Slobodná ľudová misia

Ježiš Kristus je ten istý včera, dnes a na veky. Žid.13.8

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Le Repas du Seigneur

Dans la célébration du Repas du Seigneur, il s’est également infiltré de l’idéologie païenne. Ce n’est pas étonnant que déjà avant la Réformation, pendant et encore après, il y ait eu des débats théologiques récurrents à ce sujet. 

Pour comprendre la signification authentique du Repas du Seigneur, il faut lire les passages de l’Écriture correspondants. Les premiers croyants appelaient le Repas du Seigneur tout simplement « rompre le pain ». Ils se rassemblaient pour cela aussi dans les maisons (Actes 2 : 42-47; Actes  20 : 7). Ce fut pendant la célébration de la Pâque que notre Seigneur instaura ce Repas (Jean  13 ; Mat.  26 ; Marc  14). Dans Exode 12, alors que le Seigneur Dieu donna les instructions en rapport avec la première Pâque, Il désigna le peuple d’Israël pour la première fois comme une «  assemblée » (Ecclesia = appelée à sortir). Premièrement, un agneau devait être immolé et le sang devait être appliqué aux linteaux des portes pour leur protection : « Le sang vous servira de signe (signe de protection, en allemand n.d.trad.) sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous... » (Ex. 12 : 13). La viande de l’agneau était alors apprêtée et mangée avec du pain sans levain. L’apôtre Paul se réfère à cela, lorsqu’il écrit dans 1 Corinthiens 5 : 7: « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé ».

Dans Jean 6, nous trouvons la parabole particulière où le Seigneur se compare au symbole du pain : « Je suis le pain de vie... Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel (D’abord Il est le pain, ensuite Il le donne). Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde... » « ... si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes ... » « ... celui qui mange ce pain vivra éternellement !» 

Dans Matthieu 26, les disciples demandèrent : « Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? » (Versets 17-19). « Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Verset 26). Et puis vient le verset 27: « Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous » ; C’est alors seulement qu’Il dit : « car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Voyez aussi Marc 14 : 24-25). Ils mangèrent le pain et burent le vin. Se rapportant au vin dans la coupe, notre Sauveur dit : « Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » (Mat. 26 : 29).

Le Rédempteur a versé Son sang, nous offrant ainsi le pardon de nos péchés et la réconciliation avec Dieu. Le pain et le vin ne peuvent pas et n’ont pas besoin d’être transformés ; Christ ne peut et n’a pas besoin d’être offert en sacrifice une seconde fois, car cela a été fait une fois pour toute. Conformément au Plan divin du Salut, Il est « ... entré une fois pour toutes dans le lieu très saint,... ayant obtenu une rédemption éternelle » (Héb. 9 :12). Amen.

La pensée fondamentale se trouve déjà dans Lévitique 17 :11 : « Car la vie de la chair est dans le sang ». Dans le sang du Rédempteur était la vie éternelle divine. Et dans tous les rachetés par le sang du Fils de Dieu et nés de nouveau par la Parole et l’Esprit (Jean 3 : 3 ; Jacq. 1:18 ; 1 Pi. 1: 23) se trouve la même Vie éternelle qui était dans le Fils de Dieu (1 Jean 5 : 11-13). Paul l’a écrit de manière compréhensible pour chacun, dans 1 Corinthiens 10 : 16-17 : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain ».

Dans 1 Cor. 11: 23-34, l’apôtre écrit : « ... Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur... » (Versets 26-27). La commémoration du Repas du Seigneur est le point culminant lors d’un culte. Chacun s’examine devant Dieu et demande pardon. C’est dans une attitude de réel recueillement, de prière et de crainte que le Repas du Seigneur est célébré, en souvenir de l’offrande de Son corps en sacrifice et de Son saint sang qu’Il a versé pour nous. Le pain sans levain est béni dans la prière devant l’assemblée, puis il est rompu et distribué. La coupe remplie de vin est aussi bénie dans la prière et donnée à tous. C’est ainsi que cela était pratiqué par les premiers chrétiens et c’est ainsi que cela a été transmis à l’Église du Nouveau Testament.

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