Ewald Frank
Krefeld le 02 mars 1988 à 19 heures 30
QUELLE RELATION AVONS-NOUS AVEC DIEU, ET LES UNS AVEC LES AUTRES,
ET AVEC CEUX QUI NOUS ONT APPORTÉ LA PAROLE
ACTES 16
(Retransmis le 01 octobre 2025)
J'ai des salutations chaleureuses à transmettre de nos précieux frères et sœurs de l'Autriche et de la Suisse. À Salzburg, nous avons eu comme toujours une réunion chaleureuse et intime, environ soixante à soixante-dix personnes étaient venues malgré le temps hivernal ; et je me sens, je peux le dire, je m'y sens vraiment à la maison peut-être parce qu'on a pris part probablement à tout, parce qu'ils ne sont pas seulement venus au message mais qu'ils ont été conduits au Seigneur. Et Paul dit quelque part : « Vous avez certes beaucoup de maîtres, mais peu de pères ! En Christ, je suis devenu votre père », et ainsi, je peux le dire ici aussi et à bien d'autres endroits.
Deux ou trois se sont ajoutés, ont consacré leur vie au Seigneur, et nous en sommes également reconnaissants à Dieu. La plus belle chose dans toute la vie, dans le service et dans notre vie, c'est quand des personnes sont conduites au Seigneur. Chaque connaissance est belle et bonne, si elle est juste, nous nous en réjouissons également, chaque enseignement est nécessaire ; mais il est écrit qu'il y a de la joie dans le ciel uniquement lorsque les pécheurs se repentent ; alors, il y a de la joie, il y a de la joie dans le ciel lorsque des hommes sur la terre reçoivent la paix de Dieu, la paix qui est supérieure à toute intelligence humaine.
Cependant, nous savons qu'il y a des difficultés partout. Si ce ne sont pas des combats d'un genre, ce sont des détresses d'un autre genre. L'ennemi nous opprime tous, car il sait qu'il n'a plus que peu de temps.
Et je souhaiterais, comme je l'ai déjà dit quelque part, je souhaiterais que nous qui sommes avancés en âge et qui avons déjà un peu plus de difficultés à nous lever que dans notre jeunesse, que nous disions néanmoins, sur base de l'espérance que nous portons en nous, que nous disions : « Seigneur ! Bientôt ce sera fini, alors nous déposerons cette enveloppe terrestre et nous aurons une demeure construite par Dieu. Il n’y aura plus de maladie, plus de vieillesse, plus de détresse, plus de mort ; alors nous serons pour toujours auprès du Seigneur ».
Et ainsi, nous avons du réconfort dans chaque situation, peu importe ce qui arrive, nous trouvons toujours un passage biblique dans lequel nous pouvons puiser du réconfort ; et c'est pourquoi il est écrit que nous recevons la consolation que nous donnent les saintes Écritures : C'est la consolation de Dieu. Ce ne sont pas juste des paroles, c'est la véritable consolation. Les hommes nous font patienter, mais Dieu nous console par Sa parole et nous donne des choses qu'Il a promises, mais toujours au moment opportun, toujours au bon moment.
Vous pouvez vous imaginer ce qu'ont vécu les prophètes de l'Ancien Testament qui ont prophétisé au sujet de la grâce de Dieu qui nous serait accordée en Christ, et ils cherchaient à sonder quelle était l'époque, marqués par l'Esprit de Christ qui agissait en eux ; et puis, il est écrit dans l'épitre aux Hébreux : « Ils sont morts sans avoir obtenu ce qui leur était promis, parce que Dieu avait prévu quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parviennent pas sans nous à la perfection ». C'est ensemble que nous allons expérimenter la perfection.
Mais, même maintenant, vous vous souvenez de la vision de frère Branham ? Il a vu des millions de personnes au paradis, puis il a dit : « Mais, je veux voir mon Seigneur ! », alors l'ange a dit : « Tu ne peux pas encore le voir ». Nous le verrons ensemble lors de Son retour. Voyez-vous ? Dieu fait toutes choses bien. Nos frères et nos sœurs sont déjà au paradis, mais ce n'est que lorsque le Seigneur reviendra que nous Le rencontrerons tous ensemble, sinon nous serions terriblement désavantagés si tant d'entre nous avaient déjà vu Sa face et que nous, nous sommes encore ici, oui, dans la vallée des larmes et des souffrances, ce ne serait pas bien. Mais, comme je l'ai déjà dit, Dieu fait toutes choses bien au bon moment et de la bonne manière.
Au cours de ce voyage, j'ai repensé à tous les fruits de tous les différents pays, et à la façon dont Dieu a ouvert les portes et les cœurs au fil des années. Mais avant d'y arriver, j'aimerais me joindre aux précieuses pensées qui ont déjà été exprimées.
Jean est appelé « le disciple préféré de Jésus », oui, il se couchait sur Sa poitrine, il était très, très proche de Lui ; et il est également dit au sujet de Marie, de Marthe et de Lazare, que le Seigneur les aimait beaucoup. C'est étrange ! Il est aussi quelque part, qu’Il était même mieux accueilli que dans d'autres lieux ou familles, et Il aimait particulièrement Lazare, Marie et Marthe. Je ne sais pas pourquoi c'est parfois ainsi, mais je l'ai lu quelque part ici. Vous pouvez le lire dans Jean chapitre 11, je ne sais seulement pas exactement dans quel verset, mais c'est écrit dans tous les cas.
Et pourtant, au moment où on avait besoin de Lui, le Seigneur n'était pas là ! Et puis d'abord la déception, et ensuite, malgré toute la déception, la déception se transforme en une grande et glorieuse victoire. Je voudrais lire dans la première épitre de Jean, au chapitre 4, le passage parallèle à ce que nous avons déjà entendu de l'évangile de Jean au chapitre 15. 1 Jean chapitre 4, à partir du verset 7 :
« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous ».
Il y a au moins deux possibilités pour tout : Soit l'obéissance, soit la désobéissance ; soit mettre en pratique, soit ne pas mettre en pratique ; soit la foi, soit l'incrédulité.
Ici, on nous montre clairement ce que Dieu attend de nous, et je pense que ce n'est pas du tout difficile d'aimer ceux que Dieu a aimé. Je ne sais pas si vous devez faire des efforts pour cela. Mais, si vous devez encore faire des efforts, alors laissez tomber ! Cela doit venir du cœur, cela doit jaillir de nous.
Comme je l'ai dit récemment à quelqu'un, il était question du baptême de l'Esprit et ainsi de suite, et j'ai dit : « Ce n'est pas en secouant la tête, ni par quoi que ce soit d'autre, mais comme notre Seigneur l'a dit dans Jean 7 versets 36 à 38, qu’a-t-Il dit ? Des sources d'eau vive couleront de son sein, jaillissant pour la vie éternelle » ; comme frère Branham l'a dit dans sa prédication, lorsqu'il a bu de cette source, il a demandé : « Pourquoi bouillonnes-tu ainsi ? –c'est la traduction littérale –et pourquoi es-tu si joyeuse, source ? Pourquoi ? ». La source ne pouvait pas lui donner la réponse, et il a demandé : Es-tu heureuse que le gibier vienne boire ici ? De quoi te réjouis-tu pour jaillir ainsi ? Te réjouis-tu que je boive ici, demandait-il ? Et puis il dit : « Il y a une grande différence entre un étang, ou des eaux stagnantes, ou des citernes, ou une pompe où il faut pomper sans arrêt. Tant qu'on pompe, il y a quelque chose qui se passe, mais dès qu'on arrête de pomper il n'y a plus rien. Et puis il dit : « Ici il y avait une source qui jaillissait pour tous ceux qui avaient soif ». Il n'était pas nécessaire de pomper, plus aucun effort n'était nécessaire, mais venez et buvez gratuitement l'eau de la vie. Et c'est exactement comme ça ici avec les paroles de Jean 7 que je viens de citer. Il est dit au verset 38 :
« Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié ».
Vous voyez ? C'est la promesse ! Cela doit commencer dans notre âme, et alors nous n'aurons plus de peine, et alors ce ne sera plus un effort personnel d'expérimenter, de vivre et de mettre en pratique ce que Dieu a accompli en nous. Si l'on doit encore nous dire que nous devons nous aimer les uns les autres, alors nous ne sommes pas encore très bien positionnés. Il vaudrait mieux que s'accomplisse déjà ce que notre Seigneur a aussi dit dans Jean :
« À ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres ».
Oui, comment le monde reconnaîtra-t-il cela ? Que nous allions quelque part et en parlions ? Les paroles n'ont jamais convaincu personne et ne convaincront personne ! Il faut que les actes suivent. Et je dis cela maintenant avec un sourire, avec une satisfaction intérieure, car je crois que Dieu m'a tendu la main ; et Il l'a fait pour nous tous et Il nous a aidé. Frère Russ l'a bien lu dans Matthieu 5 : 44 : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ».
Hier, ou je crois que c'était hier, alors que je quittais la ville et que j'ai vu une voiture, une vieille voiture que je reconnaissais bien, je me suis souvenu du bon vieux temps et j'ai prié de tout mon cœur : « Ô Dieu ! Bénis-les de la richesse de Ta grâce ! ». On ne peut pas s'en empêcher. Une telle paix intérieure, une paix qui surpasse toute intelligence humaine. Et croyez-moi, là où l'intelligence s'arrête, là où nous ne pouvons plus suivre, c'est là que Dieu commence vraiment. Tant que nous pouvons encore le faire nous-mêmes, Dieu n'a pas besoin de le faire. Mais si nous Lui laissons le soin de le faire, Il le fera. Et soudain un amour, une profonde compassion m'a envahi, et j'ai dit : « Seigneur, ne laisse personne être confus ni aucun de ceux que j'ai aimé et qui m'ont aimé ». Là aussi, qu'est-ce que frère Branham a dit lorsqu'il était là-haut ? « Tous ceux que tu as aimé et qui t'ont aimé, Dieu te les a donnés ici ».
Le ministère, la proclamation ne peuvent être séparés du serviteur. Le ministère, le serviteur, l'esclave, le serviteur, tout cela va de pair. Et c'est pourquoi nous allons aujourd'hui aborder très brièvement ce point, afin de voir où nous nous tenons.
J'ai immédiatement eu à cœur un grand nombre de passages bibliques qui parlent de paix et d'amour. Dans l'évangile de Jean au chapitre 13, notre Seigneur a dit qu'Il avait aimé les Siens jusqu'au dernier moment. Ici, dans Jean 13, dans la deuxième partie du premier verset, il est écrit : « Il prouva aux Siens qui étaient dans le monde, l'amour qu'Il avait pour eux jusqu'au dernier moment ». Cet amour ne s'arrêta pas quand Il a dit à Pierre : « Avant que le coq ne chante, tu Me renieras trois fois », et Pierre répondit : « Non, jamais ! ». Et pourtant cela arriva ! Mais le Seigneur le regarda avec amour. Il n'avait pas besoin de proclamer des paroles d'avertissement. Pierre savait exactement ce qui allait se passer, il était conscient de son échec.
Un regard du Seigneur suffit pour toi et pour moi lorsque nous savons que nous avons échoué, nous nous inclinons devant Lui, nous nous prosternons et nous reconnaissons que c'est le même regard d'amour, pas de colère, pas de reproche, pas de réprimande. Un regard a suffi.
Et puis, les trois phrases ont suivi : « Pais mes brebis, pais mes brebis, pais mes brebis ». Le Seigneur ne peut plus être en colère, même s'Il le voulait, il ne peut plus : Sa colère s'est apaisée à Golgotha. Il ne peut pas en être autrement. Toute la malédiction, toute la condamnation, le péché, la détresse et la mort ont été réglés à la croix de Golgotha. Le rideau de séparation a été ôté et nous avons été réconciliés avec Dieu. Cela signifie qu'auparavant nous étions en guerre, il y avait de la discorde, mais nous avons été réconciliés avec Dieu.
Si j'avais une nouvelle voiture, si j'en ai une autre tant que nous vivons et que le Seigneur n'est pas encore venu, alors j'aimerais y inscrire cette phrase : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu ».
Comme nous l'avons dit ici à plusieurs reprises, cet amour profond et ardent pour notre Seigneur doit à nouveau brûler dans nos cœurs, en nous ; il doit pénétrer dans nos cœurs. Nous ne verrons pas des hommes devenir croyants et être sauvés à moins que nous n'ayons expérimenté dans nos âmes ce que cela signifie lorsque des hommes se perdent et finissent dans le tourment. Nous devons d'abord en prendre conscience. Et lorsque nous en prendrons conscience, le premier pas sera fait.
Et lorsque l'avertissement du prophète Ézéchiel nous apparaîtra clairement : « Si tu n'avertis pas le méchant, il mourra à cause de son péché, mais je te demanderai les comptes de sa vie ». Nous devrons encore expérimenter le jour, peut-être cette année encore, le jour où nous nous laisserons imprégner par Dieu de ce saint amour du Sauveur.
Qu'est-ce que l'amour de Dieu ? L'amour salvateur ou pas ? Car Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné Son Fils engendré. Quiconque a été appelé et élevé par cet amour divin, il ne peut que transmettre cet amour divin. Et là, nous voyons aussi comme l'exprime Paul lorsqu'il dit que : « Nous vous exhortons et nous vous supplions : Laissez-vous réconcilier avec Dieu ». Que le Seigneur puisse nous accorder encore une fois cette grâce d'être véritablement imprégnés et de pouvoir entrevoir ici un peu les cris, les gémissements de dents, les hurlements de ceux qui finissent dans les tourments, afin que nous sachions ce que nous devons faire pour leur prêcher le salut. L'avons-nous bien compris ?
Notre Seigneur a parcouru tout le chemin, et nous sommes heureux qu'Il soit devenu homme pour nous comprendre. Ce n'est qu'ainsi qu'Il a pu devenir un Souverain sacrificateur fidèle, parce qu'Il a été tenté en toutes choses comme chacun d'entre nous. Dans l'Ancien Testament, Dieu était dans un corps spirituel. Il a rendu le jugement de manière sévère, et à juste titre. Mais dans le Nouveau Testament, Il a pris Son propre jugement sur Lui-même, et cela à cause de nous ; et Il est mort à notre place, Il est descendu en enfer où nous serions tous descendus, Il est ressuscité le troisième jour d'entre les morts afin que nous ayons la vie éternelle et que nous ne descendions pas en enfer mais que nous soyons enlevés avec Lui lorsqu'Il reviendra pour prendre les Siens à la maison.
J'ai lu les deux passages bibliques le week-end, j'ai lu un passage du chapitre 16 des Actes des Apôtres, voire même les deux. Je voudrais les relire ici aujourd'hui, et peut-être ajouter quelques remarques. Actes des apôtres chapitre 16, la deuxième partie du verset 12 :
« Nous passâmes quelques jours dans cette ville. Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous assîmes là, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. L'une d'elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu'elle soit attentive à ce que disait Paul. Lorsqu'elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande : Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous pressa par ses instances ».
Jusqu'ici cette parole. C'est tout simplement merveilleux de lire que même Paul s'est laissé guider par une supposition. Ce n'était pas toujours des révélations, ce n'était pas toujours des instructions claires. Mais savez-vous ce qu'il y avait toujours ? Il y avait toujours une chose : Saisir chaque occasion qui se présentait, pour proclamer la parole. Ça, c'était toujours le cas. Vous pouvez continuer la lecture, dans le chapitre suivant il arrive à Athènes, il se rend à la colline d'Arès et il voit tous les adorateurs et l'inscription : « Au Dieu inconnu », et il saisit immédiatement l'occasion et dit : « Ce que vous ignorez, nous vous l'annonçons ! », et la prédication était déjà là. Qu'est-ce que c'était ? Peu importe où il se trouvait, il saisissait l'occasion de proclamer la parole.
Ce qui me plaît particulièrement ici, c'est le fait que le Seigneur ouvre les cœurs des hommes pendant que la prédication ou le témoignage leur est apporté. Si le Seigneur ne le fait pas, nous pouvons aussi nous en abstenir.
Voici ce qui s'est passé ici : Premièrement, c'était une réunion de prière des femmes. Lisez bien, aucun homme n'était là. Les femmes ont aussi leur bon côté, croyez-moi. Elles ne s'étaient pas réunies pour prendre le café ou le thé, mais pour prier. C'était le jour du sabbat. Vous connaissez la loi juive, la séparation stricte entre les hommes et les femmes. Nous l'avons expérimenté en Israël, comment les femmes n'avaient pas le droit d'être dans la nef principale de la synagogue. Elles regardaient ce qui se passait en bas depuis la tribune. Mais ici, elles ont préparé leur cœur dans la prière à ce qui allait arriver. Si seulement Dieu pouvait nous donner de telles sœurs ici ! Et je crois qu'Il nous les a données. Et je vais vous montrer directement comment nous le voyons, car voici ce qui est écrit au verset 14, la dernière partie :
« Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu'elle soit attentive à ce que disait Paul. Lorsqu'elle eut été baptisée, avec sa famille… ».
Voyez-vous ? Elles ont entendu la parole et ont immédiatement obéi : Le fleuve était là, elles ont été baptisées, puis elles ont exprimé la demande, et elle dit, au verset 15 :
« Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y ».
J'ai réfléchi à ce que j'ai personnellement expérimenté au cours de plus de vingt ans de prédication dans notre pays et dans de nombreux autres pays, d'un bout à l'autre, ces deux caractéristiques ont marché parallèlement : Des personnes à qui Dieu a ouvert le cœur sont devenues obéissantes, se sont fait baptiser, et la chose ne s'est pas arrêtée là : Elles ont également ouvert leurs maisons et ont accueilli ceux qui leur ont apporté la parole.
Si quelqu'un dit : « Oui, je veux bien écouter la prédication, mais il n'a pas besoin de venir dans ma maison ! Vous pouvez l'oublier ». C'est une tromperie de soi-même tellement évidente qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un miroir pour le voir. Il faut voir comment cela s'est passé à l'époque et reconnaître que cela se passe encore aujourd'hui.
Si je prends la liberté ce soir de citer quelques noms des personnes qui sont présentes ici, alors je le fais avec une grande joie et avec une grande reconnaissance. Je regarde ici frère Terray, nous arrivons à Hambourg, nous ne connaissons personne, nous proclamons la parole, et qu'est-ce qui se passe ? Après la réunion, il vient devant et me dit : « Frère Frank, vous pouvez passer la nuit chez nous ». Je suis entré dans sa maison et nous avons passé la nuit là-bas. Je pourrais continuer ainsi, un après l'autre, toujours de manière parallèle. Je pense à nos frères et sœurs, à frère Schmidt, à vous tous. Qu'est-ce que c'était ? Qu'est-ce que c'était ? C'était les deux choses : L'acceptation de la parole et l'accueil chaleureux de ceux qui ont porté et apporté la parole. Ça va tout simplement de pair.
Et comme je ne veux pas et je ne peux pas faire ici de mon cœur un repère de brigands, je me réfère à la remarque que frère Russ a faite ici à mon sujet ou à la remarque que quelqu'un a faite à mon sujet. La sœur est assise ici ce soir, et souhaiterait qu'on prie pour elle. J'ai la demande insistante que cela soit également réglé au préalable bibliquement. Il faut être conscient que l'attitude des hommes envers ceux que Dieu veut et peut utiliser, doit être positive. Nous expérimenterons les plus grands miracles si nous avons une attitude correcte envers ceux qui proclament la parole. C'est tout simplement nécessaire. Il ne peut en être autrement.
Personne ne peut penser dans son cœur : « Oh ! Oui, ce frère a aussi ses faiblesses et ses manquements. Il faut qu'il se passe beaucoup plus », et ainsi de suite. Bien sûr, personne ne le nie, mais lorsque nous nous réunissons devant Dieu, ce qu'Il a déjà prescrit dans l'Ancien Testament est toujours valable. Je n'avais pas l'intention de le lire, mais cela me revient maintenant. Ça doit se trouver parmi les prescriptions dans Lévitique, lorsque le Seigneur a dit comment il fallait agir avec ceux qui apportent la parole ou la nourriture et distribuent la parole. Qui sait exactement où cela se trouve ? Quelque part, à partir du chapitre 17 de Lévitique, ces choses sont dites, probablement au chapitre 21. Lévitique chapitre 21, à partir du verset 5. Je ne l'ai pas lu aujourd'hui. Ça me revient simplement maintenant. En référence avec les sacrificateurs, il est écrit en titre : Devoir sacré des sacrificateurs et des souverains sacrificateurs, et ainsi de suite ; il est dit au verset 5 :
« Les sacrificateurs ne se raseront pas la tête ––Je n’en ai pas besoin de toute façon. Ça s'est réglé tout seul––, ils ne raseront point les coins de leur barbe ––Je n'en ai pas besoin non plus–– et ils ne feront point d'incisions dans leur chair » ––Ça non plus––
Mais maintenant vient la chose importante au verset 6 :
« Ils seront saints pour leur Dieu, et ils ne profaneront pas le nom de leur Dieu ; car ils offrent au Seigneur les sacrifices consumés par le feu, l'aliment de leur Dieu : c’est pourquoi ils seront saints ».
D'autres prescriptions que nous connaissons, sont toutes ensuite données ici, puis au verset 8, il est écrit :
« Tu le considéreras comme saint, car c’est lui qui offre l’aliment de ton Dieu, et il sera pour toi quelqu’un de saint ––L'avez-vous tous lu ? ––, car je suis saint, moi, le Seigneur, qui vous sanctifie ».
Je vais peut-être expliquer brièvement cela. Je suis en train de rédiger une nouvelle brochure que j'aimerais envoyer dans toutes les maisons et tous les foyers en Allemagne lorsque ce sera terminé. J'y aborde brièvement certains points. Je refuse, par exemple, d'utiliser le titre de « saint-père » que le Pape s'est attribué. Je refuse d'utiliser ce titre, et je vais omettre le « S » de saint, et puis on lira « Un père » sans « s » ce sera « un père » et « un » « église » et ainsi de suite, peu importe ce qui arrivera.
Mais quand il est écrit ici : « Tu le considérera comme saint », cela ne signifie pas que je dois dire saint Nicolas, saint Jean, saint Pierre, saint Paul, saint tel et tel ; mais que l'on continue à dire : « Frère Paul, frère Pierre », tout en sachant que ce frère Paul et ce frère Pierre ont été établis par Dieu, et qu'en vertu de cette fonction divine, Il les a sanctifiés et équipés pour accomplir le service qui leur a été confié. Et si Dieu le fait, cela suffit.
Mais nous ne le dirons certainement pas, et je refuse de dire : « Saint Pierre ou Saint Paul », mais je vais dire un Pierre c'est à dire sans le « S » et un Paul mais pas saint, pas saint. Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Seul Dieu est saint. Dieu est saint, et Il nous sanctifie dans Sa parole et par Sa parole. Et quand Il dit ici qu'un sacrificateur qui apporte la nourriture de Dieu et qui a été établi pour accomplir ce service, alors il ne laboure pas quelque part dans les champs, il ne travaille pas quelque part dans un atelier, il est devant la face de Dieu, dans l'assemblée, pour donner la nourriture au peuple de Dieu.
Mais, savez-vous ce qui peut encore arriver ? Là aussi nous devons veiller à ne pas laisser la place à cet esprit religieux fanatique. Aujourd'hui, au cours d'une conversation téléphonique, j'ai appris qu'un de mes frères bien-aimés, qui m'est très proche, a publié une lettre circulaire dans un pays, voire dans plusieurs pays dans lesquels il a écrit : « Quiconque ne reconnaît pas que frère Frank est le serviteur de Dieu mandaté pour distribuer la nourriture, celui-là doit annuler la chose… » ou quelque chose de ce genre. Cela m'a mis mal à l'aise. Avons-nous vraiment besoin de ça ? Le Seigneur Jésus a-t-Il jamais parlé de Lui-même ? D'autres l'ont-ils fait ? A-t-Il posé des conditions ? Si Dieu n'ouvre pas le cœur, personne ne le fera. Mais une chose est certaine : Chez certaines personnes la chose va vite, mais chez d'autres personnes doucement. Devons-nous maintenant agir de manière aussi pressante ? Cela m'a beaucoup peiné. Dieu doit simplement nous accorder la grâce de savoir que l'homme qui se tient là devant est exactement comme toi et moi et rien d'autre.
Et je l'ai maintenant entendu sur cette cassette où frère Branham commence une série de prières et dit à la dame qui se tient devant lui : « Si tu es marié, je ne serai rien d'autre que ton mari, un être humain, et rien d'autre ! Mais c'est le don que Dieu met en œuvre ici, et non l'homme qui fait quelque chose ». Chaque être humain n'est qu'un être humain, et c'est pourquoi nous pouvons dire avec Paul : « Nous ne connaissons plus personne selon la chair », mais nous reconnaissons ce que Dieu fait par la proclamation de la parole.
Revenons à Actes des Apôtres chapitre 16. Qu'est-ce que c'était ? Accueillir ceux qui ont apporté la parole, l'ouverture des cœurs, accepter la parole, obéir, puis la demande est formulée : « Si vous me jugez fidèle au seigneur ». Elle n'avait pas encore eu le temps de faire ses preuves, tout était encore frais, tout nouveau, elle venait d'arriver et dit (Actes 16 : 15) : « Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y ». Je tourne la page de ma Bible, et je lis dans le même chapitre, Actes 16 verset 31 :
« Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. Les ayant conduits dans son logement, il leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa famille de ce qu'il avait cru en Dieu ».
C'est encore aujourd'hui le même système dans le royaume de Dieu. Pourquoi notre seigneur a-t-Il dit : « Celui qui vous écoute M'écoute, celui qui vous reçoit Me reçoit ; celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé. Comme le père m'a envoyé Moi aussi Je vous envoie. Et quand vous entrerez dans une maison, alors dites : Que la paix soit sur cette maison ! Et si ce sont des enfants de paix, la paix demeurera dans cette maison » ?
Que faisons-nous ici ce soir ? Que disons-nous ? Nous nous examinons véritablement nous-mêmes. Examinons dans quelle mesure le Seigneur a ouvert nos cœurs et les a rendus obéissants. Et ce n'est pas pour que je sois appelé ce soir ou demain toute la journée pour prendre le café et manger le gâteau, non ! Ce n'est pas le sens de cette prédication, et vous pouvez me croire. Non ! Le sens de cette prédication est simplement : Quelle relation avons-nous avec Dieu, et les uns avec les autres, et avec ceux qui nous ont apporté la parole.
Nous avons considéré ici deux cas tirés de saintes Écritures, et partout le Seigneur a ouvert les cœurs et a accordé Sa grâce. La parole a été reçue et l'obéissance a été prouvée. Ils se sont fait baptisés, et oui, il est dit au verset 34 :
« Les ayant conduits dans son logement, il leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa famille de ce qu'il avait cru en Dieu ».
Je pense que nous devrions tous nous réjouir un peu plus de ce que Dieu nous a donné. Oui, je vois justement frère Helmut Miskis qui secoue la tête, oui c'était pareil là-bas, j'ai vu à Sao Paulo, une ville qui compte peut-être six millions d'habitants voire plus, là-bas des gens se reproduisent plus vite qu'ici et soudain il a dit : « Oui, viens chez nous », et c'était fait. Je pourrais en citer davantage ! Partout Dieu a ouvert les portes, les cœurs et les maisons. Les frères qui servent ici dans la parole, sont-ils les bienvenus à chaque table, dans chaque maison ? Pardon ? Oh ! C'était faible ! Oh ! Que c'était faible ! S'il vous plaît.
Frère Schmidt, la Bible dit : « Un ancien est digne d'un double honneur ». Nous ne devons pas attendre que quelqu'un dépose une couronne sur notre tombe, comme l'a dit frère Branham, mais plutôt lui offrir un bouquet ici sur la terre. Nous sommes reconnaissants de tout cœur pour notre frère Russ et nous avons beaucoup à rattraper. Jusqu'à présent nous nous sommes trop rarement assis à table pour manger et boire ensemble. J'ai dit à frère Schmidt ce soir, sans savoir exactement de quoi nous allions parler ici, je lui ai dit : Que diriez-vous d'aller manger demain soir avec quelques frères ? Et il m'a répondu : Laisse-moi tranquille ! Oui, vous savez, vous savez quelle est la pensée, nous sommes entre nous.
Et croyez-moi, parfois j'ai envie de pouvoir abattre un bœuf, allumer le barbecue et dire : « Venez tous, mes frères et sœurs ! Faisons la table ensemble, faisons un barbecue, passons un moment ensemble et approfondissons nos liens ». Ce ne serait pas une bonne chose ? Pardon ? Oui, oui, vous voyez, c'est comme ça. Et puis quelqu'un dirait : « Est-ce nécessaire ? ». Pensez-vous que cela nous ferait du bien si chacun se repliait dans sa coquille et qu'on se salue à peine ici, quand on arrive et quand on part, et peut-être encore en regardant à gauche et à droite la dame ou le monsieur qui passe ? Cela ne peut pas être juste. Dieu veut que l'amour qu'Il a mis en nous s'exprime aussi les uns envers les autres. Et je ne serais pas surpris si un jour, dans peu de temps, je parviens à abattre un bœuf et à dire ensuite : Venez ! Et un autre fera le gâteau. Je tuerai le bœuf, quelqu'un d'autre fera la salade et un troisième fera le café.
Que disons-nous ce soir ici ? Nous sommes restés des gens sobres et nous le resterons jusqu'à la fin. Dieu nous soutiendra, Il nous aidera et Il rendra plus profond l'amour que nous Lui portons et l'amour que nous nous portons les uns les autres. L'amour est le premier fruit de l'Esprit. Vous pouvez le lire dans Galates chapitre 5 là où les fruits de l'Esprit sont énumérés après que les fruits de la chair ont été énumérés avec toutes sortes de registres. Galates chapitre 5 verset 19 :
« Or, les œuvres de la chair sont évidentes ; ce sont la débauche, l'impureté, le dérèglement, l'idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table… ».
Et ainsi de suite et ainsi de suite. Même les partis-pris, les querelles, les jalousies, les disputes, les débauches, les animosités, tout est dans le même registre ; et il est dit ici au verset 21, oui, je voulais lire le verset 21 :
« L'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu ».
Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, mais pas avec le registre des péchés et le registre des vices qui est énuméré ici ; mais nous devons pouvoir être classés dans la catégorie énumérée aux versets 22 et 23 :
« Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi ; la loi n'est pas contre ces choses. Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs ».
Maintenant, dans les versets 25 et 26 il y a quelque chose de très particulier, en particulier dans le verset 25 :
« Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit ».
Il peut y avoir une différence entre vivre dans l'Esprit, mais marcher dans la chair. Que les deux, la vie intérieure et la vie extérieure, soient en accord ! Verset 25 :
« Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit ».
Que l'intérieur et l'extérieur soient en accord. Et le verset 26 dit :
« Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres ».
Il y a tant de choses que les saintes Écritures énumèrent pour nous mettre le miroir devant nos yeux, pour nous faire vraiment reconnaitre comment nous sommes devant Dieu. Nous l'avons lu ici : l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, l’ivrognerie, les excès des tables et ainsi de suite. Ceux qui commettent de telles choses n'hériteront pas du royaume de Dieu. Dieu veut nous aider. Dieu nous a aidé. Il approfondira l'œuvre qu'Il a commencé afin que nous puissions être une source de bénédiction pour d'autres.
Nous Le recevons, nous recevons ceux qu'Il a envoyé, nous recevons Sa parole ; et comme nous l'avons chantée ici dans le cantique 178, ça m'a fait tellement de bien : « Oh ! Regarde le précieux Agneau de Dieu ! Il S'est donné pour toi. Approche de la croix, et regarde le précieux sang ! Le sang, le sang, seul le sang nous purifie de tout péché, il efface la plus grande douleur du péché, et ouvre le cœur de Dieu le Père ». Il l'a ouvert, il a expié, Il a pardonné. Nous l'avons accepté dans la foi et nous sommes ici pour le remercier, pour le remercier de tout cœur. Il a fait de grandes choses pour nous. Nous en sommes heureux.
Levons-nous, et rendons-Lui la gloire.
Seigneur, je Te remercie aussi pour ce soir. Je Te remercie pour les exemples, pour les expériences qui sont rapportées dans Ta parole, afin que nous puissions nous examiner si Ton œuvre s'est accomplie en nous ou non.
Je Te remercie aujourd'hui pour la première porte ouverte dans cette ville après avoir reçu le message divin. Je Te remercie pour la grand-mère Borg, pour la sœur Borg qui, à cette époque, a donné sa maison, a ouvert la porte et a dit : « Venez chez nous ». C'est là que nous avons traduit et écouté la première prédication de frère Branham et que nous l'avons traduite sur cassette. Seigneur fidèle, bénis-la dans son âge avancé et sois avec elle, et bénis, comme il est écrit, mille générations de tous ceux qui sont proches d'elle.
Nous Te prions et Te remercions pour tout ce que Tu as conduit parmi nous. Ils sont restés fermes, fidèles. Je Te remercie pour toute la maison Schmidt, pour toute la maison Russ et Fleck et tous les autres, ô Seigneur, fondamentalement pour tous mes frères, toutes mes sœurs, tous ceux que nous ne pouvons pas nommer, je Te remercie pour chaque frère et chaque sœur.
J'ai une demande, ô Dieu : Envoie-nous uniquement des personnes qui se soumettent ici en ce lieu à Ta parole et à Ton ordre divin, fidèle Seigneur, des personnes qui sont bien disposées envers ceux qui apportent Ta parole ici.
Seigneur, fais-nous comprendre que comme nous défendons Ton peuple face au monde entier, peu importe qu'ils aient raison ou tort, cela ne nous intéresse pas. Nous sommes fidèles à Ton peuple à cause de l'élection par Abraham, Isaac et Jacob, et nous nous en tenons, fidèle Seigneur, de la même manière, nous sommes fidèles les uns aux autres, à tout Ton peuple, la descendance spirituelle d'Abraham, comme Paul l'a écrit dans Galates chapitre 4 verset 28 : « Comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ».
Bien-aimé Seigneur, aide-nous à nous soutenir les uns les autres, que nous ayons commis des erreurs ou non, aide-nous à toujours défendre nos frères et nos sœurs à tout prix. Donne-nous une attitude raisonnable, Dieu fidèle ! Aide-nous à faire taire tous ceux qui parlent autrement et même à leur fermer la bouche si nécessaire comme Paul l'a fait à l'époque en disant : « Muraille blanchie ! Dieu va te frapper ». Fidèle Seigneur, fais que nous sachions vraiment où parler, où nous taire, où prononcer une parole d'exhortation ou de consolation et où nous devons faire taire les pharisiens. Que nous sachions où aider ceux qui sont fatigués et chargés et que nous reconnaissions où il faut prendre le fouet et renverser les tables pour faire de Ta maison une maison de prières. Bien-aimé Seigneur, aide-nous à toujours faire cette distinction. Et je Te prie particulièrement pour cela.
Nous ne croyons pas que ce lieu soit saint, mais nous croyons que Toi, le Saint, Tu es présent ici dans l'assemblée, et que Tu nous sanctifies par Ta présence, par Ta parole, par Ton Esprit, par Ton sang. Alléluia ! Nous ne sommes pas ici, ô Seigneur, pour vénérer un lieu, mais pour T'adorer en esprit et en vérité.
Bien-aimé Seigneur, nous T'avons reçu Toi et tous Tes serviteurs. Si David était ici aujourd'hui, il serait invité à ma table, ô Seigneur ! ou Paul. Mais maintenant nous sommes ici. Fidèle Seigneur, fidèle Dieu, je Te prie de tout cœur : Accorde-nous à tous en ce lieu la grâce de remplir toutes les conditions requises en tant qu'assemblée, afin que nous puissions prier ensemble comme au commencement en disant : « Seigneur ! Donne à Tes serviteurs le pouvoir de proclamer Ta parole avec pleine assurance, étend Ton bras et accomplis Tes prodiges et des signes ! ». Confirme Ta parole.
Seigneur bien-aimé, nous Te confions toute Ta troupe rachetée par Ton sang. Prends-nous, relève ceux qui sont découragés, fortifie les genoux qui faiblissent et les mains languissantes, Dieu fidèle, afin que nous puissions aller de l'avant dans la foi.
Bénis-nous tous. Nous sommes ici représentés de plusieurs pays, et pourtant nous sommes un en Toi. Accorde-nous, comme nous Te l'avons déjà demandé et comme nous l'avons lu, accorde-nous la grâce de ne pas seulement vivre dans l'Esprit, mais aussi de marcher par l'Esprit, afin que ce qui est divin en nous puisse aussi s'expérimenter ici-bas. Accorde-moi, accorde-nous la grâce pour cela. Couvre-nous de Ton sang, conduis-nous par Ton Esprit et que Ta parole soit toujours une lumière sur notre chemin.
Bénis tous, en particulier les requêtes que j'ai ici devant moi, ô Seigneur. Bénis tout le monde, sois près d'eux, accorde la délivrance, la rédemption, accorde le salut et la grâce partout où cela est nécessaire, nous Te le demandons ! Et bénis-nous également le week-end et sois avec nous. Laisse-nous être rassemblés ici dans la foi que Tu es présent comme Tu l'as promis. Nous Te remercions pour cela, dans le saint nom de Jésus ! Alléluia ! Amen !