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Le mariage: problème ancien / Ewald Frank

8. Le mariage




Dieu a voulu pour l’homme un mariage harmonieux. Si cependant nous voulons que l’harmonie règne dans la vie conjugale, il faut que déjà avant le mariage les conditions bibliques soient remplies. C’est aux jeunes hommes non mariés que l’apôtre Paul écrit les directives qu’il donne “de la part de Dieu”: “Car c’est ici la volonté de Dieu, votre sainteté, que vous vous absteniez de la fornication, que chacun de vous sache posséder son propre vase en sainteté et en honneur, non dans la passion de la convoitise comme font les nations aussi qui ne connaissent pas Dieu; que personne ne circonvienne son frère ni ne lui fasse tort dans l’affaire, parce que le Seigneur est le vengeur de toutes ces choses, comme aussi nous vous l’avons dit précédemment et affirmé, Car Dieu ne nous a pas appelé à l’impureté, mais dans la sainteté. C’est pourquoi celui qui méprise, ne méprise pas l’homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Esprit Saint” (1 Thess. 4.3-8).

Après que le Seigneur ait donné des textes clairs sur le mariage, sur le divorce et le remariage, nous lisons ceci: “Ses disciples lui dirent: Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il ne convient pas de se marier. Mais il leur dit: Tous ne reçoivent pas cette parole, mais ceux à qui il est donné; car il y a des eunuques qui sont nés tels dès le ventre de leur mère; et il y a des eunuques qui ont été fait eunuques par les hommes; et il y a des eunuques qui se sont fait eux-mêmes eunuques pour le royaume des cieux” (Mat. 19.10-12). Si un jeune homme n’est pas concerné par ces trois conditions, il ne devrait pas manquer de prendre la responsabilité pour sa vie, et en tant que frère en Christ, de prendre une sœur en Christ ayant les mêmes sentiments. Si les jeunes frères manquent de se marier, il arrive tôt ou tard que par la force des choses ils se trouvent dans un besoin corporel. Dieu sait très bien pourquoi Il a institué le mariage. C’est la raison pour laquelle il est écrit: “Car il vaut mieux se marier que de brûler” (1 Cor. 7.9b).

C’est bien frère Branham qui, dans une prédication, disait aux jeunes frères se trouvant devant cette décision à prendre: «Ce n’est que lorsque tu ne peux plus vivre sans elle, que même tu voudrais l’avoir en toi, qu’alors tu sais que c’est la bonne». Cela me rappelle les huit chapitres du Cantique des cantiques de Salomon où est décrit l’état de l’Epoux et de l’Epouse. Il exprime ce désir intime d’être l’un à l’autre par ces paroles: “Mets-moi comme un cachet sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras, car l’amour est fort comme la mort, la jalousie, cruelle comme le shéol; ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de Jah. Beaucoup d’eau ne peuvent éteindre l’amour, et des fleuves ne le submergent pas; si un homme donnait tous les biens de sa maison pour l’amour, on l’aurait en un profond mépris” (Cant. 8.6,7).

Une jeune fille devrait également veiller à attendre jusqu'à ce que vienne l’homme juste avec lequel elle aura à partager sa vie entière — naturellement qu’elle n’attendra pas jusqu'à ce que la fleur de son âge ait passé. (1 Cor. 7.36). Elle ne devrait pas se laisser aller à des aventures, mais amener sa virginité dans le mariage, ce pourquoi son mari lui en sera reconnaissant toute sa vie. Cela peut paraître ancienne mode, mais cela sera récompensé par toute une vie de bonheur.

Jusque dans notre temps, il était habituel qu’une jeune fille demeure dans la maison de ses parents jusqu’au jour où elle se mariait et fondait sa propre famille. Mais la tendance moderne est d’abandonner le plus tôt possible la maison paternelle pour se rendre indépendante, marcher par soi-même et prendre ainsi des dispositions pour mener sa propre vie et avoir son indépendance, laquelle ne débouche pas forcément sur une vie à deux. C’est là que se pose la question de savoir si plus tard cette jeune fille sera capable, en tant qu’épouse, de se soumettre à son mari selon la Bible, et d’entrer ainsi dans une vie de couple harmonieuse.

Il n’est pas recommandé de se hâter exagérément pour un mariage, car il s’agit là d’une décision pour toute la vie. Les deux devraient auparavant en parler pour être au clair, afin qu’il y ait un véritable accord jusque dans les questions de la foi. Il faut qu’il en soit comme le Seigneur Dieu Lui-même l’a déclaré: “Je lui ferai une aide qui lui soit semblable (Gen. 2.18). A ce moment seulement on peut avoir la certitude que Dieu a réellement uni deux êtres pour vivre ensemble toute une vie.

Dieu a encore davantage de choses à dire, aussi aux hommes: “Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle” (Eph. 5.25). “Pareillement, vous, maris, demeurez avec elles selon la connaissance, comme avec un vase plus faible, c’est-à-dire féminin, leur portant honneur…” (1 Pier. 3.7a). Les hommes sont enclins à la déraison, c’est pourquoi l’exhortation leur est faite de vivre en honorant leur femme selon la connaissance, en ne les traitant pas comme un essuie-pieds ou une femme de ménage.

Les femmes doivent manifester un esprit doux et paisible (1 Pier. 3), qui attire à elle le mari. La femme a la possibilité de créer dans son foyer une atmosphère céleste, ici sur terre, dans laquelle le mari et les enfants se sentent bien. Si elle ne prend pas garde, et que se réalise ce que la Bible dit au sujet d’une femme querelleuse, elle peut faire de sa propre maison un enfer et ruiner son mariage et sa famille.

L’apôtre explique clairement plus loin: “Que le mari rende à la femme ce qui lui est dû, et pareillement aussi la femme au mari. La femme ne dispose pas de son propre corps, mais le mari; et pareillement aussi le mari ne dispose pas de son propre corps, mais la femme (1 Cor. 7.3,4). C’est ainsi que Dieu a ordonné harmonieusement “l’égalité” matrimoniale, unie dans les coeurs et accomplie dans le corps, comme Lui-même avait dit: et les deux seront une seule chair” (Mat. 19.5). Paul ajoute à la loi fondamentale pour le mariage que l’on vient de présenter: “Ne vous privez pas l’un l’autre, à moins que ce ne soit d’un consentement mutuel, pour un temps, afin que vous vaquiez à la prière, et que vous vous trouviez de nouveau ensemble, afin que Satan ne vous tente pas à cause de votre incontinence” (1 Cor. 7.5). Malheur à l’homme, ou à la femme, qui dans le mariage veut tout à coup disposer de nouveau de son corps! Ceux qui demeurent seuls peuvent en disposer, mais pas ceux qui sont mariés, c’est le témoignage que rend le texte que nous venons de lire. C’est uniquement lorsque ces paroles sont réellement mises en pratique par les deux parties qu’il y a possibilité d’avoir un mariage fondé dans l’amour divin et terrestre.

Si l’un d’eux, mari ou femme, se retire sans un consentement mutuel, pour un temps, c’est une transgression évidente de la Parole, et est dirigé contre l’autre partenaire du couple. Si quelqu’un pense qu’il y a toutefois une possibilité de pouvoir se dérober à l’autre, et même s’il cite des raisons pour cela, nous l’exhortons par cet écrit à regarder à l’Ecriture. Personne, parce qu’il se retire de son conjoint, ne devient particulièrement saint ou bien est guéri; bien plutôt on s’oppose à ce que les Saintes Ecritures ont établi pour la vie d’un couple. Il n’y a rien d’impur dans le couple, rien de blâmable. Dans le mariage chacun ne peut pas faire ce qu’il veut. Tout doit être fait en accord l’un avec l’autre. La grâce signifie que dans la vie conjugale également on demeure dans les limites de la Parole.

Déjà dans le jardin d’Eden le Seigneur l’Eternel avait dit à la femme: “… et ton désir sera tourné vers ton mari…” (Gen. 3.16). Pour l’homme cela va de soi, il n’a pas besoin qu’on lui dise spécialement quelque chose, car il est équipé naturellement de l’instinct pour la reproduction. C’est pourquoi il est écrit que la femme a été créée pour l’homme. La communion intime du mariage lui a été donnée comme une récompense pour sa fatigue dans sa vie de chaque jour. A ce sujet Ecclésiaste 9.9 dit: “Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de la vie de ta vanité, qui t’a été donnée sous le soleil, tous les jours de ta vanité; car c’est là ta part dans la vie et dans ton travail auquel tu as travaillé sous le soleil”.

De plus, l’apôtre écrit au sujet de ceux qui prennent une responsabilité particulière en se mariant: “Mais ceux qui font ainsi auront de l’affliction pour ce qui regarde la chair…” (1 Cor. 7.28b). C’est ainsi, mais les afflictions ne sont pas plus grandes que Celui qui est notre aide! “Mais celui qui s’est marié a le coeur occupé des choses du monde, comment il plaira à sa femme. Il y a une différence entre la femme et la vierge: celle qui n’est pas mariée a le cœur occupé des choses du Seigneur, pour être sainte, et de corps et d’esprit; mais celle qui s’est mariée a le cœur occupé des choses du monde, comment elle plaira à son mari (1 Cor. 7.33,34). Celui qui se marie sait bien que les deux chemins suivis par chacun débouche sur un seul chemin à parcourir ensemble. Le salon, la chambre à coucher, tout ce qui concerne l’existence, est préparé pour vivre à deux. Dans le mariage il n’y a pas de solitaire, il n’y a plus de vie propre.

Aux femmes dont le mari n’est pas encore sur le bon chemin, l’apôtre Pierre donne le meilleur des conseils que l’on puisse trouver: “Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si même il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes, ayant observé la pureté de votre conduite dans la crainte” (1 Pier. 3.1,2).Donc ce n’est pas par des disputes, des reproches, des réprimandes que se fait l’œuvre, mais bien, comme les Saintes Ecritures le disent dans notre texte, par leur conduite dans la vie pratique.

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