Ewald Frank
Krefeld le 22 juin 1983 à 19 heures 30
Zacharie 8 : 13 à 17 : QUE CHACUN DISE LA VÉRITÉ À SON PROCHAIN
(Retransmis le 03 décembre 2025)
C’est notre souhait à tous, notre prière aussi, et même notre foi, qu’Il nous gardera fidèles. Nous savons que c’est la fin qui sera couronnée, mais non le commencement, et celui qui S’est montré fidèle envers nous au commencement, Se montrera fidèle jusqu’à la fin.
Mais nous savons tout aussi bien que les saintes Écritures parlent de la grande apostasie qui aura lieu à la fin des temps, de l’amour qui se refroidira chez plusieurs, et nous avons déjà entendu dans cette Parole que tout ce que Dieu a dit s’accomplira, que ce soit une malédiction, une bénédiction, une promesse, une menace, tout s’accomplira. La question est maintenant de savoir qu’est-ce qui s’accomplit en nous, qu’est-ce qui s’accomplit en toi et en moi ? Où en sommes-nous spirituellement ? Ça, c’est la grande question.
Et ce soir, nous avons un moment pas comme les autres. Je ne veux pas faire de reproches, mais certaines choses doivent être dites. J’ai l’impression que nous n’avons pas suffisamment tiré les leçons du passé. Nous n’avons pas compris l’impact des critiques, des remarques ou des reproches, et nous n’avons pas compris toutes les conséquences que cela peut avoir lorsque ces choses sont transmises d’une personne à une autre. Elles peuvent gâcher toute l’atmosphère.
Nous l’avons remarqué au cours des années qui sont derrière nous. Je l’ai déjà mentionné ici. Mais il y avait des critiques, que ce soit à l’égard de la chorale, des instrumentistes, des anciens, des maîtres des cantiques, des cantiques, de la musique, en tout, jusqu’au jour où la coupe était véritablement pleine et a débordé !
Je pense que nous sommes entrés dans la phase finale et que nous devons tirer les leçons de tout ce qui a causé du tort, afin de savoir ce qui est une bénédiction. Chacun a le droit d’exprimer librement son opinion, et cela doit rester ainsi. La question est seulement de savoir si nous pouvons évaluer l’effet de nos paroles sur les autres et quelles peuvent être leur répercussion. Chaque parole, chaque phrase qui est prononcée est comme une graine, et elle germe. Elles ne résonnent pas seulement dans la pièce, mais elles restent dans le cœur et elles sont remuées et repassées.
Hier soir, nous avons eu une petite discussion sur les cantiques, la musique, et d’après ce que j’ai pu voir avec l’aide de Dieu, il a été clarifié que chacun prenne sa place et que chacun accepte l’autre tel qu’il est. Nous ne pouvons pas nous changer. J’ai parfois entendu moi-même des remarques et je ne les ai pas prises au sérieux. Je me suis toujours dit : « Oh oui ! C’est peut-être ton opinion ! », et je suis passé sur la chose. Mais j’ai décidé de ne plus ignorer ce qui parvient à mes oreilles. J’ai décidé de ne plus écouter tout ce qui peut apporter la destruction, mais d’écouter tous ceux qui sont concernés ou qui devraient l’être ou qui ouvrent la bouche pour dire quelque chose. Je ne laisserai plus passer cela et je n’accepterai plus cela. Je ne l’écouterai plus, mais je contredirai si la chose n’est pas juste.
J’ai des leçons amères derrière moi, si vous saviez ; et cela, simplement parce que j’ai gardé le silence sur certaines choses. J’ai gardé le silence parce que je ne voulais pas de dispute, et mon silence a été interprété comme une approbation. Comprenez-vous cela ? Mon silence a été comme une approbation. Et, je ne cherchais que la paix et j’ai pensé : « Oui, pourquoi devrais-tu te disputer ou contredire et ainsi de suite ? », mais cela ne semble pas non plus être la bonne voie. Non pas la paix avec les compromis, mais la paix avec Dieu, la paix dans la vérité, la paix les uns avec les autres. Pas une paix avec des compromis sournois. Ça c’est une fausse paix, ou une paix apparente ! Et c’est cette paix que le monde proclamera lorsqu’il dira, selon 1 Thessaloniciens 5 : « Maintenant c’est la paix, maintenant il n’y a plus le danger, et alors la ruine les surprendra ». Une paix qui n’est pas ancrée en Dieu et qui n’a pas été placée dans notre âme par Dieu, est une paix apparente et elle ne résistera pas lorsque l’épreuve viendra.
Et, de tout ce qui s’est passé, je pense que nous devrions apprendre à agir dans le domaine qui nous incombe et à parler là où nous avons quelque chose à dire. Et vous savez déjà ce que ça signifie. Chacun dans le domaine qui lui a été attribué. Je pense que Dieu veut faire quelque chose ; et nous avons entendu Sa Parole avec la plus grande clarté comme les hommes ne l’ont pas entendue depuis Adam. Il n’y a jamais eu un temps où les mystères divins ont été révélés de manière aussi complète, aussi globale, aussi inclusive.
Un frère qui m’a réprimandé aujourd’hui dans une lettre, il écrit premièrement, il me tend d’abord un soi-disant bouquet de fleurs, et dit : « Frère Frank, depuis que je t’ai connu et que j’ai observé ton ministère, je t’ai estimé plus haut que les apôtres ». Il n’est pas de notre pays et bien sûr, cela me fait un peu sourire, mais qu’importe, et ensuite… oui, premièrement il m’a présenté un beau bouquet de fleurs, puis le coup de massue est venu, mais dans une intention pacifique. Il n’a fait qu’écouter et a été influencé.
Moi, je ne revendique rien, absolument rien ! Je ne revendique qu’une seule chose : Avoir transmis les vérités divines, la Parole de Dieu avec une sincérité, une honnêteté et une franchise fondamentale. Que j’aie un titre, une désignation ou quoi que ce soit d’autre, cela n’a de toute façon aucune importance pour moi ! Dans la première lettre aux Églises, il est écrit : « Tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et tu les as trouvés menteurs ». Ce n’est pas ce que l’on réclame ou bien la prétention qu’on a de soi-même ou ce que les autres disent, mais c’est seulement ce que Dieu fait de chaque individu. C’est ça qui compte, ni plus ni moins. Nous sommes tous égaux, à savoir : Enfants de Dieu. Il n’y a de toute façon pas de position plus élevée que celle des fils et des filles de Dieu.
Alors, si dans cette position où nous sommes tous égaux, fondamentalement tous égaux, personne n’est au-dessus de l’autre, mais tous sont au même niveau et sur le même pied d’égalité, mais si, par décision et vocation divine, une tâche ou un service nous est confié, cela ne nous rend ni plus grand ni moins. Cela nous laisse là où nous avons notre place, c’est-à-dire sans être plus que les autres, simplement un enfant de Dieu parmi les enfants de Dieu, un frère parmi les frères.
Mais s’il s’agit maintenant de se concentrer sur ce que Dieu fera à la fin, alors il est nécessaire que je m’examine moi-même et que nous nous examinions tous pour savoir pourquoi Dieu n’a pas encore atteint ce qui Lui revient de droit. Et nous pouvons dire, je veux dire que celui qui pense que Dieu a déjà atteint ce qui Lui revient de droit parmi nous et dans nos vies, celui-là n’a pas encore vu avec les yeux divins et n’a pas encore compris avec la compréhension divine.
Nous constatons –et cela avec une profonde gratitude– que Dieu nous a parlé. Nous constatons que Sa Parole a été placée dans notre âme comme semence, nous constatons également que nous ne sommes pas encore là où l’Église était au commencement ; et c’est un mélange de joie d’une part et de tristesse d’autre part devant le Seigneur. En ce qui concerne notre salut, nous pouvons nous réjouir dans le Seigneur en tous lieux et nous dire les uns les autres : « Je le répète, réjouissez-vous dans le Seigneur », et à la suite de ce verset, il est dit : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes ». (Philippiens 4, versets 4 à 5). Mais la tristesse s’installe telle qu’elle est décrite dans la prédication « Le cri de détresse » et telle qu’elle y est exposée. Donc les deux, d’une part la joie profonde en Dieu, la certitude d’appartenir au Seigneur, mais d’autre part la tristesse de ne pas encore avoir été utilisé par Dieu.
Je pense que lorsque je m’examine –et c’est là que ça commence– alors il est bon que vous n’entendiez vraiment pas ce que parfois je dis au Seigneur sur moi-même. Je n’ai pas besoin de quelqu’un qui donne un jugement sur moi. Je n’ai pas encore perdu le sens de la mesure. Je suis encore capable de le faire moi-même en présence de Dieu. Mais ensuite, bien sûr, je regarde un peu plus loin. Après l’examen personnel, nous venons ici et nous sommes dans la généralité et nous nous demandons ensemble pourquoi et à quoi c’est dû que Dieu n’a pas encore pu faire plus que ce qu’Il a fait jusqu’à maintenant.
Il ne fait aucun doute que Dieu veut faire plus, qu’Il peut faire plus et qu’Il le souhaite, et nous avons constaté qu’il peut y avoir de divers obstacles. Je vois mes propres obstacles, cela ne me pose aucun problème. Mais d’un autre côté, je sais que la parole de Dieu ne peut retourner à vide, mais qu’elle doit accomplir ce pour quoi elle a été envoyée. Je l’ai déjà dit ici. Alors, ce n’est plus une affaire entre celui qui parle ici devant et l’auditoire, mais une affaire entre Dieu et les auditeurs, car c’est par la prédication que les gens sont connectés à Dieu, qu’ils sont interpellés par Lui et qu’ils peuvent Lui parler en retour.
Oui, c’est vraiment ainsi. Il y a encore des critiques au milieu de nous et certaines choses qui ne devraient pas exister. Vous savez que l’esprit, ou plutôt pour le dire de la meilleure manière, vous savez que les esprits qui ont agi pour la destruction ––nous n’en avons pas tous été totalement épargnés–– et nous devons reconnaître fondamentalement que Dieu édifie dans chaque prédication, dans chaque conversation, à travers chaque parole, Dieu n’a qu’une seule intention. Le Seigneur l’a presque résumé en une phrase : « Je suis venu pour donner la vie en abondance ». Le diable est venu pour tuer, pour détruire, pour déchirer, pour anéantir ainsi de suite. Et nous devons simplement mettre un terme à ces choses et cela, pas chez les autres, mais d’abord en nous-mêmes. Nous devons tous commencer par nous-mêmes.
Et il se peut que, comme je l’ai entendu hier de la bouche de notre jeune frère qui joue l’orgue, il a dit que rien que le fait de penser que certains ne suivent pas, il se sent bloqué et ne peut plus jouer librement comme cela est dans son cœur. Et puis je me pose naturellement la question de savoir si, en tant qu’adultes, nous pouvons réfléchir et calculer dans quelle situation nous pouvons mettre les gens par nos critiques. Premièrement, il faudrait qu’il y ait quelqu’un qui puisse faire mieux qui soit là ; deuxièmement, où est-ce que tout cela va nous mener ? Où est-ce que cela va nous mener ? Cela nous oppose les uns les autres et nous éloigne de Dieu et ça n’a pas de sens. Ce cas est juste comme un exemple simple et cela peut s’appliquer à tous les domaines.
À partir de maintenant, faisons la chose suivante : Respectons chacun dans sa tâche, que ce soit quelqu’un qui sert ici devant, que ce soit quelqu’un qui dirige la chorale, que ce soit quelqu’un qui chante, quelqu’un qui joue, quoi que ce soit, commençons à mettre en avant ce qui est bien, à souligner ce qui édifie et est positif, et vous verrez ce qui se passera. Nous constaterons que derrière tout ce que nous pourrions appeler critique se cache, pour parler clairement, de la destruction.
Je pense là à frère Branham qui disait du cancer que c’est une chose qui porte la vie en elle, et ce n’est pas votre vie, ni la mienne, ni la vie d’un être humain, mais une vie étrangère et elle est simplement là et se propage, et il dit que les médecins ont trouvé un nom pour cela, et ils disent que c’est un cancer. Et puis il dit que ce n’est pas le bon terme pour qualifier la chose. Il dit que c’est un démon. Voilà la chose. Nous trouvons un beau mot pour tout.
La question est : Quelle vie est dans la chose que nous enveloppons si joliment et décrivons si bien ? Oui. Quelle vie se trouve dans la chose et, comme un cancer, ronge la vie de celui qui en est atteint ? Un jour la vie d’une telle personne est effectivement victime de ce démon qui commence d’abord comme un germe presque invisible. Un homme de deux mètres, capable d’arracher des arbres qui est victime d’un si petit germe qui est venu se nicher en lui ! Et soudain, cet homme, avec tous ses muscles pouvant arracher les arbres qui ont servi à fabriquer même le cercueil dans lequel il est couché avec tous ses muscles. Oui, la chose a commencé comme un minuscule germe, mais c’est une vie étrangère, destructrice, d’origine démoniaque.
La même chose nous est dite. Cela se propage comme un cancer et que même les ragots et toutes ces choses-là en font partie. Oui, nous le disons, je l’ai déjà mentionné ici récemment et je suis le dernier à critiquer, vous me connaissez depuis assez longtemps. Est-ce que je viens ici devant pour dire cela parce que j’en ai envie, ou est-ce que je viens ici devant parce que la cause de Dieu me tient à cœur et que je veux voir Dieu arriver à ce qui Lui revient de droit ? Celui qui pense que j’aime la critique, qu’il se détrompe ce soir. Je sais ce que la critique peut créer et ce que les mauvaises langues peuvent répandre comme poison, et parfois c’est impossible à arrêter. Mais je pense à une parole qui doit rester valable qui dit : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : Même s’ils boivent un breuvage mortel, cela ne leur fera aucun mal ». Les personnes qui sont destinées à la vie éternelle en ce temps, même s’ils ont bu quelque chose d’empoisonné ––je parle spirituellement–– alors ils elles parce que Dieu l’a dit.
J’avais prévu ce soir de dire ces quelques paroles, de nous les recommander tous afin que nous ne laissions plus aucune place à l’ennemi. Tant que nous serons sur la terre, il n’arrivera jamais que tout soit comme chacun le souhaite et comme cela convient à chacun. Cela n’arrivera tout simplement pas. Cela n’est jamais arrivé et cela n’arrivera pas, mais il doit être possible que nous avancions ensemble. Il doit être possible que chacun fasse preuve de bonne volonté et s’accroche à tout prix au lien de la paix, car c’est uniquement ainsi que nous réussirons à être conduits dans la paix.
Que l’un plaise plus à l’autre ou l’un plus que l’autre ou quoi que ce soit d’autre, cela n’a aucune importance. Nous avons dépassé les maladies infantiles, ou du moins, nous devrions les avoir dépassés. Mais n’oublions pas –je n’ai pas tout à fait développé cette pensée tout à l’heure– dès que cette petite cellule, ce petit germe, commence et s’empare des plus forts… oui il est possible que ce soit comme ça, que les plus forts spirituellement s’effondrent réellement si quelque chose s’installe et nous ronge intérieurement. Et cela ne doit pas arriver.
Nous devons, avec l’aide de Dieu, garder ces choses sous nos pieds dans la foi. Que chacun, qu’il parle, qu’il chante, qu’il joue, peu importe ce qu’il fait… il est déjà assez difficile d’accomplir une tâche. Si l’on doit l’accomplir sous les regards critiques des autres, cela devient alors insupportable. Et vous savez bien qu’ici nous n’attendons rien des hommes. Mais en Amérique, il est courant qu’après la prédication, les gens serrent la main du frère et lui disent : « La parole était une bénédiction pour moi ». L’homme qui a prêché a déjà suffisamment été surchargé. Oui, je ne voudrais pas que cela se passe avec moi, mais je serais heureux si mes frères qui servent ici en ce lieu, pouvaient eux aussi entendre de temps en temps quelqu’un leur dire avec un cœur sincère quand une parole a été une bénédiction, et que vous le leur fassiez savoir. Cela leur donnerait un nouveau courage.
Ne vous y trompez pas. Il est plus facile d’être assis dans les rangs que de se tenir ici devant, croyez-moi. Et nous tous nous préférerions être assis dans les rangs. Ceux qui ne peuvent pas l’accepter ou le croire doivent demander à Dieu de le leur révéler. C’est ainsi. Combien de fois frère Russ a-t-il dit qu’il préférait ne plus avoir à venir devant l’assemblée ? Demandez à frère Schmidt, demandez à tous les frères ! Qui se presse pour venir devant ? Qui veut venir devant ? Oui, nous préférions tous rester assis.
Ainsi, à partir de maintenant, nous allons nous soutenir mutuellement. Nous ne dirons à l’autre que ce qui peut être une bénédiction pour celui à qui nous parlons. Si nous avons quelque chose à dire à quelqu’un, n’allons pas le dire à quelqu’un d’autre, mais allons directement vers le frère ou vers la sœur, et cela avec le ton juste, avec la bonne manière, au bon moment.
Nous tous, nous sommes déjà tellement blessés, n’est-ce pas. Qui est resté indemne ? Qui n’a pas été déchiré ? Dans quelle maison il n’y a pas de détresse ? Qui n’a pas un fardeau sur le cœur ? Qui ne saigne pas ? Où est-ce qu’il n’y a pas de blessure ? Est-il encore nécessaire qu’il y en ait davantage ? Certainement pas ! Nous voulons qu’il y ait du baume en Galaad et que toutes les blessures soient pansées, et que chacun puisse compter sur l’autre à tout moment et que nous ne nous contentions pas de chanter, mais que nous portions volontiers chaque fardeau avec ceux qui sont durement éprouvés.
Chanter c’est encore possible, mais, qu’en est-il de porter les fardeaux ? J’ai peut-être compris à travers mes épreuves les plus cruelles et les plus difficiles ce que signifie porter le fardeau de l’autre, et j’ai vu comment on a porté le fardeau avec moi et comment on le porte encore. Et, un fardeau partagé n’est plus qu’un demi fardeau et on peut le porter et le supporter. À partir de maintenant, avec l’aide de Dieu, nous voulons devenir vraiment l’Église du Seigneur, des personnes qui aiment Dieu, qui s’aiment les uns les autres, qui se servent les uns les autres, qui servent le Seigneur et qui remettent tout, quoi que ce soit, entre les mains de Dieu.
Si vous avez une suggestion à faire, écrivez-la sur un bout de papier et déposez ça ici discrètement, sans nom, sans signature. Personne n’est obligé de dire qu’il a écrit. Et si cela est possible nous essayerons de juger la chose et d’y remédier. Vous pouvez certainement le comprendre.
Nous ne pouvons pas continuer ainsi. Nous avons atteint le point où nous disons : « Seigneur ! Tout ce qui devait être communiqué à l’Église en matière d’enseignement, de révélation, de mystère, nous a été donné ». Je ne sais pas si une seule chose est restée cachée pour nous parmi tout ce que Dieu a dit. Je ne parle pas ici des interprétations et de ce qui est dit par d’autres depuis le départ de frère Branham, mais je parle de la Parole officiellement révélée par Dieu, qui a été transmise par la bouche mandatée de Son serviteur et prophète.
La seule question que j’ai à ce sujet en toute humilité est la suivante : Vous qui avez tout entendu et tout lu, ces choses nouvelles et peut-être pas encore tout à fait claires et accessibles, mais si vous l’avez entendu et lu, alors je pense que vous avez dans vos cœurs l’approbation de ce que Dieu nous a fait dire. Et si tel est le cas, alors le fondement a été posé pour que Dieu puisse Se révéler et pour qu’Il veuille Se révéler.
Et nous ne sommes plus disposés à laisser jouer avec nous comme du football. Nous voulons que Dieu arrive à ce qui Lui revient de droit. Jusqu’à présent, Il a toujours utilisé des hommes chaque fois qu’Il a fait quelque chose. Nous avons également clairement entendu que même si le Seigneur a parfois donné des promesses et des instructions par l’intermédiaire des anges, mais la proclamation de la Parole, la proclamation de l’Évangile a été confiée aux serviteurs de Dieu du début à la fin et cela demeurera ainsi.
Une fois, frère Branham a osé faire une comparaison qui était presque osée pour celui qui n’est pas appelé à la chose, et il a posé la question : « Qui a la plus grande autorité : Un ange dans le ciel ou un envoyé de Dieu sur la terre ? », et il donne la réponse claire et dit : « L’envoyé de Dieu sur la terre a une plus grande autorité devant Dieu que l’ange dans le ciel ». Réfléchissez à la portée d’une telle déclaration. Nous savons que les anges sont tous des esprits au service de Dieu envoyés pour ceux qui doivent hériter du salut, mais « Il fait de Ses envoyés des flammes de feu ». C’est ce qui est écrit dans Hébreux 1. Les deux vont de paix si nous croyons que Dieu nous a parlé et que le messager par la bouche duquel Il a parlé n’a vraiment pas parlé de lui-même mais que Dieu a parlé de manière contraignante au travers de lui.
Oui, je voudrais encore sortir et apporter le traité où il dit que les commérages sont comme de l’acide sulfurique dans une assemblée. Mais cela est certainement déjà mentionné quelque part dans une autre prédication. Oui, c’est comme de l’acide sulfurique dans une assemblée. Oui ce sont les commérages ! Et je ne voudrais pas que quelqu’un puisse entrer en contact avec un tel acide. Malheur à celui qui en reçoit dans les yeux, car il perdra la vue !
Combien de fois avons-nous perdu notre lucidité parce que des choses nous ont envahi, des choses que nous avons absorbées, que nous avons laissées nous influencer ? Et déjà notre lucidité, notre vue claire nous avait été enlevée. Mes bien-aimés, Dieu veut que nous ayons une vue claire en toutes choses. Il veut Se révéler. Croyez-moi. Il a donné Sa Parole, et nous y reviendrons dans un instant et nous lirons ce qui a déjà été lu. Dieu a donné des promesses et Il doit les accomplir. Il S’est engagé à respecter Sa parole.
Lorsque nous utilisons le mot « doit », ce n’est pas comme si nous voulions imposer ce « doit » à Dieu. Non, loin de là ! Mais Dieu, ne pouvant jurer par personne d’autre, Il a juré par Lui-même, Il a prêté un serment, Il S’est engagé à tenir Sa Parole et à l’accomplir. Et Dieu est aussi bon que Sa Parole et Sa Parole est aussi bonne que Lui. Il n’en est ainsi pas autrement. Aussi certain que nous pouvons compter sur Dieu, aussi certain nous pouvons compter sur Sa Parole. Et si tel est le cas, alors, où est l’obstacle ? Pierre avait compris lorsque le Seigneur l’avait interpellé et il a demandé : « Est-ce Toi, Seigneur ? Alors parle et laisse-moi venir vers Toi ». Si nous savons que c’est le Seigneur qui nous a parlé, qui nous a appelé à Lui, alors nous aussi nous pouvons marcher sur les vagues de la mer, quelles que soient les eaux qui nous entourent ou nous recouvrent, et nous pouvons aller vers le Seigneur.
Dieu veut que nous prenions position dans notre foi. Tout le monde peut être incrédule. Ça, ce n’est pas difficile ! Nous sommes destinés non seulement à lutter pour la foi qui a été transmise une fois pour toutes aux saints, mais aussi à veiller à ce que les promesses qui doivent devenir vérité et réalité par la foi puissent s’accomplir. Pour cela, Dieu doit nous accorder Sa grâce, et Il le fera. Mais, il faut, il faut que nous arrivions à avoir la liberté devant Dieu et que plus rien ne soit sur notre chemin.
Vous pensez peut-être : « Oh ! Ce frère ne sait rien de tout cela », mais Dieu sait tout, et l’Esprit de Dieu est attristé. Il est attristé. Oui, bien sûr, il y aura des gens avec lesquels nous voulons être en paix et qui ne voudront pas eux être en paix avec nous. Il en sera toujours ainsi. C’était déjà le cas à l’époque de Jésus, et le Seigneur a eu suffisamment de conflits avec ceux qui Lui étaient hostiles. Oui, ça a existé et nous ne pourrons pas l’empêcher ou l’ôter du monde car ce sont les deux choses qui doivent co-exister. C’est ainsi que nous devons certainement passer nos épreuves de foi.
Mais, parlons maintenant de ceux qui sont devenus croyants, de ceux qui veulent continuer à avancer avec le Seigneur, de ceux qui ont en eux un désir ardent que la parole que nous avons entendue, qui est devenue précieuse pour nous, que cette Parole, accompagnée de la puissance divine, de la puissance créatrice, de la puissance salvatrice, de tout ce qui est nécessaire, que cette Parole puisse se manifester réellement dans l’Église du Dieu vivant.
J’ai dit tout à l’heure que pour autant que je puisse en juger, nous avons entendu la Parole de Dieu dans toute sa vérité, pure et claire, et peut-être aussi suffisamment claire pour tous ceux à qui Dieu a accordé la clarté. Maintenant nous sommes arrivés au point où Dieu ne veut pas seulement utiliser cette Parole puissante pour que nous en discutions, pour que nous en parlions, mais aussi pour qu’elle produise quelque chose. Chaque parole de Dieu doit remplir le but, le sens divin. Et lorsque cette parole a été lue ici, je n’ai eu en pensée que les deux choses, à savoir que l’Église et aussi Israël pouvaient évoluer parallèlement. Il est dit ici déjà à partir du verset 11 de Zacharie chapitre 8 :
« Maintenant je ne traiterai plus le reste de ce peuple comme dans les jours passés, dit le Seigneur des armées. Mais il y aura des semailles de paix ».
« Il y aura des semailles de paix ». Soyons honnêtes : Une personne qui se sent bien dans la discorde ou après avoir provoqué la discorde, ne peut pas être tranquille. Il y a forcément quelque chose qui ne va pas en cette personne ! C’est dans la nature de l’homme. « Recherchez la paix et la poursuivez-la ! ». Celui qui a trouvé la paix avec Dieu, considère en effet la discorde comme un cancer, il n’en a pas besoin, c’est un corps étranger, c’est une chose difficile à décrire. Les mots qu’il faudrait utiliser et choisir pour la décrire devraient être aussi laids que possible.
La discorde vient de l’hostilité, et l’hostilité vient de Satan. Satan est l’ennemi de notre âme ; et Jésus est venu apporter la paix à ceux qui sont proches et à ceux qui étaient éloignés. Et c’est bien la parole du prophète Esaïe qui dit : « Heureux les pieds de ceux… ». Oui nous avons même parlé des pieds ici, « les pieds de ceux qui proclament la paix ». Mais, qu’en est-il de la bouche de ceux qui sèment la discorde ? Ce n’est pas la bouche de ceux qui proclament ou apportent la paix, mais même leurs pieds, ils sont bénis de la tête aux pieds. Ils sont des artisans de la paix. C’est ce qui est écrit dans le sermon sur la montagne : « Heureux ceux qui procurent la paix », des artisans de la paix.
Oui, c’est ça le problème. Qui es-tu ? Qui suis-je ? Y a-t-il encore des discoureurs ? Y a-t-il encore des gens qui sont toujours là pour bavarder aux oreilles ? Si quelqu’un veut bavarder, souffler, alors qu’il ait du talent : Nous sommes prêts à acheter des trompettes ! Ce n’est pas ce qui devait manquer. Mais si c’est le cas, faites-le alors vraiment de la bonne manière.
Si je pouvais me permettre ce soir de le dire ici sur un ton sévère, pour vous montrer ce que j’en pense, car je sais pertinemment que ce sont des démons qui agissent parmi les croyants, et je suis convaincu que Dieu revendique Son peuple et qu’un enfant de Dieu est trop précieux pour être au service de l’ennemi. Nous sommes destinés à être au service de Dieu. Et il est dit que nous avons trouvé la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ.
Ici, pour Israël, Dieu a promis, Il dit : « Maintenant je ne veux plus me comporter envers le reste de ce peuple comme dans les jours passés ». En d’autres termes, Je ne veux plus leur tourner le dos, Je ne veux plus faire venir du malheur sur eux, mais Je veux Me tourner vers eux, Je veux exaucer leur prière. Nous devons, oui, avoir la preuve que Dieu exauce nos prières, n’est-ce pas. Pouvons-nous continuer ainsi ? Si aujourd’hui tous ceux d’entre nous qui sont ici sont honnêtes et sincères et s’ils pouvaient s’exprimer, le témoignage serait unanime : Nous sommes tous à bout ! Nous voulons que Dieu fasse quelque chose de nouveau. Nous n’en pouvons plus et nous l’admettons, et pas seulement avec nos lèvres, mais de tout notre cœur ! Mais cela doit se faire ensemble, pas avec des coups de coude –ce n’est pas ce qu’il faut– mais la chose doit se faire vraiment main dans la main avec Jésus, main dans la main les uns avec les autres. L’ennemi essayera de tirer les flèches, nous devons l’accepter, nous devons y attendre. Ne croyez pas qu’il va se coucher pendant ces derniers jours, certainement pas, tout au contraire, oui, il va faire des heures supplémentaires ! Mais Dieu a promis : « il y aura des semailles de paix ».
À l’époque, j’étais convaincu qu’après cette période hostile –j’ai failli même utiliser le terme totalitaire– j’étais convaincu qu’il y aurait une réconciliation divine absolue, une réconciliation avec pardon, où le mal ne serait pas du tout pris en compte, où chacun aurait déjà pardonné à tous depuis longtemps, s’il y avait quelque chose à pardonner. Quelqu’un a dit : « J’ai pardonné à frère Frank », et un autre frère me l’a dit, et je lui ai dit : « Je ne me souviens pas que j’ai eu à faire quelque chose à ce frère ! ». Mais vous savez, les gens sont très généreux, ils vous pardonnent même quand vous ne leur avez rien fait ! Qu’importe, c’est aussi beau. Non. Nous devons en arriver à ce que Dieu soit notre seule ligne de conduite, notre seul jugement. Et la Parole nous dit comment nous devons prendre notre place. Et comme nous l’avons tous lu, il est écrit au verset 13 de Zacharie chapitre 8, Zacharie :
« De même que vous avez été en malédiction parmi les nations, maison de Juda et maison d'Israël, de même je vous sauverai, et vous serez en bénédiction ».
Avant il y avait le malheur, mais maintenant le salut, « afin que vous deveniez une bénédiction ». Des personnes qui, auparavant, portaient le nom de ceux auxquels Dieu avait tourné le dos pendant un certain temps, sur lesquelles le malheur s’était abattu, mais [des personnes] qu’Il n’avait pas perdu de vue, ces personnes reconnaîtront que Dieu est capable de changer le cours des choses. Et comme elles utilisaient auparavant ce nom comme une malédiction, elles l’utiliseront ensuite comme une bénédiction, si seulement ils comprennent que Dieu a renversé la situation, que Dieu S’est tourné vers Son peuple, alors leur attitude changera également.
Nous n’avons pas besoin d’attendre que l’attitude des autres change, alors nous attendrons en vain. Mais, si nous attendons que Dieu fasse quelque chose après l’intervention divine dans ta vie et dans la mienne, alors Dieu interviendra également dans la vie des autres, et ceux qui maudissaient béniront soudainement, ceux qui rejetaient accepteront, tout va s'arranger. Et je crois que Dieu nous a donné cette parole pour ce soir.
À l'époque, en mai 1979, aujourd'hui je suis indulgent à ce sujet, c’est pourquoi je peux maintenant en parler. Frère Russ a lu ici, mercredi soir, un passage du Psaume [62 : 4] : « Ils conspirent pour le précipiter de son poste élevé ». Il aurait suffi d’écouter ce qui avait été lu et ce qui avait été dit pour que Dieu étende Sa main sur nous. Chaque fois que moi ou que nous n’écoutons pas ce qui est lu ou dit, nous pouvons nous attendre à ce que le malheur s’abatte sur nous. Mais si nous écoutons et si nous croyons et sommes obéissants, alors le salut et la bénédiction viennent.
Et puis vient la promesse : « Ne craignez pas, prenez courage ». (Zacharie 8 verset 13). Nous pouvons dire : « Petit troupeau, qui doit encourager qui ? ». Je vous le dis : Les promesses de Dieu et l’Esprit de Dieu dans votre cœur et dans le mien manifesteront la foi, et dans la foi nous sommes forts, dans la foi nous sommes unis sous une seule tête, et cette tête c’est Jésus-Christ. Et à partir de maintenant nous allons nous souvenir de cette parole. Il est dit ici, dans Zacharie chapitre 8 verset 13 : « Je veux maintenant vous donner le salut afin que vous deveniez une bénédiction. Ne craignez pas, prenez courage ». Les deux vont de pair : La foi et le courage vont de pair. Si le courage nous abandonne, alors la foi nous abandonne. Si la foi nous abandonne, le courage nous abandonne. Oui, c’est toujours ainsi que cela est lié harmonieusement. Et puis il est dit dans la suite, verset 14 :
« Car ainsi parle le Seigneur des Armées : Tout comme j’avais décidé de vous faire du mal lorsque vos pères provoquaient mon irritation, dit le Seigneur des Armées, et que je ne l’ai pas regretté ». (Trad. Nouvelle Bible Segond).
Oui, Dieu a observé, Il n’a pas eu de remords. Il a dit : « Vous l’avez mérité, c’est la punition juste, c’est ce que vous méritez », et Il n’a pas eu le moindre remords ! Et soudain toute l’affaire prend une autre tournure, et cela Lui fait mal, et Il s’inquiète, et Il est soucieux et Il dit au verset 15 :
« Ainsi je reviens en arrière et j'ai résolu en ces jours de vous faire du bien ».
Voyez-vous ? Une décision de Dieu. Il y a des choses qui doivent arriver. Même avec notre Seigneur, tout devait s’accomplir en Lui, même la Parole qui dit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? ». Pensez-vous que notre Seigneur a dit cela simplement parce qu’Il voulait le dire ? Je vous le dis, du plus profond de Son âme Il a crié ces paroles : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? ». Mais il était écrit : « Je l’ai abaissé pour un peu de temps plus bas que les anges, à cause de la souffrance de Sa mort, mais ensuite je l’ai élevé et couronné » et ainsi de suite. Vous pouvez lire cette Parole dans l’épître aux Philippiens. Toutes les Écritures devaient s’accomplir en Lui. À l’époque, Il a dit : « Si cela est possible, que cette coupe s’éloigne de Moi ! », mais la colère de Dieu S’était abattue sur Lui pour le bien de Son peuple, et Il l’a portée.
Quoi qu’il nous soit arrivé… j’ai parfois dit : « Seigneur, je ne peux pas reconnaître Ton amour dans tout cela. Je ressens Ta colère en tout cela ». Et c’est bien possible. Dieu peut avoir des raisons d’être en colère, mais Sa grâce et Son amour seront plus grands que Sa colère, et Il accordera cette grâce et cet amour à Son peuple, comme il est dit ici au verset 15 :
« Ainsi je reviens en arrière et j'ai résolu en ces jours de faire du bien à Jérusalem et à la maison de Juda. Ne craignez pas ! ».
Et puis vient la condition au verset 16 :
« Voici ce que vous devez faire : que chacun dise la vérité à son prochain ».
Ça, ce sont les commandements pour ceux qui expérimenteront comment Dieu change la situation, comment Il ôte le malheur et accorde le salut, oui, qu’Il ôte la peine et donne la paix, Il procède à un échange. À ceux à qui cela arrive il est dit au verset 16 :
« Voici ce que vous devez faire : que chacun dise la vérité à son prochain ; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix ».
On peut juger de manière à faire jaillir la discorde par les fenêtres et par les portes, et on peut juger de manière à ce que la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence humaine, puisse remplir nos cœurs et nos pensées. Tout dépend de notre disposition de cœur, pas de ce que nous pensons être.
Oui, parfois, vous le savez, ce mot n’est pas très beau et je ne devrais pas l’utiliser ici, mais il y a des gens qui ont parfois un ego. Et, d’un point de vue spirituel, ce n’est pas bon. Ce n’est pas ce que nous nous imaginons avoir, mais c’est ce que nous possédons réellement. C’est de cela qu’il est question. Et je crois que Dieu nous a donné et promis suffisamment pour que nous n’ayons pas besoin de nous arroger quoi que ce soit, mais que nous en prenions possession. Je voudrais faire partie de ceux qui, lorsque quelque chose doit être jugé, comme il est écrit ici au verset 16, qu’un jugement paisible, salutaire règne dans vos portes. Et il est dit : « Dites la vérité fidèlement les uns aux autres ».
Ce sont là aussi des paroles qui me vont tout droit au cœur, et j’ai l’impression directe que Dieu nous parle très sérieusement à tous ce soir à travers ces paroles, comme s’Il voulait nous dire : « Écoutez ! Voici ce que J’ai à vous dire ce soir ». C’est ainsi que je le ressens, comme si le Seigneur voulait nous dire encore ce soir : « Si vous voulez voir votre destin changer, si vous voulez voir les choses changer et que les gens vous utilisent non pas comme une malédiction mais comme une bénédiction, et si vous voulez vraiment voir ce changement, alors écoutez ce que Je vous dis ». Et ce n’est pas trop demander. Verset 16 :
« Voici les choses que vous devez faire : Dites la vérité, chacun à son prochain ».
Si nous ne voulons pas dire la vérité, alors taisons-nous, c’est tout. Nous n’avons rien à nous reprocher si nous gardons le silence. Il est dit plus loin, verset 16 :
« Voici les choses que vous devez faire (et verset 17) : et ne méditez point dans vos cœurs le mal l'un contre l'autre ».
Oui, cela aussi doit être le cas. Il doit y avoir une telle bienveillance entre nous que nous en soyons consumés intérieurement, que nous nous souhaitions mutuellement le meilleur de Dieu et le meilleur sur la terre, ce que nous ne pourrions peut-être même pas souhaiter pour nous-mêmes, que nous puissions nous aimer si profondément que nous ne souhaitions que le meilleur à chacun, spirituellement et à tout égard. Que pensez-vous qu’il arrivera à toi et à moi, si vous le souhaitiez sincèrement à votre frère, à votre sœur, et si vous pouvez vous réjouir avec eux ? Oui, alors qu’est-ce qui reviendra sur toi ? Tu devras presque préparer un parapluie, car ce que Dieu déversera sur toi sera trop lourd !
N’y a-t-il pas aussi cette Parole dans le sermon sur la montagne qui dit : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le premièrement pour eux » ? Il existe certaines règles spirituelles et des lois dans la Parole de Dieu, et si nous les prenons à cœur et les appliquons, alors le Seigneur sera avec nous. Verset 17 :
« Et ne méditez point dans vos cœurs le mal l'un contre l'autre, et n'aimez point les faux serments, toutes ces choses que je hais, dit le Seigneur ».
Donc ce soir, il nous a été dit que Dieu veut changer notre situation, remplacer le malheur par le bonheur, la discorde par la paix. Dieu veut tout changer et Il a immédiatement fourni la recette. Pas seulement le remède, mais aussi la recette.
Et maintenant, pour conclure, laissez-moi dire ce que frère Branham a également dit : « Le meilleur remède n’aide pas le patient s’il le laisse dans l’armoire. Il doit le prendre pour que le remède produise son effet ». Et puis, il continue et dit : « Si tu dis que tu as pris le remède et que tu n’as ressenti aucun effet, alors tu ne dis pas la vérité ». C’est ainsi. Le remède divin, la recette est ici. Et je pourrais maintenant, je crois que c’est dans Proverbes 4 où il est question du remède, oui du remède, de manière littérale… Je n’ai pas lu cette Parole depuis des années, mais elle doit être dans Proverbes 4, je ne sais pas exactement où cela se trouve, là où il est parlé du remède. Je l’ai noté dans une autre Bible, mais vous pouvez tous la lire à la maison. Celui qui trouve ce verset pourra me le dire. Mais quoi qu’il en soit nous avons écouté suffisamment des remèdes. Oui… J’ai déjà fermé la Bible. En quel verset c’était ? Proverbes 4 verset 21. Je ne voulais plus chercher, mais voyons voir. Oui, Proverbes 4 verset 21 :
« Qu'ils ne s'éloignent pas de tes yeux, garde-le dans ton cœur. Car ils sont la vie de ceux qui les trouvent, et un remède salutaire pour tout leur corps ».
La Parole du Seigneur, les enseignements de notre Dieu doivent pénétrer au plus profond de nous, doivent être devant nos yeux, doivent être gardés dans nos cœurs ; car elles sont la vie pour ceux qui les saisissent et un remède salutaire pour tout le corps. Quelle Parole de Dieu ! Voulons-nous plus que la vie de Dieu ? Oui, le remède est là pour guérir, et nous voulons guérir spirituellement. Nous le reconnaissons, nous l’acceptons : Nous sommes une maison malade ! Mais le Seigneur est le grand médecin.
Et nous ne chantons pas ce soir, mais nous pouvons le dire au Seigneur dans la prière : « Le grand médecin est maintenant près de nous, le précieux et bien-aimé Jésus ». Nous sommes boiteux, nous avons toutes sortes de maux. Chacun connaît ces maux mieux que quiconque. Oui, chacun connaît sa propre maladie et nous sommes, en effet, oui, un hôpital de Dieu. Mais le Seigneur peut nous guérir : Sa Parole est vie, Sa Parole est remède et Il dit : « J’ai envoyé Ma Parole et Je les ai guéris ». Il a envoyé Sa Parole ce soir pour nous guérir. Ce soir, sommes-nous prêts en tant que petit troupeau blessé, battu, malade et tout ce qui est possible, sommes-nous prêts à aller de l’avant avec Dieu et les uns avec les autres, nos prières et tout ce que nous avons à présenter au Seigneur et devant Son trône pour chacun ? Et si tu vois un frère faible, une sœur faible, ne dis rien, garde le silence, dis-le à Jésus, dis-le à Jésus. Il est ton ami dans la détresse. Et pendant que nous présenterons les requêtes des autres devant le trône de grâce, Dieu nous aidera dans notre détresse. Portons ensemble les fardeaux les uns des autres afin d’accomplir la loi de Christ, et vous verrez, Dieu Se manifestera. La mesure est pleine. Dieu veut Se glorifier.
Loué soit Son nom ! Amen ! Levons-nous et prions.
Père céleste, nous Te remercions encore une fois de tout notre cœur pour Ta Parole précieuse et sainte. Qu’elle soit trouvée à Sa place dans mon cœur ! Qu’elle porte du fruit pour l’éternité !
Nous ne savons pas combien de temps cela durera encore, Seigneur. Ce pourrait être la dernière fois, mais Tu as parlé avec puissance, Seigneur. Qui ne voudrait pas s’incliner devant Toi ? Qui ne voudrait pas écouter Tes paroles, Seigneur ? Qui sommes-nous, Seigneur ? Nous ne sommes que poussière et cendres, Seigneur ! Et Tu es le Dieu vivant qui nous a acceptés, qui nous a aimés et qui nous aime encore.
Seigneur, nous Te remercions et nous louons Ton glorieux nom. Nous T’Adorons du plus profond de nos cœurs. Que Ta Parole pénètre en nous, Seigneur, afin que rien d’autre n’ait plus de place que Toi seul, ô Seigneur ! Telle est ma prière, au nom de Jésus. Amen ! Amen !