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Maranatha! Notre Seigneur, viens!

«Maranatha» était le mot de passe des croyants de l’Église primitive. Ils vivaient dans l’attente du retour proche de Christ et ils étaient un cœur et une âme. Cette espérance les a également soutenus durant les persécutions qui commencèrent de manière intense particulièrement sous Nero, en l’an 63 après J.-C. En effet, le Seigneur l’avait prédit: «Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi…» (Jean 15:20).

La vive attente de la promesse du Retour du Seigneur (Jean 14:1-3) était également le sujet le plus important dans les épîtres des apôtres et certainement aussi de leurs prédications.

Ainsi Jean encouragea les croyants: «Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui» (1 Jean  2:28).

Pierre écrivit: «Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux» (2 Pierre 1:16).

Jacques les exhorta par ces paroles: «Soyez donc patients, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison» (Jacq. 5:7).

Paul put même se référer au ainsi dit le Seigneur: «Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont décédés» (1 Thess. 4:15). Nous remarquons qu’il ne s’agit pas ici de l’une des différentes venues mais bien de la promesse du Retour de Christ.

Le Retour promis de Christ a aussi été le thème principal de frère Branham. Depuis l’ouverture des Sceaux en mars 1963, il a parlé de «l’Épouse» 870 fois. Lors de Son retour, l’Époux céleste ne prendra avec Lui que l’Épouse préparée. Le ministère prophétique de notre temps consistait à faire sortir les véritables croyants de toute confusion religieuse par le message divin et à les préparer à la seconde venue de Christ. Tout le Conseil de Dieu est annoncé maintenant à l’Église, afin qu’elle soit ramenée à son état originel et qu’à la fin elle soit à nouveau comme la première Église au commencement.

L’expression «Maranatha!» exprime la fervente espérance parmi les vrais croyants qui attendent le Retour de Christ. Maranatha est un mot araméen composé: Mar = Seigneur, ana = notre, tha = viens: «Notre Seigneur, viens!»

Au dernier chapitre de sa première épître aux Corinthiens, Paul conclut par ces paroles: «Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème! Maranatha. Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous!» (Versets 21-23).

Il y a des personnes qui aiment le Seigneur Jésus et acceptent l’offre de Sa grâce et par conséquent, les bénédictions divines: « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu…» (Jean  1:12), et d’autres qui la rejettent et restent sous la malédiction. Chacun décide pour soi-même, s’il veut accepter la rédemption accomplie. Dieu voulait que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (1 Tim. 2:4). Cependant, seul celui qui se reconnaît perdu et qui invoque le Nom du Seigneur sera sauvé (Rom. 10:13). «Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés» (Actes 10:43).

Selon Galates 1:6-9, tous ceux qui prêchent un autre évangile que celui annoncé par les apôtres se trouvent également sous la malédiction. Les paroles de l’apôtre Paul frappent comme la foudre et sont pareilles à un coup de tonnerre du Tout-Puissant: «Mais, quand nous-mêmes, ou quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème» (Verset 8). Toutes les églises chrétiennes, les communautés, les confessions religieuses et chaque prédicateur individuellement doivent se soumettre à ce jugement.

Parmi ceux qui entendent maintenant le message d’appel à sortir et de restauration par le ministère promis, conformément à Malachie 4:5-6, et confirmé par le Seigneur Lui-même dans Matthieu 17:11 et Marc 9:12, se trouvent comme dans chaque réveil, des appelés et des élus (Matt. 20:16 Darby). L’appel de l’heure est:  «Voici l’Époux, allez à sa rencontre! » Toutes les vierges l’entendent, toutes se réveillent et toutes préparent leurs lampes. Toutefois, certaines sont sages, d’autres sont folles. Les sages sont les élus qui ont l’huile de l’Esprit, la plénitude de l’Esprit dans leur vase de terre (2 Cor. 4:7), et pour eux, chaque Parole de Dieu est Pain de Vie (Matt. 4:4).

Dans 1 Rois 17:14, au temps d’Élie, nous trouvons un magnifique symbole pour le temps présent: «Car ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: La farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol.» La pluie spirituelle de l’arrière-saison qui a été promise viendra, tout comme la pluie de la première saison est venue (Ésaïe 44:3; Joël 2:28     ; Zach. 10:1; Actes 2:14-21; Jacq. 5:7, et autres) et la nourriture spirituelle ne manquera pas (1 Tim. 4:6). Les rachetés disent comme le Rédempteur: «Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre» (Jean 4:34).

Celui qui se laisse conduire réellement par l’Esprit de Dieu (Jean  16:13; Rom. 8:14), vit une vie tout à fait normale dans tous les domaines tout en prenant au sérieux la préparation et sera participant à l’héritage du salut promis et finalement sera scellé par le Saint-Esprit promis (Éph. 1:11-14; Gal 3:14). À la venue de l’Époux, ils seront l’Épouse-Parole (2 Cor. 11:2) qui Lui sera présentée et qui sera prête pour entrer au festin des noces (Matt. 25:10).

Les vierges folles ont elles aussi des lampes, donc l’inspiration. Toutefois, elles négligent leur préparation; elles croient aussi des interprétations folles venant des hommes, alors que les sages ne croient que ce qui est réellement écrit dans la Parole. Seulement ce qui se trouve effectivement dans la Bible est biblique. Et chaque enseignement est fondé sur deux ou trois passages, ou même davantage.

Les sages possèdent la plénitude de l’Esprit, qui se manifeste par l’amour parfait de Dieu; l’amour envers Lui, envers Sa Parole et l’un envers l’autre. Pour eux, ceci est tout à fait naturel: «…Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là» (Marc  12:30-31). Les deux choses vont ensemble: Celui qui aime vraiment Dieu, aime aussi son frère, même jusqu’à se sacrifier soi-même.

Le disciple que Jésus aimait avait entendu ce que le Seigneur avait répondu à Ses adversaires: «Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez…» (Jean 8:42).

Le Maître avait dit à Ses disciples: «Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres» (Jean 13:34-35) et aussi: «Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres…» (Jean 15:17). L’accent repose sur «comme Je vous ai aimés…»; exactement de cette manière.

L’apôtre Jean décrit l’amour de Dieu envers nous et l’amour fraternel qui doit être pratiqué entre nous: «Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères» (1 Jean 3:16).

Le véritable amour divin pratiqué est l’unique «signe d’identification» qui fait connaître que nous sommes réellement Ses disciples. L’amour ne sépare jamais, pas même dans les épreuves les plus dures; l’amour réconcilie et unit dans toutes les circonstances, il est le lien de la perfection (Col. 3:14). Pour savoir ce qu’il en est vraiment de chacun personnellement, il nous faut regarder dans le miroir de la Parole (Jacq. 1:19-27). Celui qui regarde dans le miroir ne verra jamais un autre mais toujours soi-même.

Dans 1 Corinthiens 13, l’amour de Dieu nous est décrit de manière approfondie. Même si nous connaissions tous les mystères, que nous pouvions parler les langues des hommes et des anges, que nous avions le don de prophétie et même toute la foi, cela ne nous servirait à rien, si nous n’avions pas l’amour. L’amour pratiqué se manifeste comme il est écrit: «L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est point envieux; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal…» (1 Cor. 13:4-8) Chaque attribut mentionné se rapporte à la vie des élus. Ceci doit être ma vie, notre vie de tous les jours. Ainsi l’ennemi ne peut nous accuser sur aucun de ces points, puisqu’alors s’applique: «… ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi» (Gal. 2:20); Il vit Sa vie au travers de nous. Tout prendra fin, les dons de l’Esprit aussi, mais l’amour demeure éternellement (Verset 8).

Dieu est amour; Il s’est révélé à nous dans Son amour en Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur: « Car Dieu a tant aimé le monde…» (Jean  3:16). L’amour de Dieu est déversé dans nos cœurs lorsque nous recevons l’Esprit (Rom. 5:5) et manifesté en nous par les fruits de l’Esprit (Gal. 5:22-24). C’est ainsi que tous ceux qui sont nés de nouveau sont baptisés en tant que membres dans le Corps de Christ, c’est-à-dire dans Son Église (1 Cor.12:12-31).

Dans la première lettre aux églises, le Seigneur fait le reproche que les croyants avaient abandonné leur premier amour (Apoc. 2:4). Maintenant à la fin, nous devons revenir à ce premier amour. Tout comme un époux fait une déclaration d’amour à son épouse et qu’elle doit l’accepter pour devenir effectivement sa femme, ainsi quiconque désire faire partie de l’Église-Épouse doit accepter la déclaration d’amour de l’Époux céleste afin de pouvoir participer aux noces et ensuite au festin des noces (Apoc. 19:7-9).

Au verset 7 il est écrit: «… car les noces de l’agneau sont venues…» Au verset 9, nous lisons: «Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’agneau!» Les noces et le festin des noces vont ensemble. Oui, et puis suit la confirmation: « Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu.» À quoi nous disons de tout cœur Amen.

L’achèvement des rachetés se produira dans l’amour de Dieu, par une puissante action de l’Esprit comme au commencement et cela concernera tous ceux « qui auront aimé son avènement» (2  Tim. 4:8). Eux seuls sont remplis du désir de plaire à l’Époux céleste et s’écrient de tout cœur: «Maranatha – Notre Seigneur, viens!»

 

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