Ewald Frank
Krefeld le 28 janvier 1987 à 19 : 30
1 THESSALONICIENS 5 : 1 À 28 :
LE JOUR DU SEIGNEUR VIENT COMME UN VOLEUR DANS LA NUIT &
LES MINISTÈRES DANS L'ÉGLISE LOCALE
(Retransmis le 29 juin 2025)
Louange et remerciements soient rendus au Seigneur pour le privilège que nous avons d'être à nouveau ici pour adorer !
Nous avons déjà entendu une parole merveilleuse, et ce qui est beau, c'est que tout cela est vrai, et que le Seigneur est le même aujourd’hui encore ! Et quand le moment viendra, le moment de Son retour où la trompette de Dieu sonnera, où la voix de l’archange retentira, alors les morts en Christ ressusciteront ; pas seulement un seul comme Lazare, mais tous ceux qui sont morts dans la foi d'avoir part à la première résurrection. Cette foi était nécessaire au préalable pour être confirmée par la suite. Et tout se passe selon notre foi.
J'ai des salutations à transmettre aujourd'hui. Dimanche, à Zurich, j'ai salué spécialement de ta part, frère Russ, parce que tu me l'avais demandé, et bien sûr aussi, de la part de tous ; et puis, plusieurs frères sont venus et t'ont mentionné spécialement en me demandant de te saluer ainsi que toute l'assemblée. Nous sommes profondément unis dans l'amour de Dieu, et nous en sommes heureux et reconnaissants.
Lorsque nous regardons autour de nous, alors nous constatons que la parole de Dieu se confirme également là-bas. Le Seigneur a dit : « Il y aura des semailles et de la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver », et il en est ainsi. (Genèse 8 : 22). Tout a été ordonné par Dieu. Et nous sommes heureux de pouvoir voir l'ordre divin à tous les niveaux. Et, ce qui est sorti de l'ordre divin doit y être ramené, et ce sera aussi fait. Et comme nous le lisons, toute la création attend la restauration de toute chose (Romains 8 : 19). La création soupire pour que l'ordre divin originel soit rétabli ; et cela arrivera aussi certain que Dieu l'a dit.
Il y a des gens qui ne peuvent pas comprendre le désordre. En particulier, je l'ai mentionné quelque part aujourd'hui, lorsque l'on rencontre des Juifs, peut-être lors des voyages ou ailleurs, il n'y a pas de peuple qui réagisse aussi amèrement envers Dieu que les Juifs ! Il n'y a pas d'autre peuple, à moins qu'il ne s'agisse des athées ou des communistes affermis. Mais aujourd'hui, si l'on veut parler de Dieu avec un Juif, surtout en tant qu'un Allemand, alors il faut s'attendre à quelques questions. La première question est : où était Dieu, où était Dieu quand tous nos frères et nos sœurs, nos enfants, nos mères et nos pères ont été envoyés dans les chambres à gaz ? Où était Dieu ? Où était Dieu quand ça ? Où était Dieu, où était Dieu ? C'est comme ça qu'ils demandent.
Et on est étonné de voir qu'ils n'ont aucune possibilité de croire en un Dieu personnel. Il existe une puissance supérieure, mais qui est Dieu ? Un Dieu personnel ? Ils ne le savent pas. Mais nous, nous le savons ! Et nous savons aussi pourquoi toutes ces choses sont arrivées ainsi : Dieu les a dites à l'avance : « Si vous ne marchez pas dans Mes voies, si vous n'obéissez pas à Mes lois et à Mes commandements, mais que vous suiviez les voies des païens, alors Je vous disperserai parmi tous les peuples, et il ne restera qu'un petit reste ». Dieu l'a dit. Et c'est peut-être dans Osée qu'Il a dit : « Je vous ai choisis parmi tous les peuples pour être ma propriété. C'est pourquoi je vous punis de tous vos péchés ».
Tous les autres n'avaient pas de loi. Ils n'avaient donc pas de transgression, et Dieu ne pouvait pas leur demander des comptes. Mais Son peuple avait la loi, les prescriptions, les ordonnances ; et ils les ont transgressées. Et toute loi exige une punition lorsqu'elle est transgressée. Et ainsi, du point de vue de Dieu, tout est juste, tout est correct. Seulement l'homme est aveugle et ne le voit pas. Mais chez Dieu, tout est juste.
Et si c'était OK pour nous, nous n'aurions aucun motif de nous plaindre. La plainte –vous savez que je souris un peu maintenant– mais c'est vraiment écrit noir et blanc (Lamentation 3 : 39) : « Que celui qui veut se plaindre, qu'il se plaigne de ses propres péchés », pas des circonstances, pas des autres, mais bien de ses propres péchés ! Et peu, très peu le font ! Ils s'en prennent à tout le monde, cherchent la faute chez les autres, et s'ils ne la trouvent pas, ils deviennent encore plus méchants et encore plus insupportables.
Mais, nous sommes également reconnaissants à Dieu de nous avoir accordé la grâce de ne pas chercher la faute chez les autres, mais de nous examiner nous-mêmes selon la parole de l'Écriture qui dit : « Celui qui se juge lui-même ne sera pas jugé ; mais celui qui juge autrui sera jugé de la même mesure dont il a jugé ». Oui, nous avons donc le choix. Celui qui se juge lui-même est libre pour toujours. Il ne sera plus jamais jugé. Mais celui qui juge les autres, recevra alors lui-même le jugement qu'il a prononcé. Alors, que voulons-nous ? Où voulons-nous être ce jour-là ? Je pense qu'il vaut mieux se ranger du bon côté, c'est-à-dire du côté de Dieu, nous juger nous-mêmes et nous laisser juger par celui qui sonde les cœurs et les reins, qui voit tout, qui sait tout, qui comprend tout.
Et, depuis que Dieu S’est fait homme, Il nous comprend encore mieux. Avant, dans le corps spirituel, cela n'était pas possible ; mais, après que notre Seigneur soit venu dans un corps de chair et a été trouvé semblable à un homme, Il a ressenti ce que nous ressentons, Il a pleuré comme nous venons de le lire, comme nous pleurons, Il a ressenti ce que les hommes ressentent… Dieu ne peut pas pleurer. Dieu Esprit. Dieu peut essuyer nos larmes, Il le fera, car c'est écrit : « Dieu essuiera toutes nos larmes » (Apocalypse 21 : 4).
Eh bien, frère Russ a dit que nous allions faire une étude biblique, alors nous devrions continuer avec 1 Thessaloniciens 5. Dans l'épitre de 1 Thessaloniciens chapitre 5, il est écrit au verset 1 :
« Pour ce qui concerne les temps et les moments, vous n'avez pas besoin, frères, qu'on vous en écrive. Vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront : Paix et sécurité ! alors la ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs d’une femme enceinte, et ils n'échapperont pas ».
Arrêtons-nous là un instant. Nous avons beaucoup parlé du jour du Seigneur, beaucoup écrit. C'est un sujet bien connu au milieu de nous. J'ai également abordé brièvement dans la dernière brochure les développements en Europe de l'Est, en Europe de l'Ouest, d'après ce que je tire de la parole et des prédications de frère Branham. Vous savez ce qu'il dit à propos de la Russie, comme un instrument entre les mains de Dieu. Mais ce qui doit venir avant, et nous remarquons que là-bas aussi, tout est en plein changement ; ce qui semblait impossible il y a encore trois ans. Le temps est tout simplement venu. J'ai entendu son discours hier, et il a dit : « Le temps où le parti gouvernait le peuple est révolu. Le temps est venu où le peuple gouverne le parti ». C'est un changement qui s'opère dans tout le pays. Et je vois, que ce soit en Union soviétique, en Chine ou partout ailleurs, tous les pays sont en pleine mutation, les préparations pour la phase finale de la proclamation de l'Évangile, la phase finale à laquelle rien ne pourra plus s'opposer.
Alors, même si aujourd'hui les choses nous semblent encore complètement confuses, même si nous nous tenons la tête et nous nous demandons comment tout cela peut passer ensemble, une chose est sûre, c'est que Dieu trace un chemin pour Son peuple au milieu de toute cette confusion.
Je pense au premier ministre indien, Rajiv Gandhi, qui est le premier premier ministre indien à épouser une catholique fervente. Cet homme a pris la décision d'envoyer son fils et sa fille, encore très jeunes, ils ont je crois treize et quinze ans, il a pris la décision de les envoyer à Moscou pour qu'ils y soient formés dans une école catholique romaine entretenue par l'état Espagnol. Oui, tout ce mélange ! Que dit le prophète Daniel du mélange ? L'avait voulu dans Daniel 2 verset 43 ? on voit les choses se mélanger entre les peuples, les liens se tissent ici et là, l'Espagne obtient l'autorisation de construire à Moscou une grande école, et cet homme, le premier ministre indien, épouse une femme catholique alors qu'il est bouddhiste, l'une des plus grandes religions du monde, certainement la deuxième ou peut-être même la première, je ne sais pas exactement, ils sont tout de même environ sept cent cinquante millions, ce qui représente une masse importante ! Et pourtant on voit comment tous ces liens se tissent, les religions et leurs barrières sont brisées et surmontées.
L'un parle de la foi, l'autre aussi, mais tous les deux croient en des choses complètement différentes ! Chacun, lorsqu'il parle des siens, parle de croyants. Quand l'œcuménisme parle, il s'adresse à des croyants ; quand le pape parle, il s'adresse à des croyants. Tous s'adressent à des croyants, tout est flou et mélangé, personne ne sait plus où on est. Mais nous, en tant qu'enfants de Dieu, nous observons les choses, nous voyons comment l'Écriture s'accomplit, et nous voyons aussi que Dieu prépare une plateforme pour la dernière phase, comment Il offre une possibilité et prépare les choses qui doivent arriver.
Mais, revenons à notre sujet, à notre texte. 1 Thessaloniciens 5 verset 1 :
« Vous n'avez pas besoin qu'on vous en écrive ».
Et ça, c'est une chose que nous devons souligner. Tous ceux qui, dans notre génération, se sont séparés ou écartés, et veulent donner des enseignements écrits sur le jour du Seigneur, sur la venue du Seigneur, sur tout, ils sont déjà en dehors de la volonté de Dieu sur base de la déclaration de cette Écriture. Personne n'a rien écrit à ce sujet ! Et si vous relisez les sceaux, frère Branham a dit : « Le Seigneur a parlé des six premiers sceaux ». Il a ensuite fait la comparaison avec Matthieu, puis il a dit : « Quant au septième sceau, c'est un grand mystère, et cela concerne le retour de Christ dont même le Fils n'avait pas la connaissance ». L'avez-vous remarqué ? L'avez-vous remarqué ?
Mais aujourd'hui, tous écrivent, ils écrivent, ils le savent tous ; et notre Sauveur manifesté dans la chair, en tant que Fils de l'homme, Lui-même dit : « Le Fils de l'Homme ne le sait pas, seul le Père le sait » (Matthieu 24 : 36). Aujourd'hui, ils veulent croire que c'était le 28 février. Bon, très bien, mais alors, pourquoi lise-t-il encore les sept sceaux ? Si le Seigneur est déjà venu et que tout est fini, que le trône de grâce est vide et qu'il ne reste plus rien, alors nous pouvons rentrer chez nous ! Non. Laissons la parole de Dieu telle qu'elle est, et remercions-le qu'elle soit écrite, et remercions-le d'avoir une connexion avec la parole de Dieu.
Je ne sais pas si je l'ai mentionné dans la dernière prédication, mais dans une prédication intitulée « Des citerne crevassée », le frère Branham dit : « Seul celui qui est véritablement né de nouveau, né de l'Esprit, aura la relation avec la parole de Dieu, y aura accès ». La parole est venue de l'Esprit et ne se connectera qu'avec l'Esprit, avec l'Esprit de Dieu. Et si nous avons l'Esprit de Dieu, alors nous reconnaissons que Ses paroles, sont Esprit et vie, et qu'elles nous sont révélées.
Eh bien, vous savez, nous sommes à l'approche des élections, ici dans notre pays, cela doit aussi être dit, et nous avons une part de responsabilité. Nous prions pour le gouvernement. C'est une première fois que j'ai posé la main sur la Bible, et que j'ai dit : « Seigneur, je suis un citoyen d'un pays. J'ai une part de responsabilité. Aide-moi et bénis-nous, fais que tout se passe bien ». Et nous sommes reconnaissants à Dieu pour le meilleur et pour le pire, pour ce qui est arrivé. Reste à savoir si nous sommes globalement satisfaits, mais nous acceptons de la main du Seigneur telle que c'est. Et Dieu ne fait certainement pas d'erreur, même pas dans ce domaine. Il est écrit : « Il dirige les cœurs comme des cours d'eau, Il établit les rois et Il destitue les rois ». Alors, que Sa volonté soit faite en toutes choses ! Certaines choses qui ne nous plaisent pas sont néanmoins dans la volonté de Dieu, qu'elles nous plaisent ou non, que nous les comprenions ou non.
Il y a un Pharaon qui ne connaissait pas Joseph. Le Seigneur a endurci son cœur afin que le nom du Seigneur soit élevé et que Dieu puisse manifester Sa puissance. Et en fin de compte, personne n'est le conseiller secret de Dieu, et personne ne peut Lui dicter ce qu'Il doit faire.
Nous avons également suffisamment parlé de la notion de paix et sécurité, alors continuons avec le verset 4 de 1 Thessaloniciens chapitre 5 :
« Mais vous, frères bien-aimés, ne vivez pas dans les ténèbres, pour que le jour du Seigneur vous surprenne comme un voleur ».
C'est très, très important. Nous avons suffisamment souligné ce verset, et il est écrit : « Au temps du soir la lumière paraîtra » (Zacharie 14 : 7) ; puis il est écrit : « Vers minuit, on cria : Voici l'Époux, allez à sa rencontre ! ». (Matthieu 25 verset 6). La lumière du soir est venue au temps marqué, pour nous éclairer le chemin afin que nous ne marchions pas dans les ténèbres, mais que nous ayons la lumière de la vie. La lumière ne doit pas venir à midi. Elle doit venir le soir, la lumière du soir, afin que nous voyions où nous marchons. Ça aussi, c'est la grâce et la fidélité de Dieu. Et au verset 5 il est dit :
« Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres ».
Comme il est beau de vivre dans l'attente du retour du Seigneur, et pourtant, comme nous l'avons dit mercredi dernier, rester sobres, lucides, et planifier les choses comme si nous avions toute la vie devant nous, tout en répondant à cette exhortation qui dit : « Veillez et soyez sobres ». C'est très important pour nos jours. Continuons la lecture au verset 7 :
« Car ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s'enivrent, s'enivrent la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, revêtus la cuirasse de la foi et de l'amour, et ayant pour casque l'espérance du salut ».
Ça en fait aussi partie, oui, un certain équipement. Je l'ai dit une fois, pas ici, mais dans une conversation privée, j'ai dit que notre cher M. Rao, à qui nous aurions souhaité tout le bien du monde, a laissé toutes ses armes, et n'a jamais frappé une seule fois. Et pour un spectateur, c'est un peu triste, car il y avait toute une panoplie d'armes à sa disposition, oui, ses propres armes pour frapper les autres.
Mais ici, on nous dit que nous devons revêtir l'armure de la foi, et que nous devons avoir l'amour et le casque de l'espérance du salut. Les armes ne sont pas là pour être déposées, mais pour combattre. Les meilleures armes et les plus modernes ne servent à rien si on ne s'en sert pas.
C'est grave, excusez-moi de le dire, quand quelqu'un parle de paix, et qu’il livre ensuite des armes dans une région de guerre ! Mais cela ne nous regarde pas non plus. Dieu laisse tout cela se passer, et les gens prennent des décisions qu'ils regretteront peut-être plus tard. Et il l'a aussi dit aujourd'hui que c'était une erreur de jugement de sa part.
Basra (Ndlr: Basra ou Bassorah : ville d’Irak) qui est actuellement en guerre signifie en allemand paradis. C’est littéralement traduit : paradis. Et si vous regardez, la région de Bassorah se trouve exactement là où se trouvait le jardin d'Eden, exactement oui, le fleuve tout, vous pouvez vérifier. Basra signifie Paradis en allemand, et c'est exactement la région où se trouvait le jardin d'Eden. Vous pouvez le lire dans le livre de Genèse, avec les fleuves, et vous verrez que c'est vrai. Mais là-bas on combat, là-bas on combat. Mais, Dieu établira un paradis après que cet Eden de Satan aura été détruit. Un jour de vengeance viendra et nous y arriverons bientôt ; car il est écrit au verset 9 de 1 Thessaloniciens chapitre 5 :
« Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ ».
Ça c'est une parole merveilleuse ! Nous savons que le jour viendra, le jour qui brûlera comme une fournaise ; la colère de Dieu s'abattra sur l'humanité, le trône de grâce se changera en trône de jugement. Vous pouvez le lire déjà dans le septième sceau, dans Apocalypse chapitre 8 verset 1, sept coupes remplies de cendres furent données aux sept anges, on y mit du charbon pris de l'autel, et on les jeta sur la terre, et c'est le début des jugements qui s'abattront sur cette terre.
Mais il existe un grand nombre de passages bibliques qui parlent du jugement, du jugement de colère. Le jugement aura lieu à la fin, le jugement dernier. Ça, c'est le jugement dernier devant le trône blanc. Mais le jugement des nations, des incrédules, le jugement de colère où les coupes de la colère seront déversées selon Apocalypse chapitre 16, ça, c'est quelque chose de tout à fait différent, ça c'est le jour du Seigneur, et cela arrive après l'enlèvement. Nous pouvons le lire dans plusieurs passages. Je relis encore le verset 9 de 1 Thessaloniciens chapitre 5.
« Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ ».
Lisons Apocalypse chapitre 16 très brièvement. Vous pouvez continuer la lecture à la maison. Apocalypse chapitre 16 verset 1 :
« Et j'entendis dans le temple une voix forte, qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu ».
Vous pouvez continuer la lecture du chapitre 8 d'Apocalypse. Comme je viens de le dire, là dans le septième sceau, dans Apocalypse chapitre 8, l'ouverture du septième sceau, il est écrit au verset 2 :
« Et je vis les sept anges qui se tenaient devant Dieu, et sept trompettes leur furent données. Et un autre ange vint, et il se tint près de l'autel, ayant un encensoir d'or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu'il les offre, pour les prières de tous les saints, sur l'autel d'or qui est devant le trône. Et la fumée des parfums monta devant Dieu pour les prières de tous saints, de la main de l'ange. Et l'ange prit l'encensoir, le remplit du feu de l'autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des coups de tonnerre, des éclairs, et un tremblement de terre. Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent alors à sonner leurs trompettes ».
Même sonner dans les trompettes ne peut se produire qu'après l'ouverture du septième sceau ! Je tiens à préciser clairement que nous faisons ici une distinction entre l'ouverture et l'accomplissement qui signifie la réalisation. Il y a une différence entre le processus décrit dans un sceau, et le moment où ce processus devient réalité, et entre l'ouverture des sceaux. Est-ce que c'est clair, mes frères et sœurs ? Nous sommes ici aujourd'hui comme dans une classe. Je n'ai pas de capacité d'enseignement, mais l'Esprit de Dieu enseigne jusqu'aujourd'hui.
Un exemple. Frère Branham dit : « Les quatre premiers sceaux se déroulent parallèlement avec les sept âges de l'Église ». Est-ce vrai ? C'est ce qu'il dit. Les quatre premiers sceaux se déroulent parallèlement avec les sept âges de l'église, le cinquième sceau concerne les Juifs déjà décédés assassinés, ainsi que ceux qui se convertiront encore et qui seront aussi assassinés. Est-ce clair ? Voyez-vous ? En mars 1963, le Seigneur a ouvert les sceaux, mais le premier sceau, le premier cavalier qui a commencé sa marche triomphale, ce trompeur qui avait un arc mais pas de flèche, il avait déjà commencé sa marche dans le christianisme primitif, et ainsi, cela a continué à travers les phases des sept âges de l'Église, et dans le dernier, les trois premières couleurs sont mélangées, et cela donne alors la dernière couleur, un mélange, et tout ça, c'est la mort, et l'enfer forme la suite.
Nous voyons donc clairement que l'ouverture d'un sceau n'est pas synonyme de son accomplissement. L'accomplissement peut venir vingt ans après, ou bien mille ans ! Je le dis simplement pour nous faire comprendre que l'ouverture des sceaux n'était pas synonyme de leur accomplissement. Mais comme nous l'avons déjà dit, dans les quatre sceaux, un aperçu est donné sur la nature, sur l'œuvre et la formation de l'antichrist, ainsi que tout ce qu'il avait prévu de faire dans le quatrième, cette époque séduisante où plus rien n'est clairement noir, où plus rien n'est clairement blanc, où plus rien n'est clairement rouge, où tout est mélangé, personne ne sait plus où il en est ; et c'est le temps dans lequel nous vivons maintenant, un mélange des trois premiers dans le dernier, à savoir le quatrième ; mais le quatrième n'est que le dernier pour l'Église, mais pas le dernier dans l'ensemble ; car le cinquième, comme déjà dit, vous pouvez le lire vous-même dans Apocalypse chapitre 6 versets 9 à 11, là il est question du cinquième sceau, et cela concerne à cent pour cent les Juifs.
Ça aussi, c'est une chose merveilleuse qu'il soit question ici des âmes sous l'autel qui ont été assassinées à cause de la parole de Dieu et du témoignage. Il n'est pas question ici du témoignage de Jésus, mais seulement à cause de la parole et du témoignage qu'ils avaient rendu. Mais après, après, quand les autres s'ajouteront, les choses seront différentes. Ils auront alors reconnu Jésus. Mais nous ne pouvons pas entrer dans les détails maintenant.
Je voulais simplement que nous fassions la distinction, exactement comme dans la prophétie, mes frères et sœurs, exactement comme dans la prophétie, Dieu peut donner une promesse, Il peut donner une prophétie, mais entre les deux, il peut s'écouler comme dans Ésaïe, huit cent dix ans avant que s'accomplisse ce que Dieu a dit par sa bouche, ou bien dans Malachie, il s'est écoulé environ quatre cent ans avant que ce qui avait été dit par sa bouche ne se réalise.
Revenons maintenant à l'effusion des coupes de la colère. Nous pouvons aussi lire dans l'épître aux Romains au chapitre 1, afin d'avoir le parallélisme dans la proclamation de Paul. Romains chapitre 1 verset 18 :
« Car la colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la parole captive » (ou dans le mensonge, selon la traduction).
Et c'est exactement le cas. La vérité n'est pas présentée. Elle est injustement réprimée par injustice, par des fausses interprétations et des explications. Et, sur tous ces hommes qui ont empêché la vérité ou la proclamation de la vérité, la colère de Dieu s'abat alors sur eux. Car Dieu Se soucie de la vérité, car la vérité apporte la clarté. Et Satan veut tout mélanger, il veut tout obscurcir et veille à ce que dans l'injustice des hommes, la vérité soit injustement cachée aux hommes.
La colère de Dieu s'abattra alors sur tout cela. Mais, avant que cette colère ne s'abatte, comme nous l'avons lu dans 1 Thessaloniciens chapitre 5, nous qui croyons, nous serons enlevés. Pourquoi ? Parce que nous n'avons pas retenu la vérité captive dans l'injustice, mais parce que Dieu nous a accordé la grâce d'aimer la vérité, de reconnaître la vérité ; et la vérité nous a rendus libres. Et nous sommes également reconnaissants pour cela.
Il y a la parole de 2 Thessaloniciens au deuxième chapitre, où il est dit : « Parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés, Dieu leur a envoyé une puissance d'égarement ». Lorsque la vérité vient sur notre chemin, je vous en prie, acceptons-la. La vérité n'a pas besoin d'être examinée. La vérité divine est la parole de Dieu, et la parole de Dieu est sept fois purifiée. La parole de Dieu est toujours vraie.
Dans Romains chapitre 2 il est également fait mention de la colère qui s'abattra sur les hommes, aux versets 7 et 8 et déjà même au verset 5. Romains chapitre 2 verset 5 :
« Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu accumules pour toi-même la colère, pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres ».
Donc ainsi, il y aura un jour de colère. Et dans le verset 8, il est dit :
« Mais la colère et la fureur contre ceux qui sont obstinés et qui n'obéissent pas à la vérité, mais qui servent l'injustice ».
Oui c'est l'obstination, l'entêtement des hommes qui les empêchent de se soumettre, de se repentir. Ils foncent la tête baissée contre le mur. Ce qu'ils voient ou croient est juste. Même si quelqu'un venait, même si quelqu'un ressuscitait d'entre les morts, ils ne croiraient pas.
Dans 1 Thessaloniciens chapitre 1 au verset 10, nous avons lu il y a quelque temps, un mercredi, il est dit 1 Thessaloniciens chapitre 1 verset 10 : « et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous sauvera de la colère à venir ». Alors, nous devons intérioriser cela une fois pour toutes en nous : Le salut vient avant la colère à venir. Il ne peut pas en être autrement. Dieu ne peut pas nous juger deux fois ! Il ne peut pas infliger sur l'Agneau de Dieu le châtiment qui nous était réservé, et nous punir encore une fois. C'est impossible. Notre châtiment est tombé sur Lui afin que nous ayons la paix, et par Ses meurtrissures nous sommes guéris.
Dans le chapitre 6 d'Apocalypse, on trouve encore des paroles intéressantes aux verset 16 et 17. Il est dit :
« Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de la face de celui qui est assis sur le trône, et de la colère de l'Agneau ; car le grand jour de son jugement de colère est venu, qui peut subsister ? ».
Remarquons-nous qu'il s'agit ici du sixième sceau ? L'avons-nous compris ? Apocalypse chapitre 6 verset 12 traite du sixième sceau ; et le sixième sceau ne pourra arriver qu'après que l'Église soit enlevée. Ça aussi, c'est clair ! Et l'ordre est tout simplement merveilleux. Le cinquième sceau se trouve entre les deux, car il concerne ceux qui ont déjà été assassinés et ceux qui s'y ajouteront encore, des Juifs. Mais, même chronologiquement, tout est très bien et parfaitement ordonné. Dans Apocalypse chapitre 14, il y a encore quelques paroles qui traitent de ce sujet. Apocalypse chapitre 14 verset 10 et verset 19. Ici, il est écrit au verset 10 :
« Il boira, lui aussi, du vin de la colère de Dieu, qui a été préparé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'Agneau ».
Et qui sont ces personnes ? Vous voyez très bien dans quel contexte cela s'inscrit. Au verset 6, nous lisons :
« Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel ; ayant un Évangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple ».
Ici, il s'agit donc de l'Évangile éternellement valable, le même Évangile que Paul et Pierre ont prêché. Lorsque frère Branham était derrière le rideau du temps et qu'on lui a dit : « Tu seras jugé pour ce que tu as prêché », il a demandé : « Paul devra-t-il aussi être jugé devant le tribunal ? », il lui a été répondu : « Oui, il sera aussi jugé ». Ici, il s'agit de l'Évangile éternellement valable qui sera proclamé à tous les peuples, toutes les langues, toutes les nations, c'est à dire le dernier tour, oui la dernière phase.
Et cela me rappelle comment frère Branham parlait du troisième pull. Excusez-moi, nous ne traitons pas souvent ces choses ici, car nous attendons qu'elles prennent forme, qu'elles se déroulent, et alors nous aurons tout le temps pour remercier Dieu sans imaginer au préalable comment tout cela doit se passer en détail. Frère Branham dit dans le même paragraphe : « Le dernier pull sera pour les perdus, et il sera pour l'Épouse », puis un instant, il semble que nous soyons assis sur des chaises, mais tout à coup ce n'est pas le cas ! Ce sera simplement le dernier message, la dernière décision ; et ceux qui prendront la décision à ce moment-là, l'auront prise pour toujours. Celui qui ne croit pas, ne croit pas pour toujours et est perdu ; et celui qui croit et accepte est sauvé pour l'éternité et appartient à l'Épouse. Il est appelé. Personne n'aura plus le temps de dire : « Je rentre chez moi pour réfléchir ». Non. Les choses se passeront sous la proclamation de la parole, des décisions définitives seront prises. Nous en reparlerons lorsque le moment sera venu.
Puis, le deuxième ange qui suivait le premier dit au verset 8 :
« Un autre, un second ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! ».
Puis vient le troisième, au verset 9 (deuxième partie) :
« Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la colère de Dieu, qui est préparé sans mélange dans la coupe de sa colère ».
Combien sont-ils aujourd'hui dans les églises qui entrent dans ce système babylonien, et chantent : « Grand Dieu ! Nous Te louons ! Seigneur, nous louons Ta puissance ! » ? Et ils ne se soucient pas du tout de ce que le grand Dieu a dit ! Pas du tout. Le Seigneur avait déjà dit autrefois : « Ils M'honorent de leurs lèvres, mais son cœur est éloigné de Moi » (Matthieu 15 : 8).
Soulignons encore une fois cela. Celui qui n'est pas en accord avec la parole de Dieu, qui n'a pas une approbation intérieure avec chaque parole de Dieu, il y a quelque chose qui ne va pas en lui. Il y a quelque chose qui ne va pas. L'ambiance ne se crée pas en actionnant des leviers et en créant une atmosphère, mais l'ambiance est là où tout est juste, et c'est là que jaillit la révélation divine.
Frère Branham a parlé du vin et de l'huile. Vous connaissez l'Apocalypse et les différents sceaux et ce qui est écrit : « Ne faites pas de mal au vin et à l'huile ». (Apocalypse 6 : 6). Qu'est-ce que c'était le vin ? Oui c'était la domination divine, l'ambiance, l'atmosphère qui émane de la révélation de l'Esprit, une atmosphère divine, une louange divine provoquée par la révélation divine de la parole dans les croyants. Vous connaissez tous cela, n'est-ce pas ? Vous avez tous lu les sceaux, et vous savez peut-être mieux que moi tout ce qui est écrit, moi qui les ai traduits, lu et relu.
Mais nous sommes reconnaissants à Dieu pour toutes ces pensées. Nous souhaitons seulement que cela puisse aussi se révéler en nous, lentement mais sûrement. Que la révélation divine de l'Esprit dans laquelle la parole de Dieu nous a été rendue si clair, a été véritablement fait connaître et montré dans tous ces contextes. Quelle atmosphère devrait alors régner en nous tous comme résultat ! Quelle gratitude, quelle louange, quelle adoration devrait alors monter vers le trône de Dieu !
Encore une parole tirée d'Apocalypse chapitre 15. Il s'agit ici du verset 1 et du verset 7. Apocalypse chapitre 15 versets 1 et 7 :
« Puis je regardais dans le ciel un autre signe, grand et admirable : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s'accomplit la colère de Dieu ».
Nous voyons donc ici à nouveau ces sept anges avec sept les derniers fléaux par lesquels la colère de Dieu s'accomplira ici sur la terre. Et au verset 7, il est écrit :
« L'un des quatre êtres vivants donna aux sept anges sept coupes d'or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles. Le temple fut rempli de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges soient accomplis ».
Et puis, les sept coupes sont présentées ici dans leur effet individuel, puis les choses arrivent à leur conclusion. Tout cela se poursuit jusqu'à dans l'Harmaguédon que nous pouvons lire très clairement à partir du verset 12 et même déjà à partir du verset 10. Mais ce n'était pas vraiment notre sujet. Nous voulions simplement décrire très brièvement le jour du Seigneur ou de la colère de Dieu.
Toutes ces choses ne sont pas destinées pour l'Église, l'Église de Christ, l'Épouse de Christ. Avant que quelque chose de tel n'arrive, nous serons enlevés de cette terre comme il est écrit ici dans 1 Thessaloniciens 5 verset 9 : « Car Dieu ne nous a pas destinés au jugement de colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous soyons vivants ou que nous soyons endormis, nous vivions unis avec Lui ».
Ne l'avons-nous pas entendu dans la parole d'introduction ? « Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ». Pourquoi ? Parce que nous avons reçu la vie éternelle ! Ils nous ont seulement précédé, ceux qui sont morts, mais ils vivent. Et puis, que nous vivions ou que nous mourions, nous sommes au Seigneur et nous serons alors unis avec Lui. C'est pourquoi, préparez-vous spirituellement. Oh non ! Je voulais dire, allez de l'avant. Cela serait aussi bien. Mais il est écrit au verset 11 :
« C'est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme vous le faites déjà ».
Bien-aimés, cela aussi est très, très important. Lorsque nous remarquons qu'un frère ou une sœur traverse une période difficile, qu'il ou qu’elle doit faire face à des épreuves, alors trouvons les mots justes à dire au bon moment, afin que les blessures soient guéries, que de nouveaux ponts soient construits, oui, afin que Dieu puisse nous utiliser pour nous servir les uns les autres. Nous pouvons tous nous juger les uns les autres, mais servons-nous plutôt les uns les autres.
Et lorsque nous nous exhortons les uns les autres, faisons-le avec amour, dans le ton dans lequel nous aimerions être exhortés par les autres, et ne disons aux autres que ce que nous aimerons aussi entendre d'un autre. « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux ». Oui, c'est dans le sermon sur la montagne (Matthieu 7 : 12). Et puis la chose reviendra vers nous. Nous devons toujours savoir que la chose reviendra toujours vers nous. Verset 11 :
« C'est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme vous le faites déjà ».
Alors comment cela doit-il se passer ? Comment pouvons-nous nous édifier les uns les autres ? Je vais maintenant prendre deux exemples très particuliers tirés de 1 Corinthiens chapitre 14. Paul dit : « Celui qui parle en langue s'édifie lui-même, celui qui prophétise édifie l'Église ». Nous devons maintenant nous édifier mutuellement, les uns les autres. Comment cela se passe-t-il ? Dans le même Esprit, à savoir dans le Saint-Esprit qui guide nos paroles et nos pensées, afin que nous disions ce qui est juste, ce que Dieu veut, au bon moment, avec le ton juste. Alors il y aura l'édification. Peut-être encore cette partie-ci, car le temps est avancé. Verset 12 :
« Nous vous prions, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui sont devant et qui vous exhortent dans le Seigneur. Ayez pour eux beaucoup d'affection, à cause de leur travail. Vivez en paix les uns les autres ».
Ça aussi c'est très important. Je vous en prie n'oubliez pas le contexte. 1 Thessaloniciens chapitre 4 à partir du verset 13 parle du retour du Seigneur, de la résurrection de ceux qui sont endormis en Christ, de la transformation de ceux qui vivront au moment de l'enlèvement et qui monteront à la rencontre du Seigneur dans les airs, puis du jour du Seigneur qui arrivera, et de la colère de Dieu ainsi de suite ; et ici, il nous est dit comment nous devons nous comporter en ce moment-là. Et nous vivons bien dans ce temps-là. Et le verset 12 :
« Nous vous prions, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous ».
Et je le dis très ouvertement ici devant vous et devant le Seigneur : J'ai une grande gratitude et une grande estime pour mes frères, frère Schmidt, frère Russ, pour le frère Gajdak, pour tous les frères qui proclament la parole du Seigneur en ce lieu. Des frères qui ont travaillé toute leur vie, qui n'ont pas eu besoin de l'argent d'un homme, qui n'ont été à la charge de personne, qui n'ont eu besoin d'aucune aide et qui ont exercé le ministère et servi en tant que des dirigeants.
Mais, j'arrive maintenant à un point qui me semble très important, car si c'est la parole de Dieu, si c'est dans la parole de Dieu, alors ça doit être important. N'est-ce pas vrai ? Si cela n'était pas dans la parole de Dieu, cela n'aurait pas d'importance. Au verset 12, la deuxième partie, il est dit :
« Pour ceux qui sont devant et qui vous exhortent dans le Seigneur ».
Qui d'entre vous a déjà eu besoin d'une exhortation au cours de toutes les années ? Qui ? Qui en a déjà eu besoin ? Tout le monde gardez les mains dans les poches, du moins ceux qui en ont ! Qui en a déjà fait usage ? Combien de fois avons-nous vu des choses, entendu des choses ? Combien de fois notre âme a-t-elle souffert ? Combien de fois aurions-nous pu dire la bonne parole, si nous avions eu la certitude qu'elle aurait été entendue et acceptée comme une parole de Dieu ?
Je vais vous dire comment cela se passe. Si, par exemple, deux personnes ont des opinions divergentes, et qu'un homme de Dieu est présent qui ne prend pas parti, il peut rendre justice devant Dieu et devant les hommes, et cela aurait aidé, et toute dispute, toute discorde aurait été éliminée, et Dieu aurait pu continuer à marcher avec nous. Il est écrit au verset 13 : « Ayez pour eux beaucoup d'affection, à cause de leur travail ». Que Dieu vous bénisse, mes frères.
Nous voulons demander au Seigneur qu'Il nous accorde de vous aimer particulièrement et de vous estimer. Acceptez que les gens vous serrent très fort la main. Ils le font de tout leur cœur. Ce n'est pas toujours nécessaire ici en notre présence de nommer les frères dans la prière. On peut le faire dans le secret de notre cœur. N'est-ce pas, frère Russ ? Cela nous semble toujours un peu étrange. Vous pouvez le faire si vous vous sentez poussé à le faire ; mais il vaut mieux que nous sachions que vous nous soutenez, que vous pensez à nous et à notre service dans vos prières en privé. Mais sentez-vous libre. Comme vous vous sentez, sentez-vous libre de vous laisser conduire par l'Esprit de Dieu. Il est écrit ensuite au verset 14 :
« Nous vous en prions aussi, frères, avertissez ceux qui vivent dans le désordre, encouragez ceux qui sont abattus, acceptez les faibles, usez de patience envers tous. Prenez garde à ce que personne ne rende le mal pour le mal ».
Comment pouvons-nous y veiller si nous n'en savons rien ou si nous ne l'apprenons que lorsque le mal est irréparable ? Je vais vous dire comment nous pourrons y veiller : Si nous tous qui entendons la parole de Dieu, si nous la prenons au sérieux, si nous nous soumettons à elle et disons : « Seigneur, j'ai tel ou tel projet, mais je ne suis pas du tout sûr que ce soit juste. Je vais en parler avec un des frères, et m'assurer que ce que j'ai l'intention de faire est juste devant Dieu ». Alors nous pourrions nous épargner beaucoup de souffrance à nous-mêmes et aux autres, si nous respectons l'ordre biblique, et si nous savons que Dieu a aussi établi des frères qui portent à cœur l'assemblée. Verset 15 :
« Prenez garde à ce que personne ne rende le mal pour le mal ».
Ailleurs il est dit : « Ne rendez pas le mal par le mal ». Combien de fois cela arrive encore ? Et ensuite nous nous étonnons que l'Esprit de Dieu ne Se manifeste pas, que l'onction ne puisse pas descendre sur nous ! Qu'est-ce que frère Branham a dit ? Si nous avons la nature de l'agneau, alors la colombe descend et demeure. Mais, si nous avons la nature du loup, alors elle ne viendra pas et elle ne demeurera pas. Il faut alors avoir la nature divine. Verset 15 :
« Prenez garde à ce que personne ne rende le mal pour le mal ; mais recherchez toujours le bien les uns envers les autres et envers tous. Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes circonstances, car c'est la volonté de Dieu à votre égard en Jésus-Christ. N'éteignez pas l'Esprit saint qui est en vous. Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez tout ; retenez ce qui est bon ; abstenez-vous de tout ce qui est mauvais. Et que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement, et que votre être, l'esprit, l'âme et votre corps, soient conservés irréprochables, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera ».
Alléluia ! Gloire soit rendue au Dieu vivant ! Oui, que le Dieu de paix Lui-même, pas toi, pas moi, mais Lui-même, le Dieu de paix vous sanctifie tout entièrement. Une assemblée qui se tient sous le sang de l'Agneau, qui a connu la réconciliation et le pardon, une assemblée qui a été introduite dans la parole de la vérité, et donc sanctifiée dans la vérité par l'Esprit. Parce que celui qui est devenu croyant se soumet à la parole, Dieu peut accomplir la sanctification. Au verset 25, il est écrit :
« Bien-aimés frères, priez pour nous. Saluez tous les frères par un saint baiser. Je vous en conjure par le Seigneur, que cette lettre soit lue à tous les frères. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! ».
Maintenant cette lettre a été lue aussi parmi nous, et je souhaite qu'elle soit relue, oui pour moi, pour toi, pour nous tous, oui, que nous puissions la relire dans la prière en demandant : « Seigneur, que chaque parole qui est écrite ici devienne réalité à travers moi ! Je voudrais me soumettre à chaque parole, je voudrais accepter chaque parole comme vraie ! », et vous verrez que Dieu pourra nous bénir encore davantage, nous les frères qui servons.
Qu'avons-nous considéré mercredi dernier ? « Comment peux-tu mépriser ton frère ? ». Le mépris est l'une des pires choses qui soit. Notre Seigneur a été méprisé comme il est écrit, rejeté par les hommes, un homme de douleur, les gens le fuyaient… Et je pense que nous avons également expérimenté un peu de mépris, mais cela fait partie de ce que nous devons traverser et endurer. Mais une chose est sûre : Si nous qui entendons la parole de Dieu, si nous perdons notre respect, comme l'a dit frère Branham, je répète et cite frère Branham de mémoire du mieux que je peux, il a dit : « Si une assemblée perd le respect pour son pasteur (en allemand c'est son berger), une telle assemblée est terminée ! ». Chacun dit ce qu'il veut et ce qu'il souhaite.
Cela me rappelle une parole que Dieu a dite dans l'Ancien Testament. Croyez-vous encore que cela est vrai ? Alors très bien ! Alors je vais vous la lire. Cela devrait se trouver dans Lévitique. Oui, des différentes choses sont décrites. Cela devrait être au chapitre 21. Lévitique chapitre 21. Ici, il nous est dit ce que nous devons faire à ceux qui distribuent le pain, c'est-à-dire la nourriture de Dieu. Lévitique chapitre 21, verset 6 :
« Ils seront saints pour leur Dieu, et ils ne profaneront pas le nom de leur Dieu ; car ils doivent offrir l’offrande de la flamme du Seigneur, et la nourriture de leur Dieu. C’est pourquoi ils seront saints ».
Puis il écrit au verset 7 :
« Ils ne prendront point pour femme une prostituée ou une femme déshonorée, ni une femme répudiée par son mari, car le sacrificateur est consacré à son Dieu. C’est pourquoi tu le considéreras comme saint, car il offre la nourriture de ton Dieu ; il sera pour toi un saint, car je suis saint, moi, le Seigneur, qui vous sanctifie ».
Ça aussi, ce sont les paroles de Dieu. Vous devez le considérer comme saint, car il offre la nourriture de votre Dieu. Et la nourriture de notre Dieu, c'est la parole de Dieu ! Et la parole de Dieu est sainte, et par cette parole, nous sommes sanctifiés. Je ne crois pas que nous prêchons la parole de Dieu sans avoir été sanctifiés par cette parole. C'est impossible. La parole de Dieu a toujours raison.
Alors, nous voulons honorer nos frères, comme nous l'avons entendu, nous voulons prier pour eux, nous voulons les estimer et les respecter ; et Dieu nous bénira de la richesse de Sa grâce.
Amen !