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Jesus Christ is the same yesterday, today and forever. Heb.13.8

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Le mariage: problème ancien / Ewald Frank

9. Divorce — oui ou non?




L’apôtre Paul a aussi considéré le cas où un conjoint est incrédule et éventuellement se sépare. “Mais si l’incrédule s’en va, qu’il s’en aille; le frère ou la sœur ne sont pas asservis en pareil cas; mais Dieu nous a appelés à marcher dans la paix” (1 Cor. 7.12-16). Dans ce cas, il ne s’agit point d’être pour la vie entière “asservi”, ni pour un frère, ni pour une sœur. Dans la vie d’un homme il arrive qu’une fausse décision soit prise, également chez les croyants, et ceci peut arriver lors de la conclusion d’un mariage. Lorsque c’est le cas, ceux qui souffrent déjà de cette situation doivent-ils être traités comme des lépreux? Ils ont déjà un fardeau qu’ils doivent souvent porter toute leur vie. Toutefois, si le conjoint incrédule se sépare, le croyant est libre, qu’il soit homme ou femme. Il n’est pas écrit dans la Bible “… jusqu'à ce que la mort vous sépare”. Mais il est bien écrit: Ce donc que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas (Mat. 19.6). Il y a réellement des mariages qui n’ont visiblement pas été unis par Dieu. C’est pourquoi l’accent est mis sur: “Ce donc que Dieu a uni”, car ce que Dieu fait est bien fait pour toujours!

Le même Dieu qui, pour certaines raisons justifiées, à permis qu’une lettre de divorce soit donnée à la femme: “Si un homme prend une femme et l’épouse, et qu’il arrive qu’elle ne trouve pas grâce à ses yeux (pas seulement après des années), parce qu’il aura trouvé en elle quelque chose de malséant, il écrira pour elle une lettre de divorce, et la lui mettra dans la main, et la renverra hors de sa maison” (Deut. 24.1), le même Dieu dit: “… (car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël)…; il couvre aussi de violence son vêtement, dit l’Eternel des armées” (Mal. 2.16).

Un divorce arbitraire est comparé dans les Ecritures à un acte de violence contre l’autre partenaire. Dans le sermon sur la montagne, notre Seigneur se rapporte à la parole de Deutéronome 24.1: “Celui qui se sépare de sa femme doit lui donner une lettre de divorce”, mais il continue en disant: “Mais moi, je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause de fornication, la fait commettre adultère; et quiconque épousera une femme répudiée, commet adultère” (Mat. 5.31,32).

Dieu protège une femme répudiée par son mari sans motif biblique, et Il demandera des comptes à cet homme. Si cette femme se remarie, les gens la condamnent à cause du faux enseignement qu’ils ont reçu. Pourtant dans ce cas elle n’est pas fautive, mais c’est bien le mari qui a fait qu’elle en arrive à cette situation et contracte un second mariage qui n’avait pas été prévu. Dieu agit justement et Il demande toujours compte au fautif, qui est dans ce cas l’ex-mari. Dieu est juste dans toutes Ses paroles et saint dans tout ce qu’Il fait.

Une séparation injustifiée, c’est-à-dire un divorce, est un acte de violence dirigé contre la rédemption et le pardon, parce qu’en faisant cela la croix et la réconciliation sont rejetés. L’inimitié prononcée par Dieu, qui était entrée en vigueur après la violente rupture dans le jardin d’Eden, mais avait été mise de côté à la croix de Golgotha (Phil. 2) est de nouveau rétablie et donne lieu à de nouvelles accusations. Pour tous les rachetés ce qui subsiste à toujours est que toutes nos fautes et nos péchés ont été placés sur l’Agneau de Dieu. Nous sommes libres et avons la paix avec Dieu. Par contre l’irréconciliabilité et les accusations rendent témoignage de l’état de l’homme après la chute. Les rachetés et ceux qui sont réconciliés avec Dieu ne portent en eux aucune inimitié, laquelle va souvent au-delà de la mort. Ce serait vraiment un paradoxe. Celui qui ne pardonne pas à l’autre, et qui repousse la réconciliation, n’a aucunement besoin de prier Dieu pour être pardonné car Dieu non plus ne lui pardonnera pas. “Et quand vous ferez votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père aussi, qui est dans les cieux, vous pardonne vos fautes. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne pardonnera pas non plus vos fautes” (Marc 11.25,26).

Selon Jean 8, les scribes et les pharisiens amenèrent à Jésus une femme surprise en délit d’adultère. Ils se rapportaient au commandement de Moïse dans la loi: de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu?”. Jésus se pencha et écrivit avec son doigt sur le sable, alors que les chefs religieux lui posaient à plusieurs reprises la même question. Finalement Il se releva et leur dit: “Que celui de vous qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle”. Puis, Il se pencha de nouveau et se remit à écrire sur la poussière. Lorsqu’il leva à nouveau les yeux, tous avaient disparu, du premier au dernier. “Et Jésus, s’étant relevé et ne voyant personne que la femme, lui dit: Femme, où sont-ils, ceux-là, tes accusateurs? Nul ne t’a-t-il condamnée? Et elle dit: Nul, Seigneur. Et Jésus lui dit: Moi non plus, je ne te condamne pas; va, — dorénavant ne pèche plus” (Jean 8.10,11). Si les croyants de notre temps avaient en eux-mêmes autant d’honneur que les scribes et pharisiens aveugles, ils pourraient lire dans la Bible ce que le Seigneur a écrit pour eux et qui leur est adressé. Honteux ils se retireraient et n’accuseraient plus les autres. Dans la présence de notre Seigneur Jésus il n’y a point de juste; tous ont péché, transgressé d’une manière ou d’une autre les commandements, tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

Ce sont les personnes non repenties qui exigent toujours des autres la repentance et l’humiliation; elles ne comprennent pas que seul l’Esprit de Dieu conduit à la repentance — y compris elles-mêmes. De telles personnes ne connaissent même pas le “notre Père”; et pensent encore moins à mettre en pratique cette prière: pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés” (Mat. 6.12 — Segond). Il faut dans chaque cas prendre garde à ceci: celui qui conteste la rédemption agit avec inimitié, diffame son conjoint et commet une grave calomnie envers lui. Dieu est un Dieu de paix et Il donne la paix en toute situation. L’ennemi, lui, tourmente les coeurs sans paix et donne l’amertume. C’est alors que leur gosier devient un sépulcre ouvert et sous leurs lèvres il y a du venin de serpent (Rom. 3.10-18 et autres). Ce sont là les signes distinctifs d’une personne livrée aux mains de l’ennemi. Avec de telles personnes irréconciliables, qui agissent souvent à partir d’une fausse révélation, il n’est dans la plupart des cas plus possible de parler, car c’est l’accusateur qui parle au travers d’elles. Ils se trouvent sous une fausse inspiration, sont séduits et ne peuvent s’aider eux-mêmes; ils n’appellent même pas le Seigneur à l’aide, s’estimant dans le juste, et ils persistent dans leur propre justice. Le pardon et la réconciliation sont enracinés dans l’amour divin, L’ergoterie et les prétentions sont fondées dans le manque d’amour et l’irréconciliabilité. La question se pose toujours: Quelle est l’intention qui se cache derrière les paroles et les actions de celui qui amène les affaires sur le devant de la scène? Est-ce dirigé contre la Parole de Dieu? Alors, il est clair que Satan a commencé son œuvre de destruction.

L’Eglise de Corinthe était touchée par un cas particulier et le Ainsi dit le Seigneur est venu à elle: “Mais quant à ceux qui sont mariés, je leur enjoins, non pas moi, mais le Seigneur: que la femme ne soit pas séparée du mari; (et si elle est séparée, qu’elle demeure sans être mariée, ou qu’elle se réconcilie avec son mari;) et que le mari n’abandonne pas sa femme (1 Cor. 7.10,11). C’est un commandement pour les deux, non une proposition gracieuse, mais bien un “Ainsi dit le Seigneur”. Si la femme a déjà rompu ce commandement et que la séparation est accomplie, elle doit alors demeurer seule, ou revenir à son mari. Si c’est lui qui a brisé le mariage il en rendra compte. Un homme qui se sépare de sa femme sans raison biblique pour en épouser une autre, est coupable devant Dieu.

Frère Branham fait ressortir qu’en cas de divorce la position est différente pour la femme et pour l’homme. Citation: «Remarquez que dans 1 Corinthiens 7.11, Paul commande à la femme qui divorce de son mari de rester seule ou de se réconcilier avec lui, mais de ne pas se remarier. Elle doit rester seule ou se réconcilier avec son mari. Elle ne peut pas se remarier, elle doit rester seule. Mais remarquez qu’il n’est jamais dit cela de l’homme. Vous voyez, vous ne pouvez pas faire mentir la Parole. Après le commencement, la loi du sexe fut la polygamie» (p.31, § 189).

Lorsque frère Branham parle de polygamie, il ne pense pas par cela qu’un homme peut avoir tout un harem de femmes. Certainement pas! Il veut seulement exprimer par cela que l’homme, lorsque le mariage est rompu, et cela tout particulièrement lorsque la femme est responsable du divorce, peut conclure un nouveau mariage. La parole “un divorcé” ne se trouve pas du tout dans la Bible, car Dieu n’a jamais donné le droit à la femme de délivrer à l’homme une lettre de divorce. Ce n’est que dans Sa volonté permissive qu’il a permis à l’homme de le faire, à cause de la dureté des coeurs, mais en aucun cas à une femme.

Citation: «Mais il faut mettre les choses au point au sujet de cette question du mariage et du divorce afin que vous sachiez ce qui est juste et ce qui est faux … Un homme peut répudier sa femme et en épouser une autre, mais une femme ne peut pas répudier son mari et en épouser un autre. Vous voyez comme toutes les ombres, tous les types s’équilibrent parfaitement?» (p.33, §198,199).

Nous devons nous soumettre à la volonté de Dieu, et non seulement en parler. Il y a une volonté permissive, et aussi une volonté de Dieu qui est bonne, agréable et parfaite (Rom. 12). Si une femme s’est détachée de son mari, qu’elle le repousse en tant que mari en se refusant à lui et en faisant croire que ce n’est pas “un divorce” mais seulement “une séparation”, elle est séduite et le clair jugement lui manque. Un jugement légal de divorce est seulement une ratification officielle écrite de la séparation accomplie auparavant. Si donc une femme, qui n’a en aucun cas le droit de se soustraire à son mari, se refuse à lui, dissout le mariage et quitte la maison, elle devient aux yeux de Dieu la pire des fautives. Elle fait connaître par cela qu’elle s’arroge le pouvoir et l’exerce sur lui. Elle peut bien dire: “Ainsi je lui ait fait voir la chose!”. Mais Dieu lui fait voir autre chose.

Il est exactement de même lorsqu’un conjoint ordonne à l’autre de quitter la maison commune et l’invective et l’humilie devant les enfants. Les conjoints doivent aussi être en accord pour l’éducation de leurs enfants et ils doivent avoir le même langage. Sinon il se crée des prises de parti à l’intérieur de la famille. Les enfants ne doivent jamais être entraînés dans des désaccords de pensées dans le couple. Lors d’un divorce ce sont eux finalement qui sont sacrifiés et qui en souffrent. Tous devraient savoir clairement que par un divorce aucun problème n’est résolu, au contraire: avec la demande de divorce commencent réellement les difficultés pour toute la famille.

Les “élus” ne se laisseront jamais aveugler par le diable, et ils n’envisageront pas comme juste cette manière de se conduire, laquelle méprise Dieu et Sa Parole, et encore moins ne l’imiteront. Mais ils veulent à tout prix expérimenter leur perfectionnement et l’achèvement de l’œuvre de Dieu en eux en faisant la parfaite volonté de Dieu. Pour “les appelés” il est possible que la volonté permissive de Dieu leur suffise. Mais pour celui qui agit tout à fait contre la Parole de Dieu, il n’est pas davantage un appelé qu’un élu; il est doublement trompé.

Frère Branham reconnaît que dans cette affaire si compliquée il fallait une révélation, laquelle vint seulement après l’ouverture des sceaux. Citation: «Mais maintenant que les Sceaux sont ouverts, l’Esprit de vérité nous dirige vers la Parole. Cela explique pourquoi il y a eu toutes ces erreurs tout au long des âges; c’est parce que les Sceaux n’étaient pas ouverts. Cela n’était pas révélé. C’est vrai» (p.32, § 192).

Celui qui prétend avoir déjà toujours tout connu et compris correctement, ne connaît pas encore tout correctement; et il est loin de tout avoir compris. Parmi les croyants du “Message du temps de la fin” également, se trouve encore du levain qui a “l’apparence d’être saint”, comme aussi on y trouve des pratiques de traditions d’églises.

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