'

Ewald Frank

dimanche 22. 05. 1988 à 10h00

Retransmis le samedi 28 mai 2022 à partir de 19h30

« La Pentecôte N°1 »

N Ce Matin encore, je voudrais souhaiter à tous la plus cordiale bienvenue dans le précieux nom du Seigneur. Vous remarquez que ma voix a un peu souffert. Cela s'est produit hier sur le toit, lorsque le vent vif a séché la sueur malgré le soleil. Et pourtant, dans toutes les situations de la vie, quoi qu'il arrive, nous faisons confiance au Seigneur et nous sommes à sa disposition.

Comme nous sommes reconnaissants à Dieu pour tout, pour le salut, pour la grâce, pour le privilège de reconnaître en ce jour ce qu'il fait selon sa parole ! Pas ce que font les hommes, pas ce que font les évangélistes, mais ce que Dieu fait maintenant lui-même.

Aujourd'hui, nous avons un jour très spécial, le jour de la Pentecôte, un souvenir de ce qui s'est passé là. Ce n'est pas arrivé une seule fois, mais toujours et encore, cela est arrivé lorsque les gens sont devenus vraiment croyants. Ils ont fait les mêmes expériences qu'au commencement.
Et je pense que nous allons profiter de cette matinée pour lire le plus grand nombre possible de passages bibliques afin de dissiper les derniers doutes et d'obtenir des éclaircissements sur ce qu'est réellement le baptême du Saint-Esprit, comment est-ce qu'on peut l'expérimenter et quel en est l’impact, les conséquences et les effets de cette expérience.

Ceux qui sont croyants depuis longtemps savent combien d'interprétations et d'opinions différentes existent à ce sujet. Mais je crois pouvoir dire qu'en ce lieu, nous ne défendons ni nos propres opinions, ni celles des autres. Ici nous laissons Dieu s'exprimer. Seul ce qu'il a dit dans sa parole est valable. Tout le reste passe à côté de lui. Seul ce qui vient de lui nous ramène à lui. Et les expériences qui ont été faites au commencement doivent nécessairement être les mêmes à la fin et doivent être faites à la fin. Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Rien ne peut changer dans ce que Dieu a fait et fait.

Je voudrais juste m'arrêter un instant sur le psaume qui nous a été lu. Il n'a pas été lu jusqu'au bout (ou peut-être que ça a été lu jusqu'à la fin). Mais dans tous les cas, le verset trois de ce psaume (Ps 123 :3) dit :

"Aie pitié Seigneur ! Aie pitié de nous, car nous sommes rassasiés de mépris. Nous sommes rassasiés, oui, rassasiés dans l'âme, de la moquerie des insouciants, du mépris des orgueilleux."

Nous aimerions être méprisés pour l'amour du Seigneur, mais nous aimerions vivre les bénédictions de Dieu dans ce mépris. Nous aimerions marcher sur un chemin escarpé et épineux, mais nous aimerions que le Seigneur nous accompagne sur ce chemin. Nous voulons être sûrs que la direction est la bonne, que l'enseignement est le bon. Et que, comme nous l'avons entendu si clairement hier soir, que notre vie aussi soit mise en harmonie avec Dieu.

Quelle belle comparaison, si je peux encore l'évoquer brièvement, de la prédication de Frère Branham d’hier soir. Un mouton est un mouton. Il n'y peut rien. Et voici le mystère, le secret. Il a dit, et c'est vrai : un mouton se nettoie tout seul. Celui qui a déjà tondu de moutons ou qui les a regardés comme je l'ai fait à plusieurs reprises, sais que plus on va loin dans la laine jusqu'à la peau, plus elle devient claire, plus elle est pure. Il faut que vous voyiez ça ! La laine est de plus en plus pure et claire quand on s'approche de la peau. Nous avons déjà tondu des moutons ici. C'était un plaisir de regarder la peau comme si elle venait de prendre un bain. Il y avait peut-être encore un peu de saleté à l'extérieur, la saleté de l'étable, la saleté du quotidien, la poussière et tout ce qui va avec. Mais quand on arrivait jusqu'à la peau, c'est comme si elle venait de naître, toute pure, toute douce. Pour moi, c'était quelque chose de magnifique quand je l'ai entendu hier soir dans la comparaison.

Nous pouvons être jetés dans l'étable. Nous pouvons nous être souillés quelque part à l'extérieur. Mais je vous le dis, si vous allez jusqu'au bout, si vous persévérez jusqu'au bout, vous constaterez que nous avons été lavés plus blanc que la neige. Il peut y avoir des taches et des rides à l'extérieur, mais tout au fond, la chose est propre. Quand vos péchés seraient rouges comme du sang, ils deviendront blancs comme la neige et quand ils seraient comme l'écarlate, ils deviendront comme de la laine blanche. C'est écrit dans les Saintes Écritures. Et la même chose, c'est ce que nous avons entendu à propos de la colombe. Personne n'a besoin de donner un bain à une colombe ou bien de s'en occuper. Cela se fait de l'intérieur vers l'extérieur. Dieu y a veillé. Puissions-nous en ces jours, sous l'écoute de la proclamation de la parole, faire de telles expériences avec Dieu. Que notre nature soit en accord avec la nature de l'Esprit de Dieu, soit semblable à la nature de l'Esprit de Dieu de sorte que nous devenions participants de la nature divine, que notre nature soit celle même de Jésus-Christ lui-même.

Nous l'avons clairement entendu : Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Et c'est à cause du fait qu'à notre époque, il y a tant de charismatiques, tant de choses qui sont attribuées à l'Esprit de Dieu, bien qu'on aille dans les directions les plus diverses. Les vrais croyants ont eu aussi un peu peur. Et ils se demandent si c’est vrai ou ce n'est pas vrai ? Est-ce que c'est réel ou pas ? Est-ce que l'atmosphère, est-elle provoquée par l’homme ? Est-elle créée artificiellement ou est-ce l'Esprit de Dieu qui est vraiment à l’œuvre ? Il y a plusieurs questions et je voudrais déjà anticiper un peu et lire l'Épître aux Corinthiens pour vous montrer que là où un autre évangile est annoncé, c’est aussi un autre esprit est à l'œuvre ; mais que là où le véritable et authentique Évangile est annoncé, seul le véritable et authentique Esprit de Dieu peut être à l'œuvre. D'une même source, il ne peut pas à la fois sortir de l'eau douce et amère. Toute fausse proclamation provient en effet d'une fausse inspiration, et cette fausse inspiration provient déjà d'une toute autre source. Ainsi, là où le véritable Évangile est annoncé comme il était dans le christianisme primitif, là l'Esprit de Dieu est à l'œuvre, Il y est actif. Là où il est annoncé un autre Evangile que celui que Paul a annoncé, ou un autre Jésus que celui que Paul a annoncé, là ce sont d'autres esprits qui sont à l'œuvre.

Comprenons donc cela très clairement, afin que toute doute, toute incrédulité et toute incertitude soient éliminés, et que nous obtenions une clarté totale. C'est à dessein que je vais lire et parler lentement, même pour des raisons de traduction. Mais laissez, s'il vous plaît la parole pénétrer profondément dans votre âme. 2 Corinthiens 11.4:

"Car si quelqu'un se présente à vous pour vous annoncer un autre Jésus que celui que nous vous avons annoncé, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre message de salut que celui que vous avez reçu, vous le supporter fort bien."

Ensuite, Paul règle ses comptes avec les faux ouvriers dans le Royaume de Dieu. Vous savez que notre Seigneur a donné l'avertissement le plus urgent concernant les derniers jours, à savoir que les deux choses seront si proches l'une de l'autre que si c'était possible... Mais Dieu merci, cela n'est pas possible. Mais si c'était possible, même les élus seraient séduits. L'imitation doit ressembler de si près à l'original, sinon elle se remarque immédiatement.

J'ai assisté à une réunion charismatique et sur la bannière était écrit "Jésus est Seigneur". Et ça sonne très bien. Le slogan quand on le lit, ça fait de l'effet. Mais ce n'est pas ce que dit la Bible. Dans la Bible, il est écrit « quiconque confesse que Jésus-Christ est Le Seigneur ». Pas seulement Seigneur, mais celui qui peut dire par l'Esprit de Dieu que Jésus-Christ est Le Seigneur ! Et s'il est Le Seigneur, alors Il est Dieu. S'Il est Dieu, alors Il est Le Seigneur. Comprenons-nous de quoi il s'agit ici ? Qui ne dit pas aujourd'hui "Jésus est Seigneur, Jésus et Seigneur” ? Pour nous, il n'est pas seulement Seigneur, il est Le Seigneur qui a créé le ciel et la terre. Il est Dieu révélé sous forme humaine. Nous sommes reconnaissants de cette vérité. Je vais vous lire à ce sujet la parole tirée de Romains 9, afin que vous sachiez quel Jésus Paul annonçait. Romains chapitre 9, nous lisons ici à partir du verset 4 :

"Ils sont israélites après tout, ayant reçu la position de fils et la gloire de Dieu, les alliances et la loi, le service divin, les promesses, à qui appartiennent les patriarches, et de qui est issu Christ, le Messie selon la chair qui est Dieu au-dessus de tous, loué éternellement. Amen."

Ça, c'est le Jésus de la Bible, Emmanuel. Dieu avec nous. En lui, a habité corporellement toute la plénitude de la divinité. Je lis à ce sujet dans 1 Jean 5.20:

"Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu'il nous a donné l'intelligence afin que nous connaissions le véritable. Et nous sommes dans le véritable, dans son Fils Jésus-Christ. Celui-ci est le Dieu véritable et la vie éternelle".

Remarquez maintenant ce qui préoccupait Paul lorsqu'il devait écrire, et plus précisément aux Corinthiens, qui avait d'abord été tellement bénis par l'Esprit de Dieu et qui possédaient tous les dons de l'Esprit. Il n'y avait pas d'autre Église à cette époque pour laquelle Paul aurait écrit sur les dons de l'Esprit comme il l'a fait à l'église de Corinthe, en particulier au chapitre 12 et au chapitre 14. Et il a dû constater plus tard qu'une déviation a eu lieu dans une autre direction. Et il donne alors cet avertissement : "Si quelqu'un se présente à vous pour vous annoncer un autre Jésus".

Comment nos frères annonçaient-ils Jésus au commencement ? Ils savaient qu'Il était Dieu lui-même manifesté sous forme humaine. Ils l'ont entendu dire : "Celui qui m'a vu a vu le Père". Ils le connaissaient, ils connaissaient ces passages bibliques et ils le savaient sur la base de la révélation car notre Seigneur dit ou a dit et dit encore aujourd’hui : "Père, je te loue de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents mais tu les révélées aux tout petits".

Pour que nous puissions continuer tout de suite, veuillez retenir dans votre mémoire et dans votre cœur que là où un autre Jésus est annoncé comme une autre personne, comme n'étant pas le vrai Dieu, le Dieu véritable, une autre personne, un autre Jésus, là on a un autre Évangile. Et là, il y a un autre esprit qui est à l'œuvre. Mais si le même Jésus, le même Évangile, si toutes les choses sont prêchées exactement comme elles l'ont été au commencement, alors vous ne devez pas craindre qu'un autre esprit soit à l'œuvre. Là où il y a le sang de l'Agneau, l'Esprit de Dieu et la parole de Dieu, Il n'y a pas de place pour un autre Esprit. C'est là que l'Esprit de Dieu agit au milieu de ceux qui ont confiance au Seigneur. J'espère que cela nous aidera à nous débarrasser de nos doutes et à nous donner à Dieu, à nous consacrer, à nous ouvrir pour pouvoir être ensuite baptisés d'Esprit et de feu.

Nous lisons dans Actes 2.4, la Parole bien connue : "Quand le jour de la Pentecôte fut arrivé, ils étaient tous ensemble dans un même lieu. Tout à coup, il s'éleva du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux et puissant, et il remplit toute la maison où ils se trouvaient. Des langues leur apparurent comme du feu, se divisant en petites flammes, et une se posa sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d'autres langues selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer"

Nous constatons que l'Esprit de Dieu était ici à l'œuvre. Aucun homme n'a aidé. Personne n'a secoué la tête de l'autre en disant « parles, parles, parles ». Non. Ces vases vides, ces croyants en attente étaient ouverts devant Dieu dans l'attente de recevoir ce que le Seigneur avait promis. Ils ont réellement reçu quelque chose, effectivement, à savoir le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est une substance divine. Ce n'est pas une idée, c'est la vie divine. La même vie qui était en Christ est revenue sur l'Église le jour de la Pentecôte. Ce n'était pas une idée, c'était le retour de la vie divine dans ceux qui ont été rachetés par Dieu.
[Frère Schmitt m'a permis d'enlever ma veste. Et j'espère que vous ferez tous de même.]

Si nous nous plongeons dans cette parole et que nous avons une faim de vivre, d'expérimenter Dieu de la même manière, non pas en imitant quelque chose, mais en recevant de Dieu - je vous le demande très sincèrement : êtes-vous convaincu ? Convaincu de tout cœur que Jésus-Christ baptise encore aujourd'hui d'Esprit et de feu ? Est-ce encore vrai aujourd'hui, valable aujourd’hui ? Est-il toujours le même aujourd’hui ? Il doit être le même. Il ne peut pas changer. Les gens, les circonstances, les temps peuvent changer, mais Il demeure et reste le même hier, aujourd'hui et pour l'éternité. Si nous croyons qu’ils baptisent encore aujourd'hui d'Esprit et de feu, faisons un pas de plus. Qui croit qu'il peut le faire aujourd’hui ? Aujourd'hui, ici, en ce lieu ; que nous pouvons vivre aujourd'hui une expérience, une expérience surnaturelle, sans effort de notre part mais en nous consacrant et en nous abandonnant totalement à Dieu, en nous mettant à sa disposition afin qu'il puisse faire avec nous et qui lui plaît ?

Il y a une chose que nous devons tous nous laisser dire et des choses auxquelles nous devons nous attendre. Des choses surnaturelles sont liées à un baptême biblique de l'Esprit. Il peut y avoir des visions, il peut y avoir de la prophétie, il peut y avoir du parler en langue. Avec chaque baptême de l'esprit est lié un processus surnaturel, un processus que tu ne provoques pas mais auquel tu participes. Car tu te mets à disposition de l'Esprit de Dieu. Et Il entre en toi pour pouvoir ensuite se manifester en toi et à travers toi. C'est ce qui nous est dit et montré ici. Il est dit :

"Il leur apparut des langues" au verset trois. "Des langues leur apparurent comme du feu, se divisant en petite flammes, et une se posa sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d'autres langues selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer".

Ce qui a été dit se faisait par la bouche des croyants. Dieu avait touché la langue des croyants avec le feu de l'Esprit, l'avait purifiée et avait donné ensuite l'onction pour pouvoir proclamer les grandes œuvres de Dieu.

Lisons dans le même chapitre du verset 12, peut-être, les deux versets 11 et 12. Actes 2.11-12 :

"Juifs de naissance et païens ayant adhéré au judaïsme, crétois et arabes, nous les entendons donc proclamer dans nos langues les grandes œuvres de Dieu. Ils étaient tous dans l'étonnement et ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres : que veut dire ceci ?".

Jusqu'ici, pour ces passages bibliques de l'écriture. Vous pouvez lire et compter. Il y avait là environ 16 ou 17 nationalités différentes, des Mèdes, des Perses et des Élamites, et nous en avons encore énuméré quelques-uns ici. Et il est dit :

"Nous les entendons proclamer dans nos langues les grandes œuvres de Dieu".

Un double miracle se produisit. Et alors Dieu a inspiré de manière surnaturelle à ceux qui parlaient ce qu'ils devaient dire et dans quelle langue. Et le même Dieu a fait en sorte que tous ceux qui écoutaient entendent chacun ce qui était dit par l'Esprit de Dieu dans sa propre langue. Deux miracles, l'un parmi ceux qui parlaient, le second parmi ceux qui écoutaient. Lorsque l'Esprit de Dieu commence à agir, des miracles se produisent avec celui qui parle et avec ceux qui écoutent. C'est alors que le lien se tisse entre celui qui parle et ceux qui écoutent. Et aujourd'hui encore, si vous êtes de Dieu, vous entendrez la voix de Dieu, vous entendrez la Parole de Dieu claire et distinctement, et vous n'aurez pas besoin qu'on vous l'interprète. Vous serez enseigné par Dieu. Permettez-moi de lire encore plus loin ici, dans le même chapitre du verset 14 où Pierre donne l'éclaircissement et l'explication par ces mots :

"Alors Pierre s'étant joint aux onze, s'adressa à eux en ces termes élevant la voix : Hommes juifs et vous tous qui habitaient Jérusalem. Sachez ceci et prêtez l'oreille à mes paroles. Ces hommes-là ne sont pas ivres comme vous le pensez. Ce n'est que la troisième heure du jour, non ? C'est ici que s'accomplit la promesse du prophète Joël : Dans les derniers jours, cela arrivera, dit Dieu, je répandrais mon esprit sur toute chair de sorte que vos fils et vos filles prophétisent, que vos jeunes gens auront des visions et que vos vieillards recevront des révélations en songe."

Jusqu'ici cette sainte et précieuse Parole de Dieu. Nous constatons que dans l'Ancien Testament, il n'était pas seulement parlé de l'effusion du Saint-Esprit, pas seulement que la promesse a été donnée, mais il a été également écrit et décrit ce que cette promesse, une fois accomplie, impliquerait, ce qu'elle contenait et ce qui serait ainsi manifesté, des visions, des révélations, des prophéties comme nous l'avons lu ici.

Dieu fait des choses surnaturelles lorsqu'il baptise d'Esprit et de feu. Et nous nous y attendons tout simplement, car Dieu est un Dieu surnaturel et veut se révéler à nous de manière surnaturelle. Bien sûr, nous devons lui faire entièrement confiance. Si c'est envers Dieu, la peur n'a pas de place. Notre Seigneur a dit : Si vous qui êtes mauvais, vous pouvez donner de bons dons à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? Et si nous qui sommes mauvais, ne donnons pas de pierres, de serpents ou de scorpions à nos enfants qui nous demandent du pain. Nous le savons déjà en tant que parents terrestres, à combien plus forte raison Dieu donnera ce que nous lui demandons sincèrement, et c’est d'autant plus que nous avons des promesses sur lesquelles nous nous appuyons, sur laquelle nous nous appuyons.

Et je pense à la pensée que Frère Branham a exprimée hier. Il dit simplement de se détendre dans la présence de Dieu, non pas se présenter devant Dieu dans une position, une situation, une humeur et une position particulièrement tendue, mais simplement en louant et en remerciant ouvertement devant le Seigneur. Et la plupart des baptêmes de l'Esprit dont j'ai été personnellement témoin ont eu lieu là où les gens avaient reçu l'assurance de leur salut et louaient le sang de l'agneau, remerciaient pour le salut, et continuaient à remercier jusqu'à ce que l'Esprit de Dieu les remplisse et qu'ils parlent alors dans d'autres langues ou quoi que ce soit d'autre. Ce n'était pas là où on frappait du poing sur la chaise. Non ! Ce n'était pas là. Là, ce n'était qu’une crampe. Ce n'était pas correct. Mais là où on était complètement détendu, où on vivait la rédemption qu’on recevait la certitude du salut. Et je ne sais pas si cette question est appropriée parmi nous, mais cela m'intéresserait de savoir si nous connaissons tous un jour dans notre vie où nous avons prié jusqu'à la certitude du salut, où ce n'est pas quelqu'un qui t'a dit mais l'Esprit de Dieu qui a témoigné en ton esprit que tu es devenu un enfant de Dieu. Qui a fait l'expérience de la joie de la rédemption ? Que tu as poussé des cris de joie, que tu as exulté, que tu as même adoré de tout ton cœur, sans aucun doute, sans aucun effort, sans aucun effort ?

Bien-aimés, croyez-moi ! Nous devons expérimenter Dieu en toute chose, le vivre personnellement, comme nos frères et sœurs l'ont vécu au commencement. J'ai encore cette lettre sur mon bureau. Une chère sœur, présente ici aujourd'hui, a écrit avec un certain chagrin intérieur et dit : « Frère Frank : Qu'est-ce que les nombreux sermons que nous avons entendus et lus ont réellement pu faire pour nous, ont réellement pu opérer en nous ?" "Qu'est-ce qu'ils ont pu opérer en nous ?" Et je me pose la même question : qu'est-ce que la Parole de Dieu a pu faire pour nous, a pu faire en nous, a pu produire en nous ? Tout ce que nous entendons ! Puisse-t-il y avoir aujourd'hui un jour comme celui que Pierre a vécu dans la maison de Corneille où les gens deviennent croyants, sont justifiés, reçoivent le pardon, ont la certitude du salut et sont tellement pénétrés que même le Saint-Esprit pourrait tomber et nous remplir tous.

S'il vous plaît, mettez de côté toute incrédulité, toute incertitudes, tout doute. Ne regardez pas ou ne pensez pas aux choses qui ont été mal faites et mal gérées, mais croyez de tout cœur que Dieu est capable de réparer tout dommage et de donner ce dont nous avons besoin aujourd'hui. Le Seigneur est le même. Il baptise d'esprit et de feu, dans l'esprit et le feu. J'ai vu des centaines de personnes être baptisé par l'Esprit il y a bien des années. Lorsque le temps fut venu de traduire et de porter le message, l'accent a naturellement été mis sur la prédication. Mais je veux dire que nous croyons que la prédication doit être équilibrée, qu'elle doit tout inclure, qu'elle ne peut manquer de rien. Car imaginez-vous qu'il arrive que le Seigneur revienne et que je doive accepter, recevoir de reproches de votre part que nous n'étions pas préparés, pas prêts et que nous n'avons pas pris part à l'achèvement. Alors non seulement, tout l'engagement aurait été vain, nous aurions alors connu la plus grande déception de notre vie. Et ça, je ne peux pas me le permettre, vous non plus.

Vous avez entendu la parole dans sa pureté et sa clarté. C'est vraiment à nous tous maintenant de nous mettre ainsi en présence de Dieu, sans aucun doute, en laissant vraiment tout derrière nous et en ne regardant plus que la Croix et le Crucifié. Et comme je l'ai dit tout à l'heure, nous obtenons le plus rapidement le lien là où Dieu l'a établi avec nous, c'est à dire par la croix de Golgotha, par le sang versé de l'Agneau. Lorsque le sang a été versé, Dieu s'est réconcilié avec l'humanité. C'est alors que Dieu a apporté la paix à ceux qui étaient proches et la paix à ceux qui étaient loin. C'est là qu'il a ôté l'inimitié et offert la réconciliation. Paul l'a résumé ainsi : "Dieu était en Christ et a reconcilié le monde avec lui-même". C'est là que nous trouvons le plus rapidement le lien avec Dieu, lorsque nous avons devant les yeux la croix et le sang versé de l'Agneau par lequel nous avons été rachetés.

Et je voudrais encore dire ceci. J'ai pensé à cela lorsque Frère Branham a fait les comparaisons et qu'il a d'abord vu et condamné tous les autres dans ce restaurant comme il se doit. Et soudain, il a eu une vision. Il a vu quelque chose comme un brouillard et il s'est vu dans cette vision faire tant de choses qui n'étaient pas juste devant Dieu. Et cela lui vint à l'esprit. « Je t'ai pardonné toutes ces choses et tu veux les leur imputer ? »

Remarquez-vous que Dieu lui-même peut montrer à un prophète qu'il était, lui aussi, à côté de la plaque, qu'il a lui aussi fait des choses qui ne plaisaient pas à Dieu et qu'il est lui aussi devenu coupable comme tous les autres. Qu'a fait Esaïe lorsqu'il a été placé en présence de Dieu ? Il a crié, n'est-ce pas, de toutes ses forces : "Seigneur, je suis un homme aux lèvres impures. J'habite au milieu d'un peuple aux lèvres impures". Et ce n'est qu'alors qu'un des chérubins prit, sans doute, le charbon de l'autel et toucha ses lèvres. Souvenons-nous que nous sommes tous coupables, mais pas seulement. Souvenons-nous et croyons de tout cœur que la lettre de condamnation a été déchirée, effacée et déchirée, et que notre dette à tous a été placée sous l'Agneau de Dieu. « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ». Esaïe 53 : Il a fait retomber sur lui la culpabilité de tous et le châtiment de nous tous. Il a porté nos maladies, il a pris sur lui nos douleurs, il s'est chargé du péché et de tout. C'est pourquoi il avait l'air si défiguré. Avez-vous déjà vu des malades, de vrais malades, comme leur apparence peut être défigurée par la maladie ? Quand il est dit de notre Seigneur en Isaïe 53, qu'il n'avait ni forme ni beauté pour que nous puissions le regarder. Ils se sont voilé la face devant Lui. Ainsi son aspect ne ressemblait plus à celui des enfants des hommes. Qu'est-il écrit dans les Proverbes ou dans le Cantique des cantiques ? « Le plus beau entre des milliers. Aucun n'est aussi beau que toi, aussi charmant ». Mais sur le chemin de Golgotha, il devait suivre la crucifixion. La culpabilité du monde entier, le péché de tous les pécheurs, les maladies de tous les malades étaient déposées sur lui. Nous pouvons imaginer alors son apparence. A quoi est ce qu'il a ressemblé ? Il a porté tout cela par amour pour nous.

Bien aimés, la rédemption lui a coûté quelque chose. Ce n'est pas avec de l'or ou de l'argent, mais avec le sang précieux de l'agneau que nous avons été rachetés. Et si nous nous plaçons dans la situation où nous étions, sans Dieu et sans espérance, sous le jugement de condamnation sur ta terre, et que Dieu a eu pitié de nous et a fait intervenir sa grâce dans notre vie’ que se passe-t-il en nous alors ? Une rupture intérieure ? Une brisure, un regret ? C’est ce qu'on appelle une repentance, une conversion. Un regret précède tout cela. Nous sommes désolés d'être responsables du fait que le Seigneur ait dû prendre ce chemin et en même temps, nous Le remercions d'avoir emprunté ce chemin pour payer le prix, pour payer le prix une fois pour toutes de notre rédemption.

Cher cœur, ne travaille plus à ta rédemption, entre dans le repos de Dieu, tout simplement ! Il y a un repos présent pour le peuple de Dieu. Notre Seigneur dit encore aujourd’hui : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos, je vous donnerai du rafraichissement, du repos pour vos âmes". Aujourd'hui encore, nous pouvons faire l'expérience avec Dieu.

Revenons à notre texte sur l'expérience de la Pentecôte. Mais tout cela va de pair. Le Vendredi saint, j'entends par là la crucifixion, la résurrection, la montée au ciel du Seigneur, l'effusion du Saint-Esprit ensuite, tout cela fait partie du grand plan de salut de Dieu pour nous. Et nous ne pouvons pas dire "j'accepte l'un et je n'ai pas besoin de l'autre". Tout le plein Evangile, le plein salut, les rachetés ont le droit de vivre et de recevoir tout ce que le Rédempteur nous a acquis et mis à notre disposition. Lisons Actes 2.32 et 33 :

"Maintenant, c'est ce Jésus que Dieu a ressuscité, nous en sommes tous témoins. Ayant donc été élevé par la droite de Dieu et ayant reçu du Père le Saint-Esprit promis et il l'a maintenant, comme vous le voyez et l'entendez vous-même, répandus ici".

Avez-vous tous lu ? Voyez d'abord la manifestation de Dieu dans le Fils, dans la chair sous forme humaine et ensuite la manifestation de Dieu dans le Saint-Esprit. Et Jésus est celui qui a reçu le Saint-Esprit ici, dans son corps de chair sur lequel il est resté. Je vais vous le lire. Ce sont, en effet, des choses que nous devons simplement savoir pour savoir ensuite comment classer les différents passages bibliques. Dans Matthieu 3.11, il est écrit :

"Je vous baptise d'eau seulement pour la repentance. Mais celui qui vient après moi est plus fort que moi et je ne suis pas assez bon pour lui ôter ses souliers. Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu".

Avons-nous entendu cela ? De même lorsque Jésus a accompli l'œuvre de la rédemption, qu'il a enseigné ses disciples pendant 40 jours, qu'il les a bénis en levant les mains et que, pendant qu'il le bénissait, il a été élevé au ciel. Alors ? Et Il a reçu ou bien .... IL a à sa disposition. Mais je préfère vous le lire pour que cela soit écouté comme c'est écrit et pas ma formulation. Actes 32 :

"C'est ce Jésus que Dieu a ressuscité, nous en sommes tous témoins. Ayant donc été élevé par la droite de Dieu et ayant reçu du Père le Saint-Esprit promis, il l’a maintenant, comme vous le voyez et l'entendez-vous même, répandu ici".

Si nous voulions entrer dans ce sujet, nous pourrions encore être ici demain à 7 heures. Juste quelques passages bibliques de mémoire. Il a mis l'esprit de son Fils en nous afin que nous puissions dire : Abba ! Père ! Il s'agit bien de la position de fils, de la relation entre Père et enfants. Dieu a fait en Christ le Fils, le commencement de cette nouvelle création divine. Il est le premier-né entre plusieurs frères. Pourquoi est-il écrit la promesse du Père ? Pourquoi pas la promesse de Dieu ? Pourquoi donc ? Et je vous lis tout de suite ici la promesse du Père. Actes 1.4: "Et comme il était assemblé avec eux, il leur commanda de ne point s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre la promesse du Père".

Que va-t-il se passer ici ? De même que Jésus dans la chair, en tant que Fils de Dieu, a reçu l'Esprit après avoir été baptisé, et qu'il parla, en tant que Fils de Dieu, premier-né entre plusieurs frères : "Il nous appartient d'accomplir toute justice", après que Jean l'eut baptisé, les cieux s'ouvrirent et l'Esprit descendit sous la forme d'une colombe. Et de quoi s'agissait-il ? "Celui-ci est mon Fils bien aimé, en qui j'ai mis toute mon affection". Regardez, aux yeux de Dieu, avant même la fondation du monde, Dieu nous a choisis et élus en Christ et nous a prédestinés à devenir, nous aussi, des fils et des filles de Dieu. Maintenant, lui, en tant que Fils, il devait recevoir l'Esprit pour ensuite le transmettre à tous les fils et les filles de Dieu. Nous sommes devenus des fils et des filles de Dieu par la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur. Beaucoup reçoivent une onction, mais c'est le Saint-Esprit là que les enfants de Dieu reçoivent. Il conduit dans toute la vérité. Ce n'est pas seulement une onction, mais c'est l'Esprit de vérité qui conduit dans toute la vérité tous ceux qui sont nés de lui.

Continuons à lire Matthieu 3.3, pour que vous sachez que c'est ainsi que c'est écrit et que cela s'est passé ainsi. Matthieu 3.3:

"En ce temps-là, Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean pour être baptisé par lui. Mais celui-ci ne voulut pas lui obéir et dit : C'est moi qui aie besoin d'être baptisé par toi et tu viens à moi. Mais Jésus lui répondit : qu'il en soit ainsi pour cette foi, car il nous appartient d'accomplir toute justice. Alors Jean lui céda. Or, lorsque Jésus eut été baptisé et qu'il fut sorti de l'eau, voici que les cieux s'ouvrirent à lui et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu'une voix retentit dans les cieux : Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai trouvé tout mon bon plaisir".

Comprenons-nous de quoi il s'agit. Nous l'avons déjà souligné et relevé à plusieurs reprises en ce lieu. En Jésus-Christ, Dieu a fait le début, le commencement d'une nouvelle création spirituelle. Il est le deuxième Adam. Et de même que dans le premier Adam, tous meurent, c'est en Christ que tous ceux qui croient en lui, de tout leur cœur, sont rendus vivants. Et c'est par la nouvelle naissance que nous naissons dans la race divine. L'écriture dit, "puisque nous sommes donc de race divine". Nous ne sommes pas seulement une race humaine. Si nous sommes nés de nouveau, nous participons ainsi à la nature divine. Nous sommes la race divine, rois et sacrificateurs de notre Dieu et Père car c'est à cela que nous avons été destinés.

Et de la même manière, Jésus a emprunté le chemin de l'obéissance, l'obéissance jusqu'à la mort sur la croix afin d'annuler la première désobéissance qui a eu lieu dans le jardin d'Éden. Il a été obéissant, obéissant jusqu'à la mort sur la croix. Le chemin de l'obéissance et le chemin de la foi sont aussi ton chemin et le mien. Il n'y a pas de chemin de foi sans obéissance et pas de chemin d'obéissance sans foi. Et il faut faire le lien entre ces deux choses. Abraham a cru Dieu et il a obéi à Dieu. Il fit ce que Dieu lui avait ordonné : "Prends ton fils unique, celui que tu aimes, et offre-le en Sacrifice dans le lieu que je t'indiquerai".

Jésus a obéi et lorsqu'il a été baptisé, le ciel s'est ouvert. Et voici que l'Esprit descendit sur lui pour revendiquer le corps terrestre. Car les Écritures disent : Il fut trouvé semblable à nous, comme nous. Il mangeait et buvait. Il se fatiguait, il s'affaiblissait, il dormait. Il était homme parmi les hommes. Extérieurement il était homme, à l'intérieur il était Dieu. Il était Dieu, manifesté sous forme humaine. Mais nous devons voir cela très, très clairement. L'enveloppe était une enveloppe humaine et à ce moment-là l'Esprit de Dieu est venu revendiquer ce corps. De même, l'Esprit de Dieu doit venir sur nous et entrer en nous, établir sa demeure en nous afin que par la puissance de l'Esprit, ce corps terrestre puisse également être changé. Car c'est bien ce qui a été écrit : si la puissance de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite dans vos corps mortels, ils seront eux aussi (nos corps mortels) rendus à la vie, changés.

Il est absolument nécessaire pour participer au changement de notre corps et à l'enlèvement, que nous expérimentons alors le même baptême de l'Esprit que celui vécu par les croyants au commencement. Si ce n'était pas le cas ou si ce n'était pas le cas aujourd'hui, alors nous resterions à la traîne. Nous ne serions pas enlevés. Le mot est peut-être très dur et quelqu'un pourrait dire, "est-ce encore une bonne nouvelle ?" La bonne nouvelle, le message joyeux n'est pas constitué de vérités partielles que nous mettons ainsi de côté et que nous considérons comme justes pour les autres ou bien certains points. Le plein Évangile est constitué de tout ce qui en fait partie. Et s'il s'agit de vérités isolées, elles doivent tous être intégrées et vécues et exploitées dans le concept global de Dieu et de l'Église. Il n'y a pas d'autre moyen.

J'ai lu un traité d'un pasteur évangéliste sur le baptême biblique. Et il a pris au hasard la parole de l'Épître aux Corinthiens où Paul a écrit "le Seigneur ne m'a pas envoyé pour baptiser, et je suis heureux de n'avoir baptisé personne d'autre qu'un tel et un tel là". Il énumère, je crois, deux ou trois personnes. Et l'homme a pris cette phrase pour prouver l'insignifiance d'un tel baptême biblique, du baptême d'eau. Mais au lieu de prendre tous les autres passages sur ce sujet, on en choisit un, peut-être même le meurtrier sur la croix, qui n'a pas pu se faire baptiser parce qu'il n'en avait pas eu l'occasion. Et c'est exactement la même chose en ce qui concerne, n'est-ce pas, le thème du baptême de l'Esprit. Il y a des gens qui choisissent des passages qui n'ont pas grand-chose à voir avec le sujet lui-même. Et ils écrivent et parlent à côté de Dieu. Non.

Nous sommes reconnaissants au Seigneur de n'avoir à rendre compte à aucune institution, à aucune dénomination, mais de pouvoir annoncer librement et ouvertement l'ensemble du Conseil de salut de notre Dieu tel qu'il a été annoncé dans le christianisme primitif. Et le baptême de l'Esprit en fait également partie. Que vous me croyiez ou non, si l'Esprit n'était pas venu sur cette enveloppe que nous connaissons comme Jésus-Christ, sur ce corps, aucune résurrection n'aurait pu avoir lieu. La revendication de l'esprit devait se faire sur le corps. Il ne s'agit pas de l'âme. Ton âme est sauvée par Golgotha. Nous ne parlons pas maintenant du salut de l'âme. Le sang a ainsi déjà fait le travail. Comprenez-vous cela ? S'il s'agit du pardon, le pardon n'est pas dans le baptême du Saint-Esprit. Il n'est pas non plus dans le baptême d'eau. Le pardon des péchés se trouve dans le sang de l'agneau. Avons-nous compris cela ? Le pardon, la rédemption, la réconciliation, le salut, la grâce, tout cela nous a été donné par le sang de l'agneau.

Mais ensuite, il faut aller plus loin. Dans un premier temps, le passé est réglé. D'accord, le registre des péchés est effacé, la reconnaissance de dette est déchirée. Mais maintenant, l'Esprit de Dieu commence à renouveler, à renouveler notre vie, à accomplir la nouvelle naissance, à opérer la nouvelle naissance à nous. Et puis, une fois que cela est fait, la faim monte dans notre âme d'être rempli de la puissance d'en haut. Et cette puissance d'en Haut a, en fait, de très nombreux domaines, à commencer par le service dans l'église. Les frères du christianisme primitif ont été revêtus de la puissance d'en haut, dotés de la puissance de l'esprit, afin de pouvoir poursuivre le ministère de Jésus lui-même, selon la parole de l’écriture : "Les œuvres que j'ai faites, vous les ferez aussi". C'est ce qui devait arriver et c’est ce que le Seigneur a dit et souligné très clairement en disant :

"Restez à Jérusalem". En d'autres termes, ne voyagez pas, ne partez nulle part. Simplement "attendez ici à Jérusalem, jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut. Alors vous serez mais témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre".

Mais s'il s'agit de notre désir d'être enlevés, cela ne concerne pas seulement les frères qui servent dans l'Église par la Parole. Cela concerne de toute façon tous les croyants, car, comme nous venons de le dire, il y a, dans l'effusion du Saint-Esprit, une telle diversité de dons et de fruits, de tâches et de services, d'autorisations et d'enseignements et de consolations. Il y a tant de diversité et de variété dans ce que l'Esprit de Dieu produit chez les croyants qu'il remplit. Mais en ce qui concerne l'enlèvement, en particulier, il y a quelques passages qui sont si clairs que personne ne peut les ignorer ou les interpréter différemment. Éphésiens 1.13. Cela concerne maintenant tous les croyants :

"En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, le message de votre salut et après l'avoir cru, vous avez été scellé du Saint-Esprit promis, qui est le gage et la garantie de notre héritage pour la rédemption de Son Église qu'il s'est acquise à la louange de sa gloire".

L’avons-nous tous entendu ? ici l'Esprit de Dieu n'est pas seulement une puissance, n'est pas seulement une onction. Il s'agit ici du sceau. Et ne sont scellés que ceux qui croient la Parole de vérité, qui l'acceptent et la reçoivent, qui appartiennent à la semence divine, qui ne s'opposent pas à la vérité et ne lui résistent pas, mais qui se laissent conduire par l'esprit dans toute la vérité. Selon la parole de l’écriture : "Sanctifie-les dans ta vérité. Ta parole est la vérité". Puis, à son tour, l'autre parole "Recherchez la paix et la sanctification sans lesquelles [laquelle Note de l’éditeur] personne ne verra le Seigneur."

Bien aimé, lorsque nous pensons à l'imminence du retour de Jésus-Christ, nous devrions nous rendre compte de la gravité de l'époque et de l'importance et de l'urgence de notre expérience avec Dieu, à savoir le baptême du Saint-Esprit. Je ne veux pas l'expliquer en détail ici.

Pour ceux qui ne croient pas pleinement à la Parole, l'effusion de l'Esprit ne peut être qu'une onction, un revêtement de la puissance d'en haut, mais pas un scellement. Ne sont scellés que seulement ceux qui ont été, sont et seront pour l'éternité la propriété éternelle de Dieu, car il y a aussi ceux à qui le Seigneur devra dire : "Retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité". Mais ils diront : "Seigneur, n'avons-nous pas accompli en ton nom de grandes choses, chassé des démons, prophétisé, guéri des malades”, etc. Et le Seigneur leur dira : "Retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité".

Dans l'Église du Dieu vivant, il s'agit vraiment que chaque proclamation, chaque annonce, chaque prédication, chaque enseignement soit présenté de manière équilibrée afin que tous puissent s'y éprouver, s'y examiner et remercier Dieu, s'il n'y a pas de résistance en nous lorsque la parole est annoncée. Si une rébellion intérieure se fait sentir, demande au Seigneur de l'éloigner de toi. Ouvre-toi complètement, laisse entrer la parole et l'Esprit. Nous croyons que la parole et l'Esprit agissent ensemble dans la troupe rachetée par le sang.

Dans un passage du prophète Esaïe, il est écrit : "Il m'a envoyé moi et son Esprit..." ou "il a envoyé Sa parole et les a guéris". Il existe, en effet, différentes déclarations qui ont toutes un objectif, à savoir amener les vrais croyants à être préparés pour le jour glorieux du retour de Jésus-Christ, notre Seigneur. Il a été notre modèle ici-bas, dans la chair, en étant obéissant. Il s'est fait baptiser et les cieux se sont ouverts et l'Esprit est descendu. Lui, le premier-né, a reçu l'Esprit et l'a ensuite répandu et le répand sur tous les fils et filles premiers-nés de Dieu. Nous avons alors la preuve de la filiation, de la position de fils. Comme il est écrit :

« A tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom ». Et ici dans Éphésiens 4.30, il est écrit : "N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par lequel vous avez été scellés pour le jour de votre Rédemption". Scellés pour le Jour de la Rédemption.

Nous pourrions maintenant passer au chapitre 8 de Romains où Paul écrit et rapporte que toute la création aspire à être libérée de la corruption. Romains 8.11:

"Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit, parce qu'Il habite en vous".

Ça c'est la Parole de Dieu. Est-ce que nous remarquons comment c'est important et à quel point elle est importante ? La Parole, je le répète encore une fois. Non pas seulement de recevoir la vie éternelle. La vie éternelle est accordée à tout homme qui croit de tout son cœur en Jésus-Christ notre Seigneur, d'après la Parole de l'Ecriture, Jean 5.24, un passage préféré de frère Branham. Laissez-moi vous le lire. Il ne s'agit pas seulement de recevoir la vie éternelle. Jean 5.24:

"En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et croit en celui qui m'a envoyé a la vie éternelle. Et il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie".

Nous obtenons la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur. Mais il s'agit de bien plus que cela ici. En ce qui concerne l'enlèvement, il ne s'agit pas seulement d'avoir la vie éternelle, mais d'être changé dans notre corps mortel aussi et d'être enlevé. Ceci, ce mortel doit revêtir l'immortalité. Ce corruptible doit revêtir l’incorruptibilité. Nous ne voulons pas être seulement sauvés. Nous voulons appartenir à l'épouse. Nous voulons faire partie de la première résurrection. Nous voulons être présents lorsque le Seigneur reviendra. Et regardez comme c'est clair. Dans Romains, il est écrit ici :

"Si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus-Christ d'entre les morts habite en vous, alors il rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit, parce qu'il habite en vous".

Il est donc très important que nous fassions cette expérience. Romains 8.19. Maintenant, il est donc important que l'Esprit fasse sa demeure en nous. Maintenant Romains 8.19: "Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la manifestation des fils de Dieu". Nous pouvons donc lire tout cela. Je passe ensuite au verset 23 :

"Mais non seulement elle (la création), mais nous aussi, qui possédons déjà l'Esprit comme premier don (prémices)".

Vous voyez de quoi il s’agit ? Lui le premier et nous les prémices. L'Esprit est le premier don, le don qui est accordé aux prémices, c'est à dire le même Esprit que le Fils de Dieu portait en lui, c'est ce même Esprit que tous les fils et toutes les filles de Dieu portent en eux.

Paul a dit alors dans Éphésiens 5, "Il y a ici un grand mystère. Je l'attribue au Christ et à l'Église", la chair de Sa chair et les os de Ses os. Que sommes-nous? Nous sommes la parole issue de la Parole, l'esprit issue de Son Esprit. Nous sommes devenus un avec Dieu par Jésus-Christ, notre Seigneur, une seule chose. Il est également écrit ici la deuxième partie du verset 23 :

"Nous qui possédons déjà l'Esprit comme premier don, nous gémissons de même en nous-mêmes, attendant la manifestation de la stature des fils, c'est à dire la rédemption de notre corps".

Notre âme est rachetée, est sauvée. Elle ne peut pas vieillir, elle ne peut plus non plus mourir. Nous avons reçu la vie éternelle dans notre âme. Mais en ce qui concerne le corps, il n'y a pas de différence, croyants ou incroyants. Tous vieillissent. Tous deviennent grisonnants ou bien reçoivent des cheveux blancs, perdent leurs cheveux, tombent malades, etc. et un jour, ils doivent tous mourir. Nous devons tous mourir. Que l'on soit croyant ou non, cela n'a pas d'importance. C'est le cours de la vie. Mais ceux qui nous ont précédés attendent le jour glorieux, le matin glorieux où Jésus reviendra pour prendre les siens auprès de lui à la maison et nous qui vivons maintenant, à la fin des temps, qui comptons maintenant sur l'enlèvement. Et j'aimerais bien que vous le confirmiez tous. Croyez-vous vraiment ? Croyez-vous vraiment que Jésus reviendra dans cette génération ? Je le crois. Je le crois.

Et je suis tout à fait honnête à ce sujet. Vous qui me connaissez depuis des années, vous savez que j'ai dit de temps en temps que ce n'était pas encore tout à fait le cas en raison de la prophétie biblique. Si vous me le demandiez aujourd'hui, je devrais dire c'est proche, très proche. C'est à notre porte. Et si vous me demanderiez de l'exprimer d'une manière ou d'une autre en termes de temps ? Non, aucun homme ne peut le faire et Dieu ne voulait pas non plus que cela soit fait. Mais je suis convaincu que nous pouvons compter sur les doigts d'une main. Je suis convaincu que nous allons maintenant vers la fin, dans la précipitation et que les choses qui doivent se faire, se feront coup sur coup, que ce soit dans le domaine politique, dans le domaine économique et dans l'Église.

Vous savez comment les choses se passent ? Parce que j'y viens. Je viens d'y penser. Vous avez entendu hier soir que Frère Branham parlait de la voiture qu'il a vu en vision et qui n'a plus besoin d'être dirigée, conduite. Maintenant, elle a été présentée à la Foire de Hanovre. Elle est représentée ici avec tout ce qu'il faut. Et on dit ici "cette voiture a appris à voir". Elle a été testée et 99 % des autoroutes allemandes sont adaptées déjà pour placer cette petite chose au milieu de la chaussée. Et les gens n'ont plus besoin de conduire. Ils peuvent croiser les jambes et se parler. Pour moi, c'est un signe. Quand j'ai entendu cela à la radio, mon cœur a battu un peu plus vite. En 1933, Frère Branham l'a vue et maintenant la voiture a été présentée au Salon de Hanovre, en Allemagne, il y a environ quatre semaines. Nous sommes très proches de la fin.

Et je le dis aussi très ouvertement. En ce dimanche de Pentecôte, frère Branham avait dit à l’époque : J'ai vu cette jolie femme assise sur un trône magnifiquement parée mais cruelle dans son cœur. Et ensuite, sans qu'il y ait eu de révélation à ce sujet, il a noté en note de bas de page « probablement l'Église catholique romaine ». Si vous saviez ce qui se passe dans les milieux religieux, si vous aviez lu les derniers rapports qu'un évêque protestant dans notre pays dit : "Nous, les protestants, nous sommes à plaindre de ne pas avoir le chapelet et de ne pas avoir les chaises pour se confesser les péchés, comme dans l'Église catholique".

Si nous savions, ou si nous remarquons que tout va vers Rome via l'œcuménisme, que tout est englouti et qu'au milieu de tout cela se trouve l'appel divin : "Vous mon peuple, séparez-vous, ne touchez à rien d'impure". La masse entière est tout simplement emportée. Ils sont aveuglés. J'aimerais que les pasteurs évangéliques de notre époque ne lisent qu'une seule préface de A à Z, la préface de Martin Luther au prophète Daniel, dans la Bible qu’il a traduite. C'est tout ce qu'ils ont besoin de lire, la très ancienne préface au prophète Daniel de la plume de Martin Luther. Et j'aimerais qu'il se trouve un pasteur protestant pour l'imprimer ainsi et l'envoyer à tous ses collègues. Et il faudra alors se demander si les luthériens aujourd'hui sont encore luthériens. Vous m'avez compris. Je voudrais juste faire une comparaison.

Il n'y a pas que le premier amour qui se soit perdu. Il y a tellement des politiques religieuses dans tous les domaines. Et vous l'avez vous-même entendu. Ils appellent à une économie mondiale, à un système monétaire mondial, au grand homme qui doit alors entrer sur la scène mondial, banque européenne, Union européenne, tout.

Bien aimés, Dieu a-t-il oint nos yeux ? Pouvons-nous voir ? Pouvons-nous entendre ? Avons-nous un regard pour la prophétie biblique ? Ou ne l’avons-nous pas ? Dieu merci, nous l'avons reçu. Mais comme je l'ai dit, nous ne pouvons pas parler de ces choses en ce jour. Je m'excuse d'avoir mentionné ces choses. Je voudrais juste lire deux passages des Actes des Apôtres, l'un dans lequel Pierre défend ce qui s'est passé dans la maison de Corneille et ensuite le récit qu'il en fait au chapitre 11 des Actes des Apôtres. Actes 11.15-18 : "Comme je commençais à parler, le Saint-Esprit se répandit sur eux comme il se répandit sur nous au commencement".

On peut remarquer cette expression. Notez bien cette expression. "Le Saint-Esprit tomba sur eux comme sur nous, comme il est tombé sur nous au commencement", la même expérience. Le verset 16 :

"Je me souvins alors de la parole du Seigneur qui disait : Jean a baptisé dans l'eau, mais vous vous serez baptisés du Saint-Esprit".

L'esprit tomba sur les nouveaux croyants comme sur ceux du commencement, de la même manière. Dans les Actes 15.6, nous lisons. "Les apôtres et les anciens se rassemblèrent donc pour examiner cette question. Après une longue discussion animée, Pierre se leva et leur dit : Mes frères, vous savez que depuis longtemps déjà, Dieu m'a choisi parmi vous pour que les païens entendent par ma bouche la Parole du salut et viennent ainsi à la foi. Et Dieu qui connaît les cœurs leur a lui-même rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous".

Avez-vous remarqué cela aussi ? « Exactement comme il nous l'a accordé ». Juste comme ça. Pas autrement. Pas autrement. Exactement comme ça. Exactement comme il nous l'a donné au commencement. « Il n'a fait aucune différence entre eux et nous en purifiant leur cœur par la foi ». Si Dieu n'a pas fait de distinctions, de différences entre les croyants de Jérusalem, de la chambre haute et les nouveaux venus plus tard, doit-il ou va-t-il faire une différence aujourd’hui ? Mais écoutez aussi ce qui est souligné ici : "Il a purifié leurs cœurs par la foi".

Acceptons donc par la foi qu'il nous a purifiés. Pouvez-vous le croire ? Et puis, vous pouvez encore croire à quelque chose. Vous pouvez même croire comme nous l'avons entendu dans la comparaison : Si nous sommes des brebis et le troupeau de son pâturage, que même si quelque chose était devenue sale, une purification continue se produit selon la parole de l’Ecriture : "Que celui qui l'a connu se purifie comme il est lui-même pur". Une purification a eu lieu une fois pour toutes, une rédemption, un pardon, un salut, une grâce. Mais nous pouvons toujours venir et savoir qu'il est souverain sacrificateur. Il purifie, il sanctifie jusqu'à ce que nous soyons si purs, si saints que nous pourrons tenir et subsister devant lui. Ne vous inquiétez donc pas. Croyez simplement comme le disent les Écritures et en particulier tous ceux qui veulent être baptisés aujourd'hui. Croyez en Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel. Croyez en lui, croyez qu'il a expié, souffert et est mort pour vous là-bas sur la croix.

Croyez qu'il vous a aussi aimés, qu'il vous a aussi fait grâce et pardonnés. Acceptez le dans la foi en Jésus-Christ. C'est par cette foi que vous êtes justifiés aux yeux de Dieu. N'essayez pas de vous justifier vous-même. Acceptez de tout cœur la justice divine, puis la justification divine et dites : Seigneur, je suis coupable, je suis un homme pécheur et tu es Saint. Je ne suis pas digne que tu viennes à moi et que je m'approche de toi. Admettez, reconnaissez que nous sommes ce que la Parole de Dieu dit, c'est à dire des hommes devenus coupables, nés dans ce monde déjà séparés de Dieu par la transgression, mais ensuite réconciliés avec Dieu en Christ. Acceptez cette réconciliation par la foi en l'œuvre de rédemption accomplie sur la croix à Golgotha. Et à celui qui croit ainsi et qui accepte Jésus-Christ de tout son cœur, à lui s'applique cette Parole de notre Seigneur, tirée de Marc 16.16-17 :

"Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé".

Vous croyez ? Et parce que vous croyez, vous vous faites baptiser en sachant que, par le sang de l'agneau, votre culpabilité, vos fautes ont été effacées, votre péché est pardonné. Le baptême d'eau est le témoignage de la rémission des péchés, à savoir, que vous croyiez déjà que vos péchés ont été pardonnés et c'est pourquoi vous vous laissez baptisés. Vous êtes morts avec Christ pour être maintenant ensevelis avec lui, vous qui êtes ressuscités avec lui pour désormais marcher en nouveauté de vie. C'est ce que signifie le baptême selon Romains 6.

Que le Dieu tout puissant nous fasse grâce en ces jours et à cette heure encore, afin que nous ayons tous un nouveau courage pour croire et faire confiance au Seigneur. Car je vous le dis, c'est ainsi que c'est écrit. Celui qui place sa confiance en lui ne sera pas confondu. Celui qui place sa confiance en lui sera justifié. Celui qui croit en Lui sera sauvé. Aujourd'hui, nous voulons croire et nous fier à lui et lui faire confiance de tout notre cœur. Il fera bien les choses. Loué soit son saint nom. Amen ! Levons-nous pour prier.

Père céleste, nous te remercions de tout cœur parce qu'il y a encore un temps de grâce, parce que tu sauves encore, parce que tu pardonnes encore, parce que tu donnes encore la grâce, parce que tu accordes encore le salut. Sois remercié ! Je te remercie pour le sang versé à Golgotha. Je te remercie pour la rédemption par le sang de l'agneau. Je te remercie pour le pardon, pour la paix avec Dieu, pour la vie éternelle, pour le repos que notre âme trouve en en toi.

Oh Dieu fidèle ! Bénis tous ceux qui ont pris leur décision, et bénis aussi tous ceux d'entre nous qui ont pris la décision d'être là pour toi, d'abandonner toute tiédeur, de laisser derrière nous toute paresse, de devenir ardents d'esprit, prêts à servir le Seigneur. Oh ! Dieu fidèle ne laisse pas passer ce jour sans que les cieux ne s'ouvrent et que le Saint-Esprit ne descende sur nous comme au commencement, autrefois car tu ne fais aucune distinction. Avec toi, il n'y a pas d'acceptions de personnes. Nous te remercions encore une fois pour ta parole, pour ton sang et pour ton esprit, car trois sont qui rendent témoignage. Hallelujah ! Hallelujah ! Hallelujah ! Seigneur fidèle, tu es proche de nous. Tu es plein d'amour. Tu es merveilleux. Que ta paix qui est supérieure à toute la raison des hommes gouverne et garde nos cœurs et nos esprits en Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen !

Sermon prêché à Krefeld
le dimanche 22 mai 1988 à 10h00 : « La Pentecôte N°1 »

Retransmise le dimanche 28 mai 2022 à 19h30

Orateur : Frère Ewald Frank