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Jesus Christ is the same yesterday, today and forever. Heb.13.8

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Pour s’orienter

La Bible, l’Ancien Testament, a été écrit premièrement en langue hébraïque. L’hébreu était l’unique langue sur la terre pendant les premières 1750 années, jusqu’à la construction de la tour de Babel, (Gen. 11 : 6-7). Dans Genèse 14 :13, Abraham est appelé « l’Hébreu ». Dans Exode 7 :16, Moïse dit à Pharaon : « L’Éternel, le Dieu des Hébreux, m’a envoyé auprès de toi, pour te dire : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve dans le désert ». Le Seigneur Jésus parla aussi en hébreu après Son ascension, selon le témoignage de Paul : « Nous tombâmes tous par terre, et j’entendis une voix qui me disait en langue hébraïque… » (Actes 26 :14). Dans la langue hébraïque, souvent la définition des personnes, des noms, ainsi que des lieux a une signification qui ne garde pas toujours la même expression lorsqu’elle est traduite dans d’autres langues.

L’Ancien Testament se termine par le livre du prophète Malachie, qui a vécu environ 400 ans avant Christ. Jusqu’alors, il existait les cinq livres de Moïse, les prophètes et les Psaumes sous forme de rouleaux. Ce n’est que dans la période entre 300 et 200 ans avant Christ que l’Ancien Testament, avec ses 39 livres, a été réuni en entier. Toutefois, les rouleaux séparés subsistèrent. Entre 1947 et 1965, à Qumran près de la Mer Morte, ont été trouvés les plus anciens manuscrits connus de la Bible, parmi lesquels un rouleau d’une longueur de 7,30 mètres presque intact du livre du prophète Ésaïe, des Psaumes et du livre du prophète Daniel. On peut les voir à Jérusalem, dans le musée d’Israël, au « Sanctuaire du Livre ». Jésus, notre Seigneur et Sauveur a encore mis en évidence cette tripartition de la loi de Moïse, des Psaumes et des prophètes, dans Luc 24 : 44-45 : « ... qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les psaumes ». Une fois, dans la synagogue de Nazareth, Il lut dans le rouleau du prophète Ésaïe et Il dit : « Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie » (Luc 4 :16-21). Effectivement, à cette époque s’accomplirent plus de cent prophéties de l’Ancien Testament, en rapport avec le Plan du Salut de Dieu.

Ce n’est que vers l’an 250 avant Christ que l’Ancien Testament hébraïque a été traduit en grecque, qui représentait la langue mondiale de l’époque, par des érudits juifs à Alexandrie en Égypte. Cependant, les juifs qui étudiaient la Thora en Israël ne reconnurent pas cette traduction, connue sous le nom de « La Septante LXX ». Déjà dans cette traduction, d’importants et précieux sens des mots qui ressortent sans peine dans le texte hébraïque, ne sont plus perceptibles pour le lecteur.  C’est pourquoi dans cet exposé, lorsque cela est nécessaire, il sera notifié la signification d’origine, comme il en ressort du texte hébraïque. Mais même ceux qui maîtrisent plusieurs langues ont besoin de la conduite et de la révélation de l’Esprit de Dieu. Nous croyons à l’inspiration absolue des Saintes Écritures, qui est en soi légitimée par l’accord parfait entre l’Ancien et le Nouveau Testament. 

Le Nouveau Testament, avec ses 27 livres, apparut au cours des premiers siècles du christianisme en tant que « canon » – règle. Il arriva tout d’abord ce que Luc déclare dans l’introduction de son évangile : « Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous ». De tous ces récits, quatre sont restés, soit celui de Matthieu, de Marc, de Luc et de Jean, desquels les écrits ont été repris en tant qu’« évangiles » dans le canon biblique. Ils étaient destinés à transmettre aux générations suivantes ce qui s’est passé dans la vie et par l’œuvre de Jésus-Christ, comme une partie de l’Histoire du Salut. Chaque évangile a son propre caractère distinctif. Dans leur diversité, ils rendent témoignage et donne une image complète de notre Seigneur et Sauveur, en commençant par Sa naissance, jusqu’à Son ascension.

Par exemple, Matthieu présente immédiatement la preuve que la prophétie d’Ésaïe 7 :14 s’est accomplie par la naissance du Christ : « Voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel » (Mat. 1 :18-25). Au chapitre 2 : 1-6, il fait le récit de Sa naissance à Bethléhem et il met en évidence l’accomplissement de la promesse donnée dans Michée 5 : « Et toi, Bethléhem … de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël…! »

Marc commence avec les deux prophéties de l’Ancien Testament concernant le ministère de Jean-Baptiste, à savoir Esaïe 40 : 3 : « Une voix crie : Préparez au désert le chemin de l’Éternel ! » et Malachie 3 :1 : « Voici, j’enverrai mon messager ; il préparera le chemin devant moi ».

Luc raconte dès le premier chapitre la visite faite à Zacharie dans le temple par l’ange Gabriel, lequel lui prédit la naissance de Jean-Baptiste, ainsi que de la visitation de l’ange Gabriel à Marie, lorsqu’il lui annonce la naissance du Sauveur : « Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (hébr. Yahshua) ».

Jean revient tout au commencement et témoigne : « Au commencement était la Parole… » (Jean 1 :1). « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous… » (V. 14).

Ce n’est que lorsqu’on lit les quatre évangiles relatant la naissance, la vie, les œuvres, le ministère, les souffrances et la mort, la résurrection et l’ascension de notre Rédempteur, comme étant le plus grand événement de l’Histoire du Salut, tel que cela a déjà été annoncé dans l’Ancien Testament, que l’on obtient une vue d’ensemble complète.

Les évangiles sont suivis des « Actes des apôtres » dans l’Église primitive, puis viennent les lettres des apôtres et pour terminer, la révélation de Jésus-Christ, que l’apôtre Jean a reçu sur l’île de Patmos, en Grèce. 

Au début, les évangiles et les lettres des apôtres étaient lus dans les églises locales et puis transmis à d’autres : « Lorsque cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu’elle soit aussi lue dans l’Église des Laodicéens, et que vous lisiez à votre tour celle qui vous arrivera de Laodicée » (Col. 4 :16). La proclamation se propagea dans le monde entier, comme le Seigneur l’avait imposé dans l’ordre de mission.

Avant l’invention de l’impression moderne des livres qui remonte au quinzième siècle, les textes étaient toujours recopiés à la main. Suite aux traductions dans les autres langues, la répartition par chapitres a été instaurée et plus tard, la répartition par versets. Encore une fois, il faut souligner que ce n’est pas la comparaison entre les nombreuses traductions, aussi précieuses soient-elles, qui nous apporte la clarté, mais que seul l’Esprit de Dieu sonde réellement les profondeurs de Dieu (1 Cor. 2 :10) et conduit dans toute la vérité (Jean 16 :13). La lettre, la Parole écrite, doit devenir pour nous la Parole révélée et vivante. La Parole de Dieu demeure éternellement (1 Pierre 1 :25 ; Ésaïe 40 :8).

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