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Ewald Frank

11 janvier 1989 à 19 heures 30, Krefeld, Allemagne

LA CONDUITE DES FRÈRES ET SŒURS PENDANT LE CULTE (1 Corinthiens 11 : 3 à 15)

(Retransmis le 30 novembre 2025)

Louanges et remerciements soient rendus au Seigneur pour le grand privilège que nous avons de pouvoir être à nouveau ici. Chaque fois, ce n'est que la grâce, et nous sommes très reconnaissants au Seigneur pour cela.

Je suis arrivé dans la cour il y a quelques minutes après avoir parcouru plus de six cent kilomètres environ … mais en avion, juste pour que vous soyez calmes. Je suis vraiment très, très reconnaissant au Seigneur que nous puissions être réunis ici ensemble. Je voudrais tout d'abord exprimer ma sympathie particulièrement à notre bien-aimé frère Schmidt et toute sa famille. Lorsque nous avons récemment reçu la visite de ses deux frères, ensuite sont arrivés d'autres membres de la famille et des connaissances, et aujourd'hui encore, il m'est venu la pensée que Dieu, dans l'Ancien Testament, a fait partir Joseph, afin que d'autres aient du pain à manger en période de famine. 

Nous savons que Dieu voulait envoyer une famine dans le pays, non pas une famine de pain et d'eau, mais une famine de Sa Parole. Nous n'avons peut-être pas encore la puissance de Dieu, nous n'avons peut-être pas encore tous les miracles et les signes, nous n'avons peut-être pas encore tous les dons ; tout cela peut être vrai, mais Dieu nous a déjà donné une chose, et c'est Sa Parole, Sa sainte Parole ; et pas seulement Sa Parole comme lettre, mais rendue vivante par l'Esprit, révélée telle qu'elle a été communiquée aux prophètes et aux apôtres dans sa forme originale.

Et c'est pourquoi je tiens moi aussi à vous souhaiter la bienvenue parmi nous et à vous saluer chaleureusement. Que vous soyez en visite ou que vous restiez ici, nous voulons que tous se sentent vraiment à l'aise. Et vous savez bien que, même dans le même pays, dans la même direction de foi, chaque assemblée locale est un peu différente. Elles peuvent être semblables, mais on ne peut vraiment rien copier de manière identique, et ce n'est pas nécessaire, car l'Esprit de Dieu doit toujours agir de manière nouvelle, nous parler, et Dieu doit arriver à ce qui Lui revient de droit. Nous demandons une chose à tous ceux qui nous rendent visite : Lorsque vous êtes ici, sentez-vous à l'aise même si les choses ne sont pas comme vous en avez l'habitude, acceptez-les simplement et remerciez Dieu. Il fera toutes choses bien.

Si, avant de prêcher, je devais m'attarder sur tout ce que je vois et entends sur la terre, alors je pourrais directement repartir ! Et on ne doit pas le faire. La proclamation de la Parole est très importante pour que l'on puisse s'attarder sur les petits détails. Et parfois, nous avons un don particulier de pouvoir rendre les petites choses très, très grandes et rendre les grandes choses très petites, voire même les faire disparaître, et alors la détresse est très grande. Non. Nous vous en prions vraiment : Là où nous ne sommes pas encore comme vous le voulez ou bien comme vous le pensez, nous vous demandons de prier afin que nous y arrivions. Et là où nous pouvons vous servir, nous voulons le faire. Nous voulons vraiment nous servir les uns les autres dans l'amour divin, jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et à la connaissance du Fils de Dieu comme il est écrit dans Éphésiens chapitre 4. Et si nous portons en nous ces sentiments – ce sont les sentiments de Jésus-Christ– alors nous n'aurons aucune peine à ignorer certaines choses et à mettre en avant l'essentiel. 

J'ai lu une lettre. Je ne sais pas si les personnes en question sont ici ce soir, mais dans tous les cas, ce frère se plaignait dans sa lettre que nous devrions parler spécifiquement des tenues des sœurs en ce lieu, qu'elles devraient être habillées de manière décente, et que nous devrions également insister pour qu'elles aient des cheveux longs, oui, conformément aux Écritures. Tout cela est vrai. Et puis, il pousse plus loin en disant : Pourquoi ne souligne-t-on pas aussi comment la femme doit se comporter envers son mari ? Pourquoi ne mettons-nous pas cela en avant ? Il y a encore certaines choses qu'il a exprimées.

Oui, il se peut en effet que nous n'ayons pas tout à fait pris en compte l'un ou l'autre aspect comme Dieu le souhaiterait. Et nous sommes ouverts devant le Seigneur. Et si quelqu'un a une suggestion, quelque chose à dire ou à apporter… Il y a quelques jours, j'ai même lu dans ma Bible que les sœurs âgées doivent être de bonnes enseignantes. L'avez-vous déjà lu ? Elles doivent enseigner aux jeunes sœurs comment les jeunes sœurs doivent aimer et traiter leur mari. L'avez-vous déjà lu ? C’est étonnant. Oui, il est écrit : « Je ne permets pas à la femme d'enseigner » (1 Timothée 2 : 12) bien sûr pas ici devant, mais à la maison, elles peuvent, par expérience, dire aux jeunes sœurs : « Écoute, si tu veux avoir des beaux jours, alors fais ceci et cela, et tu te porteras bien, et ton mari sera heureux », et ainsi de suite ! Mais les sœurs ont aussi le droit d'enseigner, à savoir les sœurs les plus âgées aux plus jeunes, comment elles doivent faire les choses correctement non seulement ici, mais aussi là où cela est approprié, là où cela doit être fait.

Dans ce contexte, lorsque j'ai lu la lettre ––elle faisait deux pages dactylographiées, et était rédigée avec élégance–– alors j'ai effectivement pensé au passage… vous savez, là où il est écrit que les femmes ne doivent pas se parer extérieurement mais intérieurement d'un esprit doux et paisible qui est précieux devant Dieu. Oui, c'est ce qui est écrit : Que votre parure ne soit pas extérieure mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. (1 Pierre 3 : 4). 

Si nous nous réunissons ici comme nous le faisons, alors c'est certainement aussi pour nous examiner nous-mêmes devant Dieu, pour voir à quel niveau nous sommes. Et croyez-moi, plus le temps passe, plus je me tiens devant le Seigneur, et il semble qu'il n'y ait plus d'issue. Nous devons nous remettre entièrement à Dieu. Le plein Évangile doit recevoir une pleine confirmation. Si nous proclamons le même Jésus-Christ que Paul a proclamé, alors Il doit faire la même chose qu'Il a faite à l'époque ! Si nous prêchons le même Évangile, alors Dieu doit le confirmer. Je ne sais pas comment vous vous sentez par rapport à cela, mais je crois que le temps est là où nous ne pouvons plus continuer ainsi.

J'ai également réfléchi à la très bonne suggestion de créer des stations de radio, des émissions de télé et ainsi de suite, mais quand on devient simplement silencieux, vraiment silencieux devant le Seigneur, alors une petite voix dit : « Quand Dieu veut commencer à faire quelque chose, tout le reste se mettra en place tout seul, alors nous n'aurons plus besoin de rien ». Ce dont nous avons besoin, c'est que Dieu soit avec nous et confirme Sa Parole.

Je voudrais dire à mon cher frère Stein que j'aime particulièrement et à toute sa famille et à vous tous… Vous savez que mon père est devenu croyant en Russie. Il est parti à la première guerre mondiale en tant que non-croyant, et il est revenu en tant que croyant. J'ai souvent entendu son témoignage, et j'ai une relation toute particulière avec l'Europe de l'Est. J'ai profondément aimé mon père, je l'estimais, je le respectais. Quatre de mes frères et sœurs sont assis ici aujourd'hui, et nous savons tous ce que Dieu nous a donné par nos parents. Mais, c'est sans doute parce qu'il a fait là-bas son expérience avec Dieu, oui, c'est pour cela que l'Europe de l'Est me tient particulièrement à cœur. Et ce que je dis, je le pense.

Et notre bien-aimé frère nous a demandé si nous croyons que celui qui est baptisé de l'Esprit parle en langue. Et nous répondons à cela sans réserve par un « oui » très clair. Je ne peux pas répondre autrement que ce que l'Écriture nous enseigne. C'est impossible. On ne peut que dire ce que la Parole de Dieu dit. Quiconque dit autre chose, ne dit pas ce que Dieu a dit.

Et cela a fait naître dans mon cœur un grand désir que nous ne passions pas des heures à discuter de comment et de quoi. Je souhaite que Dieu puisse utiliser nos frères, que l'Esprit de Dieu vienne sur nous, et que nous soyons vraiment remplis, afin que toute discussion, tous les débats deviennent superflus, et que nous puissions tous, étant remplis de l'Esprit, louer et glorifier le Seigneur.

Vous savez, nous avons beaucoup de théories et puis nous demandons ce que Dieu cherche. Dieu cherche la pratique. Qui se souvient de l'anecdote mentionnée par frère Branham ? Un homme qui avait écrit tout un livre sur les dons de l'esprit, et lorsqu'il eut terminé, il est venu voir frère Branham pour lui demander des explications sur comment les choses fonctionnent ; et frère Branham lui a demandé : « Oui, mais tu as écrit tout un livre sur la façon dont tout cela devrait être, et maintenant, tu me demandes comment cela fonctionne ? », « oui », a-t-il répondu, « J'ai écrit sur les neuf dons de l'Esprit, mais je n'en ai moi-même aucun ! ». Et à quoi cela sert ? Cela ne sert à rien ! On peut mettre le livre de côté sans le lire. Non ! 

Dieu veut nous amener à avoir une abondance des dons spirituels, que nous soyons renouvelés intérieurement, que le vin nouveau soit mis dans des outres nouvelles, que le vieil homme ne soit pas enflé d'orgueil et ne pense pas pouvoir faire quelque chose de lui-même. Mais il faut arriver à ce que ce ne soit pas nous qui ayons l'Esprit en main, mais que l'Esprit nous aie en main, et que l'Esprit puisse agir comme Il veut, par qui et quand Il veut. Et pour cela, il est nécessaire que nous soyons réellement morts à nous-mêmes et que nous ne voulions plus rien faire.

Vous savez bien que lorsque l'Esprit de Dieu agit, Il utilise des vases humains. Mais malheur à celui qui prend alors les dons entre ses mains et en fait quelque chose ! Il est dit expressément que ce sont les dons de l'Esprit. L'Esprit les distribue comme Il veut, et l'homme qui peut se laisser utiliser par Dieu, celui qui veut se laisser utiliser par Dieu, doit avoir renoncé à toute volonté et à toute pensée propre. Il ne doit plus y avoir de planification personnelle, mais ce que l'Esprit inspire et révèle doit être considéré comme juste. Comme je l'ai dit, beaucoup, beaucoup de choses sont dans mon esprit et me touchent. Que Dieu vienne véritablement à ce qui Lui revient de droit. 

Après avoir lu la lettre, j'ai bien sûr réfléchi, à tout cela. Il n'y a aucune indication ou bien aucune information que je ne prends pas au sérieux. Il le faut. L'éternité est trop longue. Une autre pensée m'est venue. Beaucoup ont parlé avec estime et m'ont appelé et écrit pour me dire ce que cette dernière brochure, « Le retour de Christ », signifiait pour eux et à quel point certaines choses étaient devenues claires pour eux. Alors une profonde tristesse m'envahit lorsque je pense : « Mon Dieu ! Si Tu venais aujourd'hui, qui monterait véritablement avec Toi ? ». Il ne suffit pas d'écrire, de prêcher ou d'enseigner, mais il faut expérimenter les choses qui sont nécessaires pour être enlevé quand le moment sera venu. La puissance de Dieu doit d'abord être en nous pour pouvoir vraiment rendre vivants nos corps mortels. C'est pourquoi l'Écriture dit : « Si la puissance de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite dans vos corps mortels, alors Il les rendra vivants par la puissance qui habite en vous », et c'est la puissance du Saint-Esprit. Et c'est pourquoi nous devons désirer expérimenter ces choses personnellement.

Imaginez-vous que nous ayons tout exposé bibliquement ici, en ce lieu, et que nous devrions rester assis sur les chaises lorsque le Seigneur reviendra ! Celui qui a un cœur de berger, qui porte une responsabilité devant Dieu et qui est conscient qu'il devra rendre compte ce jour-là, celui-là ne peut pas se permettre cela. En ce lieu, nous devons nous appliquer avec sérieux et diligence à expérimenter Dieu bibliquement, expérimenter véritablement une conversion biblique, un renouvellement, une nouvelle naissance, un baptême de l'Esprit, un scellement par le Saint-Esprit, afin que chacun reçoive véritablement le témoignage qu'il est un enfant de Dieu, qu'il a été accepté par le Seigneur et qu'il a reçu le pardon de tous ses péchés.

Je l'ai déjà dit ici, mais frères Russ et moi l'avons expérimenté il y a environ deux ans –le temps passe très vite– lorsqu'une précieuse sœur avancée en âge était sur le lit de mort dans un hôpital. Elle avait entendu la parole de Dieu pendant de nombreuses années, puis, sur son lit de mort, elle a dit : « Je ne sais pas si Dieu m'a pardonné ». Oui, tu peux te rappeler de la chose, frère ? Et vous pouvez vous imaginer ce que cela signifie !

Mes bien-aimés, cherchons, désirons expérimenter Dieu en ce lieu. Dieu est présent. Il agit par Son Esprit, par Sa Parole, dans la troupe rachetée Par Son sang. Mais nous devons le prendre à Sa Parole et nous devons avoir nos expériences personnelles avec le Seigneur, sinon nous ne ferons que chanter et écouter sans y prendre part.

Comme je l'ai dit, je n'ai pas de parole particulière ce soir. J'avais simplement à cœur que nous puissions faire une remise en cause personnelle. Je voulais encore dire quelque chose. La comparaison n'est pas tout à fait appropriée, mais on constate sans cesse que nous ne sommes pas encore là où nous devrions être.

Je sais, frère Momo, j'ai prêché une fois en Yougoslavie, et là aussi, les gens regardaient l'apparence extérieure, et la femme du prédicateur est venue vers moi et a dit : « Frère Frank, tu devrais enlever ta bague sur le doigt, car c'est un scandale pour nous ». Je me suis dit : « Rien de plus facile que ça ! ». Je l'ai fait pour ne pas être en scandale. Mais je ne mentionne cela que pour une raison : Il est vraiment possible que nous regardions des choses extérieures, mais le royaume de Dieu ne vient pas avec des choses extérieures. Il doit être en nous. Il ne peut pas être autrement. Que quelqu'un ait une bague ou non, l’un en a et l'autre n'en a pas, l'un la porte et l'autre ne la porte pas et cela continue ainsi !

J'ai aussi prêché en Grèce, et je ne sais pas comment cela est venu, mais en tout cas j’avais les jambes croisées, et avant que je ne m'en rende compte, la sœur est venue, encore une fois, c'est étrange, mais apparemment les femmes des prédicateurs ont toujours une très bonne vue, et elle m'a dit : « Cela ne se fait pas chez nous ! On ne peut pas faire cela pendant le service ». Bon, j'ai mis alors les jambes l'une à côté de l'autre comme il convient de le faire quand on marche et ainsi de suite. 

Mais je ne mentionne cela que pour dire à quel point il est facile de se concentrer sur les choses extérieures, mais cela ne suffit pas. Il faut laisser agir l'Esprit de Dieu. Je ne sais pas comment nos frères et sœurs bien-aimés de l'Union Soviétique abordent de la question des longs cheveux, mais nous avons vraiment lu cela très attentivement dans les différentes traductions et les différentes langues ; la Bible dit très clairement que les longs cheveux ont été donnés à la femme comme couverture. Je ne peux pas dire autre chose ! Dans un verset, il est dit que « lorsque la femme prie, elle doit », pas toujours, mais seulement « lorsqu'elle prie ou prophétise ». C'est ce qui est écrit. Il est dit que « si une femme prie ou prophétise », prie ou prophétise. Dois-je le lire ? [Frère Russ dit : « Lis la parole »]. Alors très bien ! Merci, frère Russ. Alors je vais le faire. Il n'y a rien de mieux que de lire les saintes Écritures telles qu'elles sont écrites. 1 Corinthiens chapitre 11 verset 3 :

« Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son Chef ».

Vous avez écouté ? « Qui prie ou qui prophétise, déshonore son Chef ». Qui est le chef de l'homme ? C'est Christ ! Maintenant, écoutez le verset 5 :

« Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée ».

D'un côté la tête couverte, et ici, voilée : « Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée » … qui prie ou prophétise, pas qui chante ou écoute la prédication, mais qui prie ou prophétise, déshonore par cela sa tête. Qui est sa tête ? C'est l'homme ! « C'est comme si elle était rasée ». 

Écoutez bien attentivement : Pourquoi est-il écrit ici « rasée » ? Parce qu'il s'agit des cheveux. Parce qu'il s'agit des cheveux. Si je me fais raser ici… je n'en ai pas besoin, je suis déjà rasé de manière naturelle, mais ici, il s'agit, comme il est écrit :

« C'est comme si elle était rasée. Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux ».

Oui, à quoi lui servent les cheveux si elle ne les utilise pas ? Mais ici, je dois faire attention. Quelqu'un en Sicile a bien fait attention, et j'ai vraiment dit comment cela se faisait en Orient ; et vous pouvez le croire ou non, très vite les sœurs se sont retrouvées et ont soudainement ouvert leurs cheveux et se sont voilés avec leurs propres cheveux comme c'était le cas en Orient, et cela a causé beaucoup de problèmes ! Mais ici, il est écrit au verset 6 :

« Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile. L'homme ne doit pas se couvrir la tête ».

Qu'est-ce que la tête ? Qui sait ce qu'est la tête ? Lorsque Jean a été décapité, qu'est-ce qui lui a été enlevé ? Oui, jusqu'où ? Jusqu'où va la tête ? Jusqu'où va la tête ? Oui, exactement ainsi. Jusqu'ici. Oui, la tête va jusqu'ici et c'est pourquoi il est écrit ici verset 7 : 

« L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu ».

Dans la prière, il serait correct que l'homme ne baisse pas la tête vers le sol, mais qu'il lève les yeux vers Dieu ; mais la femme, en revanche, devrait le faire autrement. Mais maintenant, ici par exemple… ne prenons pas tout cela trop au sérieux, je veux dire de peur de ne pas pouvoir tout digérer d'un coup. Mais le verset 7 dit :

« L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme. En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme ; et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme. C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend ».

Une parole très claire ! Mais, venons-en maintenant au verset auquel je faisais référence, verset 11, puis les versets 14 et 15. Verset 11 :

« Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu ».

Voici maintenant les deux ou trois versets que je voulais. Verset 13 :

« Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être voilée ? La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux, mais que c'est une gloire pour la femme d'en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? »

Oui, ainsi parle le Seigneur dans Sa Parole ! Et c'est la seule façon avec laquelle nous pouvons le dire. Si un homme porte des longs cheveux, c'est une honte. Si une femme porte des longs cheveux, c'est un honneur, car les longs cheveux lui ont été donnés comme voile. Imaginez-vous qu'une heure de prière ait lieu ici et que nous priions, et que les hommes aient des longs cheveux, oui, comme les Beatles, puis que leurs cheveux tombent et qu'ils soient voilés ! Je l'ai déjà dit ici. Le mot tête est clair, tout comme le mot voilé. Croyez-moi, c'est ce qui est écrit dans le texte original. Les femmes ont laissé tomber leurs longs cheveux pendant la prière et étaient voilées. Leurs têtes et leurs visages étaient voilés par leurs cheveux.

Tout comme les pieds servent à marcher, les yeux à voir, les mains à agir, les longs cheveux de la femme lui ont été donnés comme voile, comme couverture. Et Paul a pris la chose très au sérieux et a dit : « Si elles ne se voilent pas, elles peuvent les faire couper ». Pourquoi les ont-elles encore ? Si elles n'en ont pas besoin, pourquoi les garder ? De la même manière, si vous ne voulez pas utiliser vos pieds, mettez-les dans votre poche ! Et c'est ainsi.

Mais, comme je l'ai dit ici, et je tiens à le dire avec tout mon amour et toute la clarté : Sur chaque point, aussi sérieux et biblique soit-il, il n'y a fondamentalement aucune obligation. Il n'y a pas de dictature ici, au contraire, j'ai souvent vu ma femme mettre un foulard lors des réunions à cause de celles qui en portaient toutes. Je l'ai supporté plusieurs fois et je lui ai même conseillé de porter un foulard, parce que l'assemblée dans laquelle je prêchais l'enseignait ainsi. Et si tel est le cas, alors je serais un stupide de faire exploser la chose juste pour souligner un point. Ce n'est pas possible. Dans un cas pareil, il faudrait d'abord gagner la confiance des gens. 

Et il y a tellement de choses dans la parole de Dieu qui peuvent être prêchées sans avoir à souligner certains points sur lesquels il existe peut-être des opinions divergentes et rendant ainsi l'atmosphère insupportable. Ce n'est donc pas nécessaire. Quand je prêche dans le monde entier, je ne prêche pas sur 1 Corinthiens 11 ! Mais quand il s'agit de l'assemblée locale, alors c'est différent, alors nous devons dire les choses telles qu'elles sont écrites.

Et peut-être aussi ceci à titre d'orientation, on ne peut pas être assez clair sur ces choses. J'ai prêté une attention particulière à la manière dont cela était pratiqué dans l'assemblée de frère Branham, ainsi qu’en ce qui concerne la prière, la sainte cène, le lavage des pieds et tout le reste. Du vivant de frère Branham, j'ai délibérément prêté attention à la manière dont les choses étaient faites. Mes chères sœurs, c'est lui qui en assumera la responsabilité devant Dieu ! Aucune des sœurs n'a laissé tomber les cheveux pour se couvrir le visage. Certaines les avaient ouverts, d'autres les avaient enroulés, d'autres en ont fait un chignon, certaines portaient un chapeau… Oui, la plupart portent un chapeau là-bas. C'est une coutume américaine que chaque dimanche, si le mois compte quatre dimanches, la femme a quatre chapeaux ! Si le mois compte cinq dimanches, alors elle a cinq chapeaux, de sorte qu'elle porte un chapeau différent chaque dimanche, afin que l'on sache que ce n'est pas toujours le même chapeau, mais aucune n'a couvert son visage avec ses cheveux détachés pendant la prière ! Et c'est pourquoi je prie que nous n'introduisions pas cela ici.

Il se pourrait tout au plus –je dois laisser la chose ouverte– il se pourrait tout au plus que lorsque nous avons des heures de prière particulière, que les sœurs qui remarquent qu'elles exercent des dons de l'Esprit, que Dieu leur mette cela à cœur, comme il est écrit ici, « en priant ou en prophétisant ». S'il s'agit donc des réunions spéciales où l'Esprit de Dieu agit et où des sœurs exercent des dons de l'Esprit, alors il se peut que le Seigneur vous le mette à cœur, mais, s'il vous plaît, ne vous inspirez pas les uns des autres, mais attendez que le moment soit vraiment venu afin d'éviter toute confusion.

Vous savez que l'ennemi est toujours là quelque part à faire quelque chose qui fait ensuite l'objet de débats et de discussions, et la bénédiction disparaît. Il faut que nous arrivions au point où l'ennemi ne parvient plus à nous priver de la bénédiction, mais que chacun soit dans l'Esprit de Dieu et conduit par l'Esprit de Dieu afin que tout se passe bien, et alors nous verrons.

Ce qui est aussi devenu grand pour moi dans ces derniers temps, nous avons nous-mêmes traversé beaucoup d'épreuves ici et je crois que depuis 1906 à 1909, lorsque le mouvement Pentecôtiste est arrivé dans ce pays, il n'y a pas eu, oui, un cas comme celui que nous avons connu ici de 1976 à1979. Mais on sait que même lorsque l'Esprit de Dieu agit, d'autres esprits peuvent soudainement entrer en action, et alors, bien sûr, tout échoue et tout s'écroule. Une chose m'est apparue très clairement. Nous l'aborderons peut-être un jour lors d'une étude biblique : Quel don Dieu utilise, et à quelle fin ? Et je pense à la parole bien connue de Corinthiens. Peut-être devrais-je vous la lire afin que vous ne soyez pas un peu perdus, mais il est en effet listé à quoi servent certains dons. Oui, le temps s'est écoulé très vite. Nous aurions dû prier, prier très, très sérieusement. 1 Corinthiens 14 verset 21 et la suite :

« Il est écrit dans la loi : C'est par des hommes d'une autre langue et par des lèvres d'étrangers que je parlerai à ce peuple, et ils ne m'écouteront pas même ainsi, dit le Seigneur ». Écoutez ce qui est écrit au verset 22 : « Par conséquent, les langues (ou le parler en langues) sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants ; la prophétie, au contraire, est un signe, non pour les non-croyants, mais pour les croyants ».

Je crois que je dois relire cela. « Par conséquent, les langues (ou le parler en langues) sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants ; la prophétie, au contraire, est un signe, non pour les non-croyants, mais pour les croyants »

Ça aussi, c’est très, très important. Vous pouvez lire un peu plus à ce sujet tout à l'heure. Au verset 24… déjà au verset 23 il est écrit :

« En effet, imaginez que l’Église se réunisse tout entière, et que tous parlent en des langues inconnues : si des personnes non averties ou des incroyants surviennent, ne diront-ils pas que vous avez perdu la raison ? Si, au contraire, tous prophétisent et qu’il entre un visiteur incroyant ou un homme quelconque, ne se trouvera-t-il pas repris par tous et exposé au jugement de tous ? ». (Trad. Semeur).

Qui ? L'incroyant. Et quelles pensées seront révélées ? Les pensées secrètes de l'incroyant. Verset 25, il est dit :

« Les secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous ».

Nous voulons peut-être nous fixer comme objectif d'étudier précisément ces trois chapitres, oui, peut-être aussi le chapitre 11. Nous pouvons ajouter le chapitre 11, chapitre 12, chapitre 13, chapitre 14 afin de bien les lire et de comprendre de manière uniforme par l'Esprit de Dieu ce que Dieu veut.

Je le répète encore une fois avec un cœur sincère lié avec un profond désir : Que Dieu nous révèle en ce lieu tout ce que nous ne savons pas encore, qu'Il nous montre tout ce que nous ne voyons pas encore, qu'Il éclaircisse tout ce que nous ne voyons pas encore clairement ou que nous ne voyons pas encore. Oui, je le pense vraiment. Je ne crois pas qu'il puisse y avoir quelqu'un ici qui pense tout savoir et être le conseiller secret de Dieu. Non, nous sommes encore à l'école de Dieu, la connaissance est partielle et nous voulons tous contribuer à ce que Dieu puisse nous conduire à la perfection.

Souvenez-vous, dans les révélations que frère Branham a eues, qu'est-ce qu'il y avait ? Quelqu'un a-t-il été démasqué ? Non. Ce que Dieu lui montrait était révélé, manifesté et tout était exact à cent pour cent ! Alors, ce que Dieu fait parmi nous, nous voulons que cela soit une bénédiction pour nous tous. Nous devons nous distinguer de tous les autres ! Si nous sommes vraiment l'Église de Jésus-Christ et si nous avons effectivement l'Évangile originel authentique, alors que le Seigneur confirme l'Évangile de Jésus-Christ comme Il l'a fait à l'époque. Combien d'entre vous le désirent ? Combien croient que Dieu veut le faire ? Oui, que cela implique le rétablissement et qu'il n'y a pas d'autre solution, mais que cela est nécessaire ? C'est nécessaire en ce temps.

Et nous croyons que Dieu nous a poussé dans nos retranchements de cette manière, à travers de nombreuses leçons amères que nous avons dû apprendre. Parfois, nous avons vraiment bu la coupe jusqu'au fond. Nous aurions souvent dit : « Seigneur, si Tu le veux, éloigne cette coupe de moi ! », mais Dieu sait pourquoi nous avons dû traverser certaines épreuves dont d'autres sont absolument épargnés, et ils volent par-dessus les hauteurs et peuvent peut-être nous regarder avec mépris. Mais nous pouvons dire une chose : Notre Dieu était avec nous et sera avec nous. Il nous a enseignés par grâce jusqu'à ce jour. Ce qui est beau, c'est que nous n'avons en fait aucun enseignement comme une obligation, comme une confession de foi, mais que nous pouvons simplement croire, comme dit l'Écriture.

Je voudrais simplement conclure avec les paroles que Frère Schmitt a lues, et j'espère vraiment, frères et sœurs bien-aimés, j'espère vraiment que chaque parole de Dieu qui est lue ici et prononcée par nos lèvres, que chaque parole soit un baume et une huile. Personne ici n'en sait plus que l'autre ! C'est simplement dans la crainte de Dieu que nous lisons ce que dit l'Écriture. Frère Schmidt a lu dans le Psaume 119, et il est dit aux versets 15 et 16 :

« Je médite tes ordonnances, j'ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes statuts, je n'oublie point ta parole » ; puis permettez-moi de lire les versets suivants, verset 17 : « Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive et que j'observe ta parole ! Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! Je suis un étranger sur la terre : Ne me cache pas tes commandements ! ».

Nous remarquons avec quel profond désir ces hommes de Dieu ont crié à Dieu, ont invoqué le Seigneur. Nous faisons la même chose en ce temps. La venue du Seigneur est proche, l'appel retentit : « Préparez-vous à aller à la rencontre de l'Époux ! Voici l'Époux vient ! ». Que Dieu nous aide ! Qu'Il nous aide vraiment.

Mes bien-aimés, je vous dis une chose et je vous demande ceci : Ne laissez pas la parole passer à côté de vous sans y faire attention. Quand on prie, prions vraiment tous. Les Saintes Écritures disent : « Ils élèvent tous leur voix ». Vous pouvez les lire dans l'épître aux Romains, dans les Actes des Apôtres, la prière comme en file indienne, n’est venue que lorsque tous étaient calmes et qu’on ne savait pas qui devait prier ensuite. Ils élevèrent tous leur voix d'un commun d'accord. Et puis, lorsque la prière d'ensemble s'estompe, il était habituel que l'Esprit de Dieu commence à agir. Attendons que tout soit mis en ordre, comme il plaît à Dieu. Que le Seigneur nous bénisse tous !

Je ne sais pas ce que vous ressentez, mais je suis très bouleversé, totalement bouleversé. Je veux simplement que Dieu vienne à ce qui Lui revient de droit. Je ne veux plus rien d'autre ! Je veux uniquement que Dieu vienne à ce qui Lui revient de droit. Je dis tout au plus : « Seigneur ! Que veux-Tu que je fasse ? » Que la volonté de Dieu s'accomplisse en nous, par nous, à travers de nous. Mettons l'amour de Dieu au-dessus de tout, cet amour qui ne fait pas de mal à l'autre, qui ne blesse pas mais qui supporte tout, qui tolère tout et ainsi de suite. Que le lien de l'amour divin nous unisse tous de manière la plus intime et la plus sincère. Loué et glorifié soit le nom du Seigneur ! Amen !

Levons-nous et adorons.

Seigneur, nous Te remercions pour Ta précieuse et sainte parole qui brille de mille lumières en chaque point au milieu des ténèbres, qui prononce une parole claire là où règne l'ambiguïté, qui ordonne les choses comme Tu souhaites qu'elles soient ordonnées. Seigneur bien-aimé, nous sommes ici réunis devant Ta face et nous voulons que Tu viennes à ce qui Te revient de droit.

Grand Dieu ! Nous sentons que Tu es proche. Ô Esprit du Seigneur ! Viens ! Oui, souffle et ne reste pas loin ! Bien-aimé Sauveur, accorde des conversions, des renouvellements, de nouvelles naissances ! Accorde le baptême de l'Esprit, le scellement ! Distribue les dons, les services, les ministères ! Équipe, Seigneur, et que tout soit restauré pour la gloire de Ton nom, comme cela a été au commencement. Qu'il en soit ainsi à la fin.

Accorde-nous un esprit d'harmonie devant Ta face, à savoir les sentiments de Jésus-Christ, pour faire la volonté de Dieu en toutes choses, Seigneur bien-aimé, car de tels sentiments étaient en Toi : « Non pas Ma volonté mais que Ta volonté soit faite. Dans le rouleau du livre et il est écrit de Moi : Je suis venu pour faire Ta volonté, et faire Ta volonté est Mon plaisir ».

Bien-aimé Seigneur, nous sommes ici devant Ta sainte face : Je Te prie de tout cœur de nous libérer de ce frein, afin que nous puissions nous élever dans la foi, dans la prière et dans l'Esprit. Seigneur bien-aimé, Tu nous as fait du bien, Tu nous as béni, Tu nous as aidé à traverser cette épreuve, Tu as fait de grandes choses en nous ! Nous Te louons pour cela. Tu ne nous as fait aucun mal jusqu'à ce jour ! Tu nous as fait du bien, encore du bien et encore. Loué soit Ton nom !

Encore une fois, nous Te prions, ô Seigneur, de Te sentir à l'aise au milieu de nous. Accorde-nous d'avoir des réunions où Tu peux venir à ce qui Te revient. Bénis mon bien-aimé frère Russ, bénis notre bien-aimé frère Schmidt, bénis tous nos frères, y compris ceux qui se sont ajoutés afin qu'ils se sentent bien au milieu de nous. Utilise-les tous, chacun d'entre eux, comme il Te plaît. Bien-aimé Seigneur, nous nous consacrons à Toi pour la gloire de Ton nom. 

Bientôt, Tu achèveras Ton œuvre. Que Ton saint nom soit loué et glorifié pour ce jour ! Alléluia ! Alléluia ! Ensemble, nous louons la puissance de Ton sang et la puissance de Ta Parole et la puissance de Ton Esprit. Seigneur bien-aimé, qui sommes-nous ? Le peuple de Ton pâturage, le troupeau de Ta main. Nous T'avons reconnu comme le Dieu vivant, et Tu nous as reconnus.

Sois loué et glorifié, maintenant et pour l'éternité ! Alléluia ! Amen !