Mission Populaire Libre

Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement" (Hèbreux 13:8)

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Un chemin funeste

Les pères de l’église chrétienne provenant du paganisme étaient tous plus ou moins sous l’influence hellénistique de l’idolâtrie et de la superstition. Ils ne connaissaient et n’observaient apparemment pas l’Ancien Testament, c’est pourquoi ils interprétaient le Nouveau Testament selon leur compréhension. Ils ont outragé les Juifs, qui ne pouvaient pas accepter leur doctrine de la trinité, ils les ont persécutés comme les meurtriers de Christ et de Dieu et ils les ont maudits par leur nouvelle formule trinitaire inventée « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». En 321 déjà, le sabbat leur a été interdit par un décret, alors que c’était Dieu Lui-même qui le leur avait prescrit : « … Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé » (Ex. 31 : 12-18). Quelques-unes de leurs synagogues ont même été utilisées comme porcheries. À cette époque la haine des juifs semée par l’église commença, laquelle persiste encore jusqu’à nos jours et qui sans cesse déborda en outre mesure dans des pogromes et qui atteignit son apogée atroce avec l’Holocauste durant le « troisième Reich », de 1933 à 1945.

« En l’honneur de la sainte trinité » les crimes les plus horribles ont été commis envers d’innombrables personnes d’une autre foi. Pendant les sept croisades (entre 1096 et 1270 apr. Christ), des millions de personnes sont mortes au nom du « Dieu trinitaire ». Le 27 novembre 1095, le Pape Urbain II avait ordonné de chasser les « infidèles » hors de Jérusalem et de prendre possession des lieux saints, et le peuple s’était acclamé : « Deus lo vult ! » – « Dieu le veut ! » Vendredi, le 15 juillet 1099, commença le grand massacre des croisés dans Jérusalem. Musulmans, Juifs et d’autres, au nombre de 80000 furent assassinés par les croisés, et tout cela en « l’honneur du Père, du Fils et du Saint-Esprit » !

L’intention des croisés était principalement d’anéantir la domination musulmane dans Jérusalem et d’ériger l’autorité ecclésiale. Comme prétexte, leur attention était focalisée notamment sur ladite « église du tombeau » qui se trouve au milieu de la ville. Cependant, le tombeau vide de Christ se trouve en réalité en dehors de la ville ; c’est ainsi que l’écrit l’évangéliste Jean : « ... Or, il y avait un jardin dans le lieu où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis » (Jean 19 :17+41 ; Mat. 27 : 32). À l’époque devait naître un nouvel ordre mondial chrétien sous Godefroy de Bouillon, « le Royaume de Jérusalem ». 

Dans le tableau ci-dessous, nous pouvons voir le nombre des victimes par les croisés.





(Source: Alfred Läpple, Histoire de l’Église illustrée)

Sur le nombre des martyres qui ont été victimes de ladite « Sainte inquisition », entre le 13ème et le 18ème siècle, il y a différentes opinions, mais il est certain que le nombre est de plusieurs milliers. Après que de nombreux Juifs dans toute l’Europe ont été mis à mort sur les bûchers et que d’autres se sont enfuis, tous ceux qui ne voulaient pas se convertir à la foi catholique durent quitter l’Espagne avant le 31 juillet 1492. Après quoi l’Espagne catholique fut déclarée « exempte de tout juif ».

La nuit de Bartholomée, du 23 au 24 août 1572, fut le début du massacre des huguenots en France. Au 16ème et au 17ème siècle, au cours de la contre-réforme qui remonte à Ignace de Loyola (1491-1556), des milliers de protestants durent quitter leur patrie de façon brutale et beaucoup perdirent aussi leur vie. Car, comme on l’entendait sans cesse, « en dehors de l’église il n’y a point de salut ». Est-ce qu’une église maculée par tant de sang peut du reste encore se réclamer de Christ et du Dieu d’amour ? Les prédicateurs de réveils posaient la question : à quelle ville peut bien s’appliquer Apocalypse 18 : 24: « ... et l’on a trouvé chez elle le sang des prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre » ?

En faisant une comparaison minutieuse, il n’y a rien qui soit en accord avec Dieu ou avec la Parole de Dieu et l’Église primitive dans l’église d’état qui a pris naissance dans l’Empire romain, au quatrième siècle. Surtout après la scission entre l’église grecque orientale et l’église latine occidentale en 1054, de laquelle provinrent plus tard les églises catholiques et orthodoxes, toutes deux ont développé leurs propres traditions, sans s’en tenir à la Bible et à ce que Pierre, Jean et Paul ont annoncé, enseigné et pratiqué, en tant qu’apôtres mandatés. Ainsi par exemple, ils n’ont canonisé ou béatifié aucun mort. Le Seigneur même a également adressé Son message, y compris les neuf béatitudes dans le sermon sur la montagne (Mat. 5), uniquement aux vivants : « Mais bienheureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent ! » (Mat. 13: 16).

La relation avec les morts est formellement interdite dans les Saintes Écritures (Lév. 19: 31). Marie avait accompli son devoir exceptionnel par la naissance de Jésus-Christ et elle est mentionnée pour la dernière fois dans Actes des apôtres, avec les 120, alors qu’ils attendaient l’effusion du Saint-Esprit à Jérusalem. Pour l’Église de Jésus-Christ, elle n’est ni médiatrice, ni « intercesseuse  » et dans le Christianisme authentique, on ne récitait pas d’ « Ave Maria ». Les Saintes Écritures ne rendent témoignage que de l’ascension physique du Rédempteur (Luc 24 : 50-52 ; Actes 1 : 11), pas de l’ascension de Marie.

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