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Ewald Frank

Krefeld le 23 octobre 1985 à 19 heures 30
(Retransmis le 23 avril 2025)

Luc 13, 18 et 19 : DIVERSES GUÉRISONS DE MALADES PAR NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST

Louanges et remerciements soient rendus au Seigneur !

Nous avons entendu une parole qui nous interpelle directement. Elle nous présente un miroir devant les yeux, pour que nous puissions voir si nous sommes entrés dans ce combat spirituel. Vous savez, un croyant demande à l'autre : « As-tu eu un combat aujourd'hui ? », et il lui répond : « Non, tout s’est passé bien », et l'autre pose la question : « N'as-tu pas rencontré l'ennemi ? », et l'autre répond : « Non ! » ; alors l'autre dit : « Ce que tu marches dans la même direction que l'ennemi ! ». Et c'est peut-être le cas, c'est peut-être le cas.

Nous avons été placés dans un combat spirituel. Et si nous avons tous bien fait attention, alors, je vous le relis –on pourrait peut-être être déçu en comparant ces passages bibliques– seulement deux versets pour vous montrer ce que je veux dire. Éphésiens chapitre 2 verset 6 :

« En Christ Jésus, il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir avec Lui dans les lieux célestes ».

On pourrait alors penser que le ciel est sur la terre, nous avons été transportés dans le monde céleste, et nous sommes entourés du soleil. Qu'avons-nous encore lu des lieux célestes dans Éphésiens ? Nous avons lu dans Éphésiens 6 verset 12 :

« Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes ».

Oui, que disons-nous à cela ? D'un côté, un passage nous dit que nous avons été transportés dans les lieux célestes par Christ, et l'autre passage nous dit que nous avons été placés au milieu d'un combat pour combattre avec les autorités, les esprits méchants qui règnent dans le monde des ténèbres. 

Et ça, c'est le point que nous devons reconnaître et comprendre : Tout n'est pas rose, mais, comme notre Seigneur, nous avons été placés dans un combat, dans une bataille ; et nous devons rester vigilants pour discerner quand et comment l'ennemi veut nous influencer ou même nous dominer. Et s'il parvient à nous influencer ou nous à dominer, il se peut que nous ne puissions plus nous contrôler. Le signe d'une personne dominée par le pouvoir de l'ennemi est toujours évident : Cette personne ne peut plus se contrôler ; la personne perd pied et perd le contrôle et ne peut plus se contrôler parce que d'autres pouvoirs ou d'autres puissances l'influencent et la dominent. Mais, ne transposons pas seulement ça sur les autres, mais posons-nous la question, chacun personnellement : Dans quelle mesure le Seigneur a-t-Il-pu arriver à ce qui Lui revient de droit dans nos vies ? 

Nous avons déjà vu ici que le Seigneur, pendant Son ministère sur la terre, a chassé les démons chaque jour. Il n'y avait pas de conversion sans que les démons soient chassés, car le diable s'est en quelque sorte emparé de chaque être humain. Le fait de donner parfois l'impression pieuse lors d'une conversion ne sert à rien. Il faut qu'il y ait une libération intérieure, une délivrance dans l'âme. Cela doit être une expérience et une œuvre de Dieu ! Pas seulement un enseignement de conversion, mais une expérience de conversion ! Pas seulement la délivrance parce que c'est écrit, mais une délivrance expérimentée, oui, complètement détachée de toute chose.

Et nous, frères, qui recevons de telles paroles ici, nous sommes alors confrontés à la très grande tâche, la responsabilité de poursuivre le service du Seigneur, et nous mettre à la disposition de Dieu afin qu'Il puisse aider et intervenir là où il y a le besoin.

Nous l'avons aussi suffisamment répété : Pour agir sur la terre, Dieu a besoin des pieds pour marcher, Il a besoin de mains qu'Il peut poser sur les gens, Il a besoin d'une bouche par laquelle Il peut parler. Dieu a besoin des membres vivants dans le corps de Jésus-Christ, pour poursuivre Son ministère. C'est pourquoi le Seigneur a dit à chaque fois, sans exception, à chaque fois qu'Il a envoyé que ce soit les douze, que ce soit les soixante-dix ou pour la mission d'envoi général dans Marc chapitre 16, à chaque fois Il a dit : « Prêchez l'Évangile, chassez les démons, et guérissez les malades ». Cela était toujours une partie de la mission ou de l'envoi que le Seigneur a donné. Et nous savons qu'il existe des démons qui provoquent des maladies, qui rendent aveugles, qui rendent sourds, qui rendent muets. Le Seigneur a chassé de tels démons, et les gens ont pu parler, ont pu voir, ont pu entendre.

Il y a un passage qui m'a frappé tout à l'heure dans Luc chapitre 13 ; là, il y a une femme qui avait un esprit d'infirmité pendant dix-huit ans. Nous dirions : « Oui, nous avons de la peine pour cette femme, elle n'est pas en très bonne santé » ; mais ici, il était question d'un esprit d'infirmité, et nous tous nous ne le remarquerions même pas ! Nous dirions simplement : « Bon, d'accord, cette femme n'est pas vraiment en bonne santé ». Mais si on lit ici dans Luc 13 verset 11, il est dit :

« Il y avait justement une femme qui souffrait d'un esprit d'infirmité depuis dix-huit ans ; elle était courbée, et incapable de se redresser correctement ».

Vous pouvez lire toute l'histoire si vous avez la Bible devant vous, ou plus tard à la maison ; et le Seigneur a eu pitié de cette femme, et Il donne l'explication suivante au verset 16 :

« Mais cette femme, une fille d'Abraham que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne devrait-elle pas être libérée de ses chaînes le jour du sabbat ? ».

Qu'est-ce que c'était ? Un esprit d'infirmité, et c'était un esprit de Satan, comme il est dit ici, que Satan l'avait tenue liée pendant dix-huit ans ; et le Seigneur dit au verset 16 :

« Cette femme, une fille d'Abraham que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne devrait-elle pas être libérée de ses chaînes le jour du sabbat ? ».

Ils ont directement commencé à le critiquer parce qu'Il a aidé et guéri cette femme. Lisons peut-être le verset 12 et le verset 13 :

« Lorsque Jésus la vit, il l’appela et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité ».

Quelle parole ! « Femme, tu es délivrée de ton infirmité ». Bien ! Où est ton infirmité ? Où est mon infirmité ? Où est-ce que je boite ? Où est-ce que tu boites ? Où est-ce que tu es enchaînée ? Où est-ce que je suis enchaînée ? Aujourd'hui le Seigneur te dit, Il me dit, homme, femme, qui que nous soyons : « Aujourd'hui, tu es guéri de ton infirmité ». C'est ce que le Seigneur nous dit aujourd'hui de manière personnelle, et nous n'avons besoin que de croire, de le croire. « Femme, tu es délivrée de ton infirmité ; et elle se redressa et poursuivit son chemin » ; et les hommes pieux se sont irrités, et le Seigneur leur a dit tout ce qu'il fallait. Dans la deuxième partie du verset 15, il leur dit :

« Hypocrites ! Est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener à l’abreuvoir ? ».

Je crois que ces scribes et pharisiens étaient plus aptes à s'occuper des bœufs plutôt que des hommes, car ils ne reconnaissaient pas la volonté de Dieu, la chose de Dieu. Ils savaient exactement quoi faire, même ce qu'ils devaient faire le jour du sabbat, ils savaient ce qu'il fallait faire même pour les bœufs, mais ne savaient pas ce que Dieu avait prévu pour les hommes ! Ils se sont irrités.

Mais nous avons maintenant, grâce aux paroles d'introduction, été confrontés à cette tâche ; et nous devrions être honnêtes avec nous-mêmes, et ne pas nous tromper, mais nous examiner et nous demander : « Seigneur, où y a-t-il dans ma vie une chose à laquelle le diable peut exercer son influence ? », afin que nous puissions en être libérés ; car cette femme en a fait l'expérience.

Ce qui me frappe ici, c'est le fait que le Sauveur a dit : « Cette femme est une fille d'Abraham ». Cela signifie qu'elle était déjà choisie par Dieu comme Abraham, et destinée à avoir part aux promesses. Bien-sûr, dix-huit ans, c'était long, mais ces dix-huit ans se sont arrêtées le jour et l'heure où elle a rencontré le Seigneur Jésus. La chose n'a pas duré encore dix-huit ans, pas un seul jour de plus. Les dix-huit ans étaient terminés le jour, l'heure, à l'instant où elle a rencontré Jésus.

Il en va de même pour nous. La chose doit s'arrêter quand une personne a rencontré le Seigneur. Et c'est ce à quoi nous nous aspirons tous, que nous puissions parvenir jusqu'au Seigneur ; et si nous devons le faire comme les quatre hommes qui ont ouvert le toit pour faire descendre leur ami devant le Seigneur, afin qu'Il prononce la parole et que l'homme soit secouru.

Dans Luc chapitres 18 et 19, on trouve également la description de deux hommes que le Seigneur a aidés. Au chapitre 18 de Luc, au verset 40, il est dit :

« Jésus s'arrêta et le fit approcher ; et quand il fut près de lui, Jésus lui demanda : Que veux-tu que je fasse pour toi ? Il répondit : Seigneur, que je recouvre la vue. Jésus lui répondit : Recouvre la vue ; ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus, en glorifiant Dieu. Tout le peuple qui avait assisté à la scène rendit également gloire à Dieu par des louanges ».

L'homme a saisi l'occasion que Dieu lui a donnée. Il savait que le Seigneur devait passer par là. Nous devons saisir l'occasion dans une réunion, car Dieu ne se contente pas de nous faire une offre. Dieu tient Sa parole, Il nous tend la main, Il veut sauver, Il veut guérir, Il veut délivrer, Il veut faire à nouveau tout ce qu'Il a eu à faire par le passé chaque fois que c'est nécessaire lorsque nous nous réunissons en Son nom et que nous écoutons Sa parole avec foi, et que nous comptons sur le fait qu'Il l'accomplira en nous. 

Jésus entendit le cri. Il est le même aujourd'hui. Il doit entendre le cri de ton cœur et du mien. Dieu n'est pas mort et n'est pas sourd. Dieu vit, et Il dit : « Moi qui ai créé la bouche, ne parlerai-Je pas et n'entendrai-Je pas la voix ? ». Dieu veut entendre, Dieu veut répondre, mais pas avec des mots. Dans la parole il y a la promesse, Il répond en acte. Il ne Se répète pas, mais Il fait ce qu'Il a promis dans Sa parole. Verset 40 :

« Jésus s'arrêta et le fit approcher ; et quand il fut approché de lui, Jésus lui demanda : Que veux-tu que je fasse pour toi ? ».

Si on nous posait aujourd'hui cette question de manière personnelle, quelle serait notre réponse ? Quel serait notre souhait ? Que dirais-tu aujourd'hui au Seigneur ? Que veux-tu Lui dire aujourd'hui ? Nous sommes réunis ici pour la prière, et la prière signifie parler à Dieu. Prêcher signifie Dieu nous parle, et la prière signifie nous parlons à Dieu. « Que veux-tu que Je fasse pour toi ? Que veux-tu de Moi ? ». Il savait que l'homme était aveugle, mais Il voulait l'entendre de sa bouche. Ce que nous croyons du cœur, nous devons le confesser de notre bouche, et alors cela nous sera accordé. Verset 41 :

« Il répondit : Seigneur, je voudrais recouvrir la vue).

Pas de longue conversation, pas de questions posées, rien du tout. Qu'est-ce qu'il y a dans ta vie ? Qu'est-ce qu'il n'y a pas dans ta vie ? Et ainsi de suite. Verset 42.

« Jésus lui répondit : Recouvre la vue ».

Quelques mots et tout était accompli ! Le Seigneur est le même aujourd'hui. Je vous le dis, si nous pouvions croire, nous aussi nous verrions la gloire de Dieu. Pourquoi ne pas commencer à croire du fond du cœur, comme dit la Bible, que le Seigneur est au milieu de nous, conformément à Sa promesse ? Pourquoi est-Il au milieu de nous ? Pour regarder comment nous baissons les ailes, baissons les bras, et affichons des visages des mines, des longues mines ? Ou est-Il là pour faire naître en nous la foi, afin qu'elle puisse confirmer Sa parole que nous avons entendue, afin que nous devenions des témoins vivants de ce qu'Il fait en ces jours. C'est certainement Sa volonté.

Le Seigneur a prononcé ces paroles : « Recouvre la vue », puis Il dit : « Ta foi t'a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue et suivit le Seigneur ». Lorsque le Seigneur nous a aidés, alors nous Le suivons. Quiconque a une rencontre avec Jésus sait, et sait ce que le Seigneur a fait pour Lui ; celui-là suit le Seigneur à partir de ce jour, il marche à la suite du Seigneur. Il est dit ici au verset 43 :

« Aussitôt, il recouvra la vue et le suivit en glorifiant Dieu ».

Un homme en qui Dieu Se glorifie ne peut plus être retenu. Il glorifiera le Tout-Puissant ; et le peuple présent, qui a expérimenté aussi la chose, ne se taira point, mais remerciera le Seigneur. Si ce soir, Dieu faisait quelque chose en une seule personne parmi nous, non seulement la personne concernée, mais nous tous, nous allons nous joindre à la louange. 

Et nous devons nous attendre à ce que Dieu accomplisse et réalise Sa parole ; oui, même en ce qui concerne la pleine Restauration. Nous avons beaucoup du mal à croire et à faire entièrement confiance au Seigneur. Et le Seigneur est un peu en colère contre nous parce que nous ne Lui faisons pas entièrement confiance. Peut-être devrais-je parler de moi, car peut-être c'est différent pour vous. 

Mais ici, dans Luc chapitre 19, nous trouvons la vieille histoire de Zachée. Qui ne l'a pas entendue ? Tout le monde la connaît depuis l'enfance, mais ce qui nous frappe ici, c'est que le Seigneur voit l'homme, Il l'appelle, et lui dit : « Hâte-toi de descendre, car il faut que Je demeure aujourd'hui dans ta maison ». Pas seulement que je veux, non, il faut, Je dois, il faut que Je demeure aujourd'hui dans ta maison. Un impératif divin. « Aujourd'hui c'est ton jour, Zachée, aujourd'hui c'est ton heure. Je ne repasserai peut-être plus ici, mais aujourd'hui, aujourd'hui, Je dois être chez toi, aujourd'hui Je dois demeurer chez toi ». Il est dit au verset 6 :

« Zachée se hâta de descendre, et le reçut chez lui avec joie. Et tous ceux qui le virent murmurèrent à haute voix, et dirent : Il est allé loger chez un homme pécheur ». 

Les choses n'ont pas beaucoup changé aujourd'hui, pas pour Dieu, ni pour les hommes. Le Seigneur vient et entre là où Il doit venir et entrer, Il appelle ceux qui doivent être appelés, tous les fils et les filles d'Abraham, ; tous ceux qui sont destinés à contempler la gloire de Dieu, Il les appelle, et ceux-là écoutent Son appel et Le suivent. Les autres, ils ont un jugement dans leur cœur, ils disent, comme il est dit ici : « Et tous ceux qui l'ont vu… ». C'est bien que tous ne l'ont pas vu, mais il est dit : 

« Tous ceux qui le virent, murmurèrent à haute voix ».

Certains peuvent le faire à voix basse, mais il est dit qu'ils murmurèrent à haute voix, ils ont dit : « Il est entré chez un homme pécheur ». Les personnes en bonne santé n'ont pas besoin de médecins. Elles peuvent même faire en sorte que d'autres personnes tombent malades. Mais les malades, les abattus, les fatigués, les accablés ont besoin du Seigneur, et c'est pour eux qu'Il est venu. Verset 7 :

« Tous ceux qui le virent murmurèrent à haute voix : Il est allé loger chez un pécheur ».

Oui, vers qui doit-Il aller ? Vers les justes qui le jugent et le regardent d’un œil critique, et ont ceci et cela à critiquer et à reprocher ? Non ! Il va là où Il peut apporter le salut, où Il peut apporter la paix, où Il peut apporter le pardon, là où Il peut apporter la guérison. Il va là où Il est accueilli chaleureusement. 

Aujourd'hui encore, ce soir encore, ton heure et la mienne peuvent avoir sonné : « Je veux entrer dans ta maison ». Parfois, Dieu a des voies étranges avec nous, et parfois nous devons un peu descendre de quelque part, afin que nous puissions laisser entrer le Seigneur dans notre maison, dans notre vie. Et quand Il est entré, alors quelque chose se passe. Vous connaissez, oui, le résumé est au verset 9 :

« Jésus lui dit : Aujourd'hui le salut est entré dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham ».

Voilà la chose ! La femme était une fille d'Abraham, l'homme aussi, un fils d'Abraham ; puis ils étaient tous fils et filles de Dieu. Le Seigneur est venu pour appeler ceux qu'Il a connus, qu'Il a vus comme Abraham, et qui font fidèlement ce qu'Il a dit, qui sont prêts à partir, même sans connaître la destination.

Je pense que le Seigneur a dit à Abraham (Genèse 22 : 2) : « Sacrifie ton fils sur la montagne que Je te montrerai ». La montagne n'était pas encore visible, il devait faire un voyage de trois jours, mais il est arrivé à destination. Il savait, il connaissait la direction, même s'il ne voyait pas encore le lieu en question. Mais la direction doit être bonne, même si nous ne voyons pas encore directement le but final devant nous, mais la direction doit être bonne. Et au moment où nous rencontrons réellement Jésus, nous sommes alors orientés divinement ; alors la direction est correcte, car c'est la direction de Dieu.

Oui, le point au verset 9 est : « Aujourd'hui le salut est entré dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham. Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu ».

Nous devons le dire librement et ouvertement : Les enfants de Dieu ont eux aussi été entraînés dans l'abîme par la chute originelle, et la rédemption que Dieu nous a offerte et donnée en Christ consiste à ce qu'Il a eu pitié de nous et nous a accepté. Et c'est en cela que consiste la grâce dont nous avons tous lu dans Éphésiens chapitre 2 : « C'est par grâce que vous avez été sauvés ». Le sang a été versé pour que notre culpabilité soit expiée et pardonnée, mais le salut est une pure grâce de Dieu. Il est dit ici au verset 5 d'Éphésiens 2 dans la suite :

« Ressuscités avec Christ. C'est par grâce que vous avez été sauvés ».

Qu'est-ce que la grâce ? Oui, Dieu Se tourne vers nous sans que nous ne le méritions ou que nous n'en soyons dignes. Qui était Abraham ? Au-delà du fleuve Euphrate, il servait des dieux avec son peuple, et soudain Dieu lui a accordé Sa grâce. Qui était Moïse à qui le Seigneur dit : « Je fais grâce à qui je fais grâce » ? Un homme qui était en plein dans la loi et qui ressentait lui-même la dureté de la loi, à cet homme, Dieu dit : « Je fais miséricorde à qui je fais miséricorde, et je fais grâce à qui je fais grâce ». « C'est par grâce que vous avez été sauvés ». La grâce n'est pas un mérite, et on n'en est pas digne. Il est dit au verset 8 d’Éphésiens 2 :

« Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, non, c'est le don de Dieu ».

Est-ce que ça peut être dit de manière plus claire ? Qui veut se glorifier d'avoir été sauvés ? Que celui qui veut se glorifier, se glorifie du Seigneur et se glorifie de la grâce qui lui a été accordée. En nous offrant la réconciliation en Christ, Dieu nous a également offert le salut comme un don de grâce. C'est un don de grâce de notre Dieu. La foi a déclenché la chose. 

Comme Abraham a cru Dieu, chaque être humain issu de la semence divine, doit croire Dieu ; et c'est à ce moment-là que l'alliance que Dieu a conclue avec nous à Golgotha, c'est à ce moment-là qu'elle prend effet. Lorsque notre Seigneur a dit : « Ceci est Mon sang, le sang de la nouvelle alliance », Dieu l'a établi, Il a établi l'alliance, Il a déchiré la lettre de condamnation qui avait été écrite sur base de l'ancienne alliance et qui était contre nous, et Il nous a pardonné, Il Nous a fait grâce. Verset 8 :

« C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ».

Quel cadeau ! Quel don ! Tu n'as rien fait pour cela, c'est un don de Dieu, par grâce. Et pour cela, nous voulons remercier notre Seigneur pour toujours. Il est dit ici au verset 9 d’Éphésiens 2 :

« Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions ».

Même les œuvres que nous voyons ou entendons maintenant ou que nous pouvons accomplir maintenant, Dieu les a déjà préparées d'avance pour nous, afin que personne ne puisse dire : « Oh, oh, voilà ce que j'ai fait ! ». Non, rien du tout. Si tu l'as fait, c'est que c'est Dieu qui te l'a directement présenté pour que tu ne fasses que le voir et l'accomplir. Il en est ainsi afin que personne ne puisse se glorifier. 

Terminons par le merveilleux passage qui nous a été lu en premier. Éphésiens 2 verset 4 :

« Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts à cause de nos transgressions, il nous a rendus la vie avec Christ. C'est par grâce que vous êtes sauvés ».

Puissions-nous aujourd'hui louer cette grâce de Dieu, si elle a été véritablement manifestée et révélée en nous ! Et personne ne devrait garder le silence, mais comme nous l'avons lu ici dans Luc 18, les personnes en qui le Seigneur S'est glorifié, ces personnes l'ont loué, et tous les autres se sont joints à la louange de ceux en qui Dieu S'est glorifié. 

Et aujourd'hui, nous voulons faire de même. Si le Seigneur a fait de grandes choses en toi, remercie-le brièvement, et nous remercierons avec toi ; alors nous prierons le Seigneur comme il se doit. Que Son nom soit loué ! Amen.

Fais grâce, Seigneur, afin que chacun de nous se sente personnellement concerné, interpellé, et se voie à la place de cette femme et de cet homme ; et que nous puissions Te voir, T'entendre, T'expérimenter et voir ce que Tu es capable de faire, Ton salut, Ta grâce et tout ce qui en fait partie. Bien-aimé Seigneur, que nous ne soyons pas seulement des spectateurs de ce que Tu as fait pour les autres, mais que nous puissions aussi témoigner avec gratitude que Tu as fait de grandes choses en nous. 

Bien-aimé Seigneur, le premier amour a refroidi en nous. Les choses ne sont plus si fraîches pour nous. Elles ne nous submergent plus comme avant. Seigneur, nous Te prions que Tu puisses rallumer un feu, nous redonner ce premier amour, nous donner les armes nécessaires. 

Ô Seigneur bien-aimé ! Nous Te remercions pour ce soir et nous Te prions : Aie Ton chemin avec nous, par grâce ; au nom de Jésus-Christ, amen ! Amen !