Ewald Frank

Krefeld, 12 mai 1982, 19:30
(Retransmis le 14 février 2024)

JÉRÉMIE 9 : LE PIRE REGISTRE DES PÉCHÉS  DANS LA BIBLE !

Nous nous asseyons. Que le Seigneur soit remercié pour Sa grâce, pour ce qu'Il nous rend fidèles et pour ce qu'Il nous garde. Ce n'est pas par nous-mêmes, mais c'est par Sa grâce que nous y serons. Et nous avons la promesse : celui qui persévérera jusqu'à la fin, celui-là sera couronné. Et, par la grâce de Dieu, nous avons été prédestinés à contempler Sa gloire, sans aucun mérite, uniquement par Sa miséricorde.

Nous avons déjà entendu beaucoup de paroles de Dieu, et je me suis dit en moi-même : il n'est certainement plus nécessaire de prêcher ! Après tout, ce sont des épîtres que les hommes de Dieu ont écrites. Quand je pense à Paul qui était si connecté avec Dieu, et qui a écrit sur base de cette connexion avec Dieu, alors il me vient à l'esprit que c'était pour nous mettre en contact avec Dieu.

J'ai l'impression que tous ces hommes de Dieu étaient connectés avec Dieu, et qu'ils ont reçu la parole à partir de cette connexion avec Dieu, et que cette parole a été mise par écrit, afin que nous puissions la lire et l'écouter pour être nous aussi en connexion avec Dieu. C'est comme un cycle divin, et ce cycle est très, très bien ; car Dieu a ordonné et déterminé toutes choses par Sa parole, et elle ne changera jamais, jamais ! mais ce qu'Il a dit demeure pour toujours.

Ces derniers jours, une pensée du commencement des Actes des Apôtres me touche, la pensée où il est dit : « et Dieu ajouta à l'église ceux qui étaient sauvés (qui croyaient) » (Acte 2 verset 47). Les mots : « Dieu ajoutait ». Nous soupirons vers l'heure et le moment où Dieu peut ajouter. Non pas que toi et moi nous puissions ajouter tel ou tel, mais que Dieu puisse ajouter. Il peut nous utiliser, toi et moi, mais il faut que ce soit Lui qui ajoute. L'église de Dieu ne peut pas être construite (ou édifiée, bâtie) autrement. Une assemblée peut être construite en appelant et en amenant quelques-uns à la rejoindre, et elle peut devenir grande, et puis, tout à coup aussi devenir petite en nombre ! Mais, quand Dieu bâtit (ou construit), alors on ne bâtit pas en vain ! Et là où Dieu ajoute, alors l'ajout n'est pas vain, c'est une chose permanente. Je pense que l'Église de Jésus est ajoutée membre par membre au corps, à l'ensemble.

Et comme frère Branham l'a parfois si bien dit : « Je suis déjà depuis si longtemps, depuis tant d'années dans la famille, et je ne suis jamais entré dans la famille ! Mais j'y suis né, j'y suis né » ; et il fait ensuite référence à l'église du Seigneur : « Né dans le royaume de Dieu, dans l'église, introduit dans le Corps du Seigneur ». « Dieu ajouta ceux qui devaient être sauvé » (Acte 2, 47).

Et si maintenant, à la fin, nous devons redevenir semblables au commencement, alors nous pouvons nous attendre à ce que Dieu puisse ajouter, et que les personnes qu’Il ajoute connaîtront une transformation. Et je souhaite cette transformation à la manière biblique, et selon le modèle chrétien primitif, pour nous tous, et pour chacun d'entre nous ; car, si nous sommes honnêtes, nous voulons tous subsister devant Dieu. Le simple fait d'assister au service divin et d'écouter la parole ne nous aura servi à rien si Dieu ne peut pas faire ce qu'Il a décidé de faire, alors notre écoute et tout a été vain, et nous aurions pu perdre notre temps autrement.

Mais quelque chose nous attire, n'est-ce pas ? Quelque chose nous attire, oui. Pourquoi cela nous attire ? L'Esprit de Dieu en nous nous attire là où la parole de Dieu est proclamée. Et là, nous pensons aussi à l'histoire de la femme noire qui était si honnête. Il y a très peu de gens qui sont véritablement honnêtes, mais elle a simplement dit : « Je suis loin d'être ce que je devrais être, mais je ne suis plus non plus ce que j'étais avant ! ». Et elle a fait confiance à Dieu de ce qu'Il fera le reste.

Et il en va de même de nous tous : nous sommes suffisamment honnêtes. Et si un Paul se tenait ici aujourd'hui, il réécrirait exactement ce qu'il a écrit aux Philippiens : « Je ne pense pas l'avoir déjà saisi ». (Philippiens 3 verset 13). Il ne se tiendra pas ici avec plein d'orgueil, et ne regardera pas tout le monde de haut en disant : « Oui, où êtes-vous ? Où suis-je ? ». Non, il se montrerait tout aussi humble, tout aussi simple, et ce qu'il était en ce temps-là, il le serait aussi aujourd'hui, et il dirait : « Je ne pense pas l'avoir déjà saisi, mais je cours pour le saisir, parce que moi aussi j'ai été saisi par le Christ Jésus », et ça, c'est en fait le point capital dans toute la chose : « parce que moi aussi j'ai été saisi par Jésus-Christ ». Se précipiter sans avoir été saisi ne mènera pas du tout au but. Mais si, par la grâce de Dieu, nous avons véritablement été saisi par Christ dans nos cœurs, alors Il nous attire, et alors Il agit dans notre cœur, et ne s'arrêtera pas avant que nous ne soyons accomplis.

Je sais que nous regardons tous à nous avec une grande tristesse, et que nous nous disons : « Oh Dieu, comment cela va-t-il se passer ? ». Mais si nous regardons au Seigneur, alors nous recevons de nouvelles forces. Il est bien de regarder parfois à soi-même pour savoir ce que nous sommes, c'est-à-dire un tas de poussière qui retournera à nouveau à la poussière, du moins selon la chair ; que nous puissions regarder à nous parfois, et que nous puissions ensuite réfléchir sur ce que Dieu a fait de nous. Oui, là vous dites : « on ne voit pas encore grand-chose », mais Jean écrit dans 1 Jean chapitre 3 : « Maintenant nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. Mais lorsque cela sera manifesté, alors nous serons semblables à lui ». (1 Jean 3, verset 12). Nous devons le croire, nous pouvons le croire. Ça c'est la parole de Dieu.

Et vous savez, chacun de nous entre parfois en confrontation avec soi-même, et parfois même avec le Seigneur. Cela m'arrive aussi parfois, et je prie alors toujours le Seigneur de me pardonner et de ne pas m'en vouloir. Mais je Lui ai dit hier : s'il trouve un incroyant avec un cœur de pierre comme celui des croyants, qu'il me fasse savoir où cet incroyant se trouve. Vous comprenez ce que je veux dire.

Parfois, on parle avec découragement, et Dieu l'entend aussi. Il ne va pas tout mettre sur la balance, mais Il va prêter attention. Il sait pourquoi nous implorons, pourquoi nous disons ce que nous disons, non pas par légèreté, mais parce que nous avons à cœur notre propre salut et celui de ceux que Dieu nous a confié. Et Paul dit : « Je travaille avec ardeur pour présenter chacun de vous parfaits en Christ ». En effet, il ne s'agit pas seulement de devenir croyant, mais d'atteindre le but ; et ainsi Dieu nous fera certainement la grâce. Et à travers toutes ces leçons, Il nous donnera un cœur comme le Sien, que nous puissions compatir avec les autres, les comprendre, et, intérieurement, être avec eux véritablement de tout cœur.

Et dans mon désespoir, j'ai lu une parole qui me concerne, et qui nous concerne tous. Cela n'a pas d'importance, tant que c'est la parole de Dieu, ça nous concerne et ça nous touche tous, alors, elle est bonne. Mais si la parole de Dieu n'a plus rien à nous dire, c'est que nous sommes en mauvaise posture. Mais il y avait encore un verset que je voulais lire, tiré de Jérémie 21. Le verset 8. Jérémie 21 verset 8 :

« Mais tu diras à ce peuple : ainsi a parlé le Seigneur : Sachez que je vous laisse le choix entre le chemin qui conduit à la vie, et le chemin de la mort ».

Seulement ce seul verset. « Ainsi a parlé le Seigneur : Sachez que je vous laisse le choix entre le chemin qui conduit à la vie, et le chemin qui conduit à la mort ». Dieu laisse le choix. Il y a un chemin large, et un chemin étroit. Dieu laisse le choix aux hommes. Nous savons bien que celui qu’Il a élu fera le bon choix sur base de l'élection. Et ça, c'est une merveilleuse assurance qui renforce la foi.

Mais ici, j'ai lu une parole qui est un registre de péché, depuis le commencement jusqu'à la fin, dans Jérémie chapitre 9. C’est l'un des pires registres de péché qu'il y ait dans la Bible, mais c'est l'heure de la prière, et nous voulons tous nous incliner devant Dieu. Jérémie chapitre 9 verset 2 :

« Oh, si j'avais un refuge de voyageurs au loin dans le désert, alors j'abandonnerais mon peuple, et je m'éloignerais de lui, car ils sont tous adultères, une troupe d'infidèles. Ils tendent leurs langues comme un arc. C'est par le mensonge et non par la vérité qu'ils se rendent maîtres dans le pays, car ils vont de méchanceté en méchanceté, mais ils ne me connaissent pas. Ainsi parle le Seigneur : que chacun prenne garde de son ami, et ne faites confiance à aucun frère, car chaque frère pratique le mensonge et la tromperie, et chaque ami répand les calomnies. Ils se trahissent les uns les autres, et aucun ne dit la vérité. Ils ont habitué leur langue au mensonge, et ils s'efforcent de mal agir. Ils ne peuvent pas faire autrement. Violence sur violence, astuce sur astuce. Ils ne veulent pas me connaître ! Ainsi parle le Seigneur. C'est pourquoi, ainsi a parlé le Seigneur des armées : prends garde ! Je les fondrai, je les purifierai, car comment pourrais-je faire autrement avec la fille de mon peuple ? Sa langue est une flèche mortelle, les paroles de sa bouche sont trompeuses. On parle gentiment à son prochain, mais dans le cœur, on lui tend un piège. Laisserai-je une telle chose impunie en eux ? Ainsi parle le Seigneur ; ou ne devrais-je pas me venger d'un tel peuple ? ».

On pourrait continuer la lecture, et si nous lisions dans le prophète Michée et d'autres prophètes, alors nous pourrions voir un contenu similaire qui nous interpelle. Il me tient véritablement à cœur aujourd'hui que nous ne soyons pas seulement assis ici et que nous ayons en pensée : « Oui, ce pourrait être celui-là, ou ce pourrait être elle », mais que Dieu puisse nous faire grâce et que nous disions : « Seigneur, est-ce qu'il s'agit de moi ? Est-ce que cela s'applique à moi ? Suis-je un frère ou ne suis-je pas un frère ? Suis-je un vrai enfant de Dieu ou non ? Est-ce que je tends un piège aux autres ou est-ce que je ne le fais pas ? ». Qu'avec toutes ces paroles, peu importe ce qu'elles nous disent et dans quel domaine nous sommes touchés, de la perfidie au mensonge et à la tromperie, le verset 7 dit : « Sa langue est une flèche mortelle ». Est-ce qu'il s'agit de ma langue ? Est-ce qu'il s'agit de la tienne ? Est-ce que cela s'applique à moi ? Est-ce que cela s'applique à toi ? Verset 4, deuxième partie :

« Car chaque frère pratique le mensonge et la tromperie, et chaque ami répand les calomnies ».

Un ami n'est-il donc plus un ami ? Le frère n'est-il plus un frère ? Ne peut-on plus compter sur ceux qui se disent enfants de Dieu ? Dans quel temps sommes-nous arrivés ? Je me le demande ce soir, et nous nous le demandons chacun personnellement. Est-ce le temps dans lequel nous vivons actuellement ? Et il est dit ici –c'est une très mauvaise expression– car il est dit ici qu'ils se donnent la peine, ils s'efforcent. Il est écrit quelque part : violence sur violence. Ah oui, ici, au verset 5 :

« Ils se trahissent les uns les autres, et aucun ne dit la vérité ! Ils ont habitué leur langue au mensonge, et ils s'efforcent de mal agir ».

Quel effort pour mal agir ? À quoi sert un tel effort ? À qui doit-il servir ? Qui doit-il aider ? Ça ne peut que nuire ! En quel temps vivons-nous ? Il est dit dans la suite du verset 4 : « Ils ne peuvent pas faire autrement ». Ces mots aussi sont beaucoup plus significatifs que nous ne pouvons le saisir sur le moment. « Ils ne peuvent pas faire autrement ». Non pas : « ils ne veulent pas faire autrement », mais « ils ne peuvent pas faire autrement ». Ils sont placés dans cette condition et ne peuvent pas faire autrement ! Ils sont exposés à cette chose, et ne peuvent pas faire autrement. C'est une situation terrible.

Que Dieu nous préserve que cela ne s'applique à personne de nous, et que Dieu m'aide, que Dieu nous aide tous à nous tenir devant le miroir de Sa parole. Il est dit ici, dans la suite du verset 4 : « et chaque ami répand les calomnies ». Autrefois, un ami était un ami, un frère était un frère. Dans quel temps est-ce que nous vivons ? Même l'ami se livre à des calomnies.

Certes, on peut se confier peut-être un peu plus à un ami qu'à une personne éloignée, et soudainement, on se rend compte que l'ami n'est pas du tout un ami ! Oh Dieu, dans quel temps sommes-nous arrivés ! C'est un mauvais et un très grave temps, et ce sont les derniers temps ; e toutes les paroles de Dieu s'accomplissent dans tous les domaines, que nous le voulions ou non, cela ne nous est pas demandé, tout s'accomplit.

La fin du verset 5 : « ...ils s'efforcent de mal agir ». Ici, Dieu ne s'adresse pas à des païens, ou à des infidèles, ou à des barbares, mais Il s'adresse à Son peuple, et il dit au verset 2 : « Oh, si j'avais un refuge de voyageurs au loin dans le désert, alors j'abandonnerais mon peuple, et je m'éloignerais d'eux », mais cependant, Il ne peut pas abandonner, Il ne peut pas s'éloigner. Verset 6 : « Violence après violence, violence après violence, astuce sur astuce ; ils ne veulent pas me connaître. Ainsi parle le Seigneur ». Et ensuite au verset 7 : « C'est pourquoi, ainsi a parlé le Seigneur des armées : prends garde, je les fondrai, je les purifierai, car comment pourrais-je faire autrement avec la fille de mon peuple ? Sa langue est une flèche mortelle, les paroles de sa bouche sont trompeuses. On parle gentiment à son prochain, mais dans le cœur, on lui tend un piège ».

Qui s'attend à ce genre de choses ? Qui pense à ce genre de choses ? Personne. Mais chacun ne croit quelque chose de l'autre qu'il est lui-même ! C'est-à-dire ce que nous sommes, c'est ce que nous croyons que les autres sont. C'est vrai, je suis tout à fait honnête à ce sujet. Ce soir, ce n'est pas une conversation. Nous avons un service divin, une heure de prière, mais je n'imaginerai pas d'un autre ce que je ne suis pas capable de faire moi-même.

Il est dit ici au verset 7 : « On parle gentiment à son prochain, mais dans le cœur on lui tend un piège ».  Là, le cœur et la bouche ne sont pas en accord, ne parlent pas le même langage ! Et là où le cœur et la bouche ne sont pas accordés, alors il n'y a pas d'accord avec Dieu et la parole de Dieu. Et c'est pourquoi nous devons tous nous plier sous la parole de Dieu, afin d'être en accord avec Lui et avec Sa parole.

Et à la fin, il dit au verset 9 : « Laisserai-je une telle chose impunie en eux ? ». Il ne s'agissait pas seulement de la défaillance d'un individu, mais il s'agissait d'une guerre des uns contre les autres ! Ici, il s'agissait bien de tendre les pieds à l'autre, un frère calomnie l'autre, l'un contre l'autre. Ici, la relation entre les uns et les autres était décrite à quatre-vingt-quinze pourcent, et c'est en fait la leçon que nous devons apprendre en tant que croyants : vivre en communion avec Dieu, et en communion les uns avec les autres, c'est une communion divine par l'Esprit. Qu'à nouveau, il y ait un frère, un ami, et que la parole vienne du cœur, et qu'un piège ne soit pas tendu quelque part.

Vous savez comment les pièges sont tendus. J'ai souvent eu à le faire à la maison et dans la forêt, une fois pour attraper les renards et aussi pour attraper les souris. Je connais les grands pièges et les petits pièges et certains d’entre vous peut-être aussi. Mais s'il s'agit ici de pièges comme ceux-ci dont il est question dans la parole, que Dieu nous en préserve ! Que celui qui veut attraper une souris quelque part puisse tendre un piège. Et si quelqu'un veut attraper un renard, qu'il pose un piège, mais malheur au frère qui tend un piège à son frère ! Malheur à ce frère. Cela ne doit jamais arriver.

Dieu veut purifier, sanctifier Son peuple jusqu'à la racine. Et Dieu ne commencera pas par ton costume ou le mien. Dieu commencera par ton cœur et par le mien, et la purification partira du cœur et englobera tout le reste ; et à la fin, sera manifestée une Église sans taches, sans rides, dans la vérité de Dieu ici sur la terre, appelée à sortir par la parole de Dieu, lavée dans le sang de l'Agneau. Cela doit se produire. Il n'est pas possible que cette situation perdure Dieu jusqu'à la fin, mais que le Seigneur ait pitié de son peuple.

Croyez-vous tous que Dieu est capable de nous transformer, d'ajouter à l'église ceux qui doivent être sauvés ? Et alors, nous nous tenons debout comme un seul homme, et nous prions les uns pour les autres, nous croyons les uns pour les autres, et nous nous aidons les uns les autres, et nous sommes un ami chacun pour l'autre, et un frère chacun pour l'autre, et nous irons de l'avant ensemble avec l'aide de Dieu.

Lorsque j'ai lu cette parole dans mon désespoir, vous pouvez vous imaginer tout ce qui s'est passé en moi. Mais cependant, je sais que lorsque Dieu parle avec tant d'acuité, Sa parole pénètre, car elle est plus tranchante qu'une épée à deux tranchants, et elle sépare âme et esprit moelle et jointure ; et alors se révèle ce que Dieu a fait en toi et en moi, alors ta langue n'est plus une flèche mortelle, alors dans tes paroles, il n'y a plus de piège, mais il y a la véracité, la sincérité, la fidélité ; et nous avons alors la nature et l'être de notre Seigneur.

Et vous savez très bien qu'on Lui a tendu des pièges à plusieurs reprises. On s'en prenait à Lui, que ce soit pour le sabbat, que ce soit pour ceci ou pour cela, on s'en prenait toujours à Lui, mais Lui, Il n'a fait de mal à personne, mais Il a traversé, Il a continué Son chemin comme un agneau. Ils voulaient tous Lui faire du mal, mais Il a pris le chemin vers Golgotha. Suivons ce chemin avec notre Seigneur, et disons :« Oh Dieu ! Cette parole est une parole très, très sérieuse ». Verset 3 :

« Ils tendent leur langue comme un arc. C'est par le mensonge et non par la vérité ». 

Oh Dieu ! parle à Ton peuple. Heureux les hommes à qui Il peut encore parler ! Heureux ceux qui reçoivent encore les paroles de Dieu ! Heureux celui à qui Dieu peut encore dire quelque chose, pour qui l'Esprit peut révéler la parole ! Heureux l'homme qui est encore attiré sous la proclamation de la parole ! Heureux un tel homme, car il peut encore être aidé.

Mais si nous restons quelque part et nous retirons, je vous le dis, cela ne marchera pas. L'édification de l'Église du Nouveau Testament n'a pas été laissée entre les mains de Paul ou de Pierre, ni entre les mains d'aucun homme de Dieu. Le Seigneur a ordonné à Ses disciples : « Allez dans le monde entier, prêchez, enseignez, baptisez et ainsi de suite ». Il a tout ordonné, mais Il n'a ordonné à personne : « édifie Mon Église ! Toi bâti ou toi bâti ». Non. Il dit : « Je bâtirai Mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle ». (Matthieu 16, verset 18), et le Seigneur bâtit Son Église et il y ajoute les Siens. 

Et si nous sommes nés dans Son Église, si nous y avons été baptisés, si nous y avons été ajoutés, frères et sœurs, alors nous sommes membres du corps de Jésus-Christ, imprégnés par la véracité de notre Dieu ; alors notre langue, notre langue multipliera, glorifiera, manifestera Sa gloire, et il en sera comme au jour des apôtres : « Ne les entendons-nous pas chacun dans sa propre langue proclamer les grandes œuvres de Dieu ? » (Acte 2, verset 11). Après l'effusion du Saint-Esprit, est-ce que l'un a parlé de l'autre ? Est-ce que l'un d'eux a tendu sa langue comme un arc, ou le mensonge comme une flèche ? Non, ils étaient remplis de l'Esprit de Dieu, le cœur débordait. Et celui qui a le cœur plein, c'est l'abondance du cœur que la bouche parle encore aujourd'hui (Luc 6, verset 45). Vous ne pouvez pas mentir à la bouche, car la bouche fait sortir ce qui est dans le cœur. Vous ne pouvez pas vous mentir à vous-même, ni aux autres, ni à moi. Personne ne le peut.

Mais, nous voyons qu'au commencement, l'Esprit de Dieu, la vie de Jésus-Christ, était dans les croyants. Ils savaient ce qui devait être mis en premier plan. Ils savaient ce que Dieu avait fait pour eux. Ils se sont mis à Son service et à Sa disposition, et Dieu les a utilisés. Et je pense que Dieu veut faire la même chose dans ses jours.

C'est une parole qui nous va droit au cœur, une parole qui est adressée à toi et à moi, et cela aussi ne retournera pas à vide à Dieu, mais accomplira et produira ce pour quoi Dieu l'a envoyé ce soir. Prions.

Seigneur, je Te remercie de tout cœur pour les paroles de l'Écriture que nous avons lues et méritées ce soir. Seigneur, c'est plus qu'un miroir, c'est comme une balance sur laquelle nous avons été placés. Il se peut que l'on puisse dire : « Pesé, pesé, et trouvé trop léger ! ».

Seigneur des armées, Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, souviens-Toi que nous sommes chair, et que Toi, Tu es Esprit. Mais Tu es venu à nous dans la chair. Ô Fils de Dieu, Toi Sauveur du monde, Tu es un Souverain Sacrificateur fidèle, un Intercesseur auprès du Père. Et c'est pourquoi nous Te prions ce soir : Interviens pour nous tous. Intercède pour nous tous, et que Ton sang puisse parler pour nous, et nous acquitter totalement.

Seigneur bien-aimé, nous le croyons et nous Te le prions. J’ai encore une prière ô Dieu : Fais de moi un vrai frère vis-à-vis de mes frères ! Fais de moi un ami fidèle vis-à-vis de mes amis ! Seigneur, que ma langue soit tenue en bride, et que mon cœur soit rempli de Ton amour. Que je puisse porter un trésor dans un vase terrestre. Seigneur, porte ce vase de terre qui contient ce trésor divin.

Seigneur, je Te le demande pour moi, pour tous mes frères, pour toutes mes sœurs, bien-aimé Seigneur : Ne t'éloigne pas dans une demeure au désert ! Ne t'éloigne pas, mais reste avec nous, car le soir est venu ô Dieu, et parle-nous si puissamment, et qu'à l'heure où Ta parole est proclamée, les faits divins puissent se produire par la puissance de Ton Esprit, afin que nous vivions ce que nous avons entendu.

Ajoute à Ton Église, bâtis-la, alléluia ! sur le fondement de la foi la plus sainte. 

Seigneur, nous Te louons et nous T'adorons, au nom de Jésus ! Amen, Amen.