Szabad Népmisszió

Jézus Krisztus tegnap és ma és mindörökké ugyanaz (Zsid.13:8)

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Lettre circulaire 2003 / Ewald Frank

nyelv : Francia

4. L’Eglise et la haine des juifs




Depuis 1948, année de la fondation de l’Etat d’Israël dans les temps modernes, celui-ci se trouve quotidiennement cité dans les nouvelles. Auparavant avait eu lieu le terrible Holocauste, qui éteignît six millions de vies, parmi lesquelles se trouvait un million et demi d’enfants. Il est clair que dans l’histoire, un tel génocide ne pouvait se perdre sans retentir bruyamment. Plus de cinquante mille publications dans le monde entier se sont occupées de ce thème. Quelques auteurs ont même osé impliquer l’Eglise de Rome dans la responsabilité de ces actes, et plus particulièrement celle du pape Pie XII, en fonction durant la guerre. Rolf Hochhuth, Dr. Karlheinz Deschner, Daniel Jonah Goldhagen et John Cornwell, pour n’en nommer que quelques-uns, ont un peu levé le voile de pourpre et en cela ils ont fait la chose la plus dangereuse qu’un homme puisse risquer sur la terre. En effet, selon la définition personnelle de l’Eglise de Rome, elle est la seule Institution légitime de Dieu sur la terre, et elle prétend avoir été fondée par Christ lui-même. Elle affirme que hors de l’Eglise il n’y a point de salut — car, dit-elle, seul celui qui a l’Eglise pour mère a Dieu pour Père — car cette Eglise serait bâtie sur Pierre, le prince des apôtres, et ainsi le monde entier devrait lui appartenir. Egalement selon sa compréhension personnelle du dogme de la succession apostolique, et plus particulièrement depuis la proclamation en 1870 du dogme de l’infaillibilité papale, les Papes considèrent être les substituts de Dieu sur la terre, être des «Vicarius Filii Dei», qui gouvernent à la place de Christ sur la terre.

De l’Eglise de Rome se sont échappées beaucoup de fautes graves qu’il est impossible de réparer. Jésus-Christ a dit: “Mon royaume n’est pas de ce monde”. Et Il dit de nouveau: “Sur ce rocher j’édifierai mon Eglise!”. Il ne dit pas: «Sur toi Pierre, j’édifierai Mon Eglise». C’est sur la révélation de Jésus-Christ, que l’Eglise a été fondée. Cette révélation a été donnée à Pierre par le Père.

Le développement fatal de l’Eglise a commencé par le mensonge de la «donation de Constantin» sur laquelle elle fonde ses revendications temporelles de possession. En réalité, l’Eglise de Rome n’est pas davantage fondée par Christ qu’aucune autre Eglise qui se réclame de Lui. En tant que dénomination, l’Eglise de Rome n’existe que depuis le 4ème siècle. Du temps de Paul n’existait à Rome, tout comme dans d’autres villes, qu’une petite communauté de maison. L’apôtre Paul est resté deux ans là-bas et c’est dans le logement qu’il louait qu’il tenait des réunions (Actes 28.30-31).

Ni la Bible, ni l’historiographie, ne mentionnent que Pierre ait entrepris un voyage à Rome. Cela aurait été un événement dont on aurait entendu parler. Il nous est seulement parlé d’un certain Simon Magus, qui, en tant que magicien, s’est même présenté devant le Sénat Romain. L’histoire de l’Eglise catholique toute entière ne repose que sur une foule de légendes.

En réalité, c’est seulement au Concile de Nicée qu’est née l’Eglise de Rome. Jusque là cohabitait environ 130 tendances de foi différentes au sein du Christianisme. Des années 54 à 312/313, les chrétiens sous la domination des empereurs romains, furent généralement persécutés. Cette persécution commença avec Néron, et se termina de façon la plus cruelle avec Dioclétien. Jusque-là les Juifs avaient un statut particulier dans l’empire Romain; ils n’avaient pas besoin de prendre part aux festivités faites en l’honneur des dieux. En 324, l’empereur Constantin se déclara être «le vicaire de Christ», «le Seigneur de l’Etat», et «le Seigneur de l’Eglise», le «Pontifex Maximus». La même année, il donna l’ordre d’agrandir Constantinople, et non Rome, pour en faire la capitale de l’Empire. Constantin, qui est un meurtrier notoire, convoqua en 325 le Concile de Nicée pour unifier tous les courants chrétiens. Ce n’est qu’en 440 que le pape Léon Ier éleva aussi Rome comme métropole du pouvoir religieux pour l’empire de l’occident, et c’est seulement en 756 qu’elle est devenue le siège de l’Etat pontifical.

En ce qui concerne la persécution des Juifs, elle ne remonte également dans l’ère chrétienne qu’au quatrième siècle. Les soi-disant «Pères de l’Eglise» étaient issus du paganisme et ils avaient tous sans exception la haine des Juifs, comme nous l’apprend l’historiographie. Ils ont diabolisé les Juifs en les accusant d’avoir assassiné le Christ, puis ils les ont accusés de déicide. Leur haine des Juifs allait si loin qu’ils ont même déclaré: «Celui qui tue un Juif expie la mort de Christ» et: «Parce que les Juifs ont tué le Messie, ils ont enlevé aux nations le Sauveur et le salut». Ils ont franchi réellement les extrêmes et ont attribué l’Ancien Testament aux Juifs rejetés, de même ils ont à nouveau totalement mal compris le Nouveau Testament et l’ont mal interprété. Par contestation envers les Juifs, du seul Dieu véritable qui est appelé dans l’Ancien Testament plus de 6000 fois «Elohim-Yahweh», ils ont mis à la place une triple figure, une divinité en trois Personnes. Pas plus l’Ancien que le Nouveau Testament ne connaissait une «tri-unité». Ceux qui ont trouvé la Trinité étaient également ceux qui ont instauré la haine des Juifs dans le Christianisme, devenue ensuite quelque chose de naturel dans l’Eglise de Rome, avec les terribles conséquences qui s’en suivirent.

Le juif Daniel Goldhagen, qui dans ces derniers temps a fait parler de lui par son nouveau livre: «L’Eglise catholique et l’Holocauste», attribue dans celui-ci, à Jésus et à Ses disciples, la haine envers les Juifs. Il pense que dans le Nouveau Testament se trouve 450 citations pleine de haine pour les Juifs. C’est une terrible et totalement fausse affirmation. Jésus n’a fait, en ce temps-là, que dire en face aux pharisiens endurcis ce qu’ils étaient et de quel esprit ils étaient les enfants. Par cela Il ne pensait pas davantage au peuple dans son ensemble qu’à leur descendance. Si Jean-Baptiste ou le Seigneur Jésus avaient eu à exercer leur ministère, par exemple aux Etats-Unis ou dans quelque autre pays, ils auraient alors dit la même chose aux «pharisiens» qu’à ces conducteurs spirituels qui conduisaient les âmes dans l’erreur. Quel dommage qu’un juif énonce un tel jugement! Ce n’était ni Jésus, ni Ses disciples qui haïssaient les Juifs, mais bien les princes de l’Eglise. Ce sont eux qui ont mal interprété les déclarations du Nouveau Testament et les ont intentionnellement utilisées contre les Juifs. L’Eglise a fait sienne leurs pensées et elle s’est tachée de leur sang.

Le Vatican est un Etat dans l’Etat, qui a dans tous les pays du monde et dans toutes les institutions internationales importantes ses ambassadeurs et ses diplomates. Goldhagen dénonce le pape Pie XII, l’accusant de s’être tu devant l’Holocauste perpétré par les Nazis. Ce qu’il ne met pas en évidence est le fait qu’Eugenio Pacelli, le futur pape Pie XII, s’est trouvé pendant presque 13 ans en Allemagne comme Nonce entre la Première et Seconde guerre mondiale. Pendant cette période il a de par sa position, influencé activement la politique en cours en Allemagne. Il était en 1923 Nonce à Munich lors du putsch de Hitler, et il était Nonce à Berlin en 1933 lorsque Hitler prit le pouvoir. Il semble que Goldhagen, comme la plupart de ceux qui se penchent sur l’Holocauste, n’a pas été suffisamment informé sur les événements précédant cette époque.

Les initiés prétendent que le salut «Heil Hitler» ne tire pas davantage son origine de l’athéisme, que du communisme ou du socialisme — ces gens-là étaient les adversaires du monstre et ils furent jetés en prison assez tôt. Mais cette acclamation serait bien venue du clergé romain qui attendait d’Hitler le salut pour l’Eglise, car elle se sentait gravement menacée par le stalinisme et le bolchevisme russes. Les «prophéties de Fatima» qui furent rapportées au pape Pie XI en 1929 avaient encore davantage renforcé les soucis de l’Eglise devant la menace du communisme. Dans ces prophéties était sans cesse mentionnée la Russie. Certaines personnes en savent davantage que ce qui est écrit dans les publications populaires! Que dans les pays scandinaves protestants de l’Europe il n’y ait pas eu de ghetto pour les Juifs n’est certainement pas un hasard. Là-bas, depuis des siècles déjà, la tolérance et la véritable liberté religieuse y régnaient. C’était la poursuite de ce que les souverains Prussiens protestants avaient pratiqué depuis des centaines d’années. En effet ils accueillaient et recevaient en grand nombre ceux que l’Eglise catholique persécutait: les Juifs, les Vaudois, les Huguenots et autres. Les camps de concentration se trouvaient dans les pays ayant une population mélangée. Mais c’est dans la Pologne profondément catholique que se trouvaient les six «camps de la mort» établis pour «la solution finale», et en particulier le plus tristement connu: le camp d’Auschwitz/Oswieczim.

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