Svobodná lidová misie

Ježíš Kristus včera, dnes a naveky tentýž jest. Žid.13.8

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Maintenant la question est de savoir pourquoi Jésus a désigné Jean comme étant Elie, bien qu’il ait lui-même répondu à cela par un «non» très clair, en fondant sa réponse bibliquement. Nous avons de nouveau ici le caractère typique de la prophétie de l’Ancien Testament; dans leur accomplissement, souvent les choses se passent à mille ans l’une de l’autre, alors qu’elles se trouvent écrites dans le même verset. Dans presque toutes les promesses, certains événements touchant la première et la seconde venue de Christ se trouvent nommés dans le même contexte.

Lorsque l’ange Gabriel annonça la naissance de Jean-Baptiste à son père Zacharie, il se rapporta à la première partie de la venue d’Elie annoncée dans Malachie 4:6: "Et il ira devant lui dans l’esprit et la puissance d’Elie pour faire retourner les coeurs des pères vers les enfants…" (Luc 1.16-18). En considération de cela, Jésus dit dans Matthieu 11.14: "Celui-ci est Elie qui doit venir". La deuxième partie: "… et le coeur des fils vers leurs pères", l’ange Gabriel ne l’évoque même pas, car c’est maintenant qu’elle trouve son accomplissement. Dieu avait de plusieurs manières parlé aux pères par les prophètes, mais le temps était venu de tourner le coeur des pères de l’Ancien Testament vers les enfants du Nouveau Testament. Ainsi l’apôtre Paul a enseigné: "Et nous, nous vous annonçons la bonne nouvelle quant à la promesse qui a été faite aux pères, que Dieu l’a accomplie envers nous, leurs enfants…" (Act. 13.32-33). Celui qui pense que la promesse de Malachie 4.6 doit être prise à la lettre — comme cela arrive dans certains groupes du mouvement charismatique qui exercent une certaine politique de famille réconciliant les pères avec les fils et les fils avec leur père — n’a pas compris le caractère de cette prophétie en rapport avec l’histoire du salut.

Les exemples suivants montrent bien que les prophéties bibliques ne doivent pas être interprétées arbitrairement, mais au contraire qu’elles doivent être reconnues dans leur contexte en rapport avec l’histoire du salut et ordonnées conformément à leur accomplissement.

Esaïe 35.1-7 décrit des particularités qui sont arrivées lors de la première venue de notre Seigneur, comme aussi d’autres particularités qui s’accompliront lors de Sa deuxième venue. Au verset 4 il est dit: "Dites à ceux qui ont le coeur timide: Soyez forts, ne craignez pas; voici votre Dieu: la vengeance vient, la rétribution de Dieu! Lui-même viendra, et vous sauvera". Le Seigneur Dieu est venu Lui-même; Il a donné le salut et, comme cela est annoncé aux versets 5 et 6, les yeux des aveugles se sont ouverts, les oreilles des sourds se sont ouvertes, les paralytiques ont marché et les muets ont parlé. La deuxième partie, concernant la vengeance et la rétribution de Dieu qui se trouve pourtant dans le même verset, ne s’est toujours pas accomplie et est encore à venir.

Dans Esaïe, chapitre 61, il est question dans un même verset de l’Oint de Dieu qui va proclamer une année de grâce de la part du Seigneur et appeler un jour de vengeance de la part de notre Dieu. Selon Luc 4:19, notre Seigneur Jésus a lu dans la synagogue ce verset du prophète Esaïe, mais après les mots: "… pour publier l’an agréable du Seigneur", Il s’est arrêté au milieu du verset et rendit le rouleau du Livre. Il ne lut pas la seconde partie concernant le jour de la vengeance, qui était encore à venir, car alors Il n’aurait pas pu dire: "Aujourd’hui cette écriture est accomplie, vous l’entendant" (v. 21).

Dans Joël, chapitre 2, nous trouvons la promesse de l’effusion du Saint-Esprit pendant le temps de la grâce, et dans la même phrase il est aussi question du grand et terrible jour du Seigneur. "Et il arrivera que, quiconque invoquera le nom de l’Eternel sera sauvé. Car sur la montagne de Sion il y aura délivrance, et à Jérusalem, comme l’Eternel l’a dit…" (v. 32). Dans sa prédication le jour de Pentecôte Pierre cite ceci: "Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" (Act. 2.21). Lui aussi s’arrête au milieu du verset, parce que la seconde partie concernant la délivrance qu’il y aura à Jérusalem et sur la montagne de Sion, ne tombe plus dans l’année de grâce pour les nations, mais bien dans la période concernant Israël (Act. 15.13-15; Rom. 11.25-29 et autres).

Les prophètes de l’Ancien Testament ont parlé sous l’inspiration du Saint-Esprit, annonçant ce qui allait arriver conformément au plan du salut de Dieu. Le partage et la distribution juste ont été, comme nous le voyons, laissés aux serviteurs de Dieu de la Nouvelle Alliance, car c’est à eux qu’il a été accordé de «partager correctement» les Ecritures. La prophétie biblique ne doit pas être interprétée, mais doit être vue dans son accomplissement et conformément ordonnée.

C’était la tâche du précurseur de jeter le pont de l’Ancien au Nouveau Testament, et d’accomplir la première partie de la promesse d’un Elie (Mal. 4.6). Lorsque le Seigneur Jésus se rendit avec trois de Ses disciples sur la montagne de la transfiguration, là sont également apparus Moïse et Elie (Mat. 17.1-12; Marc 9.2-13; Luc 9.28-36). Bien que ces deux grands prophètes aient été présents, les disciples se renseignèrent exclusivement au sujet de l’un d’eux seulement, c’est-à-dire d’Elie (Mat. 17.10). Pourquoi donc? Afin que nous recevions la réponse de la bouche du Seigneur même: "Et lui, répondant, leur dit: En effet, Elie vient premièrement, et il rétablira toutes choses" (v. 11). Ceci se rapporte clairement au futur. En ce qui se rapporte à Jean-Baptiste, le Seigneur poursuit en disant: "Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, et ils ne l’ont pas reconnu; mais il lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu" (v.12).

Maintenant les coeurs des enfants de Dieu doivent être ramenés à la foi de leurs pères — ramenés au commencement. Non pas à quelques pères de l’Eglise, pas davantage à une réconciliation privée de famille, mais bien ramenés à la foi en Christ de nos pères apostoliques dans l’enseignement et la pratique. En ce temps-là c’est à eux que notre Seigneur donna la réponse maintenant c’est à nous qu’Il la donne. Les arguments n’ont pas de valeur, pas davantage que les objections de la raison, mais bien ce que notre Seigneur a dit et ce qui est écrit. Il s’agit maintenant réellement de cela, que conformément au plan de rédemption, tout soit de nouveau ramené dans l’état original. C’est la promesse faite à l’Eglise avant le retour de Jésus-Christ, ainsi que le commandement de l’heure. C’est écrit ainsi, et c’est ainsi que cela arrive.

Maintenant, avant la deuxième venue de Christ, toutes choses devaient de nouveau être mises en ordre conformément à la Bible, par le moyen d’un ministère prophétique. Dieu fait maintenant l’histoire du salut, et la promesse qu’Il a donnée d’envoyer Elie est «oui» et «amen», et elle s’est aussi accomplie. Mais comme autrefois avec Jean-Baptiste, ils firent de lui ce qu’ils voulurent. Bienheureux ceux qui croient réellement Dieu, c’est-à-dire «comme dit l’Ecriture», car c’est à eux seuls que cela sera révélé. Dieu ne peut pas parler à celui qui ne croit pas ce que Dieu a dit et promis. Celui qui, dans ses pensées, passe à côté de Dieu, c’est celui-là qui parle et prêche en passant à côté de Lui. Conformément à ce que le Seigneur a dit dans Marc 12.29-30, nous devons aimer Dieu aussi de toute notre pensée. Celui qui croit réellement ce que Dieu a dit, pense aussi conformément à cela.

Avant le retour de Jésus-Christ, Dieu veut tout restituer à nouveau dans Son Eglise et La remettre dans son état originel. C’est le «AINSI DIT L’ETERNEL», car il est écrit de notre Seigneur: "Lequel il faut que le ciel reçoive, JUSQU’AUX TEMPS du rétablissement de toutes choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps" (Act. 3.21). Au verset 20 il nous est dit: "…en sorte que viennent des temps de rafraîchissements de devant la face du Seigneur, et qu’il ENVOIE Jésus-Christ, qui vous a été préordonné".Il est pleinement clair maintenant que: premièrement vient la restauration et les temps de rafraîchissement, et ensuite Jésus revient. Amen! Qu’il en soit ainsi! C’est cela la prédication de tout le conseil de Dieu dans notre temps (Act. 20.27). C’est la révélation du grand mystère de Christ et de l’Eglise! (Eph. chap. 3). Beaucoup parlent du temps de la fin et de la deuxième venue de Christ; cependant, sans croire la promesse et sans attendre et expérimenter la restauration, pour eux ce sera la plus grande des déceptions qui les attend. C’est une des plus importantes promesses qui trouve son accomplissement maintenant dans l’Eglise. Dans Esaïe 28.11 il est dit: "Car par des lèvres bégayantes et par une langue étrangère il parlera à ce peuple…". Au verset 12 il est dit: "C’est ici le repos, faites reposer celui qui est las; et c’est ici ce qui rafraîchit. Mais ils n’ont pas voulu entendre". En rapport avec ce passage Paul n’a mentionné que le parler en langues étrangères (1 Cor. 14.21), ce qui s’accomplit précisément maintenant depuis Pentecôte. La deuxième partie, le temps de rafraîchissement spirituel, Pierre le présente du point de vue prophétique, dans le contexte de la restauration, directement avant la venue de Jésus-Christ (Act. 3.20-21). Ceci s’accomplit maintenant. Bienheureux tous ceux qui ont part à cela! Le dernier réveil spirituel et le rafraîchissement promis doivent aller, et iront du même pas que le plein rétablissement. La Parole de Dieu est tout simplement parfaite; il suffit seulement qu’Elle soit correctement ordonnée.

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