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Ewald Frank

Krefeld le 16 novembre 1986 à 10 heures 00

LE VRAI GRAND SOUVERAIN SACRIFICATEUR

(Retransmis le 11 mai 2025)

Loué et remercié soit notre Seigneur pour le grand privilège qui nous est accordé d'être réunis en Sa présence, d'entendre Sa Parole, de pouvoir y croire tel qu'elle est écrite, d'y adhérer, d'avoir également un oui à tout ce qui a été promis dans la Parole.

Je crois qu'il existe des personnes qui sont nées de la semence de la Parole, et qui, grâce à l'Esprit qui a inspiré la Parole, ont une relation avec Dieu et avec la Parole ; et c'est pourquoi elles acceptent, elles reçoivent et croient comme le dit l'Écriture.

On croit beaucoup de nos jours, mais chacun croit comme il veut, chacun croit ce qu'il veut. Les vrais enfants de Dieu croient ce que dit l'Écriture, et tel que l'Écriture le dit. Leur foi est fondée sur la Bible. J'ai également fait cette expérience ces dernières semaines, et j'ai vu comment des gens parviennent à dire simplement : « Oui, la Bible n'a été écrite que par des hommes ! Ce n'est pas Dieu Lui-même qui l'a écrite ! Et puis, il y a toutes ces traductions. Qui peut nous garantir que c'est toujours encore la parole de Dieu ? ». Nous avons déjà cette certitude, personne n'a besoin de nous la donner.

Vous savez, même si on lit les traductions les plus diverses et que l'on remarque des différences, un enfant de Dieu sincère peut toujours se réjouir de tout son cœur. Nous n'y voyons aucune contradiction, au contraire, nous voyons la diversité, la diversité dans laquelle Dieu Se révèle. Il y a cependant quelques passages qui sont très marquants ; je pense maintenant au chapitre 4 de Zacharie, où il est question de la pierre de faîte. Zacharie 4 verset 7. Dans une traduction, il est écrit que la pierre de faîte est posée sous les acclamations : salut, salut, salut à lui ; l'autre traduction dit : « Sous les acclamations : grâce, grâce, grâce à lui ». C'est une grande différence quand on considère déjà ces deux mots séparément puis qu'on les compare. Mais, quand on a fait l'expérience de la grâce et du salut, on les associe et on loue et glorifie d'autant plus le Seigneur.

Nous ne nous soucions pas du tout des traductions ou de la parole de Dieu. Notre seule préoccupation est d'être là lorsque le Seigneur achèvera Son œuvre, lorsque la pierre de faîte, qui est aussi la pierre angulaire, prendra sa place, et que nous vivrons tous l'achèvement. Nous n'avons besoin de rien d'autre. Que les uns crient : « Grâce, grâce ! », les autres : « Salut, salut », les autres encore : « amour, amour », peu importe ! Chantons-le en chœur, chacun selon son cœur, et nous louerons et glorifierons tous le Seigneur. C'est aussi simple que cela, si on ne complique pas les choses.

Eh bien, ce matin encore, nous vous souhaitons la bienvenue cordialement. Que Dieu vous bénisse ! On ne peut que répéter ce que dit déjà l'Écriture : « Il plaît au Père de donner le royaume au petit troupeau » (Luc 12 : 32), pas à la grande masse, mais au petit troupeau, aux élus. « Beaucoup sont appelés, peu sont élus » ; et les élus seront en accord avec la parole de Dieu. Ils devront peut-être emprunter des chemins difficiles auparavant. Tous les chemins difficiles en valent la peine s'ils mènent au Seigneur, s'ils débouchent sur la grâce de Dieu, alors ils en valent tous la peine. Nous ne regardons donc pas ce qui nous amène au Seigneur, mais le Seigneur vers qui nous avons été conduits.

Différentes circonstances peuvent amener une personne à invoquer le Seigneur, à reconnaître qu'elle a besoin de Son aide et de Son salut, mais nous voyons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Et puis, on peut continuer à lire dans Romains 8 où il est écrit : « Qui nous séparera de l'amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur ? ». L'amour de Dieu nous a unis à Lui. Qu'est-ce qui peut nous séparer alors, si Dieu nous a unis ? 

Nous sommes si heureux d'être liés à vous tous de tout notre cœur. N'oubliez pas que nous passerons l'éternité ensemble. Nous voulons toujours pouvoir nous regarder dans les yeux avec clarté et sincérité. Et, de la manière dont nous nous regardons et nous nous parlons, c'est ainsi que nous voulons aussi parler les uns des autres. Même lorsque nos chemins ne se séparent que sur le plan terrestre, nous nous tournons peut-être le dos, que nous disions encore ce que nous dirions en présence de ceux que nous avons rencontrés auparavant.

Si chacun de nous ne disait sur autrui que ce qu'il pourrait vraiment dire en sa présence, ce serait déjà un bon pas dans la bonne direction. Croyez-vous cela ? Oh oui ! Ce serait déjà un bon pas dans la bonne direction. Et si nous allions encore plus loin ? Nous avons deux jambes après tout, si nous allions encore plus loin et que nous ne disions que ce que nous dirions en présence directe du Seigneur, ce serait alors un grand pas dans la bonne direction ; et alors la direction serait la bonne, et ce que nous dirions serait juste, et nous pourrions alors nous présenter devant Dieu et les uns devant les autres. Que ce soit notre devise à tous, ne pas seulement y réfléchir superficiellement, mais simplement dire au plus profond de nous-mêmes : « Seigneur, fais de nous des personnes qui marchent dans Tes voies, qui sont en accord avec Toi et avec Ta parole ».

Qui m'a dit hier : « Frère Frank, c'est simplement une pancarte accrochée dans la maison ou dans l'appartement avec des dictons ou des textes bibliques, mais, a-t-il dit, si les choses se passent tout autrement que ce que dit la citation, que faire alors ? ». Oui, j'ai répondu : « Nous devons veiller à ne pas faire de citations et à ne pas les accrocher, même si elles sont des plus pieuses ; mais à être d'abord prêts à vivre ce que la parole de Dieu nous dit ». Car tout le monde peut prononcer des citations pieuses et des citations bibliques, accrocher des citations sur les murs, commencer dès l'entrée de la maison, au-dessus de la porte ; à moins que Dieu ne nous accorde vraiment Sa grâce, sinon, les citations restent accrochées, et nous sommes tout à fait ailleurs. Soyons donc en accord avec le Seigneur.

Je voudrais aujourd'hui parler de la pensée que nous avons brièvement évoquée hier soir, concernant le ministère sacerdotal. Hier, nous avons médité sur le Psaume 73, et j'avais lu pendant la journée le passage de la Bible dans la traduction de Luther dans les Actes des Apôtres chapitre 23. Je voudrais maintenant le relire ici dans la Bible de Luther. Actes des Apôtres chapitre 23, nous lisons ici le verset 1 :

« Paul regarda le sanhédrin (le conseil), et dit : Vous, hommes, bien-aimés frères, j’ai vécu jusqu’à ce jour avec une bonne conscience devant Dieu. Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui l'entouraient de le frapper sur la bouche. Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, mur blanchi ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu me fais frapper contrairement à la loi ! Ceux qui étaient autour dirent : Tu oses insulter le souverain sacrificateur de Dieu ! Paul répondit : Bien-aimés frères, je ne savais pas que c'était le souverain sacrificateur ; car il est écrit : Tu ne maudiras pas le chef de ton peuple ».

Voilà pour cette parole. Nous en viendrons bientôt à notre partie de la réflexion, et nous en tirerons la leçon. 

Ce que nous trouvons ici est étrange. Vous savez que dans l'Ancien Testament, Dieu avait des sacrificateurs, Il avait un souverain sacrificateur ; et les sacrificateurs accomplissaient leurs services, y compris le souverain sacrificateur, qui entrait une fois par an dans le lieu très saint, avec le sang de l'expiation, de la réconciliation. 

Et ici, c'était le souverain sacrificateur qui avait ordonné de frapper Paul sur la bouche. Il n'avait parlé que très brièvement, sans même faire d'introduction. Il avait seulement dit au grand conseil : « Hommes, bien-aimés frères, j'ai vécu jusqu'à ce jour avec une conscience en paix devant Dieu », et c'était déjà fini ! À leur avis, il n'était pas du tout en relation avec Dieu ! À leur avis, il avait bouleversé tout ce que Dieu avait ordonné, il avait qualifié les choses de l'Ancien Testament comme étant dépassées, et avait proclamé la nouveauté qui nous avait été donnée dans la nouvelle alliance. Et il y avait là des gens qui s'accrochaient à l'Ancien, et jugeaient tout selon ce qu'ils connaissaient jusqu'alors, sans s'orienter, sans aller plus loin, sans comprendre qu'une nouvelle époque, une nouvelle alliance avait commencé.

Nous pouvons observer la même chose tout au long de l'histoire des communautés religieuses. Les hommes se sont toujours orientés vers ce qui était déjà connu, vers la tradition, et ont toujours rejeté ce que Dieu révélait de nouveau. Seul le petit reste auquel Dieu a vraiment accordé Sa grâce, l'a accepté.

Lorsque le souverain sacrificateur Ananias entendit Paul dire qu'il avait vécu jusqu'à ce jour avec une bonne conscience pure devant Dieu, ce fut la fin. Il ordonna alors à ceux qui se tenaient près de lui de le frapper sur la bouche. C'était indigne de lui, car c'était lui qui occupait cette position, et pas Paul ! Mais devant Dieu, tout était vraiment très différent : L'un était dépassé, l'autre présenté comme légal, entré en vigueur. Nous ne voulons pas entrer ici dans les détails, car ce qui suit est plus important pour nous. Il est écrit ici, au verset 3 :

« Mais Paul lui cria : Dieu te frappera, mur blanchi ! ».

C'était une parole dure, pas facile. Cet homme était souverain sacrificateur. Qui était Paul ? Mais il dit : « Dieu te frappera, mur blanchi ! ».  Réaction directe. Je ne suis pas juge, mais tous ceux qui restent spirituellement immobiles, mourront ; et tout le mélange liquide utilisé pour recouvrir les murs ensuite, pour embellir ou repeindre la chose, ne servira à rien. Ce qui compte, c'est ce qu'il y a à l'intérieur d'une personne, pas la façade, pas l'extérieur, mais l'intérieur. Et l'intérieur ne peut être juste que s'il vient de Dieu, et alors il sera aussi en accord avec Sa parole.

Ceux qui se tenaient là et qui devaient le frapper, dirent alors : tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu. Pas seulement le souverain sacrificateur, mais il est écrit ici : « Le souverain sacrificateur de Dieu ». 

Je vais vous lire tout de suite ce qui est écrit du Souverain Sacrificateur que Dieu a désigné pour entrer dans le sanctuaire céleste. Ni le sacrificateur, ni le souverain sacrificateur n’avait reconnu le véritable Souverain Sacrificateur de Dieu qui est entré dans le sanctuaire céleste avec Son propre sang.

Nous allons parler aujourd'hui un peu de la manière dont notre service sacerdotal, en tant que croyants, peut être rendu juste devant Dieu, notre service de sacrificateur, non pas comme des murs blanchis, comme des tombeaux remplis d'ossements, mais comme des rendus vivants, comme des nés de nouveau, comme des personnes qui ont reçu la grâce de Dieu, comme des personnes qui ont un devoir devant la face de Dieu.

Ici, voici ce que dit le verset 5 que je voudrais lire :

« Paul dit : Bien-aimés frères, je ne savais pas que c'était le souverain sacrificateur ».

Il a déjà omis le mot « de Dieu » devant, n'est-ce pas ? Il a dit seulement : « le souverain sacrificateur ». Il n'a dit que souverain sacrificateur. « Car il est écrit : Tu ne maudiras pas le chef de ton peuple ». Il connaissait bien les Écritures, y compris ce qui est écrit dans Exode 22 verset 27.

Mais, laissez-moi maintenant vous lire quelques passages, afin de vérifier si nous avons bien compris en quoi consiste notre service de sacrificateur. La première parole est dans l'Apocalypse chapitre 1, versets 5 et 6. Ici, les salutations sont données, puis il est dit au verset 5 :

« Et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né d’entre les morts, et le souverain des rois de la terre ! À celui qui nous aime et qui nous a racheté de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, pour toute éternité ! Amen ! ».

Il a fait de nous des rois et des sacrificateurs. Quelle était la tâche des sacrificateurs ? Quelle était la tâche du souverain sacrificateur ? Comment ont-ils accompli leur service ? Comment et où Dieu a-t-Il répondu ? Quand Dieu les a-t-Il rencontrés ? Où Dieu les a-t-Il rencontrés ? Quelle était la base de la rencontre avec Dieu, de la réconciliation avec Dieu ? À quoi cela ressemblait-il ? Nous lisons un passage de Romains 15. Romains chapitre 15, verset 16. Paul dit ici au verset 16 :

« Je dois en effet être un serviteur de Jésus-Christ pour les païens ; et comme tel, accomplir le service de la sacrificature sacerdotale du message de salut de Dieu, afin que les païens deviennent une offrande agréable à Dieu, sanctifiée par le Saint-Esprit ». 

Restons là pour un moment. Nous avons tous lu ensemble dans la parole d'introduction, dans Éphésiens 1 verset 3, ce qui est écrit là. Les pensées de Dieu qui sont exprimées ici sont très importantes. Éphésiens 1 verset 4 :

« Car en lui Dieu nous a choisi avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irréprochables devant sa face ; et il nous a prédestinés dans son amour selon le bon plaisir de sa volonté, à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bienveillant dessein de sa volonté ».

Donc, c'est Dieu qui a pris la décision à notre égard d'être établi dans la filiation, comme fils. Le pardon, le plan de Dieu ont été décidés avant la fondation du monde.

À propos de la fonction, du service de sacrificateur, pour que nous ayons cela à l'esprit sous les yeux pendant notre réflexion, les sacrificateurs se présentaient dans la présence de Dieu, et en particulier le souverain sacrificateur, toujours après avoir offert un sacrifice. Sans effusion de sang, il n'y avait pas de réconciliation, pas de rédemption, pas d'accès à Dieu. Déjà, Abel avait offert un agneau à Dieu, et cela était agréable à Dieu. Il savait de quoi il s'agissait. 

Si nous voulons accomplir un véritable service de sacrificateur dans la prière les uns pour les autres devant la face de Dieu, il n'y a qu'un seul fondement : Avant de présenter les choses qui nous tiennent à cœur, nous devons nous appuyer sur ce qui s'est passé sur la croix, à Golgotha. Nous devons dire : Seigneur, ou Dieu Tout-Puissant, quelle que soit la formulation, chacun est conduit par le Saint-Esprit et peut se sentir libre de s'adresser à Dieu comme il le souhaite, mais le fondement de la proximité de Dieu doit toujours être le sang de l'Agneau. 

Le sang versé de l'Agneau de Dieu doit être le fondement, de telle sorte que nous reconnaissions que par le sacrifice offert par Dieu, le mal a été réparé une fois pour toutes, que nous n'avons plus rien à faire nous-mêmes, mais que nous pouvons recevoir ce qui a été accompli pour nous et pour les autres ; alors la lutte et les supplications se transformeront en louanges et en actions de grâce, car nous aurons compris de Dieu ce qui nous a été donné. Paul écrit ici : 

« Je dois en effet être un serviteur de Jésus-Christ pour les païens ; et comme tel, accomplir le service de la sacrificature sacerdotale dans l'évangile, afin que les païens deviennent une offrande agréable à Dieu, sanctifiée par le Saint-Esprit ».

Ce n'est pas une rédemption que nous réalisons nous-mêmes, une sanctification que nous réalisons nous-mêmes ; mais la rédemption par le sang de l'Agneau, purifiés par Dieu, purifiés par la parole qui nous a été révélée par l'Esprit ; comme le dit l'Écriture : « Purifiés dans le pain d'eau de la parole » (Éphésiens 5 : 26). Les deux ont leur place et leur raison d'être dans le domaine auquel ils s'appliquent.

Passons à l'épître aux Hébreux qui dit tellement de choses sur ce sujet, que nous aurions besoin de beaucoup de temps pour en effleurer seulement la surface. Je voudrais lire Hébreux chapitre 2 verset 11, puis chapitre 3, verset 1. Hébreux 2 verset 11 :

« Car tous deux, celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus du même Père. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères ».

Les deux, celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés, celui qui rachète et ceux qui sont rachetés, celui qui fait grâce et ceux qui ont reçu grâce, celui qui pardonne et ceux qui sont pardonnés, sont issus du même Père. Par la même parole, par le même Esprit par lequel Christ a été engendré, tous les fils et toutes les filles de Dieu sont engendrées à Son image. De même que nous sommes tous issus d'Adam sur la terre, nous sommes tous issus du second Adam sur le plan spirituel, qui est le Christ. Et quand cela sera manifesté, nous Lui serons semblables. Ne perdons pas de vue cette haute vocation et ce noble objectif. Hébreux chapitre 3 verset 1 :

« C'est pourquoi, frères saints, qui avez part à une vocation céleste, fixez vos yeux sur l'envoyé de Dieu et souverain sacrificateur de notre confession, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l'a établi, comme Moïse l’a été dans toute la maison de Dieu ».

Nous devons fixer nos yeux sur Jésus, le Souverain sacrificateur de notre confession. Oui, que se passe-t-il en nous lorsque nous fixons nos regards, non seulement sur Jésus, mais sur Jésus en tant que Souverain sacrificateur ? Beaucoup parlent aujourd'hui de Jésus, beaucoup parlent du Christ. Le pape dit à Bombay : « Le Christ est dans toutes les religions ! ». Que se passe-t-il en nous lorsque nous sommes invités à regarder à Jésus-Christ, à le regarder comme le Souverain sacrificateur de notre confession ? Que se passe-t-il alors ? Nous devons alors le contempler dans ce qu'Il a fait en tant que Souverain Sacrificateur. Nous devons le voir comme le Souverain Sacrificateur qui offre le sacrifice, le sacrifice valable une fois pour toutes, et qui, en tant que Souverain Sacrificateur, entre dans le sanctuaire céleste avec Son propre sang, pourquoi ? Pour nous offrir une rédemption valable éternellement. Nous y reviendrons dans un instant.

Tournons nos regards, fixons nos regards sur Jésus, le Souverain Sacrificateur de notre confession. Nous confessons ce qu'Il a fait pour nous, et nous le croyons de tout notre cœur et de toute notre âme. On pourrait maintenant lire dans Hébreux 4 la promesse d'entrer dans le repos qui n'a pas encore été accomplie, et que Dieu a fixé un nouveau temps, un aujourd'hui. Mais, nous continuons tout de suite. Hébreux chapitre 4, maintenant le verset 14 :

« Puisque nous avons un souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons fermement notre confession ».

Au chapitre 3 verset 1, nous avons été invités à fixer notre attention sur Jésus, comme le Souverain Sacrificateur de notre confession. Ici, au verset 14 d’Hébreux 4, il nous est dit : 

« Puisque nous avons un souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons fermement notre confession. Nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; mais un qui, en toutes choses, a été tenté comme nous, seulement sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins ».

Donc, ne restons pas à distance pour admirer ce qui s'est passé pour nous, mais approchons-nous pour y prendre part. Que s'est-il passé dans l'Ancien Testament ? Tout le peuple attendait ce jour toute l'année, le grand jour de la réconciliation, le jour où le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint avec le sang, pour se présenter devant le trône de la grâce. Et Dieu S'est révélé là, Dieu a répondu dans ce lieu, Dieu a aidé, réconcilié ; il y avait la grâce, il y avait le salut, il y avait le pardon. Nous devons voir la même chose ici, afin de ne pas passer notre vie à demander : « Seigneur, pardonne-nous, pardonne-nous », mais de pouvoir dire un jour : « Seigneur, en tant que Souverain Sacrificateur, Tu as offert le sacrifice unique ». 

Et ne demandons pas comment Il pouvait être à la fois Souverain Sacrificateur et Agneau.  Il était l'Agneau de Dieu qui a été offert, Il était en même temps le Souverain sacrificateur qui l'a offert. Ne demandons pas comment Il peut Se révéler dans le ciel comme Père, sur terre dans le Fils, et en nous par le Saint-Esprit. Remercions Dieu que cela soit arrivé. Nous ne pouvons pas expliquer ces choses immenses et merveilleuses. Comment peut-Il être à la fois Souverain Sacrificateur et Agneau ? Comment peut-Il être Fils de Dieu, Fils de David, Fils de l'homme, Roi, Sacrificateur, Prophète ? Il est tout en tous. Heureux celui qui ne se heurte pas à Lui et ne s'irrite pas contre Lui ; mais qui trouve en Lui la guérison, qui trouve le salut, à qui la grâce est accordée.

Nous avons un Souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux, vous pouvez le lire dans Philippiens et Colossiens, après avoir offert le sacrifice sur le mont Golgotha et être ressuscité, Dieu l'a élevé au-dessus de tout et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; et en ce nom, tout genou fléchira et toute langue confessera qu'Il est le Seigneur.

Aujourd'hui Il est élevé au-dessus de tout. À l'époque, Il a été élevé de la terre, sur la croix, dans l'opprobre et la honte. Maintenant Il est élevé au-dessus de toute mesure, et a reçu un nom en héritage, comme le dit également l'épître aux Hébreux au chapitre 1 verset 4, un nom qui est supérieur à tout autre nom.

Pour nous, cela a une signification toute particulière. Il était le véritable Souverain Sacrificateur. Le souverain sacrificateur qui voulait faire taire Paul ou lui interdire de parler, était un souverain sacrificateur humain qui n'avait pas compris que Dieu avait déjà établi quelqu'un d'autre, à savoir un Souverain Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non un sacrificateur selon l'ordre d'Aaron.

À l'époque, on ne comprenait pas le sens du Psaume 110 : « Tu es sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek ». On ne savait pas comment classer cela. Aujourd'hui nous pouvons regarder en arrière, et dire : « Seigneur, quel privilège, quelle grâce Tu nous as accordé que nous puissions voir et reconnaître si clairement Toi, Ton plan de salut, Tes actions et tout de l'œuvre de la rédemption, et que nous puissions y prendre part ! ». Le chapitre 5 verset 2 poursuit ainsi à propos du sacrificateur. Chapitre 5 d'Hébreux, verset 2 :

« Et il est bien à même de juger équitablement ceux qui sont ignorants et ceux qui s'égarent, puisqu'il est lui-même affligé de faiblesse ».

Nous ne pouvons pas tout lire. Je voudrais aborder les autres chapitres du Psaume 110 et en lire les versets. Psaume 110. Nous croyons en ce lieu que l'Ancien et le Nouveau Testament concordent si parfaitement que c'en est tout simplement bouleversant. Psaume 110 verset 1 :

« Ainsi parle le Seigneur à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. Le Seigneur étendra de Sion le sceptre de ta puissance : Règne au milieu de tes ennemis ! Au jour de ta sortie, ton peuple sera plein de zèle ; revêtus de sainteté comme la rosée de l'aurore, tes jeunes soldats viendront à toi ».

Oh ! On pourrait alors crier du fond du cœur : « Alléluia ! Amen ! Loué soit Dieu ! Loué soit le Seigneur ! ». Comme la rosée de l'aurore, ici, la jeune troupe doit apparaître. Et comme il est dit au verset 3 : « Ton peuple sera plein de bonne volonté le jour de Ta sortie armée », le jour que Dieu a fixé ou dans le laps de temps que Dieu a fixé pour accomplir la dernière victoire avec Son peuple. Il ne sera pas obstiné, mais plein de bonne volonté, en accord avec Sa parole, et nous avancerons au nom du Seigneur, emportés par la puissance de Dieu, lorsqu'Il Se préparera à accomplir Son œuvre, à achever Son œuvre, non seulement plein de bonne volonté le jour de la marche, de la sortie armée, mais revêtus de parure sacrée ! Alléluia ! Et Son épouse s'est préparée, et il lui a été donné se revêtir d'un lin blanc, éclatant, et c'est la justice de Dieu qui a été accordée aux saints. Par quoi et quand ? Par le sacrifice accompli sur la croix à Golgotha.

Croyez-le avec assurance, il n'y aura pas d'autre sacrifice. Un seul sacrifice suffit pour tous une fois pour toutes ! L'important est que nous reconnaissions maintenant que le voile s'est déchiré. Lorsque le souverain sacrificateur des biens à venir passât à travers le voile, celui-ci se déchira de haut en bas. Le chemin est libre, le trône de la grâce est accessible à tous. Et je pense que c'est ce que nous devons reconnaître dans la foi, afin de ne pas tourner autour de nous-mêmes, mais simplement de voir ce chemin nouveau et vivant, et de le suivre, car, nous le lirons peut-être encore, dans le Psaume 110 verset 4, il est écrit :

« Le Seigneur l'a juré, et il ne le regrettera pas : Tu seras sacrificateur éternellement, selon l'ordre (ou la classe) de Melchisédek ».

Quelle parole merveilleuse ! Nous pouvons lire dans Genèse 14 et Hébreux 7 qui est Melchisédek : Il n'avait ni père, ni mère, Il n'avait pas de commencement, Il n'avait pas de fin, Il est Roi pour toujours : Roi de Salem, Roi de justice, Roi des rois. Alléluia ! À cette époque, Il n'était pas encore devenu homme, à cette époque, Il n'était pas encore né comme Fils, c'est pourquoi Il n'avait ni père, ni mère. Maintenant Il est fils de Dieu, Il a un Père céleste, une mère terrestre ; mais Il reste le même, à savoir Roi selon l'ordre de Melchisédek. Le fait de s’être fait chair n'a rien changé à Sa divinité. Il reste ce qu'Il était pour l'éternité ! Alléluia ! Loué soit le nom du Seigneur ! 

Les hommes se creusent également la tête à ce sujet et se demande : « Oui, comment peut-Il être au ciel et comment peut-Il être sur la terre ? ». Alors, dites-moi en toute confiance : Comment peut-Il être ici et en Amériques en même temps ? Ce serait la même chose, la même question ! Une telle question est enfantine, pour ne pas dire stupide ! Dieu est Esprit de par Sa nature ; Dieu est omniprésent ! Le psalmiste dit dans le psaume 139 : « Si je m'en allais pour habiter au bout de la mer, même là Tu serais là ; et si je m'enveloppais dans la ténèbres, Ta main me conduirait et Ta main me saisirait ». Dieu n'est pas lié à l'espace et au temps, au contraire, Il est omniprésent et le reste ; et Il peut Se révéler comme Il le souhaite.

Je lis maintenant le verset 21 du chapitre 7 de l'épître aux Hébreux. Hébreux 7, verset 21 :

« Mais celui-ci avait un serment de la part de celui qui lui a parlé : Le Seigneur l'a juré, et il ne le regrettera pas : Tu es sacrificateur pour l'éternité. Jésus est donc d'autant plus devenu le garant d'une alliance meilleure ».

Qu'est-ce qu'un garant ? Un garant est responsable de tout ce qu'il possède. Si je signe une garantie et que quelqu'un achète pour un million et que je me porte garant, je dois certainement avoir plus que ce qui a été acheté, afin de fournir une sécurité. Vous pouvez me croire, le Dieu Tout-Puissant a la plénitude. Il pouvait Se porter garant de tout ce qui nous a été donné en Jésus-Christ. Ne pensez pas que Dieu devrait un jour déclarer faillite ou faire faillite. Notre Dieu a la plénitude. Il S'est porté garant de tout ce qui nous a été donné dans la nouvelle alliance.

Comment notre foi pourrait-elle s’élever davantage ! Et nous devrions nous dire : « Seigneur, Dieu du ciel et de la terre, Tu Te tiens derrière tout ce que Tu nous as promis dans la nouvelle alliance ; et ce que Tu nous as donné par grâce, Tu T'es porté garant pour que cela nous soit rendu, afin que nous obtenions ce qui nous revient, et que nous comprenions que rien ne peut aller de travers ». Le garant à qui tout appartient dans les cieux et sur la terre, Se tient derrière le contrat, derrière le Testament. Il Se tient derrière. Le Seigneur pouvait dire à l'époque : « Ceci est la nouvelle alliance dans Mon sang ». Il Se tient derrière tout ce qu'Il a promis. Nous lisons ensuite dans Hébreux 7, verset 26.

« Car il nous fallait aussi avoir un tel souverain sacrificateur qui est saint, irréprochable, sans tache, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux. Il n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même. En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est achevé pour l'éternité ».

Dieu a juré : Tu es mon Fils, Je T'ai engendré aujourd'hui ; Tu es sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek. Quelles pensées et paroles merveilleuses trouvons-nous ici, dans les saintes Écritures ! Il a établi un Fils qui est achevé pour l'éternité, et en Lui et par Lui, nous aussi, nous avons été achevés pour l'éternité. De même qu'Il était et qu'Il est le Fils de Dieu, de même nous avons été fait fils et fils de Dieu par Lui ; de même qu'Il était et qu'Il est encore aujourd'hui le Souverain Sacrificateur, l'Intercesseur et le Médiateur, de même nous avons été faits pour être un peuple de sacrificateurs.

Passons par la foi au-delà du voile, entrons dans la présence même de Dieu, mais toujours sur la base du sang. Nous n'avons plus besoin de nous frayer un chemin, il est déjà frayé, tracé ! Nous n'avons plus besoin de déchirer le voile, il est déjà déchiré ! Nous n'avons plus besoin d'offrir de sacrifices, il a déjà été offert ! Mais nous devons sans cesse reconnaître ce qui a été fait pour nous, nous en réjouir et en remercier Dieu.

Que pourrions-nous faire ? Que pourrions-nous offrir pour être réconciliés avec Dieu ? La réconciliation a eu lieu ! 2 Corinthiens 5 verset 19 : « Dieu était en Christ », pas Il sera un jour en Lui. « Il était en Christ et a réconcilié le monde avec Lui-même ». Christ est le Souverain sacrificateur, Il a offert le sacrifice, le sang saint a coulé, la nouvelle alliance est en vigueur, et Dieu S'est engagé en tant que garant à ce que tout ce qui a été promis soit accompli, soit exécuté.

Frère Branham le dit si bien dans l'un de ses sermons : « Si une chose nous revient de droit et qu'elle nous a été enlevée, nous avons le droit de la réclamer à Dieu, et de donner l'ordre, de l'exécuter, afin que ce qui nous revient de droit nous revienne par grâce ». Vous connaissez tous l'histoire qu'il a racontée lorsque la voiture a été volée. Les gens sortaient de la réunion, la voiture avait disparue avec tous leurs biens, et les frères et sœurs sont venus le voir et lui ont raconté ce qui s'était passé, puis ils se sont agenouillés et ont prié ; et soudain, il a fait usage de ce droit, et il a vu la main du Seigneur venir sur le voleur de cette voiture, et il a vu comment l'Esprit de Dieu a convaincu ce voleur, et comment la voiture a été garée dans telle et telle ville, dans telle et telle rue. Il a dit au frère : « Va chercher ta voiture volée dans tel et tel endroit ». Vous pouvez imaginer à quel point cela a été bouleversant ! Et frère Branham a pris cela comme exemple pour montrer que nous avons le droit de réclamer à l'ennemi ce qu'il nous a injustement volé et pris.

Il s'agit en fait de la restauration complète, du rétablissement de toutes choses qui doit atteindre son point culminant dans les derniers jours, afin que tout ce que l'ennemi a volé à l'Église lui soit restauré, restitué, afin que nous puissions nous tenir debout en tant qu'Église du Dieu vivant, comme l'Église se tenait debout au commencement. Permettez-moi de poursuivre la lecture dans Hébreux 9 verset 11 :

« Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire qui n'est pas de cette création ; ce n'est pas non plus au moyen du sang des boucs et des veaux, mais au moyen de son propre sang qu’il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire céleste et qu’il a accompli une rédemption éternelle ».

Quelle parole puissante ! Souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek. Ce souverain sacrificateur de Dieu est entré dans le sanctuaire de Dieu avec le sang divin de l'Agneau.

Vous savez bien que nous croyons que Jésus-Christ a été engendré par l'Esprit, et qu'il y avait dans Son corps du sang saint, que ce sang saint a coulé pour nous. Pour nous, croyants, il n'y a rien de pire pour offenser notre Seigneur et nous-mêmes, que de remettre en question cette naissance virginale, cette conception par l'Esprit. Cela me rappelle une conversation que j'ai eu ces dernières semaines avec plusieurs personnes autour d'une table. Il y avait une femme docteure en Germanistique et en Philosophie, et elle a dit : « Monsieur Frank, cela m'est égal que le Christ ait été conçu par l'Esprit ou qu'il ait eu un père terrestre ! ». Je vous le dis, cela m'a transpercé le cœur ! Cette femme n'est vraiment pas allée plus loin, c'était la fin pour elle. C'était alors à mon tour, et j'ai dit : « S'il avait été engendré sur la terre, Il aurait alors eu besoin du salut comme tous les hommes, depuis Adam » ; et j'ai ensuite démontré la nécessité de la conception par l'Esprit, afin que nous, qui avons été conçus selon la volonté de la chair, puissions maintenant être conçus selon la volonté de Dieu, par l'Esprit, afin d'être des fils et des filles de Dieu.

Mais ce qui est étrange, c'est qu'aujourd'hui, ils sont tous pieux, œcuménisme ici, union des communautés religieuses là-bas, et tout est si beau et si harmonieux comme jamais auparavant ! Oui, il est grand temps de provoquer un tumulte, comme à l'époque de la réforme. Que Dieu ait des hommes par lesquels Il peut parler, agir, Se révéler, qui s’opposent à cet esprit du temps. J'ai failli le dire : « Maudit un rempart par l'Esprit de Dieu ». Je ne m'en suis pas rendu compte pendant longtemps. Il faut parfois se trouver parmi des incroyants, écouter leurs conversations, et observer ce qui se passe. J'ai retrouvé vraiment la gratitude pour le privilège et la grâce que Dieu nous a accordé de pouvoir croire vraiment tout ce qui est écrit ici.

Ainsi, notre Seigneur, en tant que Souverain sacrificateur des biens à venir, est entré dans le sanctuaire céleste avec Son propre sang. Comment pourrons-nous nous présenter devant Dieu ? Comment pourrons-nous entrer en Sa présence ? Ce n'est qu'en suivant le même chemin qu'Il a emprunté, en empruntant ce nouveau chemin vivant, et en sachant que c'est à Golgotha, à Golgotha que cela s'est produit. C'est là que le sang a été versé pour le pardon et la réconciliation de tout le peuple de Dieu. Il y avait là un nouveau commencement, le commencement du nouveau chemin vivant qui mène à Dieu. 

Car Christ est sorti de Dieu et est retourné à Dieu, mais Il nous a inclus, nous a pris avec Lui et nous a ramené à Dieu avec Lui. Tous ceux qui étaient en Dieu depuis toute l'éternité, ont été arrachés au temps et immortalisés pour l'éternité en Dieu. Et nous serons là parce que nous étions déjà là avant que le temps commence. C'est ce que Jésus, notre Seigneur, a exprimé de manière si magnifique autrefois : « Tous ceux que le Père m'a donné viendront à Moi », tous. Comme nous l'avons lu dans l'introduction, Il nous a élus avant même la fondation du monde pour que nous soyons Ses fils et ses filles, et que nous nous tenions devant Lui dans la sainteté. Ce n'est pas hier ou il y a un an, mais depuis toute éternité qu'Il a conçu ce plan avec Son peuple. Et nous pouvons faire partie de ce qu'Il accomplit, à savoir l'œuvre de Ses mains, engendrés par le Saint-Esprit, comme Lui-même a été engendré.

Que dit l'Évangile selon Jean au chapitre 1 ? « Ceux qui ne sont pas issus de la volonté d'un homme, ni du sang d'un homme, mais ils ont été engendrés par Dieu » (Jean 1 : 13). « Celui qui est engendré de Dieu vainc le monde ; et la victoire qui a vaincu le monde, c'est notre foi », la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur. Acceptons-la aujourd'hui. Plaçons-nous sur le fondement divin sur lequel nous avons été placés, sur le terrain de la victoire de Golgotha. Acceptons-le avec foi pour nous, qu'Il est entré dans le sanctuaire céleste avec Son propre sang en tant que Souverain sacrificateur, afin de nous ouvrir et de consacrer un chemin nouveau et vivant, afin que nous aussi, nous puissions passer derrière le voile pour ancrer notre foi dans le lieu très saint, en présence de Dieu. Non pas la foi en nous-mêmes ou en quoi que ce soit, mais la foi en Dieu qui S'est révélée à nous en Jésus-Christ ; la foi qui justifie, la foi qui béatifie, la foi qui nous a délivré de toute condamnation et nous a réconcilié avec Dieu.

Paul se trouvait alors face à un souverain sacrificateur qui exerçait encore autrefois son service selon l'ordre d'Aaron, et qui n'avait pas compris que Dieu avait envoyé et établi un Souverain Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, qui avait offert le sacrifice unique pour tous, une fois pour toutes. Paul l’a ressenti dans son cœur ; et lorsque cet homme lui a dit : « Frappez-le », il a naturellement dû répondre : « C'est Dieu qui te frappera ».

Quelle tristesse nous envahit au plus profond de notre être, lorsque nous voyons des hommes sous couvert de religion et avec beaucoup de piété, être détournés de Dieu et de leur but ! Un grand désir monte alors en nous, celui que Dieu nous aide à porter à nouveau le vrai message de Dieu et à le transmettre à l'humanité. Que celui qui veut croire alors, croie ! Il y en aura certainement encore quelques-uns qui accepteront ce que Dieu a préparé pour nous.

Revenons à cette parole tirée de Romains 15, et nous terminons avec elle. Paul voulait accomplir le service de sacrificateur en faveur de ceux des nations qui étaient devenus croyants, et cela, d'une manière qui soit agréable à Dieu. Sur la base ? Sur la base de ce que le grand, le Souverain Sacrificateur a fait pour nous. Paul vient justement de souligner le salut et la réconciliation par le sang.

Les épîtres aux Hébreux aussi ne peuvent avoir été écrits par personne d'autre que Paul. C'est du moins ce que disent les cinq derniers versets du dernier chapitre. Franchement, parmi tous les disciples, qui qu'ils aient été auparavant, pêcheurs ou publicains, ou qui qu'ils aient été, aucun n’avait une connaissance aussi fondamentale de la Bible que ce Paul ! Et quand le temps est venu, que la lumière divine s'est levée et que l'illumination est venue, que s'est-il passé ? Il a alors pu mettre en ordre les choses qu'il savait déjà. Et s'il n'avait pas pu le faire, le Saint-Esprit lui en aurait donné la capacité, l'aurait équipé, revêtu, et lui aurait montré les différents liens et contextes. Les épîtres aux Hébreux sont certainement parmi les plus profondes qui nous montrent l'œuvre de rédemption.

Acceptons-le et remercions Dieu de tout cœur en gardant toujours à l'esprit : Il l'a fait ! C'est accompli ! Que pouvait faire tout ce peuple qui attendait que le souverain sacrificateur entre une fois par an dans le lieu très saint ? Qu'ont-ils fait à l'époque ? Ils ont remercié Dieu d'avoir obtenu la réconciliation pour eux. Ils ne disaient plus : « Est-ce déjà fait ? N'est-ce pas encore fait ? » ; pour eux, c'était fait dès que le souverain sacrificateur disparaissait derrière le voile. Tout était réglé pour eux. C'était fait.

Que devons-nous dire aujourd'hui, après que le Souverain Sacrificateur des biens à venir, le Souverain Sacrificateur selon l'ordre du Melchisédek, est entré dans le sanctuaire céleste avec Son propre sang, après que le voile s'est déchiré et que la rédemption a été accomplie, après qu'Il a Lui-même proclamé sur la croix : « Tout est accompli » ? Devons-nous rester dehors, désemparés, impuissants, sans force, sans tête ? Loin de là ! Nous devons entrer avec Lui sur cette voie nouvelle et vivante.

Et lorsque nous exerçons notre service de sacrificateur, lorsque nous avons des intentions de prière, nous nous plaçons sur le terrain de la victoire de Golgotha, et nous disons : « Seigneur, Tu es notre Souverain Sacrificateur ! Tu as offert le sacrifice pour nous, Tu es entré le premier afin que nous puissions entrer nous aussi et Te suivre ». Le chemin est tracé, le voile est déchiré, le but est atteint ! Dieu est réconcilié avec l'humanité. Gardons cela à jamais dans notre cœur et dans notre mémoire. Dieu l'a fait, c'est accompli. Et lorsque nous nous présentons ainsi devant Dieu, sur la base de cette œuvre de rédemption accomplie, nous ne disons pas : « Cela arrivera-t-il ? Et, comment ? », mais nous disons : « C'est accompli, c'est fait ! Le Seigneur a racheté, Il a guéri, Il a délivré, Il a tout bien fait ». 

C'est seulement sur cette base que nous pouvons accomplir un véritable service de sacrificateur, fermer les yeux sur les faiblesses et les infirmités, et dire : « Seigneur, de même que Tu étais parfait et que Tu nous as rendu parfaits, de même Tu atteindras le but avec chacun de nous ». Dieu l'atteindra avec nous tous. C'est fait, acceptons-le ! Il est un Souverain Sacrificateur fidèle qui a compassion de nos faiblesses. Nos faiblesses n'annulent pas Sa force, et ce que nous faisons de mal ne pourra certainement pas annuler ce qu'Il a fait de bien. Dieu, le Seigneur, triomphe vraiment de tout. Il nous a destiné à cela avant même la fin du monde ; Il nous a béni en Christ de toutes les bénédictions célestes, et Il réalise maintenant Son dessein de salut sous nos yeux.

Et nous tous qui avons mis notre espérance dans le Seigneur, nous ne serons pas déçus. Non. Ceux qui font confiance au Seigneur sont joyeux, reprennent courage et remercient le Dieu vivant pour la grâce qui nous a été accordée, le salut complet, le salut total tel que Dieu nous l'a donné en Jésus-Christ, notre Seigneur. Remercions-le maintenant de tout cœur. Amen !

Levons-nous pour la prière. Nous pouvons chanter le refrain : « Tel que je suis, ainsi cela doit être ». [L’assemblée chante le chœur. N.d.l.r].

Avant de prier, inclinons la tête. Peut-être y a-t-il quelqu'un ici, qui que ce soit, qui n'a pas encore consciemment remis sa vie entre les mains du Seigneur, qui ne peut pas encore raconter consciemment une journée et rendre ce témoignage où il a fait l'espérance avec Dieu, où il a reçu le salut et la grâce, le pardon et la réconciliation, oui, la vie éternelle.

Mes bien-aimés, lorsqu'un service divin a lieu, Dieu veut nous servir, Il veut sauver les perdus, guérir les malades, délivrer les enchaînés. Le Seigneur veut faire ce qu'Il a toujours fait. Permettez-Lui de le faire maintenant avec vous, en vous, pour vous. Nous ne sommes pas devant les hommes, nous sommes devant Dieu. Le temps de la grâce prendra fin, la porte sera fermée. Ceux qui seront à l'intérieur resteront à l'intérieur, ceux qui seront à l'extérieur resteront à l'extérieur. « Aujourd'hui si vous entendez Sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ». L'appel retentit : Venez au Seigneur ! Venez maintenant !

Tandis que les têtes sont inclinées, les yeux fermés, quelqu'un a-t-il le courage de lever brièvement la main pour signifier : « Je veux consacrer ma vie au Seigneur » ? Y a-t-il quelqu'un ici ? Merci. Y a-t-il encore quelqu'un ici ? Merci. Y a-t-il encore quelqu'un ici ? Merci. Y a-t-il encore quelqu'un ici ? Dieu voit les mains, Dieu voit le cœur, Dieu voit tout.

Père céleste, aujourd'hui nous avons contemplé ce qui s'est passé pour nous à Golgotha et à travers Golgotha. Nous ne sommes pas des sacrificateurs comme des murs blanchis qui ne font que repeindre l'ancien. Nous voulons être des sacrificateurs selon l'ordre du Souverain Sacrificateur, selon l'ordre de Melchisédek. Seigneur fidèle, nous voulons aussi accomplir un service de sacrificateur vivant en suivant les traces de notre Souverain Sacrificateur, et en confessant notre foi en Lui.

Fidèle Seigneur, Tu as vu les mains qui ont été levées. Tu connais la détresse. Bien-aimé Sauveur, même si Tu Te tenais ici, Tu ne pourrais rien dire d'autre que ce qui a été dit. Tu ne pourrais dire que ce que Tu as dit à travers tous Tes serviteurs, les apôtres, et que Tu as fait consigner par écrit. Celui qui croit en Toi, croit en ce qui a été écrit.

Seigneur bien-aimé, veux-Tu aujourd'hui ôter toute incrédulité, mettre fin à toute détresse, dissiper tous les doutes ? Veux-Tu donner la foi, la foi en Toi, la foi en Toi, ô Seigneur, Toi qui as tout accompli ? Oui, comme nous l'avons lu, nous tournons notre regard vers Toi qui est l'auteur et le consommateur de notre confession, vers Toi, le grand le Souverain Sacrificateur de notre profession.

Seigneur fidèle, Tu es notre confession, nous Te prêchons, nous Te confessons ! Seigneur nous Te confessons : Confesse-Toi à nous. Ô Dieu ! Révèle qu'il y a sur la terre des hommes qui ont été véritablement faits sacrificateurs de Dieu, un peuple de sacrificateurs soumis au Souverain Sacrificateur. Nous confessons ce que Tu as accompli pour nous, ce que Tu as fait pour nous. Tu es notre confession.

Seigneur, mon Dieu ! Tu as garanti, Tu T'es porté garant que tout ce qui nous revient pourra être accompli. Ô Seigneur bien-aimé ! Mets fin à toutes les détresses, à toute incrédulité, à toute petite foi, ô Seigneur, à tous les doutes. Nous Te prions d'ôter notre incrédulité et de nous donner la foi, ô Seigneur, afin que nous puissions croire comme l'Écriture l'a dit.

Tu connais les détresses de chacun, Tu sais avec quel désir nous sommes venus, non seulement pour écouter Ta parole, mais pour vivre et expérimenter ce que Tu nous as promis dans Ta parole. Confirme que Ta parole est vraie, accomplis Ta volonté dans nos vies, détruis les œuvres de Satan, et accomplis Ton œuvre en nous tous.

Nous Te remettons tous ceux qui ont levé la main, ô Seigneur. Ils veulent croire, croire comme le dit l'Écriture. Que cela se fasse maintenant, ô Seigneur ! Tends vers eux Ta main percée, arrache-les du feu comme un tison. Montre-leur que le voile s'est déchiré et que le chemin est libre, le chemin nouveau et vivant. 

Seigneur bien-aimé, à Toi le Souverain Sacrificateur des biens à venir, nous disons merci de tout cœur d'avoir offert le sacrifice une fois pour toutes. Tu n'as pas besoin d'offrir chaque année un nouveau sacrifice. Nous croyons que le sang divin et saint a été versé ici, sur cette terre, qu'il a coulé d'un corps humain pour nous racheter, nous les hommes, et nous offrir le salut éternel, le pardon et la béatitude. Merci pour cette vue claire de notre rédemption. Nous sommes de race divine, ô Seigneur fidèle ! C'est le même Père de celui qui sanctifie et de ceux qui sont sanctifiés. Sauveur fidèle, Tu n'as pas eu honte de nous appeler Tes frères.

Oh ! Comme nous sommes encore misérables ! Mais dans la perfection, dans l'achèvement, nous serons rendus semblables à Toi, le Fils premier-né de Dieu. 

Rendons grâce pour cela !