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Jesus Christus ist derselbe gestern, heute und in Ewigkeit. Heb.13.8

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Le mariage: problème ancien / Ewald Frank

12. Les serviteurs de Dieu




Si nous considérons les serviteurs de Dieu, il est à remarquer qu’Il n’a demandé à aucun d’eux quel était son état-civil. Il prit celui qu’Il voulait, qu’il soit marié ou célibataire. Les circonstances de la vie de Ses envoyés sont aussi diverses que la vie elle-même. Nous le voyons également par la vie des hommes dans l’histoire de l’Eglise sur laquelle tant de choses nous ont été relatées; par exemple John Wesley épousa une veuve avec quatre enfants et souffrit terriblement durant son mariage. Mais aucun d’eux n’a agi contre nature, ayant été homosexuel ou ayant pratiqué la fornication.

Nous savons seulement de David qu’il a commis l’adultère, bien qu’il ait eu tant de femmes; et non seulement cela, mais il a fait en sorte que le mari de cette femme soit mis à mort. On peut difficilement se représenter qu’après cela David ait eut le courage de continuer à chanter des psaumes, même si en premier lieu il a composé des psaumes de profonde repentance. Cependant, ce qui reste établi, c’est que les dons de Dieu et Son appel sont irrévocables et que Dieu ne s’en repent pas. C’est ainsi, et notre Seigneur s’est même glorifié, en tant que Roi, de porter le titre de “Fils de David”. Dieu a permis la faute de David afin que, déjà dans l’Ancien Testament, soit démontré le triomphe de la grâce et du pardon (Rom. 4.7,8). Il ne permet non plus qu’aucun porte un jugement sur Ses serviteurs. Ce qui est écrit demeure encore obligatoire pour tous: “Ne touchez pas à mes oints…” (Ps. 105.15), ainsi que: “Qui es-tu, toi qui juges le domestique d’autrui? Il se tient debout ou il tombe pour son propre maître; et il sera tenu debout, car le Seigneur est puissant pour le tenir debout” (Rom. 14.4).

Hénoc est bien le seul au sujet duquel aucune faute personnelle n’est relatée. C’est à lui qu’il a été montré comment le Seigneur vient au milieu de ses saintes myriades pour exécuter le jugement. (Jude 14,15). Il était marié, avait des fils et des filles, et il marcha avec Dieu. A l’âge de 365 ans il fut enlevé. Avant d’être enlevé cet homme de Dieu reçu le témoignage d’être agréable à Dieu. En tant que septième depuis Adam, il était une allégorie de l’Eglise-Epouse arrivée à l’achèvement dans le dernier âge de l’Eglise et qui se reposera sur le plaisir de Dieu, car c’est sans tache ni ride, dans une glorieuse beauté, qu’Elle sera présentée à son Epoux céleste. Nous qui resterons vivants jusqu'à la venue du Seigneur, comme Hénoc nous ne verrons pas la mort, mais nous serons transmués.

Noé était marié et avait trois fils; il était un prédicateur de la justice. Par une expérience humiliante d’ivresse il apprit quelles étaient les conséquences de la jouissance du vin. Lorsque son fils Cham se conduisit d’une manière peu convenable et méprisante devant la nudité de son père, et qu’il en parla, cela eut des conséquences. Lorsque Noé revint à lui après l’ivresse, il prophétisa ces paroles: “Maudit soit Canaan!”. C’était le fils de Cham. Dieu frappe certains péchés par une malédiction, car il est écrit: “Maudit soit celui qui méprise son père et sa mère!” (Deut. 27.16 — Segond). Il est lié à chacune de Ses Paroles, et aujourd’hui encore la malédiction qui passe de génération en génération pèse sur chacun de ceux qui se moquent du père ou de la mère, ou qui les méprise. Bienheureux les fils qui peuvent êtres bénis par leur père, comme le fit Jacob.

Abraham était marié avec Sara et il prit Agar pour concubine, et après la mort de Sara il épousa Ketura, avec laquelle il eut encore six enfants.

Jacob avait plusieurs femmes et concubines, desquelles sont nés les pères des tribus. Tout est relaté dans le saint Livre, jusque dans les détails, même le fait que Jacob aimait mieux Rachel que Léa. Dieu ne lui a fait aucun reproche pour la manière rusée et trompeuse par laquelle il obtint le droit d’aînesse. Il lui a fait grâce et l’a béni. Dieu voit le cœur de Ses élus et ne met pas en compte leurs péchés. D’un homme rusé et trompeur Dieu fit un combattant pour Dieu, lequel lutta jusqu’au lever du soleil et jusqu'à ce qu’un nouveau jour se lève.

Moïse était marié avec Séphora et il prit encore pour femme une Ethiopienne, et c’est à cause de cela tout spécialement que sa sœur Myriam ainsi que son frère Aaron, s’irritèrent et s’emportèrent contre lui (Nom. 12). Cette irritation compréhensible de l’homme était une abomination pour le Législateur. Le Seigneur ne permit à aucun de toucher à Ses oints, même pas à un frère ou à une sœur selon la chair. Les serviteurs de Dieu ne sont pas des personnes privées dépendantes d’un clan familial. Elles sont dans le service le plus élevé qui se trouve sur la terre. Dieu ne réprimanda pas Moïse, mais lui donna raison et punit Myriam en la frappant de lèpre. C’était bien lui qui avait écrit la parole sortie de la bouche de Dieu: s’il en prend une autre…” (Ex. 21.10). C’est le tout dernier moment de tenir notre langue en bride, afin que notre culte à Dieu ne soit pas vain.

Elkana, le père de Samuel, avait deux femmes, Anne et Pennina. Samuel était le fils pour lequel Anne avait prié et sur lequel la bénédiction de Dieu reposait.

Nous lisons que Gédéon avait beaucoup de femmes et 70 fils nés de lui. Il accomplit des hauts faits sur l’ordre du Seigneur, mais conduisit plus tard Israël à l’idolâtrie.

Puis il y eut encore l’histoire de Samson, et bien davantage encore.

Des autres serviteurs de Dieu nous n’apprenons rien ou très peu de choses sur leur situation matrimoniale. Cela montre comment pour Dieu le domaine des choses terrestres est accessoire en comparaison des choses surnaturelles. Au sujet d’Esaïe, le prophète de l’Ancien Testament le plus significatif pour l’histoire du salut, nous lisons ceci en rapport avec une prophétie: “Et je m’approchai de la prophétesse, et elle conçut, et enfanta un fils; et l’Eternel me dit: appelle son nom: Maher-Shalal-Hash-Baz (qu’on se hâte de piller, qu’on se précipite sur le butin) (Esa. 8.3). Il ne nous est pas précisé qui était cette femme appelée la prophétesse.

Au sujet de Jérémie nous apprenons seulement qu’il avait été mis à part par le Seigneur dès le sein de sa mère pour être prophète des nations, et que c’est lorsqu’il était jeune homme qu’il avait été appelé au service.

Le prophète Ezéchiel avait été conduit à Babylone avec ses compatriotes juifs. Le matin il avait encore parlé au peuple, et le soir sa femme mourut (Ezé. 24.18).

Au prophète Osée il avait été dit: “Va, prends-toi une femme prostituée…” (Osée 1.2). Le Seigneur n’aurait jamais dit cela à un sacrificateur ou un souverain sacrificateur, car selon sa propre loi un sacrificateur ne pouvait épouser qu’une vierge. Cette femme prostituée enfanta à Osée son fils Jizreël, une fille Lo-Rukhama, et un fils du nom de Lo-Ammi. Ecoutant cela, on s’étonne: De cette manière Dieu a préfiguré l’histoire d’Israël et de l’Eglise (Rom. 9.24-27).

Dans le Nouveau Testament, nous trouvons une image tout à fait diverse des hommes de Dieu. Pierre était marié, alors que Paul ne l’était pas. Des anciens et des diacres de l’Eglise il était exigé qu’ils soient mari d’une seule femme (1 Tim. 3 et autres). La même chose n’est pas dite au sujet des apôtres, prophètes, docteurs, et ainsi de suite. Sur ce point également nous devons employer correctement la Parole de Dieu, en ce que nous prenons garde à ce que Dieu dit et à qui Il le dit. Ne se pourrait-il pas que nous tous ayons à relire encore une fois la Parole de Dieu, les Saintes Ecritures, et cela sans pensée préconçue et en lisant seulement ce qui s’y trouve écrit?

De la vie personnelle de Pierre il est seulement mentionné que sa belle-mère avait une forte fièvre et qu’elle fut guérie par le Seigneur. Sur la plupart des apôtres nous n’avons pas davantage de détails. Cependant Paul, semble-t-il, libère son cœur lorsqu’il dit: “Ne suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur? N’êtes vous pas, vous, mon ouvrage dans le Seigneur? …N’avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur comme femme, comme font aussi les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas? N’y a-t-il que moi et Barnabas qui n’ayons pas le droit de ne pas travailler?” (1 Cor. 9.1,5,6). Les frères du Seigneur, Jacques et Jude étaient donc mariés. Paul mentionne Jacques comme frère du Seigneur dans Galates 1.19, et Jude mentionne son frère Jacques dans le premier verset de son épître.

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