Свободная народная Миссия

Исисус Христос вчера и сегодня и во веки Тот же. Евр.13:8

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Les apôtres ont eu le privilège d’être enseignés pendant des années par leur Seigneur et Maître, et même encore durant quarante jours après Sa résurrection. Paul Le vit après Son ascension en tant que la Lumière surnaturelle, et il entendit Sa Voix dans sa langue maternelle hébraïque: "Car je te suis apparu afin de te désigner pour serviteur et témoin, et des choses que tu as vues et de celles pour la révélation desquelles je t’apparaîtrai, en te retirant du milieu du peuple et des nations vers lesquelles moi je t’envoie pour ouvrir leurs yeux, pour qu’ils se tournent des ténèbres à la lumière, et du pouvoir de Satan à Dieu…" (Act. 26.12-23). C’est exactement ce qu’est un appel divin et une mission ayant une grande importance pour l’histoire du salut! L’apôtre Paul ne s’adresse pas seulement à l’Eglise, mais aussi aux prophètes et à ceux qui sont spirituels, et il déclare qu’il ne transmet pas sa propre opinion, mais bien ce que le Seigneur a commandé. "Si quelqu’un pense être prophète ou spirituel, qu’il reconnaisse que les choses que je vous écris sont le commandement du Seigneur. Et si quelqu’un est ignorant, qu’il soit ignorant" (1 Cor. 14.37-38).

Toute la Bible, l’Ancien et le Nouveau Testament, est la Parole de Dieu. Par le moyen des prophètes et des apôtres Dieu Lui-même a parlé; ils agissaient par un mandat venant directement de Lui. Paul pouvait écrire: "Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur…" (1 Thess. 4.15). Ce n’est que lorsque celui qui transmet ce que ces hommes de Dieu ont dit par ordre de Dieu, qu’il dit en réalité ce que Dieu a dit. Ce n’est que dans un tel cas que les auditeurs peuvent témoigner: "Maintenant, à cela je connais que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Eternel dans ta bouche est la vérité" (1 Rois 17.24). De qui, dans toutes les diverses confessions, peut-on dire aujourd’hui que la Parole de Dieu est réellement encore la pure Vérité dans la bouche de ceux qui La prêchent? Seul celui qui enseigne et baptise comme les apôtres, celui-là enseigne et baptise correctement. L’ordre divin pour l’Eglise a été établi au commencement et il est sorti comme Parole de Dieu de Jérusalem pour aller dans tout le monde. Maintenant la doctrine et la pratique dans la vraie Eglise doivent être exactement comme à cette époque.

L’homme de Dieu, Paul, entreprit trois ans après sa conversion le premier voyage à Jérusalem, afin de s’entretenir avec Pierre. Dans les quinze jours de son séjour il apprit d’une bouche mandatée tout ce qu’il y avait au commencement. Il rencontra aussi Jacques, le frère du Seigneur. Quatorze ans plus tard, sur une directive divine, le même Paul, avec Barnabas et Tite, fit encore un voyage à Jérusalem. Cette fois ce n’était pas pour s’informer, mais bien pour comparer s’il pouvait subsister devant Dieu avec son enseignement, ou s’il avait travaillé en vain (Gal. 1.18 – 2.2).

Nous invitons ici tous les prédicateurs, évangélistes, docteurs, prophètes, tous les ouvriers dans le Royaume de Dieu, à entreprendre en esprit le même voyage à Jérusalem, afin de comparer réellement si leur prédication et leur pratique correspondent avec la Parole écrite. La comparaison doit toujours être entreprise avec l’original. Ce qui était au commencement et la manière dont cela était, doit se retrouver également à la fin: un parfait accord de l’Eglise–Epouse avec Dieu et Sa Parole, avant le retour de Jésus-Christ! Un retour total aux doctrines bibliques et à la pratique apostolique est le commandement et le Message de l’heure.

Les falsifications et les altérations, qui avaient commencé déjà très tôt, se sont reflétées dans la grande apostasie, et trouvèrent le premier point culminant dans l’organisation en 325 ap. J.-C. lors du Concile de Nicée. D’autres Conciles suivirent et le Moyen-Age — l’âge des ténèbres — vint dans lequel la Lumière de la Parole disparut presque. Finalement vint une nouvelle percée par la Réformation, suivie des réveils qui apparurent dans les siècles suivants, au cours desquels le Seigneur plaça à nouveau de plus en plus sur le chandelier les vérités bibliques. D’anciennes traditions s’installèrent malheureusement également dans les réveils qui eurent lieu au commencement du vingtième siècle sous l’action puissante de l’Esprit. C’est ainsi que l’ennemi a réussi, là aussi où l’Esprit de Dieu agissait, à présenter le juste comme faux et le faux comme juste. Le vieux levain gâte et a sans cesse gâté tout ce qui était nouveau. Des communautés de croyants organisés s’élevèrent, et ainsi l’ancienne tragédie continua.

Ce que notre Seigneur dit en ce temps-là aux Juifs, dans Marc, chapitre 7, est valable également pour le christianisme déchu: "Ce peuple-ci m’honore des lèvres, mais leur coeur est fort éloigné de moi; mais ils m’honorent en vain, enseignant, comme doctrines, des commandements d’hommes. Car, laissant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes… Et il leur dit: Vous annulez bien le commandement de Dieu, afin de garder votre tradition" (Marc 7.6-9).

Se pourrait-il que toute l’adoration, ainsi que la louange dans les rassemblements charismatiques, soit faite en vain, parce que l’enseignement de l’homme et les commandements de l’homme sont crus au lieu de la Parole de Dieu? Jésus, notre Seigneur, mit les conditions et dit: "Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’écriture …" (Jean 7.38). Le Seigneur exige une adoration de Dieu en Esprit et en Vérité (Jean 4.24). La Parole de Dieu est la Vérité dans Laquelle le Saint-Esprit conduit les véritables croyants, et les sanctifie en Elle.

Maintenant, si près du retour de Jésus-Christ, il s’agit aussi de la partie prophétique, comme Pierre le fit déjà ressortir en ce temps-là et l’exprima d’une manière tout à fait merveilleuse lorsqu’il écrit: "Car ce n’est pas en suivant des fables ingénieusement imaginées, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, mais comme ayant été témoins oculaires de sa majesté" (2 Pier. 1.16). L’apôtre avait été témoin de ses yeux et de ses oreilles des événements merveilleux survenus sur la montagne de la transfiguration. C’est avec une pleine certitude qu’il pouvait écrire: "Et nous avons la parole prophétique rendue plus ferme, à laquelle vous faites bien d’être attentifs, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour ait commencé à luire et que l’étoile du matin se soit levée dans vos coeurs" (v. 19).

Aujourd’hui, qui peut vraiment dire être en possession de la Parole prophétique — non dans Son interprétation, mais bien dans Son accomplissement — laquelle l’illumine comme une lampe brillante? N’est-on pas partout tellement occupé par ses propres prophéties, ayant toujours quelque chose de nouveau à présenter, de telle manière que l’on ne sent pas l’appel de la Parole prophétique écrite? Aucune prophétie de l’Ecriture ne permet une propre interprétation et ne peut être annulée par les nombreuses prophéties personnelles; au contraire: les prophéties produites par l’homme sont annulées par l’autorité de la Parole de Dieu. C’est-à-dire que les prophéties de l’Ecriture sont toujours rattachées aux promesses qui, par leur accomplissement, produisent leur légitimation.

Si dans ce temps il ne s’en suivait pas une jurisprudence divine, cet exposé aurait manqué son but. "Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, et Il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem, la parole de l’Eternel" (Es. 2.3). La Parole véritable est sortie de Jérusalem. C’est là que sont apparus les prophètes, ainsi que notre Seigneur et les apôtres, et là le fondement pour l’Eglise du Nouveau Testament a été posé; c’est là qu’Elle a été appelée à la vie. C’est là qu’Elle doit retourner en ce qui concerne sa doctrine et son action!

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