Free People's mission

Jesus Christ is the same yesterday, today and forever. Heb.13.8

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Retour à la Parole –
Retour au commencement

« Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile » (1 Pie. 1 : 25).

Après plusieurs siècles, au cours desquels l’église d’état a manié l’épée profane et exercé la puissance religieuse sur des personnes et sur des peuples tout entiers, un renouveau spirituel par un retour à la Bible s’entrouvrit au terme du Moyen Âge. 

Dans tous les réveils, avant et après la Réformation, ceux qui crurent de manière biblique ont abandonné l’église d’état et ont été persécutés par elle. John Wyclif (1321–1384), qui a traduit la Vulgate en anglais, reconnut le sens de la Parole de Dieu et il confessa publiquement : « Pour moi ne peut valoir que ce qui est écrit dans la Bible ! » Il s’opposa à la papauté et 30 ans encore après sa mort, il fut déclaré hérétique. Jan Hus (1370–1415) prêcha aussi, après avoir reçu l’inspiration par la Bible, et il se prononça contre le droit universel de la papauté. La Bible devint pour lui la seule autorité pour les questions relatives à la foi. C’est ainsi qu’il écrivit dans son commentaire sur Jean 8 : 31-32 : « Cherche la vérité, écoute la vérité, apprend la vérité, aime la vérité, dis la vérité, garde la vérité, défends la vérité jusqu’à la mort ! » Le 6 juillet 1415, après l’arrêt de mort prononcé par le clergé du Concile de Constance, il recommanda son âme à son Sauveur Jésus-Christ, tout en implorant le pardon pour les ennemis de la vérité, alors qu’il était attaché sur le bûcher en flamme.

Martin Luther rejeta le commerce des indulgences papales et prêcha la repentance et la justification par la foi. En 1520 déjà, il publia le traité sur la « Captivité babylonienne de l’église » et exposa son point de vue, en déclarant que ce n’est pas un sacrement ecclésiastique, mais seule la foi en Jésus-Christ qui sauve. Pour lui aussi ne comptait que : « Sola Scriptura  » – Seulement l’Écriture ! À la diète de Worms, le 18 avril 1521, Martin Luther dit à la fin de son discours ces mots devenus célèbres : « Car je n’ajoute foi ni au pape ni aux conciles, puisqu’ils se sont souvent trompés et qu’ils se sont souvent contredits eux-mêmes, je suis ainsi, si je ne suis pas convaincu par le témoignage des Écritures et par des raisons claires, par les textes scripturaires que j’ai cités et ma conscience prisonnière dans la Parole de Dieu ; je ne puis ni ne veux me rétracter en rien, car il n’est ni sage ni salutaire d’agir contre sa propre conscience. Que Dieu m’aide, Amen ! »  Au plus fort du débat religieux, le réformateur se retrouva porte-voix de Dieu contre le pape et l’église.

En Suisse en 1531, la réformation atteignit son triomphe par Huldreich Zwingli, à Zürich. Jean Calvin participa à sa percée en 1536, à Genève. Tous deux, ainsi que beaucoup d’autres, ont contribué au réveil « protestant » de l’époque dans toute l’Europe. Ceux qui se convertissaient, et que l’église établie appelait des « renégats », se rassemblaient en tout lieu pour des réunions de prières. Les petits rassemblements qui se formèrent, entre autre le mouvement anabaptiste, furent désignés de « sectes » et furent persécutés.

Toutefois, la réformation ne pouvait plus être retenue et l’Écriture Sainte a été révélée toujours plus profondément et prêchée plus clairement durant les réveils des siècles successifs. Des prédicateurs de réveil apparurent, tel que le comte de Zinzendorf pour l’église des Frères moraves, John Wesley pour les méthodistes, John Smyth pour les baptistes, Menno Simons pour les mennonites, William Booth pour l’Armée du salut, ainsi que beaucoup d’autres. Tous les prédicateurs de la Vérité biblique étaient unanimes quant au représentant de Christ, qui s’arrogeait toutes les puissances de la terre et qui s’élevait au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, et que Paul nomme le fils de la perdition (2 Thes. 2). Ils soulignaient que la Parole ne connaissait ni un « vicaire de Christ » (Vicarius Filii Dei), ni un « successeur de Pierre » et aussi, ce que notre Seigneur dit, dans Matthieu 23 : 9 : « Et n’appelez personne sur la terre votre père (encore moins « saint père ») ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux ».

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