Szabad Népmisszió

Jézus Krisztus tegnap és ma és mindörökké ugyanaz (Zsid.13:8)

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Lettre circulaire 12/2003 / Ewald Frank

4. DECISIONS DIVINES




Dieu prend Ses décisions tout à fait librement. Il confirme Lui-même le choix de Ses envoyés. L’appel au ministère et l’envoi de Ses messagers sont Son affaire personnelle. Au cours de l’histoire de l’Eglise nous avons connu des hommes de renom qui furent envoyés à l’Eglise. En notre temps — qu’on l’accepte ou qu’on le rejette — Son choix s’est réellement porté sur William Branham. A cause de son appel divin, il avait la tâche de tourner les coeurs de ceux qui appartiennent réellement à l’Eglise de Jésus-Christ vers la foi originelle des pères. Il devait les ramener à la doctrine originelle et à la pratique originelle telles que celles-ci nous ont été transmises du temps des apôtres. Le 11 juin 1933, vers 14 h., de la même façon que cela se passa pour Saul au temps de midi, une Voix venant de la Nuée lumineuse surnaturelle, qui apparaissait comme une étoile brillante aux plus de quatre mille personnes qui avaient assisté à un service de baptême dans le fleuve Ohio, se fit entendre, disant: «De même que Jean-Baptiste fut envoyé avant la première venue de Christ, ainsi le Message qui t’est donné sera un précurseur de la deuxième venue de Christ». Dans au moins quarante prédications frère Branham s’est référé à ces paroles concernant son envoi dans le ministère et les a répétées. En mettant particulièrement l’accent sur les mots employés. il a répété ces paroles dans une conférence de prédicateurs tenue en 1959 à San Juan de Porto Rico, qui furent traduites directement en espagnol. A cette occasion il ajouta: «Ce n’est pas que moi je serai le précurseur, mais bien que le Message serait le précurseur». La manière de s’exprimer transformée en: «De même que Jean-Baptiste fut envoyé devant la première venue de Jésus-Christ, ainsi es-tu envoyé avec un Message avant Sa seconde venue», ne correspond pas aux paroles de l’envoi original. Ceux qui propagent cette version le font volontairement pour faire croire aux gens qu’avec le ministère de frère Branham l’oeuvre de Dieu est arrivée a son achèvement. De cette façon ils ne prennent pas en considération le fait que la véritable diffusion du Message n’a eu lieu seulement qu’après son retour à la Maison.

Tous ceux qui connaissent le Message du temps de la fin, acceptent le ministère de William Branham pour ce dernier âge de l’Eglise. C’est à lui qu’a été accordé de prêcher sur les mystères de la Parole, du premier chapitre de la Genèse au dernier chapitre de l’Apocalypse. Dans ces mystères se trouve compris la chute dans le péché — le péché originel dans le jardin d’Eden — exactement comme le plan de la rédemption, puis aussi la doctrine de la Divinité, du baptême, du Souper du Seigneur, et aussi le retour de Christ. Aucun thème n’a été laissé de côté dans ses prédications. Cependant, en son temps, le monde ne l’a connu que comme évangéliste, comme un homme de Dieu avec un don particulier pour la guérison, le don de discernement et de révélation. Ce n’est qu’au temps de l’ouverture des sceaux, peu d’années avant son retour à la Maison, qu’il reçu de Dieu la tâche de mettre en réserve la «nourriture spirituelle». Lui-même n’a à aucun moment mentionné qu’il allait aussi la distribuer. Comme en toute chose, il nous faut aussi bien écouter ce qui concerne ce point-là et ce qu’il a dit à plusieurs reprises.

Egalement pour ce qui concerne mon appel personnel, le Dieu éternellement fidèle l’a prononcé de Sa Voix pénétrant toutes choses. Toutes les paroles qui m’ont été dites par le Seigneur le 2 avril 1962 à l’aube du jour, n’ont pas besoin d’être répétées ici car elles sont généralement connues. Ce que le 3 décembre 1962 frère Branham a répété et confirmé en présence des frères Woods et Sothmann en prononçant mot pour mot l’appel qui m’avait été adressé, je l’ai également souvent mentionné dans le passé. Je suis particulièrement reconnaissant pour les trois frères qui ont eu à coeur de se rendre aux Etats-Unis pour avoir la confirmation de ces choses par les deux témoins de ce temps-là, frère Sothmann et frère Banks Woods. Ce sont respectivement nos frères Detlef Mehnert, Di Prossimo, de Belgique, et Didier, de Paris. Dans les années 1963 à 1965, sans savoir quand serait venu mon temps, j’ai particulièrement approfondi les prédications de frère Branham que je me faisais envoyer depuis 1958. En faisant cela j’ai toujours cherché dans les Saintes Ecritures si tout était conforme à Elles.

Jamais la pensée ne m’était venue que frère Branham devait d’abord être repris à la Maison avant que ne vienne mon temps. Au contraire: J’ai considéré que son ministère était nécessaire pour la préparation de l’Eglise-Epouse jusqu’à son plein achèvement. C’est pourquoi le 31 décembre 1965, lors de la rencontre de fin d’année, à laquelle exactement 120 personnes prenaient part, lorsque les paroles suivantes furent dites dans une prophétie: «Mon serviteur, J’ai placé entre tes mains Mon Epée», j’eu de la peine à les croire, et je pensai en moi-même: «L’Epée, qui est la Parole de Dieu, a bien été placée entre les mains de frère Branham». Ce n’est que le 5 janvier 1966 que nous apprîmes que frère Branham, était décédé le 24 décembre 1965, des suites d’un accident de circulation survenu six jours auparavant.

Lorsque j’entrais dans le cimetière à Jeffersonville pour l’ensevelissement qui eut lieu à Pâques 1966, le rév. Pearry Green m’accueilli avec ces paroles: «Hi, Brother Frank, you know what we are here for». — «Hello, frère Frank, tu sais pourquoi nous sommes ici». Ma réponse fut: «Oui, parce qu’a lieu l’ensevelissement de frère Branham». A cela il répondit: «Non, nous sommes ici parce que nous attendons la résurrection du prophète». A mon arrivée je me rendis à l’Institut des inhumations et en tant que dernier je vis la dépouille mortelle de l’homme de Dieu, avant que le cercueil ne soit définitivement fermé. Au cimetière le rév. P. Green chanta avec toute la communauté en deuil comme s’il semblait ne pas pouvoir ou ne pas vouloir cesser de chanter: «Only believe, only believe» — «Crois seulement, crois seulement». Je ne pouvais pas chanter, j’ai seulement pleuré. Pour moi tout semblait insaisissable. Je ne pouvais pas partager la conviction que frère Branham allait ressusciter. Finalement l’ensevelissement dut avoir lieu à la grande désillusion de ceux qui étaient présents en qui cette fausse espérance avait été éveillée. Tous ceux qui honoraient frère Branham, au lieu de regarder au Seigneur Jésus, furent profondément déçus. Cependant Dieu l’a permis et a rappelé Son serviteur. Il ne donne Son honneur à aucun autre, et ce qui peut arriver n’est que ce qui se trouve dans Sa volonté et qui a été promis dans Sa Parole.

Au soir de l’ensevelissement, arrivé dans ma chambre d’hôtel, malgré le deuil une paix céleste et une joie profonde et inexprimable encore jamais vécues me remplit. Cette fois ce ne fut pas une voix audible, mais cependant c’est par de très claires paroles que l’Esprit de Dieu parla dans mon coeur: «Maintenant ton temps est venu de distribuer la nourriture». Les mêmes paroles se répétèrent plusieurs fois. Le jour suivant j’appelais plusieurs frères à venir ensemble, dont Billy Paul Branham, Pearry Green, Lee Vayle, Roy Borders et Roy Roberson; et aussi Banks Woods et Fred Sothmann naturellement. Je proposais que maintenant les prédications de frère Branham, qui jusque-là ne se trouvaient que sur bandes, soient désormais mises par écrit, afin que nous puissions les avoir à disposition comme modèles pour la traduction en d’autres langues. C’est frère Roy Borders qui fut chargé de cette tâche à l’unanimité. Dans les années suivantes, j’ai traduit en allemand plus de 200 prédications et je pourvu aussi pour qu’elles soient publiées dans beaucoup d’autres langues. Selon ce qui m’a été commandé, je fais les deux choses: J’annonce la Parole, allant de ville en ville, et je distribue la nourriture emmagasinée, telle qu’elle se trouve dans les prédications. Je dois indiquer ici encore une fois que les frères des Etats-Unis avaient attendu la résurrection du prophète. Profondément désappointé chacun d’eux serait retourné chez soi et le monde n’aurait jamais su qu’il y avait un Message.

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