre aux Hébreux, il est question du péché volontaire, et les gens se demandent ce que cela peut bien être. Je vais vous lire ce qu'il en est, car c'est bien écrit dans le même verset ou, du moins, dans deux versets. Hébreux 10 verset 26 :

« Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne nous reste plus désormais de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement est l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles ».

Et maintenant, remarquez ce qui est écrit : « dévorera les rebelles... une attente terrible du jugement est l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles ». Quel est le péché dont il s'agit ? Où est l'intention dans le péché ? Il réside dans la rébellion intérieure contre Dieu et la parole de Dieu. Ce sont les récalcitrants. Et vous pouvez vous rappeler la prédication du frère Branham « Seed of discrepancy » que l'on ne peut traduire que par « La semence de discorde » (La semence de la rébellion). Ce sont ceux qui ont été éclairés, qui ont reconnu la vérité et qui, ensuite, se rebellent intérieurement. Ils sont récalcitrants. Et c'est pour eux que le feu attend. Et vous remarquerez que ce sont des gens qui ont été sauvés et sanctifiés. Verset 29 :

« Combien plus sévère sera le châtiment, pensez donc, de celui qui aura foulé au pied le fils de Dieu, qui aura tenu pour sans valeur le sang de l'alliance par lequel il a été sanctifié, et qui se sera moqué de l'esprit de grâce ».

Qu'est-ce que la grâce, qu'est-ce qu’avoir reçu la grâce, qu'est-ce que l'esprit de grâce avec les hommes qui ont été sanctifiés par le sang de l'alliance, rachetés, sauvés, purifiés, sanctifiés, et qui, pourtant, sont devenus récalcitrants ? Et pour eux, ce n'est pas la gloire qui les attend, mais le feu.

Bien-aimés, nous savons tous que Dieu fait ces choses : Il sauve, Il purifie, Il sanctifie. C'est une œuvre accomplie. Mais ceux qui reçoivent et acceptent personnellement cette œuvre accomplie dans la foi, doivent se soumettre à Dieu, et, en obéissant à Sa parole, se soumettre et se plier à Sa volonté. La rédemption seule ne nous assurera pas le but, à moins que nous ne devenions des enfants de Dieu obéissants, saisis par l'Esprit de la grâce, comprenant ce que signifie la grâce, et prêts à abandonner effectivement toute résistance intérieure.

Vous savez comment cela se passe souvent. Ce sont des traditions, des coutumes. Et je ne sais pas si la prédication a été bien comprise, peut-être pas par tout le monde, lorsque nous avons parlé ici du manteau babylonien qui s’est trouvé à l'époque dans la tribu de Judas, chez Akan. On pense parfois aux grandes choses qui sont quelque part... Ce n'est pas comme ça. C'était quelqu'un de la tribu de Judas ! Pas des onze autres tribus, mais de la tribu de Judas, justement de la tribu avec laquelle Dieu avait prévu quelque chose de très spécial, d'où le Christ devait sortir comme le lion de la tribu de Judas.

Mais nous ne pouvons pas y venir maintenant. Nous y reviendrons certainement plus tard, un jour ou l'autre, dans les lettres circulaires. Mais il est aussi très important que nous comprenions une fois pour toutes que nous sommes maintenant dans un âge prophétique. Nous ne pouvons pas simplement apporter encore et encore les anciens enseignements qui ont été transmis. Nous devons les faire sortir, vraiment les faire sortir, et ce, une fois pour toutes.

Je vous l'ai dit ici : dans la grande église pentecôtiste, on a récité la confession de foi apostolique, et j'ai été bouleversé. Les apôtres ne savent absolument rien de ce soi-disant credo apostolique. Mais pas seulement cela, ce sont de grandes choses, quelqu'un les sent déjà de loin. Non, ce sont beaucoup de petites choses qui sont emportées et auxquelles nous nous accrochons. Et vous savez ce qui se passe ensuite ? Alors, les choses nous tiennent sous leur contrôle, et nous nous rebellons contre ce que Dieu a donné, nous adoptons une résistance intérieure, et c'est déjà fini pour nous !

Comprenons, et ce, une fois pour toutes, que Dieu a envoyé une parole pour corriger, pour rétablir toutes choses telles que Dieu les voit. Il est donc nécessaire de jeter par-dessus bord tout ce qui n'est pas en accord avec cela. À quoi cela nous sert-il à toi –et nous parlons ouvertement devant le Seigneur– si nous sommes sortis de Babylone en emportant avec nous toutes sortes de choses babyloniennes, à quoi nous sert la sortie ? et être sortis des dénominations et des organisations si nous avons encore emporté leur genre, leur manière de faire, leurs traditions, leurs enseignements, si joliment dans notre poche ? Et tout cela se fait sous le grand manteau de Babylone. Il n'est pas petit, il s'étend sur toute la terre, le manteau babylonien. Il va très, très loin et tout peut se cacher dessous. 

Il est question ici d'hommes qui ont été sanctifiés par le sang de l'Alliance, mais qui, lorsqu'il s'agissait vraiment d'eux-mêmes, se sont moqués de l'Esprit de la grâce ; des personnes qui étaient intérieurement récalcitrantes à ce que Dieu avait dit.

Bien-aimés, nous devons comprendre que ce n'était pas frère Branham, mais que le Seigneur a parlé à travers lui. La désobéissance est, en effet, comme le péché de sorcellerie. Et nous devons venir sous l'obéissance totale, pour pouvoir subsister par le sang de l'alliance dans la sanctification divine, la sanctification qui vaut devant Dieu. 

Et je peux déjà vous le dire : lorsque je parlerai ou écrirai sur la sanctification dans l'une des prochaines lettres circulaires, nous donnerons l'Ancien Testament comme base. Et croyez-le ou non : le Seigneur m'a donné mot pour mot le chapitre par lequel je dois commencer. Et j'ai dit : comment cela va-t-il se passer ? Qu'est-ce qu'ils vont dire ? Ils veulent bien entendre Paul, ils veulent bien entendre Jacques, ils veulent bien entendre Pierre, ils veulent bien entendre… Mais où est-ce que ces hommes ont-ils trouvé ce qu'ils écrivaient ? Seulement ce qui existait déjà, ce qui était à leur disposition.

Et nous avons bien besoin d'un critère. Nous pouvons parler de la sanctification pendant vingt-quatre heures et ne pas savoir nous-mêmes à la fin et tous ceux qui nous ont écoutés ne sauront pas non plus ce qu'est vraiment la sanctification biblique. Mais si nous le prenons dans les paroles de Dieu, alors chacun reconnaîtra que ce sont les exigences de Dieu que nous devons remplir pour être un peuple séparé, un peuple consacré et sanctifié au Seigneur.

Dieu a conclu une alliance. Mais ceux qui sont inclus dans cette alliance doivent parcourir tout le chemin avec Dieu jusqu'au bout. Dès l'instant où une résistance intérieure se fait sentir d'une manière ou d'une autre, notre course spirituelle est paralysée, nos pas se raccourcissent, nous commençons à réfléchir, et nous préférerons nos propres pensées à la parole de Dieu, et nous ne serons plus prêts à parcourir tout le chemin avec Dieu. Le Seigneur nous conduira jusqu'au bout, mais seulement ceux qui se laissent conduire, qui se laissent guider par Son Esprit. Certains cherchent on ne sait quoi dans leur vie. Faisons une vérification si nous sommes obéissants à ce que Dieu nous demande, si nous croyons ce qu'Il a dit dans Ses paroles. 

Pour finir, cette parole d'Ésaïe 55, ici au verset 3, juste pour que vous sachiez. On pourrait lire tous les versets, mais pour que vous sachiez de quoi il s'agit :

« Prêtez-moi l'oreille, et venez à moi. Écoutez pour que votre âme vive. Car je conclurai avec vous une alliance éternelle pour réaliser les promesses de grâces sûres faites à David ».

« Prêtez-moi l'oreille ! ». C'est très nécessaire. Et il vaut mieux que nous écoutions vraiment et correctement avec les deux oreilles. « Prêtez-Moi l'oreille, et venez à Moi. Rassemble-Moi Mon peuple », pas vers un homme, pas pour un enseignement, pas pour un groupe, pas pour une connaissance « rassemble-Moi Mon peuple ». Le Seigneur revendique Son peuple, et Il a un droit sur lui. Il nous a rachetés, nous Lui appartenons à Lui et à personne d'autre ! Et c'est pourquoi Il peut dire ici : 

« Prêtez-moi l'oreille, et venez à moi ! écoutez, afin que votre âme revive ! Car je conclurai avec vous une alliance éternelle ».

Dieu l'a fait. Lui avons-nous prêté l'oreille ? Sommes-nous prêts à Lui prêter l'oreille jusqu'à la fin ? Tout à la fin, il restera une foule qui n'aura eu absolument aucune résistance intérieure, mais qui aura compris ou non ce que Dieu avait dit, scellant ainsi que Dieu est vrai. Qui sommes-nous pour nous permettre de juger cela ? J'ai rencontré un homme en Corée qui est très ami avec le docteur Koch, et il s'est ouvertement présenté comme un critique qui a pour la mission de critiquer toutes les assemblées et de mettre en évidence ce qu'elles n'enseignent pas correctement. Nous étions assis autour d'un café à l'hôtel Président, et nous étions assis avec trois hommes, et je n'ai posé qu'une seule question. Je lui ai dit : « Frère, je lis dans la Bible qu'il y a cinq ministères, mais parmi eux, je ne trouve pas le ministère de critique. Comment classifies-tu ton service d'un point de vue biblique ? ». Et alors, bien sûr, il a parlé. Bien sûr, on peut penser beaucoup à soi-même, et être imbu de soi-même, être jaloux des autres parce que Dieu les a bénis, et vouloir soi-même exercer une influence destructrice. Mais ce pauvre homme était très désespéré parce qu'il n'avait rien à montrer.

Encore une parole d'Alliance. Ésaïe 56. J'avais dit que le mot « Alliance » était écrit dans les trois chapitres suivants. Ici, c'est le verset 3. Ésaïe 56 verset 3. Plutôt le verset 4 :

« Au contraire, ainsi a parlé le Seigneur aux eunuques qui observent mes sabbats, qui choisissent ce qui m'est agréable, et qui sont fidèles à mon Alliance : à eux, Je donnerai dans ma maison et dans mes murs une place, et un nom préférable à des fils et à des filles. Je leur donnerai un nom éternel qui ne périra pas ».

Nous aussi, en tant que vainqueurs, nous recevrons un nouveau nom. Vous le savez tous : les vainqueurs recevront un nouveau nom. Personne ne le connaît, sauf celui qui le recevra. Et de toute façon, nous connaîtrons tous. Savez-vous que c'est écrit dans l'Apocalypse que nous recevrons tous un nouveau nom ? Est-ce que tout le monde le sait ? Sérieusement ? Non ! Oh, mon Dieu ! Écoutez, mes bien-aimés, cela ne doit pas se passer ainsi. Il s'agit de choses merveilleuses. Maintenant, bien sûr... un nouveau nom. C'est peut-être déjà ici dans l'Apocalypse 2, verset 17. Je vais voir :

« Que celui qui a des oreilles entendent ce que l'Esprit dit aux églises. À celui qui vaincra, je donnerai de la manne cachée. Je lui donnerai aussi un caillou blanc sur lequel est écrit un nom nouveau que personne, excepté celui qui le reçoit, ne connaît ».

Personne ne le connaît en dehors de celui qui le reçoit, mais alors, il sera connu. Ne vous inquiétez pas du tout, vous tous. Si seulement nous y étions, cela suffirait. Ici encore, il est question de ceux qui ont conclu l'alliance avec Dieu, ceux avec qui Il l'a faite, et il est dit que : « Je leur donnerai une place particulière, et un nom ». Et maintenant, on souligne au verset 4 d’Ésaïe 56 :

 « ...qui choisissent ce qui m'est agréable, et qui sont fidèles à mon alliance ».

Nous continuerons à le faire demain, et si Dieu nous aide, nous allons continuer ce sujet, et nous verrons que Dieu est le Dieu de l'alliance dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament, et qu'Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement, et qu'il n'y a personne en dehors de Lui. C'est Lui qui a conclu l'alliance à Golgotha. Ne l'oubliez pas : chaque fois qu'un sacrifice a été offert, Dieu s'est réconcilié et a porté un regard bienveillant sur ceux qui l'ont offert. Pensez à Abel qui a offert le premier sacrifice : Dieu l'a regardé avec complaisance et l'a accepté. Ici, il est question de l'alliance, et de ceux qui choisissent ce qui est agréable à Dieu. 

Nous ne faisons peut-être par partie des circoncis de l’Israël physique, mais des incirconcis, mais nous avons du prix aux yeux de Dieu qui nous a accepté par grâce, et a conclu avec nous une alliance éternelle. Tout dommage est réparé, toute faute est payée, tout péché est pardonné. Nous pouvons sortir délivrés, libérés. Qui peut le saisir ? Tous ceux qui l'accueillent dans la foi. Amen!