Svobodná lidová misie

Ježíš Kristus včera, dnes a naveky tentýž jest. Žid.13.8

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Qu’est-ce qui différencie la saine doctrine de la fausse? A quoi est reconnaissable ce qui est fait justement ou faussement? Que disent les Saintes Ecritures à ce sujet? Chacun peut retenir pour lui-même sa propre opinion, mais d’une façon ou d’une autre elle n’a absolument aucune valeur dans le Royaume de Dieu.

Il s’agit d’une confrontation de la doctrine fondamentale biblique avec les dogmes des pères de l’Eglise s’écartant de celle-ci. Dans les doctrines fondamentales sur la Divinité, sur le baptême, etc., les dogmes des églises ne s’accordent pas avec ceux des apôtres. Sans en être conscients beaucoup de personnes, malgré les bénédictions, demeurent dans les falsifications traditionnelles. C’est l’écrasant bilan que l’on peut faire à la fin du temps de la grâce! Les prophètes, apôtres et docteurs envoyés de Dieu ne connaissaient par exemple qu’un seul Dieu, pas un Dieu triple. Ils ne connaissaient pas non plus de doctrine de «Jesus Only» (Jésus seul). Ils connaissaient Dieu comme Il s’est fait connaître dans Sa diversité. La doctrine de la Trinité, dans laquelle trois Personnes divines égales, devraient exister de toute Eternité, est non biblique et correspond à un ancien concept païen, qui, entre autre, continue à exister dans le Bouddhisme.

Le développement de l’Eglise du Nouveau Testament a beaucoup de ressemblance avec Israël. "Et quand le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne, le peuple s’assembla auprès d’Aaron, et ils lui dirent: Lève-toi, fais-nous un dieu qui aille devant nous…" (Ex. 32.1). Il répondit à la requête et fit un veau d’or, car en Egypte le taureau était honoré. Et puis il est encore écrit: "Et ils dirent: C’est ici ton dieu, ô Israël! qui t’a fait monter du pays d’Egypte" (v. 4). On peut se représenter la chose: le Dieu d’Israël était apparu sur la montagne et avait dit en premier: "Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face" (Ex. 20.1-4). Dans ce même temps Aaron transgressa avec le peuple ce commandement, pratiqua l’idolâtrie et appela «dieu» un veau.

Parce que le Seigneur Jésus, avec la promesse de Son retour, se fit attendre, les pères de l’Eglise firent la même chose: ils formèrent et formulèrent un Dieu à trois têtes, en trois formes correspondant au modèle païen, et dirent: «Voilà ton Dieu, o chrétienté!». Celui qui ose toucher cette «formation» (la Trinité) est traité comme s’il avait offensé ce qu’ils ont de plus sacré. Cependant, quelle est la foi juste? Paul a mis en valeur la doctrine juste et a mis l’accent: "… puisque c’est UN SEUL DIEU qui justifiera…" (Rom. 3.30). Il écrit à un autre endroit: "Or un médiateur n’est pas médiateur d’un seul, mais Dieu est UN SEUL" (Gal. 3.20). Il n’est pas écrit une seule fois dans les Saintes Ecritures: «Dieu un en trois» ou «Trinité», pas plus qu’il n’est écrit: «Fils céleste» ou «Fils éternel». Ce Dieu formé ainsi est totalement étranger à l’Eglise primitive, aux prophètes et aux apôtres. Un homme ayant une réflexion claire ne peut jamais prétendre en présence de la Parole de Dieu, qu’il y en a «trois» qui règnent dans le ciel, et que les trois sont un en toutes choses — c’est-à-dire qu’ils formeraient une Trinité. Si cette Trinité existait dans le ciel, il en serait aussi rendu témoignage dans la Bible. Parce qu’elle ne peut être trouvée nulle part dans la Bible, elle ne peut pas davantage être dans le ciel.

Quelques-uns exagèrent et s’écrient à haute voix: «Maintenant, nous invitons la très sainte Trinité!». Le présentateur invite en premier le Père, et tous tapent des mains avec enthousiasme. Puis le Fils est invité, et de nouveau on applaudit bruyamment. Après cela le Saint-Esprit est tout particulièrement invité au milieu d’eux, et tout le peuple est transporté d’enthousiasme. Est-ce que quelqu’un croit sérieusement qu’il y a trois Eternels, trois Tout-Puissants, trois Omniprésents? Alors ce n’est visiblement plus le seul Dieu dont rend témoignage la Bible. Trois Personnes indépendantes font trois Dieux — certainement pas un seul Dieu, si le langage a encore une signification. C’est en cela que consiste la grande apostasie que Paul a annoncée et qui s’est accomplie lorsque le Christianisme a abandonné le fondement juif de la révélation.

Dans tout l’Ancien Testament «l’apostasie» signifie se détourner du seul et unique vrai Dieu pour aller à d’autres divinités. Dans l’Eglise du Nouveau Testament, lorsqu’on se détourna du seul et unique vrai Dieu pour aller à une Divinité de «trois Personnes», ce fut le commencement de la «grande apostasie». Paul écrit aux Galates: "Je m’étonne de ce que vous passez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, à un évangile différent…" (Gal. 1.6). Dans le même chapitre, il prononce la malédiction sur tous ceux qui annoncent un autre évangile. Plus tard il pose la question: "Qui vous a ensorcelés…?" (Gal. 3.1).

Presque tous devraient supporter le même reproche par rapport à cette formule de baptême trinitaire qu’ils emploient partout. Depuis la fondation de l’Eglise du Nouveau Testament tous les croyants ont été baptisés au Nom du Seigneur Jésus-Christ, comme Pierre l’a ordonné à l’Eglise dans sa première prédication sous la direction du Saint-Esprit, le jour de l’établissement de l’Eglise (Act. 2.38). Beaucoup sont en accord avec les traditions d’églises, mais plus du tout avec la Parole de Dieu.

Les mêmes personnes qui emploient si puissamment le Nom de Jésus, refusent catégoriquement de se faire baptiser bibliquement au Nom du Seigneur Jésus-Christ, comme Pierre, Paul, et les autres apôtres l’ont ordonné et l’ont fait eux-mêmes conformément à l’ordre donné par notre Seigneur Jésus. Cependant cela ne leur suffit pas, et ce baptême au Nom du Seigneur Jésus-Christ, documenté par la Bible, ils l’appellent ouvertement une hérésie, et non seulement en paroles mais aussi par écrit. Cela vaut la peine de réfléchir à ce sujet. Les hérétiques d’aujourd’hui imputent par cela Pierre, qui avait reçu les clés du Royaume et Paul, qui grâce à l’appel divin enseignait et agissait pareillement, d’avoir enseigné faussement et baptisé faussement, et d’avoir par cela trompé les croyants de l’Eglise primitive. Eux-mêmes ne suivent pas l’ordre du Seigneur comme les apôtres, mais répètent uniquement Matthieu 28.19 comme une formule magique impressionnante. N’est-il pas généralement reconnu qu’avec l’emploi des «trois hauts titres», sur tout l’ancien continent «chrétien», on pratique la conjuration, la magie, le spiritisme, les tables tournantes et toutes sortes de tour de passe-passe et d’occultisme?

Les critiques de la recherche dans la Bible prétendent que le texte originel du manuscrit de Matthieu 28.19 s’exprime ainsi: «en to onomati mou» — «en dedans de Mon Nom», comme s’en tient aussi le docteur de l’Eglise Eusebius. Selon les écrits de l’histoire de l’Eglise, dans les premiers siècles après Christ, on baptisait encore au Nom de Jésus-Christ. Ensuite les gens ont introduit leurs opinions doctrinales dans la Bible. C’est ainsi que se trouve dans plusieurs traductions ultérieures de la Bible, même dans la «Bible du roi Jacques» qui est lue sur tous les continents, l’adjonction de 1 Jean 5.7: "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel…", bien que ce verset ne se trouve pas dans le texte original. Il ne se trouve pas non plus dans le texte en hébreux, pas plus que dans les éditions de la Bible en allemand, comme par exemple celle de Zurich, qui remonte à Zwingli, ni dans la traduction française de J.N. Darby, et encore moins dans la traduction originale de Luther. Cependant on la laisse là traditionnellement, et on prêche même sur cela. Les apocryphes ne font également pas partie de la Bible. Malheureusement la Bible aussi est tombée entre les mains des hommes — quelle tragédie! Depuis quelque temps on a accroché la soi-disant «Doxologie» à «Notre Père», et dernièrement même la note finale: «Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit»! Même les différences de traductions de la Bible dans diverses langues pèsent en partie d’un grand poids.

On doit le dire une fois: Les anathèmes jetés sur les Juifs, les croisades, les procès aux sorcières, les bûchers, l’ensemble de l’Inquisition, la persécution et le meurtre des Juifs et de ceux qui avaient une foi différente, toutes ces choses se sont faites en employant la formule: «Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit!». Même lors du massacre des plus de trente mille Huguenots, en France, les bourreaux reçurent du haut de la chair cette «bénédiction» trinitaire. Aujourd’hui encore tous ceux qui veulent entrer dans un Ordre doivent faire leur voeu «au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit» — même les Juifs qui entrent dans une loge maçonnique. Tous ceux qui faisaient partie du cercle intime des SS d’Hitler, devaient porter un uniforme noir et un tatouage au bras droit, un ceinturon sur le fermoir duquel se trouvait écrit «Sang et honneur», à leur bonnet se trouvait une tête de mort, et ils devaient faire serment au Reich, au drapeau et au Führer «au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit». Au cours de l’histoire de l’Eglise, des millions et des millions de personnes, sous cette formule, ont été assassinées de la plus cruelle manière. Des Juifs survivants d’Auschwitz m’ont rapporté personnellement lors d’une visite dans l’ancien camp de la mort, et aussi à l’occasion de l’anniversaire de l’Holocauste à la télévision public, que les sbires en uniforme noir fréquentaient régulièrement la messe dans la chapelle catholique du camp. Pendant que la fumée des chambres à gaz montait vers le ciel, de la chapelle montait l’encens et des prières étaient dites «au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit».

Celui qui connaît les écrits internationaux de l’histoire de l’Eglise, sait que l’idée de la Trinité, et avec elle la formule trinitaire du baptême, ne s’est établie qu’au troisième siècle après Christ. Polycarpe et Irénée ne connaissaient encore aucune dispute christologique; ils connaissaient Christ tel que les apôtres L’avaient annoncé. Cette théorie fut discutée au Concile de Nicée (325 ap. J.-C.), et formulée au Concile de Calcédoine (381 ap. J.-C.). Elle fut déclarée comme dogme généralement valable dans l’Eglise, seulement en 441 par le pape Léon le Grand.

Les historiens ne sont pas unanimes sur le fait qu’il y ait eu 50 ou même 60 millions de personnes qui subirent la mort en martyr, tuées par l’Eglise trinitaire. Pour les croyants d’une autre foi et les Juifs, que l’on traitait «d’abjects et endurcis meurtriers de Christ», les conditions posées étaient qu’ils acceptent la foi au «Dieu en trois Personnes», et se fassent baptiser de la manière trinitaire. Mais pour le croyant juif tout particulièrement, il ne pouvait pas faire cela au prix de son âme, car il aurait transgressé le premier et plus saint commandement de Dieu. AINSI PARLE YAHWEH: "Ecoute, Israël: L’Eternel, notre Dieu, est un seul Eternel" (Deut. 6.4). Les âmes de ces martyrs sont celles qui conformément à Apocalypse 6.9-11 crient vengeance: "Et lorsqu’il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés pour la parole de Dieu et pour le témoignage qu’ils avaient rendu. Et elles criaient à haute voix, disant: «Jusqu’à quand ô Souverain, saint et véritable, ne juges-tu pas et ne venges-tu pas notre sang sur ceux qui habitent sur la terre?»". Il faudrait poser la question: Quelle est l’institution qui devra rendre compte devant Dieu pour cela? De qui peut-il être question dans les passages bibliques suivants?

"Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes…" (Apoc. 16.6).
"Et je vis la femme enivrée du sang des saints, et du sang des témoins de Jésus…" (Apoc. 17.6).
"Et la femme que tu as vue est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre…" (Apoc. 17.18).
"Et en elle a été trouvé le sang des prophètes, et des saints, et de tous ceux qui ont été immolés sur la terre" (Apoc. 18.24).

L’heure de la décision est venue. Toute doctrine, toute pratique, l’ensemble des trésors de la foi — tout doit être considéré à la lumière de la Parole de Dieu. Dès maintenant, par le moyen de ce qui est dit plus haut, tous ont de la connaissance sur ce thème complexe. Se peut-il que même un seul puisse échapper au dernier jugement, sans avoir à répondre de sa responsabilité? Pour ce qui concerne la foi, qui donc appartient tout simplement à l’Eglise rachetée par le Sang, et qui appartient à l’Eglise-mère souillée par le sang, qui est décrite en même temps comme la Grande Babylone (Apoc. 17.1-6)? Chacun peut maintenant constater par lui-même là où il se trouve dans la foi.

Depuis la percée spirituelle de la Réformation, le Seigneur conduit Son peuple pas à pas hors de tout ce qui n’est pas biblique, jusqu’à ce que Son Eglise soit bâtie entièrement sur le fondement des apôtres.

Prédicateurs, frères, ne voyez-vous pas où vous conduit le voyage? Vous avez établi des écoles bibliques et vous enseignez les autres; mais ne voulez-vous pas vous-mêmes être enseignés de Dieu? Ne voyez-vous pas que le seul Dieu, pour notre salut dans le Nouveau Testament, s’est fait connaître en tant que Père dans le ciel, dans le Fils sur la terre, et dans l’Eglise par le Saint-Esprit? Cela est cependant arrivé dans le seul et unique Nom d’Alliance du Nouveau Testament, celui du Seigneur Jésus-Christ, le seul Nom dans lequel se trouve le salut divin, et dans lequel sont baptisés ceux qui viennent à la foi.

Dans l’Ancien Testament aucun homme n’a encore prié: «Notre Père qui est dans les cieux», mais il s’est adressé au SEIGNEUR DIEU. Nous trouvons ce titre 6.700 fois. Aucun prophète n’a connu quelque chose comme un «Fils éternel dans le ciel», ni ne L’a invoqué. C’est bien là qu’est le nouveau mystère, annoncé et promis dans l’Ancien Testament, incompréhensible et inexplicable de la révélation de Dieu en Christ (2 Cor. 4.6; Col. 2.2-3; 1 Tim. 3.16, et autres). Celui qui n’a pas cette révélation comprendra mal la lettre de la Parole, il l’interprétera mal et la placera mal. Le Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dans lequel on doit être baptisé, est en réalité: Seigneur Jésus-Christ. Le mot hébreux Yahshua signifie «Yahweh-Sauveur», de même que «Emmanuel» signifie «Dieu avec nous». La véritable confession s’exprime ainsi: Le Seigneur (Yahweh) de l’Ancien Testament est Jésus (le Seigneur) du Nouveau Testament. C’est la divine Vérité. Le Nom du Père est donc le Nom du Fils (Ps. 22.22), dans lequel Il s’est fait connaître. Tout prédicateur et évangéliste, même tout croyant est engagé par la présente à convenir que du temps des apôtres, et même 200 ans plus tard, aucune action biblique et aucune prière n’a été trouvée faite dans une formule trinitaire.

Pierre, l’homme de la première heure, a exécuté ce que le Seigneur ressuscité avait commandé à Ses disciples: "… leur enseignant à garder toutes les choses que je vous ai commandées" (Mat. 28.20). Pendant quarante jours le Seigneur a parlé après Sa résurrection à Ses disciples sur le Royaume de Dieu; Il les a enseignés et mandatés (Act. 1.1-3). A cette occasion Il leur a également donné l’ordre de mission qu’ils ont ensuite mis en pratique. La doctrine de Christ était et demeure la doctrine de Dieu. "Jésus donc leur répondit et dit: Ma doctrine n’est pas mienne, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra de la doctrine si elle est de Dieu, ou si moi je parle de par moi-même" (Jean 7.16-17). Et la doctrine des apôtres était et est toujours la doctrine de Christ. "Quiconque vous mène en avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ, n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, celui-là a le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez pas, car celui qui le salue participe à ses mauvaises oeuvres" (2 Jean v. 9-11).

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